La présente invention concerne une serrure de porte de véhicule
automobile, et en particulier une serrure de porte à commande de
condamnation/décondamnation électrique et à commande d'ouverture
mécanique.
Actuellement, les serrures de porte pour véhicule automobile
sont généralement constituées de trois compartiments superposés : un
premier compartiment contenant les éléments de rétention de la serrure,
à savoir notamment un pêne et un cliquet pour bloquer le pêne, un
avaloir étant ménagé dans le premier compartiment pour permettre
l'engagement d'une gâche de porte avec le pêne de la serrure ; un
deuxième compartiment contenant les mécanismes de transmission de
mouvement-pour l'ouverture et la condamnation/décondamnation de la
serrure, auxquels sont associées les tringles d'ouverture intérieure et
extérieure, ainsi que la batteuse d'un barillet pour une serrure avant ;
un troisième compartiment contenant un actionneur électrique pour
commander la condamnation/décondamnation de la serrure, en agissant
sur les mécanismes du deuxième compartiment.
Les mécanismes de transmission de mouvement contenus dans le
deuxième compartiment sont généralement complexes et utilisent de
nombreuses pièces, ce qui augmente le coût de fabrication et complique
le montage.
Un premier but de l'invention est de proposer une serrure de
porte de véhicule automobile utilisant un nombre réduit de pièces, et
dont le montage soit simplifié.
Pour des raisons de sécurité, les serrures des portes avant dans
un véhicule automobile doivent permettre à la fois l'ouverture et la
décondamnation de la serrure, lorsque l'utilisateur agit sur la poignée
intérieure de porte. Au contraire, dans les serrures de portes arrière,
on prévoit généralement un organe de condamnation enfant pour
bloquer l'ouverture de la porte arrière, et éviter ainsi qu'un enfant
tombe accidentellement hors du véhicule en cours de marche, s'il
actionne la poignée intérieure de porte. Les portes arrière sont
également munies d'une tirette de frise pour condamner/décondamner
la serrure de porte arrière à partir de l'intérieur de l'habitacle du
véhicule. Les contraintes de sécurité antagonistes entre les portes
arrière et avant d'un véhicule automobile, nécessitent de fabriquer deux
types différents de serrure, ce qui augmente le coût de fabrication.
Un deuxième but de l'invention est de proposer une serrure de
porte de véhicule automobile qui convienne aussi bien pour une porte
avant qu'arrière.
Lorsqu'une serrure à commande électrique de condamnation/
décondamnation est utilisée, si la batterie du véhicule et les batteries de
secours éventuelles sont épuisées ou en panne, on doit avoir la
possibilité de condamner toutes les portes du véhicule de manière
mécanique, par exemple si on doit quitter le véhicule pour aller
chercher du secours. Pour les portières avant, on peut condamner les
serrures avec une clé, car les serrures avant sont munies d'un barillet.
Pour les portes arrière, on prévoit actuellement une tirette de frise pour
condamner la serrure de l'intérieur, car les serrures arrière sont
dépourvues de barillet.
L'invention a pour troisième but de proposer une serrure de
porte de véhicule automobile à commande de condamnation/
décondamnation électrique, qui permette de condamner les serrures de
portes arrière, en l'absence de tirette de frise.
Le troisième compartiment de la serrure contient généralement
un actionneur électrique logé dans son propre boítier qui est inséré dans
des glissières sur le boítier du deuxième compartiment, ainsi que
plusieurs pièces assurant la liaison entre l'actionneur et la tirette de
frise pour commander les moyens de condamnation/décondamnation à
l'intérieur du deuxième compartiment, l'ensemble du troisième
compartiment étant recouvert par un couvercle additionnel.
L'invention a pour quatrième but de proposer une serrure de
porte dans laquelle la liaison entre l'actionneur et les moyens de
condamnation/décondamnation à l'intérieur du deuxième compartiment
est simplifiée, le nombre de pièces utilisées dans le troisième
compartiment est réduit et le montage du troisième compartiment est
simplifié.
A cet effet, l'invention a pour premier objet une serrure de porte
de véhicule automobile, comportant un moyen de
condamnation/décondamnation extérieure de la serrure, et un
actionneur électrique pour commander ledit moyen de
condamnation/décondamnation extérieure, caractérisée par le fait que
ledit moyen de condamnation/décondamnation extérieure est une roue
de condamnation/décondamnation centralisée avec laquelle coopèrent
tous les moyens de commande de condamnation/décondamnation
extérieure de la serrure, ladite roue étant apte à être entraínée en
rotation par l'actionneur électrique.
Dans une forme de réalisation particulière, la serrure comporte
un cliquet de serrure bloquant au repos un pêne de serrure dans une
position qui est apte à retenir une gâche de porte dans une position de
porte fermée, une biellette d'ouverture extérieure apte à se déplacer,
sous l'action d'une poignée extérieure de porte, en contact avec une
portion active dudit cliquet pour le déplacer en position escamotée
libérant le pêne, ce qui permet l'ouverture de la porte, ladite roue
coopérant avec la biellette d'ouverture extérieure pour la déplacer, lors
de la rotation de ladite roue, entre une position stable embrayée où la
biellette d'ouverture extérieure vient en contact avec ladite portion
active du cliquet, pendant sa course d'ouverture de porte, et une
position stable débrayée où la biellette d'ouverture extérieure ne vient
plus en contact avec le cliquet, pendant sa course d'ouverture de porte.
Pour une serrure de porte avant, on peut prévoir que ladite roue
coopère avec un levier d'attaque de batteuse qui est apte à déplacer en
rotation ladite roue, sous l'action d'une batteuse d'un barillet de
serrure, pour déplacer la biellette d'ouverture extérieure entre ses
positions débrayée et embrayée.
Avantageusement, le levier d'attaque de batteuse est accouplé à
ladite roue avec une liberté de mouvement en translation circulaire
correspondant à la course angulaire de ladite roue sous l'action de
l'actionneur, de manière que le mouvement de décondamnation/
condamnation de la roue par la commande électrique de l'actionneur
n'interfère pas avec le mouvement de décondamnation/condamnation de
la roue par la commande mécanique du barillet, le levier d'attaque de
batteuse présentant deux positions de contact simple avec ladite roue,
pour la déplacer soit vers sa position de décondamnation lorsqu'elle est
dans sa position de condamnation, soit vers sa position de
condamnation lorsqu'elle est dans sa position de décondamnation. Dans
ce cas, la liaison entre le levier d'attaque de batteuse et ladite roue peut
être formée par l'accouplement d'une fourchette avec un téton saillant,
les branches de ladite fourchette étant espacées l'une de l'autre d'une
distance correspondant à la course angulaire de la roue sous l'action de
l'actionneur.
Selon une autre caractéristique, la biellette d'ouverture extérieure
est accouplée à la roue, avec une liberté de mouvement dans la
direction de la course d'ouverture de ladite biellette, par exemple par
l'accouplement juste entre une fourchette et un téton saillant.
