EP0388334A1

EP0388334A1 - Fermeture, notamment porte, à pêne périphérique

Info

Publication number: EP0388334A1
Application number: EP19900420137
Authority: EP
Inventors: René Jean Michel
Original assignee: JEAN ETUDES ET REALISATION METALLIQUES SARL Ets
Current assignee: JEAN ETUDES ET REALISATION METALLIQUES SARL Ets
Priority date: 1989-03-14
Filing date: 1990-03-13
Publication date: 1990-09-19
Also published as: CA2011980A1; FR2644503B1; US4971369A; FR2644503A1

Abstract

Au moins l'une des barrettes horizontales (9-11) est réalisée sous la forme d'un corps creux. Dans ce dernier sont engagés deux coulisseaux opposés (13) appuyant élastiquement par leur extrémité libre (13b) con tre l'extrémité (10a, 12a) de la barrette verticale (10, 12) correspon dante de manière à éviter la formation d'une solution de continuité dans la zone de la jonction desdites barrettes dans leurs positions rétractées et verrouillées.

Description

On sait que pour des raisons diverses, on a déjà prévu de munir une fermeture telle qu'une porte, d'un pène périphérique commandé à partir d'un organe central, ledit pène étant constitué par des éléments qui, au repos, se trouvent à l'intérieur de la porte, tandis qu'en position verrouillée, ils subissent une translation qui les amènent dans une dépression de l'huisserie.
C'est ainsi qu'on a décrit dans le brevet français 456 764 du 16 Avril 1913 un système du genre en question qui présente l'inconvénient de ne pas être continu dans les angles et au niveau de la serrure. En outre, le système est compliqué, car il comporte un grand nombre d'articulations qui rend son prix de revient très élevé.
Pour remédier aux inconvénients d'un tel dispositif, on a décrit dans le document Français 2 566 040 un pène périphérique réalisé au moyen de quatre équerres nécessitant d'insérer entre elles quatre entretoises assurant la continuité du pène en position verrouillée.
Toutefois, le système de fermeture conforme à ce document est complexe, de telle sorte que son prix de revient prohibitif élimine toute possibilité de le commercialiser sur une grande échelle.
Les perfectionnements qui font l'objet de la présente invention visent à permettre la réalisation d'une fermeture à pène périphérique qui, tout en assurant une continuité de ce pène en position verrouillée, puisse être réalisée de manière simple et économique.
A cet effet, la fermeture suivant l'invention à pène périphérique qui est réalisée au moyen de quatre barrettes coopérant chacune avec le chant correspondant de la fermeture est caractérisée en ce qu'au moins l'une des barrettes horizontales est réalisée sous la forme d'un corps creux, et en ce que dans ce dernier sont engagés deux coulisseaux opposés appuyant élastiquement par leur extrémité libre contre l'extrémité de la barrette verticale correspondante de manière à éviter la formation d'une solution de continuité dans la zone de la jonction desdites barrettes dans leurs positions rétractées et verrouillées.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer :

Fig. 1 est une vue en élévation avec arrachement d'une porte réalisée conformément à l'invention.
Fig. 2 illustre en coupe transversale à plus grande échelle la porte en position ouverte et son huisserie.
Fig. 3 est une coupe suivant III-III (fig. 1) représentée à la même échelle que fig. 2.
Fig. 4 montre en coupe l'angle supérieur droit de la porte illustrée en fig. 1 en position rétractée du pène périphérique.
Fig. 5 est une vue semblable à celle de fig. 4, mais montrant le pène en position verrouillée. On a représenté sur cette figure le plan de coupe III-III de fig. 3.

