"SELLE DE VELO"
Domaine de l'invention
La présente invention se rapporte à une selle de vélo composée d'un support qui se fixe de manière réglable au cadre du vélo et d'une assise sur laquelle s'installe le cycliste.
Etat de la technique
Les selles connues ont, de façon générale, la même structure, à savoir une forme tridimensionnelle, triangulaire, plus ou moins allongée en antéro-postérieur suivant la destination de la selle pour le sport, l'agrément ou le vélo d'intérieur. Leur section transversale est bombée ou arrondie.
Les selles connues obligent à s'asseoir en s'appuyant sur toutes les parties molles du périnée qui sont des zones fragiles et irritables. En général, le cycliste subit des frottements intercruraux et leurs conséquences telles que les irritations, voire des infections ou une inflammation.
Il est connu selon le document US 591 330 Downes une selle de vélo composée de deux surfaces d'appui en forme de ressort spiral. Pour chaque ressort spiral, la spire intérieure, rigide mais ouverte, peut être barrée par une plaque métallique 7 pour soutenir l'ischion. Les spires extérieures 2 entourant la spire intérieure 1 sont libres et élastiques pour recevoir les muscles fessiers. Ces spires extérieures 2 entourent complètement et largement la spire centrale 1, à la fois sur les côtés, à l'avant et à l'arrière, ce qui ne laisse pas de liberté aux muscles pour le pédalage. Selon une variante appliquant le même principe d'appui, le ressort spiral est remplacé par un disque (figure 9) métallique ayant une partie centrale circulaire la, pleine et rigide, entourée par une couronne extérieure 2a souple, reliée à la partie centrale par des rayons.
Ces formes de selles ne tiennent pas le bassin car il est même prévu un support médian longitudinal 16 à la manière des selles traditionnelles avec un bec pour faciliter la tenue transversale du cycliste. Mais le cycliste n'est pas tenu longitudinalement.
Il est également connu selon le document EP 0 043 278 Barker une selle composée de deux surfaces d'appui 10, 1 1 en forme de
coquille de moule ayant une surface en forme de moulage fessier incluant la région de l'ischion et la partie supérieure du fémur.
Ces surfaces d'appui ou coupelles de support 10, 1 1 , enveloppant chaque fessier, sont nécessairement montées pivotantes au- tour d'une barre transversale en étant rappelées en position neutre par un ressort de torsion 16. Les coquilles 10, 1 1 enveloppent le fessier suivant le mouvement de pédalage. Il est insisté sur la nécessité de réaliser une surface de forme appropriée épousant la région de l'ischion et de la partie supérieure du fémur et pour cela des vues en coupe et des des- sins à l'échelle sont donnés aux figures 8, 9, 10.
Les coupelles de support 10, 11 assurent certes la tenue transversale et longitudinale du bassin du cycliste mais pas la liberté de mouvement. De plus, du fait même de cette liberté de pivotement, ces coupelles 10, 11 , pivotantes, créent une instabilité pour le bassin.
Si l'on se réfère aux figures, comme la région autour de l'ischion se trouve à l'arrière de la barre de pivotement 15 et que le muscle et le fémur se trouvent au-dessus de l'avant 35 de la coquille 10, 11 , le mouvement des cuisses produit nécessairement un mouvement de levier et de soulèvement de la partie arrière du fessier, lorsque la cuisse descend. Il s'agit donc d'un mouvement de montée et de descente imposé au bassin qui va à l'encontre de la tenue stable de celui-ci et est notamment source de fatigue.
Dans le même ordre d'idées, le document PCT/EP94/ 00284 décrit une selle composée de deux surfaces d'appui en forme de butées incurvées d'avant en arrière pour entourer le contour des muscles fessiers (glutens maximus). Cette selle constitue une butée arrière pour les muscles fessiers mais ne stabilise pas le bassin ni transversalement ni longitudinalement.
Le document EP 0 091 016 Rabinovitz décrit une selle formée de deux appuis pivotant indépendamment autour d'un axe transversal en fonction du mouvement de pédalage sans pour autant stabiliser transversalement et longitudinalement le bassin du cycliste.
