Connecteur pour portions creuses de profilé(s)
notamment pour cadre de double vitrage
Domaine technique
L'invention concerne de façon générale un connecteur pour portions creuses de profilé(s), le connecteur comportant deux barrettes longitudinales reliées par un plot et destinées à être insérées respectivement dans les portions creuses de profilé(s), chaque barrette étant pourvue au moins d'une ailette d'ancrage transversale s'étendant latéralement et agencée pour coopérer avec la face interne de la portion creuse de profilé(s) correspondante pour fixer mécaniquement le connecteur au profilé. L'invention concerne également un double-vitrage comportant au moins deux feuilles de verre sensiblement parallèles séparées par un cadre formé d'au moins deux portions creuses de profilé(s) raccordées par un tel connecteur.
Technique antérieure
De manière connue, les double-vitrages et triple-vitrages sont formés de feuilles de verre, espacées par un cadre, métallique ou en matière synthétique, collé aux feuilles de verre, par exemple au moyen d'un cordon de butyle. Les feuilles de verre sont séparées par une lame de gaz tel que par exemple de l'air, de l'argon, améliorant le pouvoir isolant des double- vitrages et triple-vitrages. Le vitrage obtenu est intégré aux montants d'une fenêtre ou d'une porte-fenêtre. Par commodité, on utilise dans la suite le terme double-vitrage pour désigner tout type de vitrage comportant une structure similaire avec plusieurs feuilles de verre, quel que soit le nombre de ces feuilles de verre.
Le cadre est par exemple réalisé à l'aide d'un profilé creux unique, plié pour former les angles et les cotés du cadre. Les portions creuses de profilé situées aux extrémités du profilé sont placées dans l'alignement l'une de l'autre et peuvent être raccordées par un connecteur s'engageant respectivement dans chaque portion creuse de profilé. Dans cette configuration, le connecteur a une forme générale rectiligne et comporte
deux barrettes prévues dans l'alignement l'une de l'autre, séparées par un plot d'alignement de section supérieure à celles des barrettes et contre les surfaces d'appui duquel les extrémités du profilé viennent en appui. Le pliage dans les angles du profilé est difficile à mettre en œuvre et ce mode de réalisation génère de nombreux déchets.
Le cadre peut également être réalisé à l'aide de tronçons de profilé rectilignes, reliés deux à deux par des connecteurs angulaires définissant les angles du cadre. Chaque connecteur a une forme générale de V dont les barrettes sont orientées à angle droit l'une part rapport à l'autre et insérées dans les portions creuses de profilé. Comme dans le mode de réalisation précédent, les deux barrettes sont séparées par un plot, ici un plot angulaire, de section supérieure à celles des barrettes, et contre les surfaces d'appui duquel les extrémités du profilé viennent en appui.
L'entretoise est prévue pour délimiter un cadre de dimensions inférieures à celles du contour des feuilles de verre. Ainsi, Les feuilles de verre et le cadre définissent une gorge dans laquelle du mastic, par exemple à base de polyuréthane, polystyrène ou silicone, peut être placé. Ce mastic solidarise entre eux les feuilles de verre, les profilés et les connecteurs. De plus, ce mastic assure l'étanchéité à l'eau et à la vapeur d'eau de la lame de gaz emprisonnée entre les feuilles de verre et l'entretoise. Par ailleurs, un matériau dessiccant, par exemple sous forme de granulés, est généralement prévu dans les profilés pour absorber l'humidité contenu dans la lame de gaz au moment de la fabrication du double-vitrage. Pour permettre le passage de l'humidité de la lame de gaz vers l'intérieur des profilés, ces derniers peuvent être pourvus de perforations alignées, de dimensions réduites, n'autorisant pas le passage des granulés de matériau dessiccant mais laissant passer le gaz.