Dans une autre forme de réalisation particulière, la serrure
comporte un levier d'ouverture intérieure destiné à déplacer une
biellette d'ouverture intérieure, sous l'action d'une poignée intérieure
de porte, en contact avec une portion active du cliquet pour le déplacer
en position escamotée, ledit levier d'ouverture intérieure coopérant,
dans sa course d'ouverture de porte, avec ladite roue pour l'entraíner
en rotation vers sa position de décondamnation. Par exemple, la liaison
entre le levier d'ouverture intérieure et ladite roue est formée par un
contact simple entraínant uniquement le déplacement de ladite roue vers
sa position de décondamnation, le retour du levier d'ouverture
intérieure vers sa position de repos s'effectuant librement par rapport à
ladite roue. Ainsi, de l'intérieur de l'habitacle du véhicule, avec la
poignée intérieure de porte, on peut décondamner la porte vis-à-vis de
l'extérieur, ce qui est particulièrement avantageux pour une porte
arrière munie d'une condamnation enfant enclenchée. Bien entendu, si
la roue est déjà dans sa position de décondamnation, le levier
d'ouverture intérieure agira dans le vide vis-à-vis de la roue.
Selon une autre caractéristique, la roue comporte plusieurs tétons
perpendiculairement saillants à son plan pour coopérer avec les
différents moyens de commande de condamnation et/ou de
décondamnation extérieure.
Avantageusement, l'actionneur est constitué d'un moteur
électrique dont l'axe moteur entraíne en rotation un pignon moteur qui
engrène tangentiellement avec une roue d'engrenage dont l'axe de
rotation est perpendiculaire à l'axe du pignon et solidaire de la roue de
condamnation/décondamnation centralisée précitée.
Selon encore une autre caractéristique, l'actionneur est connecté
à un commutateur à trois positions qui comporte un bras de
déclenchement basculant entre deux butées positionnées sur le levier
d'attaque de batteuse pour transmettre l'information de
condamnation/décondamnation à l'actionneur d'une autre serrure.
Ainsi, si l'utilisateur condamne/décondamne la serrure d'une porte
avant en introduisant une clé dans le barillet, les actionneurs des autres
serrures de porte seront informés par le commutateur de cette
commande de condamnation/décondamnation et agiront sur leur serrure
respective pour placer toutes les serrures dans le même état.
L'invention a pour deuxième objet une serrure de porte de
véhicule automobile, comportant un cliquet de serrure bloquant au
repos un pêne de serrure dans une position où il est apte à retenir une
gâche de porte dans une position de porte fermée, et une biellette
d'ouverture intérieure apte à se déplacer, sous l'action d'une poignée
intérieure de porte, en contact avec une portion active dudit cliquet
pour le déplacer dans une position escamotée libérant le pêne, ce qui
permet l'ouverture de la porte, caractérisée par le fait qu'elle comporte
un moyen de condamnation enfant pour déplacer ladite biellette entre
une position stable débrayée où la biellette ne vient plus en contact avec
le cliquet, pendant sa course d'ouverture de porte, et une position
stable embrayée où la biellette vient en contact avec ladite portion
active du cliquet, pendant sa course d'ouverture de porte.
Avantageusement, le moyen de condamnation enfant coopère
avec la biellette d'ouverture intérieure pour la déplacer entre les
positions débrayée et embrayée dans une direction sensiblement
perpendiculaire à la course d'ouverture de la biellette, pour que le
mouvement d'embrayage/débrayage de la biellette n'interfère pas avec
sa course d'ouverture.
Dans un premier mode de réalisation, le moyen de condamnation
enfant est un levier de condamnation enfant articulé autour d'un axe sur
le boítier, une extrémité du levier coopérant avec la biellette, alors
qu'une autre extrémité est accessible sur le chant de la porte.
De préférence, la liaison entre le levier de condamnation enfant
et la biellette d'ouverture intérieure est formée par l'accouplement
d'une fourchette avec un téton saillant, le téton étant libre de coulisser
dans la fourchette dans la direction de la course d'ouverture de la
biellette.
Dans un autre mode de réalisation, le moyen de condamnation
enfant comporte un bouton de condamnation enfant monté rotatif sur le
boítier et accessible sur le chant de porte, et un levier intermédiaire
reliant le bouton à la biellette d'ouverture intérieure pour la déplacer
entre les positions débrayée et embrayée lors de la rotation du bouton.
Dans ce cas, la liaison entre le levier intermédiaire et la biellette
d'ouverture intérieure est formée, de préférence, par l'accouplement
d'une lumière oblongue avec un téton saillant, ledit téton étant libre de
coulisser dans la lumière dans la direction de la course d'ouverture de
la biellette.
Bien entendu, on pourrait également prévoir, en variante, un
actionneur électrique supplémentaire pour entraíner la biellette
d'ouverture intérieure entre ses positions débrayée et embrayée, sous
l'action d'un moyen de commande situé par exemple sur le tableau de
bord du véhicule.
Selon une autre caractéristique, la serrure comporte une biellette
d'ouverture extérieure apte à se déplacer, sous l'action d'une poignée
extérieure de porte, en contact avec une portion active du cliquet pour
le déplacer en position escamotée, et un moyen de
condamnation/décondamnation extérieure pour déplacer la biellette
d'ouverture extérieure entre une position débrayée, dans laquelle la
biellette d'ouverture extérieure ne vient plus en contact avec le cliquet
lors de sa course d'ouverture de porte, et une position embrayée, dans
laquelle la biellette d'ouverture extérieure vient en contact avec ladite
portion active du cliquet, lors de sa course d'ouverture de porte.
Avantageusement, la serrure comporte un levier d'ouverture
intérieure destiné à déplacer la biellette d'ouverture intérieure sur sa
course d'ouverture, sous l'action d'une poignée intérieure de porte,
ledit levier d'ouverture intérieure coopérant avec ledit moyen de
condamnation/décondamnation extérieure pour entraíner, lors de la
course d'ouverture par le levier d'ouverture intérieure, le déplacement
de la biellette d'ouverture extérieure dans sa position embrayée, le
retour du levier d'ouverture intérieure vers sa position de repos
s'effectuant librement vis-à-vis du moyen de condamnation/
décondamnation extérieure.
Ainsi, dans une serrure de porte arrière, il suffit de mettre la
biellette d'ouverture intérieure en position débrayée, pour obtenir la
condamnation enfant, sans pour autant bloquer la course d'ouverture de
la biellette d'ouverture intérieure, ce qui permet de décondamner la
porte arrière vis-à-vis de l'extérieur, lorsqu'on agit sur la poignée
intérieure d'une porte arrière, le levier d'ouverture intérieure coopèrant
avec le moyen de condamnation/décondamnation extérieure. Pour une
serrure de porte avant, il suffit de mettre le moyen de condamnation
enfant dans une position où la biellette d'ouverture intérieure est en
position embrayée, ce qui ne modifie pas la structure de la serrure qui
reste la même pour l'avant comme pour l'arrière.