Le document PCT2014/077214 Pasquier décrit une selle formée de deux lames transversales recourbées en corne de buffle et ayant chacune une surface proximale d'assise 4a 1 et une surface dis-
taie d'assise 4a2 ; les deux lames bordent transversalement et latéralement le bassin du cycliste en remontant à l'arrière, derrière les muscles fessiers pour revenir latéralement vers l'avant. Les muscles fessiers sont ainsi bloqués à l'arrière et sur les côtés, les ischions s'appuyant à plat sur les surfaces proximales 4a 1 de l'assise.
But de l'invention
La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients des selles de vélo, améliorer le confort du cycliste en supprimant tout frottement de la partie interne des cuisses contre la selle et tout appui sur le périnée et aussi l'efficacité du geste et le confort du cycliste en créant une selle plus adaptée à la physiologie et à la morphologie du corps humain.
Exposé et avantages de l'invention
A cet effet, la présente invention a pour objet une selle de vélo composée d'un support pour être fixé au cadre et d'une assise portée par le support et composée de deux surfaces d'appui d'ischion, symétriques par rapport au plan médian longitudinal et écartées en laissant un espace longitudinal libre. Chaque surface d'appui est un contour d'appui d'ischion fixe réalisé par le bord d'un orifice ou d'une cavité entourant le point d'appui géométrique de l'ischion, dans deux branches reliées au support, et les contours d'appui sont inclinés vers l'intérieur, vers le plan médian longitudinal et vers l'avant de la selle.
La forme globale de la selle, selon l'invention, est en opposition totale avec toutes les formes des selles existantes, qu'elles soient plus ou moins allongées ou raccourcies car elle se limite à un contour d'appui entourant chaque ischion et encastrant celui-ci, laissant un espace longitudinal libre entre les deux contours d'appui en supprimant totalement la partie centrale longitudinale, combinant ainsi la tenue transversale et longitudinale du bassin du cycliste et optimisant sa liberté de mouvement.
Les contours d'appui constitués par le bord de cavités ou d'orifices recevant localement les ischions assurent par encastrement une bonne adhérence à la selle.
La position légèrement inclinée vers l'avant et vers le bas favorise l'adhérence des ischions à la selle et donne plus d'efficacité aux
coups de pédale en mettant les muscles fessiers, ceux de la cuisse et ceux du jarret, en position optimale de tension.
En outre, l'inclinaison plus ou moins marquée vers l'avant de la zone d'appui permet de l'adapter à la morphologie et à la physiologie particulière de chaque cycliste et l'inclinaison vers le bas et l'intérieur des contours d'appui stabilise la position et adapte le siège à toutes les dimensions individuelles (morphologies adultes, enfants, hommes ou femmes) qui s'enfoncent plus ou moins sur les contours d'appui.
Cette forme de réalisation est particulièrement avantageuse car simple à fabriquer et efficace dans la tenue des deux contours d'appui d'ischion.
Selon une autre caractéristique, la selle est en forme de plaque pliée dont le support de forme triangulaire a un sommet relié à l'organe de fixation et sa base reliée aux deux branches des contours d'appui avec lesquelles le support forme une arête courbe.
Suivant une autre caractéristique, les contours d'appui d'ischion débordent de l'arête courbe au-delà de chaque branche dans le support.
Suivant une autre caractéristique particulièrement avantageuse, les contours d'appui font un angle d'inclinaison transversale a de l'ordre de 15°-20° par rapport à la direction horizontale et un angle d'inclinaison longitudinale β vers l'avant qui est de 15°-20° par rapport à l'horizontale.
Suivant une autre caractéristique, les branches sont constituées par des lames et notamment des lames reliées au support par une courbure qui donne de la souplesse aux surfaces d'appui. Cette souplesse est réglable par le choix du matériau, de l'épaisseur des branches, de l'épaisseur variable et du rayon de courbure, voire d'un rayon de courbure variable.
Suivant une autre caractéristique avantageuse, les contours d'appui sont munis d'un revêtement souple d'amortissement et d'habillage, améliorant encore plus le confort de la selle.