Des exemples de connecteurs sont notamment donnés par les publications EP 1 914 373 , FR 2 659 108 et FR 2 604 210 qui décrivent des connecteurs angulaires dont les barrettes sont pourvues d'ailettes d'ancrage s'étendant latéralement en s'éloignant de l'âme des barrettes et aptes à coopérer avec l'intérieur des profilés pour les solidariser aux connecteurs
angulaires. Dans la publication EP 1 914 373, le connecteur angulaire est couplé à une pièce supplémentaire se présentant sous la forme d'un coin, glissé dans le logement séparant deux ailettes successives. Lorsque le connecteur est emmanché dans l'extrémité du profilé, les ailettes d'ancrage se déforment élastiquement et le coin forme un joint. Ainsi, le coin empêche les granulés de produit dessiccant de sortir de l'entretoise. Cette solution est peu fiable et difficile à mettre en œuvre. En effet, lors de l'insertion des connecteurs dans les profilés, les coins risquent de sortir de leurs logements. La manipulation des connecteurs est donc rendue difficile par la présence des coins. De plus, les coins sont des pièces supplémentaires qui représentent un surcoût de fabrication. Par ailleurs, les connecteurs des publications FR 2 659 108 et FR 2 604 210 sont pourvus d'ailettes d'ancrage induisant de fortes sollicitations mécaniques aux extrémités des profilés ce qui risque de les endommager, voire de les casser. Ces solutions ne sont donc pas satisfaisantes.
Exposé de l'invention
Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un connecteur pour portions creuses de profilé(s), notamment pour cadre de double-vitrage, de fabrication simple, permettant un ancrage efficace du connecteur dans le(s) profilé(s) sans risque de le(s) détériorer, ne nécessitant qu'un faible effort de mise en place, garantissant que les granules de produit dessicant logés dans le(s) profilé(s) ne s'en échappent, limitant l'impact des dispersions thermiques et facilitant le montage des cadres pour double-vitrages
A cet effet, l'invention a pour objet un connecteur pour portions creuses de profilé(s), le connecteur comportant deux barrettes longitudinales reliées par un plot et destinées à être insérées respectivement dans les portions creuses de profilé(s), chaque barrette étant pourvue au moins d'une ailette d'ancrage transversale s'étendant latéralement et agencée pour coopérer avec la face interne de la portion creuse de profilé correspondante pour fixer
mécaniquement ledit connecteur audit profilé, caractérisé en ce que chaque barrette est également pourvue au moins d'une ailette d'étanchéité transversale s'étendant latéralement et agencée pour coopérer avec la face interne de portion creuse de profilé pour former une barrière d'étanchéité dans le profilé.
Par portion creuse de profilé on entend ici, lorsqu'il s'agit d'un profilé unique, qu'au moins ses deux extrémités sont creuses, chaque extrémité creuse étant apte à recevoir une des barrettes. Les deux extrémités libres du profilé unique sont ainsi raccordées par un connecteur unique. Lorsqu'il s'agit de plusieurs profilés raccordés, on entend ici par portion creuse de profilés, que chaque profilé a au moins une extrémité creuse dans laquelle une barrette peut être insérée. Les profilés sont ainsi raccordés deux à deux par un connecteur ou plusieurs connecteurs. Il est bien entendu que le (ou les) profilé(s) peuvent également être creux sur toute leur longueur.
Le connecteur selon l'invention est donc facile à fabriquer et à utiliser. Il présente un ancrage efficace grâce à l'ailette d'ancrage et une bonne étanchéité grâce à l'ailette d'étanchéité. Il permet ainsi de répondre aux buts fixés.
Le dispositif selon l'invention peut avantageusement présenter les particularités suivantes :
la hauteur de l'ailette d'étanchéité est supérieure à celle de l'ailette d'ancrage. Tout espace résiduel entre la barrette et le profilé peut ainsi être facilement comblé par l'ailette d'étanchéité.
au moins l'ailette d'ancrage est réalisée dans un premier matériau et l'ailette d'étanchéité est au moins en partie réalisée dans un second matériau plus souple que le premier matériau et disposé de manière à faire face à au moins une des faces interne de la portion creuse de profilé. Les ailettes d'ancrage et les ailettes d'étanchéité ont ainsi des fonctions dissociées qui permettent d'optimiser leurs caractéristiques techniques selon la fonction à remplir.
la partie de l'ailette d'étanchéité réalisée dans le second matériau a une largeur comprise entre une à quatre fois la largeur de l'ailette
d'ancrage. Le contact entre l'ailette d'étanchéité et la face interne du profilé est ainsi suffisamment large pour garantir une étanchéité efficace.