La porte 1 conforme à l'invention illustrée en fig. 1 est installée à l'intérieur d'une huisserie 2 associée à une cloison 3.
L'huisserie 2 est réalisée au moyen d'un profilé ouvert comportant un voile central 2a en forme d'Oméga qui constitue par conséquent une rainure périphérique intérieure 2b, ledit voile se prolongeant par une facette 2c constituant la battue de l'huisserie : celle-ci et l'autre extrémité du voile central sont associées à deux ailes 2d, 2e qui forment les faces latérales de l'huisserie.
La porte 1 est constituée quant à elle par un profilé périphérique 4 en forme d'Oméga qui constitue une goulotte 4a débouchant sur la totale périphérie de la porte 1. L'un des rebords du profilé 4 est associé à un panneau 5 constituant l'intérieur de la porte et qui est vissé par rapport à des pattes 6 solidaires de traverses 7 de la porte (fig. 1). Le panneau 5 recouvre l'extrémité cambrée du rebord correspondant du profilé 4. Le deuxième rebord de ce dernier est assujetti au pourtour d'un second panneau 8 comportant un décrochement 8a qui forme la feuillure usuelle de la porte destinée à coopérer avec la battue 2c de l'huisserie.
A l'intérieur de la goulotte 4a et dans chaque chant de la porte 1 est disposée une barrette 9-12 respectivement réalisée sous la forme d'un tube rectangulaire s'engageant à glissement juste dans la goulotte 4a de chacun desdits chants de la porte 1.
Conformément à l'invention, au moins l'une des barrettes horizontales 9, 11 est associée à deux coulisseaux opposés 13 dont l'un est illustré en fig. 4. Chacun des coulisseaux est réalisé sous la forme d'un tube rectangulaire propre à coulisser à l'intérieur de la barrette correspondante 9, 11. Son extrémité intérieure est pourvue d'une plaquette 13a qui ferme le tube et au travers de laquelle passe une tige 14 dont l'une des extrémités est assujettie à un dé 15 solidaire de l'intérieur de la barrette 13, tandis que son autre extrémité porte une butée 16 disposée à l'intérieur du coulisseau 13. Entre la plaquette 13a de ce dernier et le dé 15 est monté un ressort de compression 17 chargeant le coulisseau 13 vers l'extérieur, de manière que son extrémité opposée à celle portant la plaquette 13a vienne reposer contre le bout fermé supérieur 10a de la barrette verticale 10 correspondante. On observe que l'extrémité du coulisseau 13 opposée à la plaquette 13a est constituée d'un biseau 13b qui est en appui contre le bout fermé 10a de la barrette 10 et d'une face terminale verticale 13c. Il va de soi que le coulisseau 13 opposé àcelui représenté est en appui contre le bout fermé supérieur 12a de la barrette 12 (fig. 1).
Bien entendu, les coulisseaux 13 renfermés par la barrette horizontale inférieure coopèrent avec les bouts fermés inférieurs 10b, 12b des barrettes 10 et 12.
Comme illustré en fig. 1, chaque barrette 9 à 12 est respectivement solidaire de deux tiges 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25 orientées perpendiculairement à la barrette correspondante et disposées parallèlement au plan général de la porte 1. Les paires de tiges précitées sont associées à une biellette 26, 27, 28, 29 respectivement en forme de T dont la jambe 26a, 27a, 28a, 29a coopère avec une commande centrale entraînant la translation simultanée des barrettes. Il va de soi que les tiges et les biellettes sont guidées dans des paliers des entretoises 7. La commande centrale est constituée par une couronne dentée 30 engrenant avec les extrémités des jambes précitées des biellettes 26-29 affectant chacune la forme d'une crémaillère. La couronne dentée est solidaire d'un bras 31 articulé à une crémaillère 32 engrenant avec un secteur dentée 33 dont l'orientation varie en fonction de la position de la poignée 34 d'ouverture de la porte illustrée en traits mixtes en fig. 1.
Le fonctionnement est le suivant :
Lorsque la porte est ouverte comme illustré en fig. 2, les différentes barrettes 9-12 sont disposées dans la goulotte périphérique 4a des chants de la porte, leurs bouts biseautés à 45° étant en appui deux à deux, tandis que les biellettes 26-29 sont en position rétractée du fait de la position de la poignée de manoeuvre 34 du secteur 33.
Lorsque la porte est fermée et que ladite poignée est manoeuvrée, le déplacement de la crémaillère 32 entraîne la rotation de la couronne dentée 30 de l'organe d'ouverture, de telle sorte que les quatre branches des biellettes réalisées sous la forme de crémaillères sont déplacées vers l'extérieur perpendiculairement à chacun des chants de la porte. Ces biellettes repoussent les paires de tiges 18-19, 20-21, 22-23, 24-25, de telle sorte que les barrettes correspondantes 9-12 sont déplacées et viennent en position de fig. 3, c'est-à-dire qu'elles sont disposées partie dans la goulotte 4a, partie dans la rainure 2b de l'huisserie. La porte est ainsi verrouillée de manière très efficace. Pendant la translation des deux barrettes horizontales 9 et 11, les biseaux 13b des coulisseaux 13 restent en contact élastique avec les bouts fermés 10a-12b, 12a-12b des barrettes verticales 10 et 12 jusqu'à ce qu'elles arrivent en position de fig. 3, de telle sorte que le pène périphérique ne présente aucune solution de continuité dans les angles. On observe qu'en position verrouillée, la face terminale verticale 13c du coulisseau prolonge la face verticale extérieure 10c de la barrette 10.