Suivant une autre caractéristique, les lames ont un tracé courbe avec au moins une courbure faisant corps avec le support pour
une bonne transition des formes et des caractéristiques de la matière donnant à l'ensemble la souplesse appropriée pour absorber les chocs de la route.
Suivant une autre caractéristique avantageuse, les lames munies des contours d'appui et les butées sont choisies dans le groupe suivant :
lames et butées enroulées vers l'avant,
- lames et butées enroulées vers l'arrière,
lames associées à des butées à double enroulement,
lames associées à des butées en forme de S,
- lames et butées formant une boucle fermée avec le support.
Ainsi, de manière générale, l'invention développe une selle qui, bien que dite « selle de vélo », est un siège utilisable dans de nombreuses applications nécessitant une position assise. Alors que les parties latérales des selles connues, prolongeant transversalement la partie centrale allongée ont une forme bombée transversale, elles sont remplacées par deux appuis latéraux en forme de contours d'appui indépendants dont la forme ne correspond à aucune forme transversale bombée car la section transversale des contours d'appui de la selle selon l'invention est légèrement concave vers le haut et inclinée vers l'avant.
De façon générale, la selle selon l'invention est parfaitement adaptée à la morphologie du corps humain, tant pour une position stationnaire que pour une position dynamique, les contours d'appui étant les surfaces par lesquelles le corps peut s'appuyer confortablement sans gêner le travail musculaire lors du pédalage. La selle évite tout frottement et appui sur les zones fragiles et irritables des parties molles du bassin.
Ainsi, la selle selon l'invention reçoit le cycliste qui s'assied avec ses deux ischions encastrés dans les contours d'appui en laissant complètement libres les muscles fessiers et les muscles de la cuisse. La selle supprime tout contact avec les parties molles axiales du corps du cycliste dont elle reste séparée par un espace totalement libre.
La selle évite les frottements intercruraux et ses inconvénients et favorise l'efficacité du geste de pédalage en supprimant tout frottement de la selle avec la face interne des cuisses.
La selle offre un appui fixe par encastrement, stable et solide (osseux) au bassin du cycliste d'où partent les muscles allant à la cuisse. La selle permet une liberté totale des mouvements et ainsi un meilleur rendement mécanique du pédalage tout en calant le bassin. Comme les muscles fessiers sont à l'extérieur des zones d'appui des ischions, ils sont totalement libres.
Les branches constituées par des lames sont une réalisation particulièrement simple puisqu'elles sont avantageusement les prolongements de l'appui, lui-même relié par une fixation (réglable) au cadre du vélo.
Les branches sont avantageusement des lames reliées au support par une partie cintrée qui donne à chaque lame une certaine souplesse, indépendante de celle de l'autre lame, permettant un excellent amortissement des chocs.
La selle de vélo selon l'invention est d'une réalisation particulièrement simple. Il peut s'agir d'une pièce découpée et cintrée dans une plaque de matière plastique renforcée, offrant à la fois la stabilité et une souplesse certaine aux appuis des ischions.
Dessins
La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation d'une selle selon l'invention représentés schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 est une vue en perspective légèrement de dessus de la structure d'une selle selon un premier mode de réalisation de l'invention,
- la figure 1A est une vue de côté très schématique de la selle de la figure 1 ,
la figure 2 est une autre vue de côté en perspective de la selle de la figure 1 ,
la figure 3 est une vue de dessus de la selle de la figure 1 ,
- la figure 4 est un schéma très simplifié d'une selle avec un enroulement de la lame dans le sens opposé du sens d'enroulement décrit ci-dessus,
la figure 5 montre schématiquement une autre variante de la forme des lames avec un enroulement double,
la figure 6 montre une autre variante de forme de lame avec un enroulement complet,
la figure 7 montre une autre variante avec un enroulement en S, et la figure 8 montre une autre variante avec un enroulement simple,
- la figure 9 est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation simplifié d'une selle selon l'invention,
la figure 9A est une coupe transversale schématique de l'assise de la selle de la figure 9,
la figure 9B est une coupe longitudinale schématique de la selle de la figure 9,
la figure 10 est une vue en perspective de dessus d'une variante du mode de réalisation de la figure 9.