l'ailette d'étanchéité comporte au moins une nervure latérale réalisée dans le premier matériau et dont le bord le plus éloigné de la barrette est au moins en partie recouverte d'au moins un bourrelet réalisé dans le second matériau. On peut ainsi réaliser les nervures latérales et les ailettes d'ancrage au cours d'une même étape de fabrication, la nervure latérale a une hauteur inférieure à celle de l'ailette d'ancrage, - le bourrelet définit au moins deux lèvres transversales sensiblement parallèles et séparées par une rainure facilitant la déformation élastique des lèvres transversales,
le connecteur comporte plusieurs ailettes d'ancrage et plusieurs ailettes d'étanchéité, réparties de part et d'autre de chaque barrette, les ailettes d'ancrage étant prévues entre les ailettes d'étanchéité et le plot, le connecteur comporte au moins une nervure de renfort longitudinale portée par au moins une des barrettes et reliant le plot aux ailettes d'ancrage et aux ailettes d'étanchéité, et agencée pour rigidifier la barrette, les ailettes d'ancrage et les ailettes d'étanchéité correspondantes,
pour chaque barrette, les parties des ailettes d'étanchéité réalisées dans le second matériau sont reliées entre elles, de part et d'autre de la barrette, par des filets réalisés dans le second matériau et longeant chaque tranche latérale de la barrette.
- le plot est traversé par un orifice et les filets sont reliés entre eux par un noyau réalisé dans le second matériau et remplissant l'orifice, le couple premier/second matériaux est choisi dans le groupe comprenant au moins les couples polyamide/élastomères thermoplastiques, Polypropylène/PP EPDM.
L'invention porte également sur un double-vitrage comportant au moins deux feuilles de verre sensiblement parallèles, séparées par un cadre formé
d'au moins un profilé comportant au moins deux portions creuses reliées entre-elles par un connecteur tel que décrit précédemment dont les barrettes sont insérées dans les portions creuses de profilé. Au moins l'une des portions creuses de profilé peut comporter des granules de produit dessiccant et l'ailette d'étanchéité peut être agencée pour coopérer avec la face interne de la portion creuse de profilé et former une barrière d'étanchéité aux granules.
Description sommaire des dessins
La présente invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, dans lesquels :
la figure 1 est une vue en perspective d'une partie d'un connecteur selon l'invention,
la figure 2 est une vue en perspective d'un connecteur selon l'invention ;
la figure 3 est une vue en perspective avec coupe partielle d'un connecteur selon l'invention dont l'une des barrettes est logées dans un profilé de cadre pour double-vitrage.
Description des modes de réalisation
Le connecteur selon l'invention est généralement utilisé pour former un cadre pour double-vitrage standard (non représenté). Il peut cependant être utilisé pour toute autre application adaptée. De manière connue, le double vitrage comporte au moins deux feuilles de verre sensiblement parallèles séparées par un cadre. Ce cadre est formé par des profilés creux, raccordés par des connecteurs selon l'invention. Les profilés peuvent être creux sur toute leur longueur ou seulement en leurs extrémités libres. Pour englober ces deux cas de figures, on parlera à cet effet de portions creuses de profilés. Le cadre peut également être formé par un profilé unique, plié dans les coins et dont les extrémités libres sont raccordées par un connecteur
selon l'invention. Ce profilé unique peut également être creux sur toute sa longueur ou seulement au niveau de ses extrémités libres. Quel que soit le mode de réalisation choisi, des granules de matériau dessiccant peuvent être prévus à l'intérieur des portions creuses de profilé pour absorber l'humidité contenue dans ce gaz. Pour ce faire, la face du profilé orientée vers l'intérieur du cadre est avantageusement pourvue de perforations de petites dimensions, alignées entre elles, autorisant le passage du gaz compris entre les feuilles de verre vers l'intérieur du profilé. De manière non limitative, la description qui suit est centrée sur un cadre formé de plusieurs profilés raccordés dans les angles du cadre par des connecteurs.
