EP0029384A1

EP0029384A1 - Chariot élévateur à surfaces de roulage et de préhension variables à règlages synchronisés

Info

Publication number: EP0029384A1
Application number: EP80401577A
Authority: EP
Inventors: Charles Jean Pierre Lèbre
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1979-11-06
Filing date: 1980-11-05
Publication date: 1981-05-27
Also published as: DE3067026D1; CA1150676A; ES496616A0; EP0029384B1; JPS6214479B2; JPS5682799A; BR8007171A; US4458786A; FR2471944B2; ES8201499A1; FR2471944A2

Abstract

Le chariot est constitué de deux éléments indépendants comprenant chacun un mât vertical 1, 1' solidaire d'un longeron horizontal 2, 2' doté de roues 4,10 et portant deux traverses 5, 7, 6, 8. Les traverses 5, 7 de l'un des éléments sont destinées à coulisser à l'intérieur des traverses 6, 8 de l'autre élément pour adapter la largeur du chariot au format de la charge. Sur chaque mât 1, 1' coulisse un support 29 pour un bras de levage 28 et chaque support porte deux traverses parallèles 30, 32, 31, 33, les traverses coulissantes 30, 32 de l'un des supports étant conçues pour coulisser à l'intérieur des traverses coulissantes 31, 33 portées par l'autre support.

Description

L'invention concerne un chariot élévateur dont on peut faire varier de manière synchronisée la surface de roulage et la surface de préhension.
Actuellement la plupart des industries (alimentaires, textiles, métallurgiques, etc....) utilisent, pour la manutention des pièces résultant de la fabrication, des bacs qui facilitent considérablement le transport et le stockage de ces pièces ainsi que l'alimentation des postes de travail.
Ces bacs ont des formats très diversifiés et, pour les bacs à forte capacité et gros tonnage, ils sont réalisés pour être manutentionnés à l'aide de chariots élévateurs motorisés. Par contre en petite manutention, qui couvre des charges variant entre 30 kg et 500 kg, il existe uniquement des chariots adaptés à un seul format de bac ce qui nécessite d'avoir à sa disposition plusieurs chariots de formats différentso En outre, ces chariots sont réalisés uniquement pour décoller le bac du sol afin de le déplacer et ils n'ont pas la faculté de les élever pour les gerber, les mettre en rayonnages ou les placer à hauteur convenable pour l'alimentation des postes de travail. Pour leur rigidité ces bacs sont réalisés avec des reliefs extérieurs situés sur le bord supérieur et comprennent également des passages pour leur prise avec les mains afin de les manutentionner et de les gerber, ce qui oblige l'utilisateur à des efforts physiques dans de mauvaises conditions.
L'invention a pour objet de remédier aux inaon- vénients ci-dessus en proposant un chariot dont la conception permet à une seule personne de saisir de façon simple et sans effort des bacs relativement lourds et de formats différents, et de pouvoir ensuite non seulement les déplacer mais encore les lever dans des limites d'élévation prévues au chariot.
Ce chariot est encore très utile pour la manutention et le transport par camion d'objets pouvant avoir des formats très variés (appareils ménagers, meubles, etc ... ), et il peut être motorisé au moyen d'un moteur électrique ou d'un moteur thermique.
Le chariot selon l'invention se caractérise par le fait qu'on peut faire varier à volonté sa surface d'ouverture, et il est obtenu par assemblage mobile de deux éléments semblables et totalement indépendants assurant la fonction de roulage sur le sol et la fonction de préhension et d'élévationo Chaque élément est constitué par un màt vertical solidaire à son extrémité inférieure d'un longeron portant les moyens de roulage et le long duquel peut coulisser un support pour un bras de levage. Le mât vertical et le support coulissant portent chacun des traverses horizontales conçues de façon que, lors de l'assemblage des deux éléments pour former le chariot, les traverses portées par l'un des éléments (que l'on appellera l'élément mobile du chariot) s'engagent par coulissement à l'intérieur des traverses portées par l'autre élément (appelé l'élément fixe du chariot). On voit ainsi que, par coulissement de l'élément mobile du chariot par rapport à l'élément fixe, on fait varier de façon synchronisée la surface de roulage et la surface de préhension du chariot pour l'adapter au format particulier de la charge à saisir.
Pour assurer une bonne rigidité des traverses lorsque le chariot est dans une position d'assez grand écartement, on prévoit un système de traverse télescopique triple dans lequel, à l'intérieur de la traverse interne mobile, est disposée en coulissement libre une traverse supplémentaire. Cette traverse supplémentaire, qui grâce à l'action d'un système à ressorts vient se placer automatiquement au milieu de l'ensemble formé par la traverse extérieure et la traverse intérieure en coopération, assure une parfaite rigidité de cet ensemble.
La parfaite synchronisation du mouvement de coulissement des traverses est avantageusement obtenue en reliant, par exemple par système à pignons et à chaîne sans fin, les commandes de coulissement des traverses portées par les mâts du chariot et constituées par un pignon porté> par chaque élément fixe de traverse et engrenant avec une crémaillère portée par l'élément mobile de traverse correspondant.
Pour obtenir une excellente préhension de tout objet, l'invention prévoit de doter les bras de levage de pièces amovibles coulissantes en forme de tôles verticales à extrémités inférieures présentant une pliure en équerré vers l'intérieur pour saisir jusqu'à ras du sol des objets présentant des surfaces de prise très réduites.
Selon l'invention, l'élévation du support de fourches du chariot peut être obtenue par un vérin hydraulique central dont la tige mobile agit par l'intermédiaire d'une poulie sur une sangle synthétique dont une extrémité est reliée à une traverse coulissante du support de fourches et dont l'autre extrémité est reliée au châssis _'riot. Comme cette traverse comporte les jeux nécessaires pour permettre le coulissement facile des tubes les uns dans les autres, on comprend qu'elle serait susceptible de subir des flexions sous l'effet de la charge appliquée aux fourches ce qui, lorsque la traverse est totalement déployée, entraînerait une déformation du parallélisme des glissières du support de fourches. Pour éviter cet inconvéniert les extrémités de cette traverse sont ventées de façon articulée sur le support de fourches alors que l'autre traverse de liaison des supports de fourches, qui est solidaire de ces supports, assure l'assemblage rigide de ces supports avec un équerrage parfait.
Le système hydraulique d'élévation peut être à vitesse variable et à cet effet, selon l'invention, le piston de la pompe de commande du vérin est relié à un levier d'actionnement en forme de pédale conçu pour que l'utilisateur puisse faire varier la distance entre l'axe du pivotement du levier d'actionnement et l'axe d'articulation du piston à ce levier en permettant ainsi, suivant les conditions d'utilisation du chariot, d'obtenir par exemple une élévation rapide du chariot à vide ou en faible charge et une élévation lente mais avec un effort minime lorsque le chariot est à son maximum de charge.
Toujours selon l'invention, le dispositif de levage hydraulique peut comprendre deux vérins latéraux, la tige mobile de chacun coopérant par l'intermédiaire d'un pignon avec une chaîne fixée d'une part à une traverse du support de fourches et d'autre part au châssis du chariot. Pour éviter qu'une répartition inégale de la charge sur les deux fourches, lorsque le chariot est largement ouvert, n'entraîne une différence de pression entre les deux vérins nuisible à un bon coulissement du support, l'invention prévoit de synchroniser l'action des deux vérins en solidarisant ensemble les pignons au moyen d'un cardan télescopique.
Pour bien faire comprendre l'invention, on en décrira ci-après plusieurs formes d'exécution préférées en référence au dessin schématique annexé dans lequel