Description d'un mode de réalisation de invention
Les figures 1 , 1A montrent un premier mode de réalisation de la selle 1 selon l'invention qui se compose d'un support 1 1 avec une fixation réglable 1 11 sur un embout tubulaire 112 ou autre moyen de fixation pour être relié à hauteur réglable au cadre 100 du vélo. La position de la fixation permet de régler l'inclinaison antéro- postérieure de la selle.
Le support intégré 1 1 permet par sa fixation réglable 1 11, de positionner la selle 1 par un réglage vertical (flèche A) et dans la direction horizontale longitudinale X (flèche B) du cadre du vélo ainsi que son inclinaison (flèche C) par rapport à une direction de référence, par exemple la direction horizontale. Ces moyens de réglage ne sont pas détaillés.
Le support 1 1 est muni de deux branches longitudinales 12, symétriques par rapport au plan médian de la selle 1 qui est également le plan médian du cadre 100 du vélo. Les branches longitudinales 12 laissent entre elles un espace longitudinal médian 13, libre dans la direction longitudinale X. Les branches longitudinales 12
en forme de lames ont chacune une surface d'appui d'ischion formée par le contour 121 d'un orifice ou d'une cavité 125. Ces contours d'appui 121 sont orientés sur un axe Yl dans la direction transversale et forment ainsi une assise transversale pour le cycliste.
Les contours d'appui 121 sont centrés chacun sur le point d'appui géométrique 120 de l'ischion sachant que l'écartement D des ischions est une dimension pratiquement standard, à de faibles variations dimensionnelles près, pour tous les individus adultes.
Les branches 12 sont des lames de largeur réduite pour laisser libres non seulement l'intervalle ou espace longitudinal médian 13 mais aussi la musculature de la cuisse et du jarret. Ainsi, la forme de chaque lame 12 diminue de largeur au-delà du contour d'appui 121.
Idéalement, la surface de la lame 12 entourant le contour d'appui 121 est relativement réduite. Toutefois, pour les cas exceptionnels de fessiers très volumineux, tout en conservant l'intervalle 13, cette largeur de lame pourrait être augmentée sur le côté extérieur et vers l'arrière de la selle pour soutenir les masses graisseuses. Cette variante s'applique également à tous les modes de réalisation décrits ensuite.
Selon l'exemple de réalisation, les branches 12 rejoignent le support 1 1 par une courbure 122 à une extrémité en forme de base élargie 124, l'autre extrémité 123 étant libre. Chaque branche 12 forme ainsi un appui suspendu élastiquement pour chaque contour d'appui 121. Cette souplesse est réglable par la nature du matériau, ses caractéristiques dimensionnelles telles que l'épaisseur et le rayon de la courbure 122 de la liaison au support 1 1. On peut également envisager un raidisseur qui réduit de manière réglable l'élasticité de la courbure 122 de chaque lame.
Sous chaque branche 12, le support l i a une butée 14 laissant un intervalle libre 15 correspondant à l'espace longitudinal libre 13 entre les lames des branches 12.
Les butées 14 ont chacune une forme de lame recourbée venant sous la branche 12 respective, soit directement en contact, soit en laissant un écart en hauteur pour n'intervenir qu'après une certaine déformation élastique de la branche 12.
Les butées 14 limitent de manière amortie l'éventuel débattement excessif des branches 12, par exemple en cas de secousse violente induite dans le cadre 100 du vélo par le passage d'un obstacle.
Les branches 12 sont légèrement inclinées vers l'avant (AV) et pour stabiliser la tenue sur l'assise, les branches 12 sont aussi légèrement incurvées vers l'intérieur, c'est-à-dire vers le plan médian longitudinal, la concavité étant tournée vers le haut.
La figure 1 met en évidence la variation de largeur des lames des branches 12, c'est-à-dire la forme non rectiligne de leur contour partant du contour d'appui 121 , suivie d'un rétrécissement à la courbure 122 vers l'avant se poursuivant par la base élargie 124 rejoignant le support 1 1.