Selon encore une autre caractéristique, la serrure comporte un
ressort de rappel commun aux deux biellettes d'ouverture intérieure et
extérieure pour les rappeler dans leur position de repos, lorsqu'elles
ont été déplacées sur leur course d'ouverture respective, ledit ressort
de rappel commun étant fixé en point intermédiaire sur le boítier de
serrure, une extrémité dudit ressort de rappel commun coopérant avec
la biellette d'ouverture intérieure, alors qu'une extrémité opposée du
ressort de rappel commun coopère avec la biellette d'ouverture
extérieure. Avantageusement, chaque biellette comporte deux crans
dans lesquels peut s'engager l'extrémité respective du ressort de rappel
commun, l'engagement du ressort dans chaque cran correspondant
respectivement à une position débrayée ou embrayée de la biellette, ce
qui définit ainsi un ressort de rappel commun bi-stable.
L'invention a pour troisième objet une serrure de porte de
véhicule automobile, comportant un cliquet de serrure bloquant au
repos un pêne de serrure dans une position où il est apte à retenir une
gâche de porte dans une position de porte fermée, une biellette
d'ouverture intérieure et une biellette d'ouverture extérieure aptes à se
déplacer sous l'action respective d'une poignée intérieure de porte et
d'une poignée extérieure de porte, en contact avec une portion active
dudit cliquet pour le déplacer dans une position escamotée libérant le
pêne, ce qui permet l'ouverture de la porte, et un actionneur électrique
pour commander la condamnation/décondamnation extérieure de la
porte, caractérisée par le fait qu'elle comporte un moyen de
condamnation de secours à commande mécanique pour déplacer la
biellette d'ouverture intérieure de façon qu'une portion de celle-ci
vienne en contact avec la biellette d'ouverture extérieure et la déplace
dans une position stable débrayée où la biellette d'ouverture extérieure
ne vient plus en contact avec ladite portion active du cliquet, pendant sa
course d'ouverture. Ce moyen mécanique de condamnation de secours
est particulièrement intéressant pour une serrure de porte arrière, étant
donné qu'à l'avant, la condamnation peut s'effectuer, même en cas de
panne électrique, à l'aide du barillet de serrure.
Avantageusement, les deux biellettes précitées sont disposées de
part et d'autre de ladite portion active du cliquet, de façon à pouvoir
venir en contact simultanément ou non avec ladite portion active du
cliquet, sans que les courses d'ouverture respectives des biellettes
interfèrent mutuellement.
Dans une forme de réalisation particulière, la serrure comporte
un moyen de condamnation enfant à commande mécanique et accessible
sur le chant de porte, pour déplacer la biellette d'ouverture intérieure
entre une position stable débrayée où la biellette d'ouverture intérieure
ne vient plus en contact avec le cliquet, pendant sa course d'ouverture
de porte, et une position stable embrayée où la biellette d'ouverture
intérieure vient en contact avec ladite portion active du cliquet, pendant
sa course d'ouverture de porte, ladite biellette d'ouverture intérieure
étant apte à être déplacée sur une sur-course par le moyen de
condamnation enfant qui forme le moyen de condamnation de secours
précité.
Avantageusement, le moyen de condamnation enfant coopère
avec la biellette d'ouverture intérieure pour la déplacer entre les
positions débrayée et embrayée dans une direction sensiblement
perpendiculaire à la course d'ouverture de la biellette d'ouverture
intérieure, pour que le mouvement d'embrayage/débrayage de ladite
biellette n'interfère pas avec sa course d'ouverture.
Dans un premier mode de réalisation, le moyen de condamnation
enfant est un levier de condamnation enfant articulé autour d'un axe sur
le boítier, une extrémité du levier coopérant avec la biellette
d'ouverture intérieure, alors qu'une autre extrémité est accessible sur le
chant de la porte.
De préférence, la liaison entre le levier de condamnation enfant
et la biellette d'ouverture intérieure est formée par l'accouplement
d'une fourchette avec un téton saillant, le téton étant libre de coulisser
dans la fourchette dans la direction de la course d'ouverture de la
biellette d'ouverture intérieure.
Dans un autre mode de réalisation, le moyen de condamnation
enfant comporte un bouton de condamnation enfant monté rotatif sur le
boítier et accessible sur le chant de porte, et un levier intermédiaire
reliant le bouton à la biellette d'ouverture intérieure pour la déplacer
entre les positions débrayée et embrayée lors de la rotation du bouton.
Dans ce cas, la liaison entre le levier intermédiaire et la biellette
d'ouverture intérieure est formée, de préférence, par l'accouplement
d'une lumière oblongue avec un téton saillant, ledit téton étant libre de
coulisser dans la lumière dans la direction de la course d'ouverture de
la biellette d'ouverture intérieure.
Avantageusement, le bouton rotatif de condamnation enfant
comporte un moyen élastique de rappel pour le rappeler dans sa
position de repos, lorsque le bouton de condamnation enfant a été
déplacé sur sa sur-course.
Selon encore une autre caractéristique, la serrure comporte un
ressort de rappel commun aux deux biellettes d'ouverture intérieure et
extérieure pour les rappeler dans leur position de repos, lorsqu'elles
ont été déplacées sur leur course d'ouverture respective, ledit ressort
de rappel commun étant fixé en point intermédiaire sur le boítier de
serrure, une extrémité dudit ressort de rappel commun coopérant avec
la biellette d'ouverture intérieure, alors qu'une extrémité opposée du
ressort de rappel commun coopère avec la biellette d'ouverture
extérieure. Avantageusement, chaque biellette comporte deux crans
dans lesquels peut s'engager l'extrémité respective du ressort de rappel
commun, l'engagement du ressort dans chaque cran correspondant
respectivement à une position débrayée ou embrayée de la biellette, ce
qui définit ainsi un ressort de rappel commun bi-stable.
Avantageusement, la biellette d'ouverture intérieure comporte
une rampe sur laquelle se déplace l'extrémité correspondante du ressort
de rappel commun, lors de la sur-course du moyen de condamnation
enfant, ladite rampe étant agencée pour définir une position instable de
la biellette d'ouverture intérieure qui est rappelée vers l'une de ses
positions stables embrayée ou débrayée par ladite extrémité
correspondante du ressort du rappel commun.
Selon encore une autre caractéristique, la biellette d'ouverture
intérieure comporte une saillie en direction de la biellette d'ouverture
extérieure pour venir en contact avec cette dernière lorsqu'elle a été
déplacée sous l'action du moyen de condamnation de secours. De
préférence, ladite saillie est agencée pour ne pas venir en contact avec
la biellette d'ouverture extérieure lors du déplacement des biellettes
entre leurs positions débrayée et embrayée respectives.
Selon une première variante, la biellette d'ouverture intérieure se
déplace, lors de la sur-course du moyen de condamnation enfant, au-delà
de sa position stable embrayée et reste en position embrayée
pendant toute la sur-course.
Selon une deuxième variante, la biellette d'ouverture intérieure
se déplace, lors de la sur-course du moyen de condamnation enfant, au-delà
de sa position stable débrayée et reste en position débrayée
pendant toute la sur-course.