En référence aux figures 1 à 3, le connecteur 1 selon l'invention comporte deux barrette 2 longitudinales destinées à être logées dans les extrémités libres des portions creuses de profilés 4 dont seule l'une est représentée en figure 3. Dans cet exemple, les barrettes 2 se présentent chacune, sous la forme d'une plaque sensiblement rectiligne. Ils sont orientés de manière à définir entre eux un angle a d'environ 90° (schématisé sur la figure 1 ) et sont reliés l'un à l'autre par un plot 3 angulaire. Dans cet exemple, la face externe du plot 3 est incurvée pour former un angle doux non agressif. Le plot 3 a ainsi la forme d'un quart de cercle dont les cotés rectilignes sont de dimensions supérieures à l'épaisseur des barrettes 2. Le plot 3 délimite ainsi des surfaces d'appui 30 aptes à recevoir l'appui des extrémités des portions creuses de profilés 4 lorsque les barrettes sont emmanchés dans ces portions creuses de profilés 4 (voir figure 3). Les barrettes 2 et le plot 3 sont réalisés dans un premier matériau dit rigide, par exemple en matière plastique telle que du polypropylène, du polyamide. Ils forment avantageusement ainsi une pièce monobloc.
Chaque barrette 2 comporte des ailettes d'ancrage 20 transversales s'étendant latéralement de chaque face de la barrette 2. Ces ailettes d'ancrage 20 sont prévues sensiblement perpendiculaires à chaque face de la barrette 2 correspondante et sensiblement perpendiculaires à l'axe longitudinal de chaque barrette 2. Ces ailettes d'ancrage 20 sont réalisées dans le premier matériau dit rigide et forment avantageusement une pièce
monobloc avec les barrettes 2 et le plot 3. Les ailettes d'ancrage 20 ont des dimensions adaptées à l'intérieur des portions creuses de profilés 4 pour lesquels elles sont destinées. Ces dimensions sont prévues pour autoriser l'insertion en force de la barrette 2 dans la portions creuse du profilé 4 et bloquer le connecteur 1 dans le profilé 4, l'empêchant ainsi d'en ressortir par inadvertance. Dans l'exemple illustré, chaque barrette 2 comporte six ailettes d'ancrage 20 réparties en deux groupes de trois ailettes d'ancrage 20 alignées deux à deux de chaque coté de la barrette 2. La barrette 2 peut bien entendu comporter un nombre supérieur d'ailettes d'ancrage 20 et/ou des ailettes d'ancrage 20 décalées d'une face de la barrette 2 à l'autre.
Chaque barrette 2 comporte également des ailettes d'étanchéité 21 . En référence en particulier à la figure 1 , chaque ailette d'étanchéité 21 est formée d'une nervure latérale 22 transversale s'étendant latéralement de chaque face de barrette 2 et réalisée dans un matériau rigide, par exemple avec le premier matériau. La nervure latérale 22 a un profil comparable à celui des ailettes d'ancrage 20, avec néanmoins une hauteur inférieure et une largeur supérieure. Les nervures latérales 22 forment avantageusement une pièce monobloc avec les barrettes 2, le plot 3 et les ailettes d'ancrage 20. Les nervures latérales 22 sont prévues sensiblement perpendiculaires à chaque face de barrette 2 correspondant et sensiblement perpendiculaires à l'axe longitudinal de chaque barrette 2. Elles sont donc sensiblement parallèles aux ailettes d'ancrage 20 Les nervures latérales 22 sont prévues au-delà des ailettes d'ancrage 20 par rapport au plot 3. Les ailettes d'ancrage 20 sont donc situées entre le plot 3 et les nervures latérales 22. Dans cet exemple, les ailettes d'ancrage 20 et les nervures latérales 22 sont prévues à intervalles réguliers. Les nervures latérales 22 sont prévues au nombre de six réparties en deux groupes de trois nervures latérales 22 alignées deux à deux de chaque coté de la barrette 2 et/ou des nervures latérales 22 décalées d'une face de barrette 2 à l'autre. La barrette 2 peut bien entendu comporter un nombre supérieur de nervures latérales 22. Les surfaces d'appui 30 de chaque plot 3 ainsi que les ailettes d'étanchéité 21 et les nervures latérales 22 prévues sur la face
correspondante de la barrette 2 sont reliées par une nervure de renfort 5 longitudinale permettant de les rigidifier. Cette nervure de renfort 5 est par exemple réalisée dans le premier matériau, elle a par ailleurs une hauteur sensiblement similaire à celles des nervures latérales 22.