Le support 1 1 est une surface occupant pratiquement la projection verticale du contour extérieur des branches 12 pour recevoir et concentrer les efforts transmis par les surfaces d'appui et le cas échéant, les butées 14.
Dans l'exemple, les butées 14 sont des lam.es recourbées, elles-mêmes élastiques, et reliées de manière élastique par leur courbure 141 au support 11.
La forme de la selle 1 selon les figures 1 , 1A est légère et d'une réalisation simple.
La figure 2 est une autre vue en perspective montrant plus généralement la structure de la selle 1 sans les revêtements des contours d'appui 121 d'orifices ou cavités 125 ni la fixation 11 1 du support 1 1 solidaire de la selle 1.
Les butées 14 rejoignent l'appui 1 1 par les courbures 141 , laissant un intervalle 15 entre les butées 14 qui correspond à l'espace libre 13 entre les branches 12 de sorte qu'il y a un espace libre global 13, 15 entre les branches 12 et leur appui 14 associé.
Le support 1 1 a un orifice 1 13 servant à la mise en place de la fixation réglable 11 1. L'orifice 1 13 est de préférence oblong, le cas échéant prolongé par une partie 1 13a délimitée sur la figure 2 par un trait en pointillé qui permet de régler la selle 1 par son support 1 1 et sa fixation réglable 11 1. La fixation réglable peut ainsi coulisser dans le trou oblong 1 13 jusqu'à la position longitudinale et/ou l'inclinaison
choisie pour être ensuite bloquée dans cette position. Le support 1 1 , courbe, permet de régler également l'inclinaison de la selle 1 par rapport à l'orientation du manchon tubulaire 1 12 qui constitue l'orientation de référence puisqu'elle est donnée par le cadre 100 du vélo.
Les deux possibilités de réglage par rapport au manchon
112 sont données par la flèche droite B et la flèche courbe C. Le réglable en hauteur A se fait uniquement au niveau du cadre 100, par exemple avec le collier 101 du cadre qui bloque le manchon 1 12 portant la selle 1 (figure 1A).
Le support 1 1 est relié à la fixation réglable 1 1 1 par le serrage du bord de l'appui autour de l'orifice oblong 1 13.
La figure 3 est une vue de dessus de la selle de la figure 1 mettant en évidence la largeur variable des deux lames constituant les branches 12. Le contour d'appui 121 peut être revêtu d'une garniture souple telle qu'une mousse plus ou moins épaisse et sur une surface plus ou moins importante en fonction du type d'utilisation de la selle.
Dans l'exemple décrit ci-dessus, les branches 12 sont des lames enroulées vers l'avant. Mais elles pourraient aussi être orientées dans la direction opposée, vers l'arrière, et/ ou constituer une boucle avec les butées 14.
Les figures 4-8 résument différentes variantes de forme de selle. Pour ne pas compliquer cette présentation schématique qui concerne uniquement la section des lames, les contours d'appui n'ont pas été indiqués dans ces figures.
Ainsi la figure 4 montre une première variante de selle 2 selon une représentation très schématique de l'enroulement des lames 212 en vue de côté. Cet enroulement se fait en sens opposé de l'enroulement des lames 12 du mode de réalisation décrit ci-dessus. La selle 2 est fixée par un manchon 1 12 portant des lames longitudinales 212 avec une courbure, côté arrière, 222, avec le support 21 1. Le manchon 1 12 porte une butée 214 avec une partie courbe 241.
La seconde variante de la selle 3 représentée à la figure 5 a également un enroulement des lames 312 par l'arrière, en sens opposé de l'enroulement du premier mode de réalisation. Le manchon tubulaire 1 12 porte chaque lame 312 par l'intermédiaire d'une courbure
arrière 322 rejoignant le support 31 1. La lame 312 est soutenue par une butée 314 avec deux courbures 314a, 314b reliées au manchon 1 12.
La troisième variante de selle 4 représentée à la figure 6 comporte des lames 412 reliées par une boucle fermée à deux courbures 422a, 422b à l'avant et à l'arrière rejoignant le support 41 1.