L'invention a pour quatrième objet une serrure de porte de
véhicule automobile, comportant un câble ou une tringle d'ouverture
intérieure, et un actionneur électrique pour commander la
condamnation/décondamnation extérieure de la serrure, caractérisée
par le fait qu'elle comporte un capotage dans lequel est logé
l'actionneur, une cheminée étant prévue en saillie sur le capotage pour
le passage de la tringle ou du câble d'ouverture intérieure, afin de le
protéger d'un éventuel crochetage à travers un joint de vitre de la
porte.
Selon une autre caractéristique, le capotage comporte une ailette
externe inclinée vers le bas et à distance de la serrure pour défléchir
l'écoulement de l'eau provenant du joint de vitre de porte à distance des
mécanismes internes de la serrure.
Selon encore une autre caractéristique, le capotage comporte une
patte pour l'agrafage provisoire d'une tringle d'ouverture extérieure,
lors du montage de la serrure sur le chant de porte, ladite tringle
d'ouverture extérieure étant reliée à une extrémité à un levier
d'ouverture extérieure de la serrure et coincée sur sa longueur entre
ladite patte d'agrafage provisoire et un bord de l'ailette déflectrice.
Selon une autre caractéristique, le capotage comporte à une
extrémité un logement pour des broches de connexion électrique de
l'actionneur.
Avantageusement, l'actionneur est constitué d'un moteur
électrique dont l'axe moteur entraíne en rotation un pignon moteur qui
engrène tangentiellement avec une roue d'engrenage dont l'axe de
rotation est perpendiculaire à l'axe du pignon et solidaire d'une roue de
condamnation/décondamnation centralisée avec laquelle coopèrent tous
les moyens de commande de condamnation/décondamnation extérieure
de la serrure.
Selon encore une autre caractéristique, l'actionneur est connecté
à un commutateur à trois positions qui comporte un bras de
déclenchement basculant entre deux butées positionnées sur un levier
d'attaque de batteuse pour transmettre l'information de condamnation/
décondamnation à l'actionneur d'une autre serrure, lorsqu'une batteuse
d'un barillet de serrure vient déplacer ledit levier d'attaque de batteuse
pour commander la condamnation/décondamnation de la serrure. Ainsi,
si l'utilisateur condamne/décondamne la serrure d'une porte avant en
introduisant une clé dans le barillet, les actionneurs des autres serrures
de porte seront informés par le commutateur de cette commande de
condamnation/décondamnation et agiront sur leur serrure respective
pour placer toutes les serrures dans le même état.
Bien entendu, les quatre objets de l'invention définis ci-dessus
peuvent être pris seuls ou en combinaison les uns avec les autres.
Pour mieux faire comprendre les différents objets de l'invention,
on va en décrire maintenant, à titre d'exemples purement illustratifs et
non limitatifs, plusieurs modes de réalisation représentés sur le dessin
annexé.
Sur ce dessin :
- la figure 1 est une vue en coupe de l'ensemble des trois
compartiments de la serrure de l'invention, selon un plan vertical
longitudinal de la porte d'un véhicule automobile, passant au voisinage
de l'entrée de l'avaloir, le pêne étant omis ;
- la figure 2 est une vue en coupe du premier compartiment de la
figure 1, suivant la ligne II, après une rotation de 180° ;
- la figure 3 est une vue en coupe des deux premiers
compartiments d'une serrure de l'art antérieur, dans laquelle les
moyens d'assemblage ont été modifiés ;
- la figure 4 est une vue en coupe du deuxième compartiment de
la serrure de la figure 1, suivant la ligne IV, après avoir fait une
rotation de 180°, la biellette d'ouverture intérieure étant dans sa
position embrayée ;
- la figure 4A est une vue en perspective schématique éclatée
montrant la liaison entre une batteuse de barillet et le levier d'attaque
de batteuse de la figure 4 ;
- la figure 4B est une vue schématique en perspective éclatée
illustrant la liaison entre le levier de condamnation enfant et le boítier
de serrure de la figure 4 ;
- la figure 5 est une vue réduite analogue à la figure 4, montrant
la biellette d'ouverture intérieure dans sa position débrayée par le levier
de condamnation enfant, conformément au deuxième objet de
l'invention ;
- la figure 6 est une vue réduite analogue à la figure 4, montrant
la sur-course de la biellette d'ouverture intérieure pour déplacer la
biellette d'ouverture extérieure en position condamnée, conformément
au troisième objet de l'invention ;
- la figure 6A est une vue schématique partielle et agrandie d'un
détail de la figure 6, représentant la position instable de la biellette
d'ouverture intérieure lors de la sur-course du levier de condamnation
enfant ;
- la figure 7 est une vue schématique partielle d'un chant de porte
muni de la serrure de la figure 2, illustrant l'engagement d'une gâche
de porte dans l'avaloir de la serrure ;
- la figure 8 est une vue analogue à la figure 1, le troisième
compartiment de la serrure ainsi que la roue de condamnation/
décondamnation centralisée étant omis ;
- la figure 9 est une vue analogue à la figure 5, mais représentant
une variante de réalisation des deuxième et troisième objets de
l'invention ;
- la figure 10 est une vue prise le long de la ligne X de la figure
1, le capotage du troisième compartiment étant omis ;
- la figure 11 est une vue analogue à la figure 10, mais
représentant une variante de réalisation du troisième compartiment pour
l'actionneur ; et
- la figure 12 est une vue en perspective de dessus du capotage de
la serrure conforme au quatrième objet de l'invention, destiné à
recouvrir le troisième compartiment illustré sur la figure 10 ou 11.
Sur la figure 1, on voit la serrure selon une coupe dans un plan
vertical longitudinal d'une porte où elle est destinée à être montée. La
serrure comporte trois compartiments A, B et C superposés dans la
direction longitudinale.
En se référant plus particulièrement aux figures 1, 2 et 7, on va
décrire en détail le premier compartiment A qui contient les éléments
de rétention de la serrure. Le compartiment A est défini entre une
contreplaque métallique 1 qui est destinée à être disposée sur le chant
de porte, et un premier boítier en plastique 2 qui est monté sur la
contreplaque 1. Le compartiment A contient un pêne à fourchette 3 qui
est articulé sur un axe fixe 4 monté perpendiculairement sur la
contreplaque 1. Le pêne 3 est destiné à coopérer avec un cliquet 5 qui
est articulé sur un axe fixe 6 monté perpendiculairement sur la
contreplaque 1. Le cliquet 5 est rappelé en contact avec le pêne 3 par
un ressort de rappel 7, afin de bloquer le pêne 3 dans une position de
fermeture pour retenir une gâche de porte 8 (voir figure 7). Dans la
position illustrée sur la figure 2, le pêne 3 n'est pas bloqué en position
par le cliquet 5, et l'ouverture de sa fourchette est orientée vers
l'embouchure de l'avaloir 9 pour permettre l'engagement/dégagement
de la gâche de porte 8 avec le pêne 3.