Claims

1. Fermeture notamment porte à pène périphérique du genre comportant quatre barrettes disposées chacune dans une goulotte ménagée dans chacun des chants de la porte de manière que leurs bouts biseautés à 45° soient en appui deux par deux, ces barrettes subissant simultanément une translation sous l'effet d'un jeu de biellettes commandées par la manoeuvre de l'organe usuel d'ouverture, pour les amener dans une rainure de l'huisserie, caractérisée en ce qu'au moins l'une des barrettes horizontales (9-11) est réalisée sous la forme d'un corps creux, et en ce que dans ce dernier sont engagés deux coulisseaux opposés (13) appuyant élastiquement par leur extrémité libre (13b) contre le bout (10a, 12a) de la barrette verticale (10, 12) correspondante de manière à éviter la formation d'une solution de continuité dans la zone de la jonction desdites barrettes dans leurs positions rétractées et verrouillées.

2. Fermeture suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les deux barrettes horizontales (9, 11) sont pourvues de deux coulisseaux (13).

3. Fermeture suivant la revendication 2, caractérisée en ce que chaque barrette horizontale (9, 11) est pourvue de deux dés fixes intérieurs (15) à chacun desquels est fixée une tige (14) sur laquelle est guidé le déplacement axial du coulisseau (13) chargé par un ressort de compression (17) prenant appui contre le dé conrrespondant (15).

4. Fermeture suivant la revendication 3, caractérisée en ce que l'extrémité de chaque coulisseau comporte un biseau (13b) à 45° afin de prendre appui contre le bout fermé (10a-10b, 12a-12b) de même orientation de la barrette correspondante (10-12) et une face terminale verticale (13c) qui vient prolonger la face extérieure verticale de ladite barrette (10, 12) en position verrouillée du pène.

5. Fermeture suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque barrette (9-12) est associée à deux tiges (19-25) orientées perpendiculairement à chaque barrette est disposées parallèlement au plan général de la fermeture (1) et qui sont guidées dans des paliers appropriés, les extrémités libres desdites tiges étant associées à une biellette (26-29) en forme de T dont la jambe coopère avec une commande centrale (30) entraînant la translation simultanée des barrettes (9-12).

6. Fermeture suivant la revendication 5, caractérisée en ce que la commande centrale est constituée par une couronne dentée (30) pourvue de moyens (32, 33) d'entraînement en rotation à partir de l'organe d'ouverture (34) et avec laquelle engrènent les extrémités des jambes des biellettes (26-29) affectant chacune la forme d'une crémaillère.