La quatrième variante de selle 5 représentée à la figure 7 se compose de lames 512 reliées par une courbure arrière 522 au manchon tubulaire 1 12 par le support 51 1. La butée 514 est reliée au manchon 1 12 par une double courbure 514a, 514b en forme de S.
La figure 8 montre une cinquième variante de selle 6 composée de lames 612 reliées par une courbure avant 622 au manchon tubulaire 1 12. Une butée 614 passe sous les lames 612 dans le même sens. Elle est réunie à la courbure avant 622 par le support 61 1.
Un autre mode de réalisation particulièrement simple d'une selle 7 selon l'invention est représenté en vue en perspective et de manière schématique à la figure 9, en coupe transversale à la figure 9 A et en coupe longitudinale à la figure 9B.
Selon ce mode de réalisation, la selle 7 a une assise 720 de structure transversale se composant de deux contours d'appui d'ischion 722 symétriques par rapport au plan médian longitudinal dont la trace de l'intersection avec la surface de l'assise et celle du support est représentée par un trait mixte TI.
Les contours d'appui 722 sont réalisés dans deux branches 721 reliées par une arête courbe 740 à une surface de support 71 1 rigide, de forme triangulaire dont un sommet est solidaire de la fixation 712, par exemple en forme de manchon, qui sera fixée au cadre du vélo ; la base, face à ce sommet, est l'arête courbe 740. Les deux branches 721 laissent entre elles l'espace libre 730 qui avance jusque près de l'arête courbe 740 ou dépasse celle-ci. La fixation 712 schématisée dans le dessin est, suivant le cas, une fixation très simple pour permettre le réglage en hauteur de la selle. Mais il peut également s'agir d'une fixation offrant différents degrés de liberté de réglage longitudinal comme la fixation dite par le « rail » des selles actuelles.
La vue en perspective de dessus met en évidence la concavité de l'enveloppe géométrique contenant ces contours d'appui 722, leur inclinaison transversale par rapport au plan médian et leur inclinaison globale par rapport à la direction longitudinale.
Les deux contours d'appui 722 sont constitués par une courbe arrondie, allongée autour du point d'appui géométrique 723 de chaque ischion. La courbe arrondie, fermée, est le contour d'un orifice
724 ou d'une cavité pour soutenir la masse musculaire entourant chaque ischion et réaliser son « encastrement ».
Les contours d'appui 722 assimilés à des lignes sont bordés par une bande de matière 725 des branches 721 , nécessaire à la matérialisation des contours d'appui. Côté arrière et avant, ces bandes
725 sont réduites au minimum alors que latéralement, elles sont plus larges.
La forme concave tournée vers le haut et vers l'avant de la surface géométrique contenant les contours d'appui 722 est mise en évidence par deux lignes courbes CL, CT passant par le point d'appui géométrique 723, et la ligne courbe CP de l'arête de jonction 740 entre l'assise 720 et le support 71 1.
La ligne courbe transversale CT située dans un plan transversal, c'est-à-dire perpendiculaire au plan médian, donne à chaque contour d'appui 722, une inclinaison d'un angle compris entre 15° et 20° par rapport à la direction horizontale.
La ligne courbe longitudinale CL donne au contour d'appui 722 une inclinaison de l'ordre de 15° à 20° vers l'avant par rapport à la direction horizontale.
L'arête transversale, arrondie, 740 a une courbure CP, en général plus ouverte que la ligne de courbure transversale CT. L'avant de l'assise 720 est dégagé et le support 71 1 ne constitue pas une surface qui pourrait gêner le mouvement de pédalage ou le petit bassin.
L'assise 720 de structure transversale telle que décrite ci- dessus avec ses contours d'appui d'ischion 722 stabilise le cycliste dans la direction transversale et dans la direction longitudinale malgré la dimension réduite des contours d'appui et la suppression de la partie médiane et du bec, comme pour les formes traditionnelles des selles de
vélo. La surface formée par le support 71 1 et les deux branches 721 avec les contours d'appui 722 constitue ainsi une zone de dièdre courbe dont l'arête 740 qui est la ligne de pliage est courbe et non droite, ce qui réalise une structure particulièrement rigide et efficace pour le rende- ment du mouvement de pédalage.