Sur l'axe fixe 4 du pêne 3 est montée une butée 10 pour le calage
de la porte et le recentrage en direction verticale par rapport à la gâche
de porte 8. Une portion 10a de la butée 10 affleure sur le fond 2a du
boítier 2, au niveau de l'avaloir 9 (voir figure 7), de façon qu'une patte
élastique 11 du fond 2a du boítier 2 vienne recouvrir ladite portion 10a
de la butée 10, pour permettre un recentrage en douceur de la porte
vis-à-vis de la gâche 8.
La contreplaque 1 comporte sur son bord opposé à l'entrée de
l'avaloir 9, une patte 12 recourbée perpendiculairement au plan de la
contreplaque 1 et comportant sur sa face interne tournée vers le pêne 3
une portion saillante 12a sensiblement en V en section transversale
verticale, obtenue par exemple par emboutissage d'une portion de la
plaque 12. Cette portion saillante métallique 12a est destinée à servir de
butée de pêne dans la direction transversale, lorsqu'elle vient en contact
avec un surmoulage épais 3a formé sur l'une des branches de la
fourchette du pêne 3.
On notera que la butée de calage de porte 10 ne comporte pas de
calage de la gâche dans la direction transversale de la porte,
contrairement à certaines serrures de l'art antérieur.
Le cliquet 5 comporte à son extrémité 5a opposée par rapport à
son axe d'articulation 6, à son extrémité en contact avec le pêne 3, une
patte venue de surmoulage pour amortir le basculement du cliquet 5,
sous l'action du ressort 7, vers le pêne 3 en venant en butée contre une
portion du boítier 2. Le cliquet 5 comporte, en outre, une patte 13
recourbée dans un plan perpendiculaire au plan de la contreplaque 1,
pour servir de portion active du cliquet destinée à être actionnée par
des mécanismes situés dans le deuxième compartiment B pour
l'ouverture et la condamnation/décondamnation de la serrure.
La contreplaque 1 comporte plusieurs cônes de trous de fixation
14 saillants vers l'intérieur du compartiment A, pour le passage de vis
de fixation sur le chant de porte (non représentées).
On va maintenant décrire en détail le deuxième compartiment B
qui contient les éléments de cinématique et de transmission de
mouvement de la serrure, en référence aux figures 1 et 4 à 6. Le
deuxième compartiment B est défini entre le fond 2a du premier boítier
2 du premier compartiment A et un deuxième boítier plastique 15 dont
le fond 15a sert de séparation avec le troisième compartiment C.
La figure 3 représente une serrure de l'art antérieur, dans
laquelle seuls les axes 4 et 6 ont été modifiés. En effet, les axes 4 et 6
comportent à une extrémité un épaulement 4a, 6a qui est destiné à venir
en appui sur la face externe de la contreplaque 1, l'extrémité opposée
4b, 6b des axes étant sertie sur le fond 15a du deuxième boítier 15, ce
qui permet de monter l'ensemble des pièces de la serrure, en partant de
la contreplaque 1, jusqu'au troisième compartiment, sans avoir à
retourner la serrure pour sertir les axes aux deux extrémités.
A titre d'information, les chiffres de référence 16 à 18 désignent
respectivement un levier de condamnation, un levier d'ouverture
extérieure et un levier intermédiaire de la serrure de l'art antérieur.
Comme visible sur les figures 1 et 4, une roue 20 est montée
rotative sur le fond 2a du boítier 2 autour d'un axe d'entraínement 21
perpendiculaire au plan du fond 2a du boítier 2, l'axe d'entraínement
21 traversant le fond 15a du boítier 15 pour déboucher dans le
troisième compartiment C, comme expliqué plus loin. La roue 20
comporte sur sa face tournée vers le fond 2a du boítier 2 deux tétons
20a et 20b et, sur sa face tournée vers le fond 15a du boítier 15, un
téton 20c, lesdits tétons étant perpendiculairement saillants par rapport
au plan de la roue 20 et répartis sur sa périphérie.
Comme visible sur les figures 1 et 4, le téton 20a est en contact
avec une patte recourbée 22a d'un levier intermédiaire 22 généralement
connu sous la désignation "over-ride". Ce levier intermédiaire 22 est
articulé sur un axe 23 à une extrémité d'un levier d'ouverture intérieure
24. Le levier d'ouverture intérieure (LOI) 24 est articulé en un point
central sur un axe fixe 25 (voir figure 8) sur une bride de support
sensiblement plane 26 qui s'étend dans la direction longitudinale de la
porte et qui est solidaire de la contreplaque 1 sur le bord où débouche
l'avaloir 9. L'extrémité du LOI 24 opposée à son extrémité articulée
sur le levier intermédiaire 22, est articulée sur une tringle ou un câble
d'ouverture intérieure 27 qui s'étend dans la direction longitudinale de
la porte et qui est guidé dans cette direction par un manchon de guidage
28 porté par la bride de support 26. Le câble ou la tringle d'ouverture
intérieure 27 est destiné à être relié à une poignée ou palette intérieure
de porte. Le LOI 24 est agencé pour pivoter dans la direction de la
flèche α sur la figure 8, lors d'une traction sur le câble ou la tringle
d'ouverture intérieure 27 dans la direction longitudinale indiquée par la
flèche X, pour translater dans la direction verticale sur une distance β
le levier intermédiaire 22, de façon à entraíner en rotation la roue 20
autour de l'axe 21, en déplaçant le téton 20a par la portion recourbée
22a du levier intermédiaire 22. On a schématiquement indiqué sur les
figures 10 à 12 une portion du câble ou de la tringle d'ouverture
intérieure 27, pour indiquer sa position relative par rapport au
troisième compartiment C.
Lors du basculement du LOI 24 dans la direction de la flèche α,
son extrémité sur laquelle est articulé le levier intermédiaire 22, est
destinée à venir en contact avec une biellette d'ouverture intérieure
(BOI) 29 pour la pousser dans une direction sensiblement verticale sur
une distance indiquée par la flèche J. La BOI 29 comporte une lumière
oblongue 29a dans laquelle s'engage, de manière coulissante, dans la
direction verticale un ergot 30 saillant à partir du fond 2a du boítier 2,
pour guider et limiter le déplacement de la BOI 29. La BOI 29
comporte une partie terminale épaulée 29b qui est destinée à venir en
contact avec la patte repliée 13 formant la portion active du cliquet 5,
comme clairement visible sur les figures 1 et 8. L'extrémité opposée de
la BOI 29 comporte un téton saillant 30a qui s'engage, de manière
coulissante, dans la direction verticale dans une fourchette d'extrémité
31a d'un levier de condamnation enfant 31. Comme mieux visible sur
la figure 4B, le levier de condamnation enfant 31 est articulé en un
point central autour d'un axe 32 sur une paroi latérale du boítier 2
s'étendant dans la direction longitudinale de la porte, de façon que
l'extrémité 31b du levier 31, opposée par rapport à l'axe 32 à la
fourchette 31a, soit accessible sur le chant de porte pour permettre sa
manoeuvre de l'extérieur.