En référence en particulier aux figures 2 et 3, chaque nervure latérale 22 est recouverte d'un bourrelet 23 réalisé dans un second matériau dit mou. Par second matériau mou, on entend un matériau moins rigide, plus souple que le premier matériau, apte à se déformer élastiquement lors de l'insertion en force de la barrette 2 dans l'extrémité libre de la portion creuse de profilé 4 afin de remplir tout espace résiduel entre chaque nervure latérale 22 et la face interne de cette portion creuse de profilé 4. Pour favoriser cette déformation, la hauteur formée par le bourrelet 23 porté par la nervure latérale 22 est telle que la hauteur totale des ailettes d'étanchéité 23 est supérieure à celles des ailettes d'ancrage 20. Ainsi, le bourrelet 23 de l'ailette d'étanchéité 21 coopère avec la face interne de la portion creuse de profilé 4 pour empêcher tout granule (non représenté) logé dans le profilé 4, notamment les granules de produit dessiccant, de s'en échapper. Afin d'assurer une bonne étanchéité, le bourrelet 23 a par exemple une largeur comprise entre une à quatre fois la largeur de l'ailette d'ancrage 20. De manière avantageuse, le bourrelet 23 défini deux lèvres transversales 24, détaillées figure 3, sensiblement parallèles, séparées par une rainure 25 facilitant la déformation élastique des lèvres transversales 24. Chaque bourrelet 23 recouvre entièrement le bord de la nervure latérale 22 le plus éloigné de la barrette 2 ainsi que les faces et les flancs de la nervures latérale 22 qui le portent. L'étanchéité est ainsi réalisée sur toute la périphérie de l'ailette d'étanchéité 21 . La souplesse du second matériau permet également de limiter l'impact des dispersions thermiques. Les bourrelets 23 sont de plus reliés entre eux par des filets 26 longeant la tranche latérale des barrettes 2. Dans l'exemple illustré, le plot 3 est traversé par un orifice rempli d'un noyau 31 formé du second matériau et relié aux filets 26. Ainsi les filets 26 d'une première barrette 2 sont reliés aux filets 26 de la seconde barrette 2. Cette conception particulière permet une fabrication
facile du connecteur 1 qui peut être obtenu par :
injection des barrettes 2, du plot 3, des ailettes d'ancrage 21 et des nervures latérales 22 en un premier matériau pour former l'armature rigide du connecteur 1 ,
- surmoulage du second matériau sur le premier matériau pour former le bourrelet 23, les filets 26 mous et le noyau 31 , ce surmoulage pouvant être réalisé avec moule rotatif.
Le noyau 31 et les filets 26 permettent d'alimenter, lors d'une même étape de surmoulage, les cavités de moule destinées à former tous les bourrelets 23. Le noyau 31 joue ainsi le rôle de canal de transfert du second matériau d'un coté à l'autre de la barrette 2 lors de l'étape de surmoulage. Dans l'exemple illustré, chaque barrette 2 comporte trois ailettes d'étanchéité 21 .
Les premier et second matériaux sont choisis pour leur compatibilité afin de favoriser leur accroche chimique. Ainsi, on utilisera de préférence un couple premier/second matériaux parmi les polyamide/élastomères thermoplastiques, Polypropylène/PP EPDM.
Selon un mode de réalisation non représenté, les barrettes peuvent être incurvées pour recevoir des profilés ayant une incurvation complémentaire. Le connecteur peut également comporter une barrette rectiligne et une barrette incurvée.
Selon encore un autre mode de réalisation non représenté, l'angle a formé entre les barrettes peut être différent de l'exemple et varier entre 0 à 180°. Ainsi, dans le cas d'un angle a de 180°, le connecteur est pourvu de barrettes prévues dans le prolongement l'un de l'autre permettant de raccorder deux profilés alignés l'un par rapport à l'autre. Dans ce cas, le plot séparant les barrettes n'est pas un plot d'angle mais un plot d'alignement.