EP2221390B1 - Procédé de fabrication d'une tole d'alliage de cuivre excellente en ce qui concerne la résistance, l'aptitude au façonnage par cintrage et la résistance à la relaxation des contraintes - Google Patents

Claims (1)

1. Procédé de production d'une feuille d'alliage de cuivre, constituée de :

   2,8 à 5,0% en masse de Ni ;

   0,4 à 1,7% en masse de Si ;

   0,01 à 0,20% en masse de Mg ;

   une teneur en S limitée à moins de 0,005% en masse ;

   facultativement au moins un élément choisi dans le groupe constitué de Sn en une teneur allant de 0,05 à 1,5% en masse et de Zn en une teneur allant de 0,2 à 1,5% en masse ; et

   facultativement au moins un élément choisi dans le groupe constitué de (I) à (IV) en une teneur allant de 0,005 à 2,0% en masse au total :

   (I) au moins un élément choisi dans le groupe constitué de Sc, Y, Ti, Zr, Hf, V, Mo, et Ag en une teneur allant de 0,005 à 0,3% en masse ;

   (II) 0,01 à 0,5% en masse de Mn ;

   (III) 0,05 à 2,0% en masse de Co ; et

   (IV) 0,05 à 1,0% en masse de Cr ;

   le reste étant du cuivre et des impuretés inévitables,
   où le matériau d'alliage de cuivre présente une limite conventionnelle d'élasticité supérieure ou égale à 800 MPa, et
   où le matériau d'alliage de cuivre présente une excellente aptitude au façonnage par pliage et une excellente résistance à la relaxation des contraintes,
   où le procédé comprend les étapes qui consistent :

   à effectuer une coulée pour obtenir un lingot ;

   à effectuer un laminage à chaud à une température allant de 700°C à 1000°C, immédiatement après avoir effectué un traitement d'homogénéisation du lingot à une température allant de 850°C à 1000°C pendant 0,5 à 6 heures ;

   à rouler de la pâte pour obtenir un matériau de feuille ;

   à traiter la solution à la chaleur à une température du matériau allant de 800°C à 1000°C, pendant 3 à 60 secondes, et à la refroidir avec une vitesse de refroidissement supérieure ou égale à 15°C/seconde pour obtenir une structure recristallisée ;

   à effectuer un premier laminage à froid ;

   à effectuer un vieillissement à une température du matériau allant de 350°C à 600°C pendant 0,5 à 12 heures ;

   à effectuer un deuxième laminage à froid ; et

   à effectuer un recuit à basse température à une température allant de 300°C à 600°C pendant 5 à 60 secondes ;

   où les conditions de production représentées par les formules (1) à (3) sont satisfaites, où Δtotal (MPa) représente un changement d'une limite conventionnelle d'élasticité après ledit recuit à basse température sur la base d'une limite conventionnelle d'élasticité immédiatement avant ledit premier laminage à froid, où ΔC1 (MPa) représente un changement d'une limite conventionnelle d'élasticité avant et après ledit premier laminage à froid et où ΔC2 (MPa) représente un changement d'une limite conventionnelle d'élasticité avant et après ledit deuxième laminage à froid : $$0,1\le \mathrm{\Delta C}1/\mathrm{\Delta total}\le 0,35$$

   

   $$0\le \mathrm{\Delta C}2/\mathrm{\Delta total}\le 0,35$$

   

   et $$0,1\le \left(\mathrm{\Delta C}1+\mathrm{\Delta C}2\right)/\mathrm{\Delta total}\le 0,45$$

   

   où, pour la mesure de la limite conventionnelle d'élasticité, une éprouvette du cinquième numéro qui est décrite dans la norme JIS-Z2201 est utilisée, et ensuite la valeur de la limite conventionnelle d'élasticité est évaluée conformément à la norme JIS-Z2241.

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