La BOI 29 se déplace dans la direction de la flèche δ, la direction
δ étant définie entre l'axe fixe 30 et l'ergot saillant 30a de la biellette
29. Sous l'action du pivotement du levier de condamnation enfant 31
sur l'axe 32, dans la direction de la flèche γ sur la figure 4B, la BOI 29
bascule dans la direction de la flèche γ sur la figure 4 autour de l'axe
fixe 30.
Le compartiment B comporte, en outre, un levier d'ouverture
extérieure (LOE) 33 qui est articulé en son centre sur un axe fixe 34
solidaire du boítier de serrure. Une extrémité 33a du LOE 33 fait
saillie hors du boítier 15 du deuxième compartiment B dans la direction
transversale de la porte, pour venir s'accrocher, de manière articulée,
sur une extrémité recourbée d'une tringle d'ouverture extérieure 35,
représentée en traits mixtes sur la figure 12. Entre l'axe 34 et
l'extrémité 33a du LOE 33, est prévue une patte recourbée 33b
destinée à venir en appui contre une butée rigide 36 du boítier 2 pour
limiter le débattement angulaire du LOE 33 dans le sens anti-horaire.
L'extrémité du LOE 33, opposée à son extrémité extérieurement
saillante 33a, est articulée sur un axe 37 à une portion centrale d'une
biellette d'ouverture extérieure (BOE) 38. La BOE 38 présente à une
extrémité une fourchette 38a dans laquelle s'engage le téton saillant 20b
de la roue 20, la fourchette 38a étant située entre la roue 20 et le fond
2a du boítier 2.
L'extrémité opposée de la BOE 38 comporte une partie épaulée
38b qui est destinée à venir en contact avec la portion active 13 du
cliquet 5 et à le pousser en position escamotée, comme expliqué plus
loin. Sous l'action de la tringle d'ouverture extérieure 35, le LOE 33
pivote sur son axe fixe 34 dans la direction de la flèche α', ce qui a
pour effet de déplacer en translation, dans une direction sensiblement
verticale, la BOE 38 sur une distance indiquée par la flèche β' sur la
figure 4. La fourchette 38a de la BOE 38 permet le coulissement dans
la direction β' de la BOE 38 par rapport au téton 20b de la roue 20.
Lorsque la roue 20 tourne dans le sens de la double flèche γ' sur
la figure 4, le téton 20b fait pivoter la BOE 38 autour de son axe fixe
37 dans la direction de la flèche α'' pour embrayer/débrayer la BOE 38
avec la portion active 13 du cliquet 5, comme expliqué plus loin.
Le compartiment B de la serrure comporte, en outre, un levier
d'attaque de batteuse (LAB) 40, dont une portion d'extrémité 40a est
saillante à l'extérieur du boítier de serrure et en forme de fourchette
repliée dans la direction longitudinale de la porte pour coopérer avec
un pion excentré 41a d'une batteuse 41 d'un barillet de serrure (voir
figure 4A). Le LAB 40 est articulé en un point intermédiaire sur un axe
fixe 42 sur le fond 15a du boítier 15. L'extrémité opposée 40b du LAB
40 par rapport à l'axe 42 a une forme en fourchette coopérant avec le
téton saillant 20c de la roue 20, du côté opposé au téton 20b, pour que
le LAB 40 n'interfère pas avec la BOE 38. Sous l'action d'un
mouvement de débattement angulaire du pion 41a de la batteuse 41
dans la direction de la double flèche δ' sur la figure 4A, le LAB 40
pivote dans la direction de la double flèche ε' pour que l'une des
branches de la fourchette 40b coopère avec le téton 20c de la roue 20.
Les branches de la fourchette 40b sont espacées angulairement de
manière à permettre une liberté de translation circulaire du téton 20c
dans la direction de la double flèche γ', lorsque la roue 20 est entraínée
en rotation par l'arbre d'entraínement 21 ou par le levier intermédiaire
22.
Pour une serrure de porte arrière, le LAB 40 pourra être
supprimé ou laissé en place, immobile, en l'absence de batteuse 41.
Dans le compartiment B, il est prévu sur le fond 2a du boítier 2
un logement 43 pour un capteur de détection de porte ouverte (non
représenté).
En se référant maintenant plus particulièrement aux figures 4 et
6A, on voit un fil de ressort 44 enroulé en son centre autour d'un point
fixe 44a sur le fond 2a du boítier 2, et dont les deux extrémités
opposées 44b s'engagent respectivement dans un logement 45, 46
ménagé dans les biellettes 29 et 38. Le fonctionnement du ressort 44
étant sensiblement symétrique pour chaque biellette 29, 38, on va
expliquer en détail le fonctionnement du ressort 44 uniquement en
référence à la BOI 29, comme visible sur la figure 6A. Lorsque la BOI
29 se déplace dans la direction de la flèche δ, sous l'action du LOI 24,
l'extrémité 44b du ressort 44 est élastiquement sollicitée vers le haut,
ce qui provoque le rappel élastique de la BOI 29 vers sa position de
repos, lorsque l'utilisateur relâche la poignée intérieure de porte.
Le logement 45 comporte deux crans 45a, 45b espacés par une
petite colline 45c pour définir deux positions stables de la biellette 29
dans la direction de la flèche γ. Ainsi, lorsque le levier de
condamnation enfant 31 est dans la position illustrée sur la figure 4,
l'extrémité 44b du ressort 44 est située dans le cran 45a le plus éloigné
du point fixe 44a, pour définir une position stable embrayée de la
biellette 29 avec la portion active 13 du cliquet 5. Lorsque le levier de
condamnation enfant 31 est déplacé dans la direction de la flèche ε, la
biellette 29 se déplace dans la direction de la flèche γ, ce qui amène
l'extrémité 44b du ressort 44 dans le deuxième cran 45b le plus proche
du point fixe 44a du ressort 44, pour définir une position stable
débrayée de la biellette 29 par rapport au cliquet 5, comme visible sur
la figure 5. Le logement 46 de la BOE 38 comporte également deux
crans similaires pour définir deux positions stables embrayée et
débrayée de la biellette 38 par rapport au cliquet 5, lors du pivotement
de la BOE 38 dans la direction de la flèche α''.
Le logement 45 de la BOI 29 diffère du logement 46 de la BOE
38, par le fait que ce logement 45 comporte une rampe 47 s'étendant à
partir du cran 45a à distance du point fixe 44a du ressort 44, pour
définir une position instable de la biellette 29, lorsque celle-ci est
déplacée lors d'une surcourse du levier de condamnation enfant 31. La
position instable de l'extrémité 44b du ressort 44 est illustrée en traits
mixtes sur la figure 6A, l'extrémité 44b venant en appui sur la rampe
47. Cette position instable de la biellette 29 est également illustrée sur
la figure 6.