La figure 9A met en évidence l'inclinaison transversale des contours d'appui 722 symétriques, représentés chacun par son plan tangent 722t. La figure 9B montre l'inclinaison longitudinale pour le plan tangent 722t.
Dans cette forme de réalisation, le support 711 est de préférence constitué par une surface globalement triangulaire rejoignant les branches 721 des contours d'appui 722 par l'arête courbe 740 assimilable à l'arête une sorte de dièdre déformé.
La selle 7 est ainsi rigidifiée grâce non seulement à sa matière mais également à l'arête 740 reliant chaque branche 721 au support 71 1.
La selle 7 peut notamment être réalisée par injection ou formage d'une plaque de matière plastique renforcée.
La figure 10 montre un autre mode de réalisation d'une selle 7a qui est une variante de la selle 7 décrite ci-dessus et représentée à la figure 9. Les références numériques du mode de réalisation 7 de la figure 9 ont été conservées à la figure 10, complétées par le suffixe (a). Les parties non modifiées ne seront pas redécrites ou le seront seulement de manière simplifiée.
Dans cette variante 7a, les contours d'appui 722a et l'espace longitudinal 730a entre les contours 722a ont été prolongés vers l'avant ; le support 71 la conserve sa forme triangulaire et l'arête de jonction 740a entre les branches 721a et le support 71 1a reste une arête courbe. L'allongement vers l'avant du contour d'appui d'ischion 722a en forme de bord d'une ouverture ou d'une cavité, coupe l'arête de jonction 740a entre les branches 721a des contours d'appui 722a et le support 71 la. Il en est de même de l'espace longitudinal 730a entre les deux branches 721a qui se prolonge au-delà de l'arête curviligne 740a.
L'allongement de l'ouverture ou de la cavité du contour d'appui d'ischion 722a vers l'avant constitue une gorge pour le muscle ischio-jambier.
Comme pour le mode de réalisation précédent, la selle 7a a ainsi une forme inclinée vers le plan médian entre les deux contours d'appui 722a et l'inclinaison vers l'avant garantissant la tenue du bassin et favorisant l'effort musculaire de pédalage.
La selle selon l'invention peut avantageusement être réalisée à partir d'une plaque découpée et cintrée comme le montrent les figures.
La selle selon l'invention présentée comme une selle de vélo d'extérieur et d'intérieur constitue également une assise pour toute activité qui peut se faire en position assise.
N OMENCLATURE Selle
100 Cadre du vélo
101 Collier
11 Support
111 Fixation réglable
112 Manchon tubulaire
113 Orifice
113a Prolongement de l'orifice
12 Branche longitudinale /lame
120 Point d'appui géométrique
121 Contour d'appui d'ischion
122 Courbure
123 Extrémité libre
124 Base élargie
125 Orifice, cavité
13 Espace libre
14 Butée
141 Courbure
15 Intervalle
Selle
211 Support
212 Lame
214 Butée
222 Courbure
241 Courbure
Selle
311 Support
312 Lame
314 Butée
314a,b Courbure
322 Courbure
Selle
411 Support
412 Lame
422a,b Courbure
5 Selle
51 1 Support
512 Lame
514 Butée
514a,b Courbure double
522 Courbure
6 Selle
61 1 Support
614 Butée
622 Courbure
7, 7a Selle
71 1 ,71 1a Support
712,712a Fixation
720,720a Assise
721 ,721a Branche
722,722a Contour d'appui d'ischion 722t Plan tangent 723,723a Point d'appui géométrique
724,724a Orifice, cavité 725,725a Bande de matière
730,730a Espace libre 740,740a Arête de jonction
A, B, C Flèches indiquant des possibilités de réglage D Distance entre les deux ischions
AV Avant
AR Arrière
X Direction longitudinale de la selle
Y Direction transversale de la selle
Yl Direction transversale des surfaces d'appui
CT Courbure transversale
CL Courbure longitudinale
CP Courbure principale /courbure de l'arête TI Trace de l'intersection