Comme visible sur la figure 6, lors de la surcourse du levier de
condamnation enfant 31, la biellette 29 s'incline vers la biellette 38, de
manière qu'une portion saillante 48 de la biellette 29 vienne en contact
avec la BOE 38, pour la pousser dans sa position débrayée. La portion
saillante 48 de la BOI 29 a pour effet de faire basculer une extrémité
44b du ressort 44 d'un cran à l'autre dans le logement 46 de la BOE
38. Sur la figure 6, on voit que le levier de condamnation enfant 31 est
pivoté vers la droite, au-delà de la position embrayée de la biellette 29
de la figure 4, mais on pourrait, en variante, prévoir que le levier de
condamnation enfant 31 bascule de l'autre côté au-delà de la position
débrayée de la biellette 29 illustrée sur la figure 5, en ayant par
exemple la portion saillante 48 de la biellette 29 située de l'autre côté
de l'axe fixe 30 de la biellette 29, pour pousser la BOE 38 dans sa
position débrayée. On remarquera que, sur la figure 6, la BOI 29, lors
de la sur-course, reste en position embrayée.
Sur la figure 9, on a représenté une variante de réalisation de la
condamnation enfant dans le compartiment B. Le levier de
condamnation enfant 31 est remplacé ici par un bouton de
condamnation enfant 131 (représenté en traits interrompus) accessible
sur le chant de porte, ce bouton 131 étant solidaire d'une portion
excentrique 131a qui est articulée sur un levier intermédiaire 132
comportant une lumière oblongue centrale 132a dans laquelle coulisse
un axe 133 fixe par rapport au fond 2a du boítier 2, l'extrémité opposée
du levier intermédiaire 132 comportant un téton 132b qui s'engage de
manière coulissante dans une lumière oblongue 134 ménagée sur la
portion terminale étagée 29b de la BOI 29, pour autoriser la course
d'ouverture de la BOI 29. Dans la position illustrée sur la figure 9, la
BOI 29 est dans sa position débrayée, c'est-à-dire dans la position
condamnée intérieure enfant. Cette position débrayée de la biellette 29
correspond à une position inclinée P1 du bouton de condamnation
enfant 131, avec l'axe fixe 133 qui se trouve à une extrémité de la
lumière oblongue 132a du levier intermédiaire 132. Pour passer en
position décondamnée, avec la BOI 29 en position embrayée, il suffit
de tourner le bouton 131 dans la direction de la flèche β", vers une
position intermédiaire P2 dans laquelle l'axe fixe 133 se trouve à mi-chemin
dans la lumière oblongue 132a. Enfin, pour déplacer la BOI 29
en direction de la BOE 38, pour déplacer cette dernière en position
débrayée condamnée, il suffit de poursuivre la rotation du bouton 131
sur une surcourse au-delà de la position intermédiaire P2 vers une
position P3 qui correspond à l'axe fixe 133 situé à l'autre extrémité de
la lumière oblongue 132a du levier intermédiaire 132. Un ressort de
rappel 135 peut être prévu pour rappeler le bouton rotatif 131 de la
position P3 à la position P2.
Bien entendu, on pourrait également prévoir, en variante, un
moyen de condamnation enfant qui ne soit pas accessible sur le chant
de porte, mais qui soit actionné par un moteur électrique
supplémentaire, la commande de condamnation enfant étant effectuée
par un bouton situé par exemple sur le tableau de bord à l'avant de
l'habitacle.
En se référant maintenant aux figures 1 et 10 à 12, on va décrire
le troisième compartiment C qui contient les éléments nécessaires à
l'actionneur électrique. L'actionneur comprend un moteur électrique
reversible 50 ayant deux languettes 51 et 52 dont les extrémités
respectives 51a, 52a sont recourbées dans la direction longitudinale de
la porte et servent de broches de connexion avec l'alimentation en
électricité de la batterie du véhicule. Les broches 51a et 52a sont
situées dans un logement 53 ménagé dans un capotage 54 qui définit
avec le fond 15a du boítier 15 le compartiment C. Ce logement 53 est
également adapté pour recevoir un bornier de connexion 55, comme
illustré sur la figure 11.
Le moteur électrique 50 comporte, du côté opposé aux languettes
51 et 52 un arbre moteur extérieurement saillant 56 qui est solidaire
d'un pignon moteur 57, ce dernier engrènant tangentiellement avec une
roue d'engrenage 58 qui est solidaire et coaxiale à l'arbre
d'entraínement 21 qui s'étend perpendiculairement à l'arbre moteur 56.
Dans la variante de la figure 11, le compartiment C peut
contenir, en outre, un commutateur 60 à trois positions, ce
commutateur comportant un bras de déclenchement 61 représenté en
traits interrompus, qui est destiné à basculer de part et d'autre de sa
position centrale d'équilibre sous l'action de deux pions de butée 62, 63
situés sur le LAB 40, lorsque celui-ci est basculé par la batteuse 41 du
barillet. Selon que le bras de déclenchement 61 est basculé vers la
droite ou vers la gauche, une information respective de décondamnation
ou de condamnation est transmise, par l'intermédiaire du bornier 55,
aux autres serrures de porte du véhicule.
Sur le bornier 55, qui remplace les broches 51a et 51b des
figures 10 et 12, on a indiqué, en 55a et 55b, les bornes d'alimentation
du moteur électrique 50, en 55c, la borne positive du commutateur 60
et en 55d et 55e, les bornes respectives de sortie du signal de
condamnation et de décondamnation vers les autres serrures.
En se référant maintenant aux figures 1 et 12, on voit que le
capotage 54 présente une forme de boite parallèlipédique qui est
obturée par le fond 15a du boítier 15. On a indiqué en 54a et en 54b,
respectivement deux fentes et une patte d'agrafage du capotage 54 avec
le boítier 15. Sur le fond plan du capotage 54, fait saillie vers
l'extérieur, dans la direction longitudinale de la porte, une cheminée
creuse 65 destinée à protéger la tringle ou le câble d'ouverture
intérieure 27 de toute tentative de crochetage par l'extérieur, étant
donné que cette tringle ou câble d'ouverture intérieure 27 permet de
décondamner la biellette d'ouverture extérieure 38, grâce au levier
intermédiaire 22.
Sur une paroi longitudinale verticale du capotage 54 est prévue
une patte 66 pour l'agrafage provisoire de la tringle d'ouverture
extérieure 35. Cette même paroi du capotage 54 se prolonge en
direction du deuxième compartiment B de la serrure et se termine par
une patte 67 recourbée vers l'extérieur dans un plan sensiblement
parallèle au plan du fond du capotage 54. Une ailette déflectrice 68
s'étend entre ladite paroi longitudinale du capotage et la patte recourbée
67, dans une direction inclinée vers le bas et vers l'extérieur de la
serrure, pour guider l'écoulement des eaux provenant du joint de vitres
de la porte à distance de la serrure.
On va maintenant brièvement décrire le fonctionnement de la
serrure de l'invention.
Pour une serrure de porte avant, l'utilisateur peut
condamner/décondamner la serrure, soit avec un boítier électronique de
télécommande pour activer le moteur électrique 50 qui entraíne en
rotation la roue 20, soit avec une clé en agissant sur le barillet de
serrure qui provoque le pivotement du levier d'attaque de batteuse 40
entraínant en rotation la roue 20.
En variante, le signal de décondamnation reçu par l'actionneur
électrique peut être émis par une électronique de reconnaissance, non
représentée, faisant partie d'un système connu en soi "d'accès au
véhicule main libre" ne nécessitant pas l'utilisation de clef ni de
télécommande pour décondamner la serrure. Dans ce système,
l'électronique de reconnaissance est équipée d'un émetteur radio et est
conçue pour pouvoir dialoguer avec un dispositif radioélectrique
incorporé dans une montre, ou une carte, ou un badge, porté par
l'utilisateur. L'électronique de reconnaissance ne produit son signal de
décondamnation qu'après identification du bon propriétaire.
Dans la position illustrée sur la figure 4, la serrure est
condamnée vis-à-vis de l'extérieur car la BOE 38 est en position
débrayée par rapport à la portion active 13 du cliquet 5. Lorsque le
moteur 50 de l'actionneur entraíne en rotation la roue 20 dans le sens
horaire, le pion 20b provoque le basculement de la BOE 38 dans la
direction α'' sur une course réduite, jusqu'à ce que la portion épaulée
38b de la BOE 38 soit en position embrayée avec la portion active 13
du cliquet 5. Lors de la rotation de la roue 20 sous l'action de
l'actionneur, le pion 20c se déplace entre les branches de la fourchette
40b du LAB 40, sans déplacer ce dernier, et le pion 20a s'écarte de la
portion recourbée 22a du levier 22.
Si l'utilisateur veut décondamner la serrure avec sa clé, la
batteuse 41 du barillet fait pivoter le LAB 40 dans le sens anti-horaire,
ce qui provoque le déplacement du pion 20c par l'une des branches de
la fourchette 40b et donc la rotation de la roue 20 qui entraíne
simultanément, par l'intermédiaire du pion 20b, le pivotement de la
BOE 38 dans sa position embrayée décondamnée. Si la serrure était
déjà dans un état décondamné, le LAB 40 agirait dans le vide, car le
pion 20c aurait déjà été déplacé dans le sens horaire.
Lorsque la BOE 38 bascule dans sa position embrayée,
l'extrémité 44b du ressort 44 sera passée d'un cran à l'autre dans le
logement 46, pour que la BOE 38 soit dans une position stable
embrayée.
Une fois la serrure décondamnée vis-à-vis de l'extérieur,
l'utilisateur peut ouvrir la porte en agissant sur la poignée extérieure de
porte, ce qui provoque, par l'intermédiaire de la tringle d'ouverture
extérieure 35, le basculement du LOE 33 dans le sens horaire, et donc
la montée dans le sens de la flèche β' de la BOE 38 qui soulève ainsi la
portion active 13 du cliquet 5, et libère le pêne 3 qui bascule
automatiquement dans la position illustrée sur la figure 2, sous l'effet
de la force de compression du joint de porte, la gâche de porte 8 étant,
en quelque sorte, éjectée de l'avaloir 9.
En supposant maintenant que l'utilisateur est à l'intérieur de
l'habitacle du véhicule, avec les serrures en position condamnée
extérieure, comme illustré sur la figure 4, il peut, en agissant sur la
poignée intérieure de porte, provoquer le basculement du LOI 24 qui
entraíne simultanément l'ouverture de la porte, grâce à la BOI 29 qui
vient déplacer le cliquet 5 et la décondamnation extérieure de la porte,
grâce au levier intermédiaire 22 qui fait tourner la roue 20 dans le sens
horaire, en agissant sur le pion 20a. En effet, dans une serrure de porte
avant, la BOE 29 doit toujours être repositionnée dans sa position
embrayée en même temps que se fait l'ouverture de la porte à partir de
l'intérieur, pour des raisons de sécurité : c'est la fonction "over-ride".
Dans une serrure de porte arrière, on ne peut pas agir sur le
LAB 40, car les portes arrières sont dépourvues de barillet. Dès lors,
pour décondamner de l'extérieur les portes arrière, l'utilisateur doit
agir sur son boítier électronique de télécommande ou par une
électronique de reconnaissance qui transmet l'information de
décondamnation à toutes les serrures de porte du véhicule, la
décondamnation des serrures de porte arrière s'effectuant grâce au
moteur électrique 50 de l'actionneur propre à chaque serrure.
Pour une serrure de porte arrière, l'utilisateur aura basculé le
levier de condamnation enfant 31 dans la position de la figure 5, pour
des raisons de sécurité vis-à-vis des enfants. A cet effet, il pourra
pousser l'extrémité 31b du levier de condamnation enfant qui est
accessible sur le chant de porte. Dans la position de la figure 5, la BOI
29 est dans une position débrayée vis-à-vis du cliquet, de sorte qu'un
enfant agissant sur la poignée intérieure de porte ne pourra pas
provoquer l'ouverture de la porte. En effet, bien qu'aucun organe ne
bloque le déplacement du LOI 24 ou de la BOI 29, cette dernière se
déplacera dans le vide à côté de la portion active 13 du cliquet 5.
Toutefois, en agissant sur la poignée intérieure de porte, l'enfant
provoquera simultanément la décondamnation de la serrure vis-à-vis de
l'extérieur, grâce au levier intermédiaire 22 qui entraíne en rotation
dans le sens horaire la roue 20, en agissant sur le pion 20a, ce qui
permet à une personne extérieure d'ouvrir la porte arrière. Bien
entendu, si la serrure de porte arrière est déjà en position décondamnée
vis-à-vis de l'extérieur, le levier intermédiaire 22 agira dans le vide car
le pion 20a aura déjà tourné de la course nécessaire.
Supposons maintenant que toutes les sources d'énergie du
véhicule sont épuisées ou en panne, et que l'utilisateur souhaite
condamner toutes les portières du véhicule avant de le quitter afin de
trouver du secours, alors que les serrures de porte arrière sont en
position décondamnée extérieure. Pour les serrures de porte avant, il
peut les condamner en agissant sur le barillet avec sa clé, mais pour les
portes arrière, il ne peut condamner les serrures en l'absence de tirette
de frise.
Dans ces conditions, en agissant sur le levier de condamnation
enfant 31, de façon à le déplacer sur sa sur-course qui conduit la BOI
29 à se déplacer vers la BOE 38, comme illustré sur la figure 6, il
pourra basculer la BOE 38 en position débrayée. L'utilisateur n'aura
plus alors qu'à claquer la porte arrière en position fermée pour la
condamner vis-à-vis de l'extérieur.
Lorsqu'il reviendra à son véhicule, il pourra décondamner les
portes avant grâce à sa clé, puis en agissant sur la poignée intérieure de
porte arrière à partir de l'intérieur de l'habitacle, il pourra
décondamner aussi la serrure vis-à-vis de l'extérieur, puis ouvrir la
porte arrière à partir de la poignée extérieure de porte, et basculer
grâce au levier de condamnation enfant 31, la BOI 29 dans sa position
embrayée, s'il souhaite enlever la condamnation enfant.
Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs
modes de réalisation particuliers de l'invention, il est évident qu'elle
n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents
techniques des moyens décrits, ainsi que leurs combinaisons si celles-ci
entrent dans le cadre de l'invention.