la figure 1 est une vue en élévation de l'arrière d'un chariot selon une première forme d'exécution de l'invention ;
la figure 2 est une vue en plan du chariot de la figure 1 ;
la figure 3 est, à plus grande échelle, une vue en coupe longitudinale d'une liaison à trois traverses coulissantes ;
la figure 4 est une vue de face d'un chariot extensible à système élévateur hydraulique selon une seconde forme d'exécution de l'invention ;
la figure 5 est une vue partielle, de côté, du chariot de la figure 4 ;
la figure 6 est une vue en plan montrant la commande mécanique du système d'élévation hydraulique ;

la figure 7 est une vue de côté d'une variante de la commande mécanique d'élévation hydraulique ; et
les figures 8 et 9 sont des vues, respectivement de côté et d'arrière, d'un chariot avec système d'élévation hydraulique à deux vérins selon une troisième forme d'exécution de l'invention.
Le chariot élévateur à surface variable représenté aux figures 1 et 2 est composé de deux éléments (droite et gauche) comprenant chacun un mât 1, 1', soudé verticalement sur un longeron 2, 2' qui présente à son extrémité une chape 3 recevant en rotation libre une roue 4 (voir figure 2). Sur le mât 1 sont fixées à des niveaux différents, par leur extrémité, des traverses parallèles 5, 7 par exemple à section carrée. Sur le mât 1' sont fixées, à des hauteurs correspondantes, des traverses parallèles 6, 8 à l'intérieur desquelles sont destinées à venir coulisser les traverses 5, 7. Sur chaque traverse inférieure 5, 6 est fixé un support 9 sur lequel est montée une roue pivotante 10.
Le mouvement d'allongement et de rétraction des deux éléments constituant le chariot est obtenu par le coulissement simultané des traverses 5, 6 d'une part et des traverses 7, 8 d'autre part. Ce mouvement, qui doit s'effectuer de façon libre et sans effort avec un parfait parallélisme des deux éléments de chariot est obtenu par la fixation au moyen de vis 13, sur l'extrémité de chacune des traverses intérieures 5, 7, d'une crémaillère 1 connue pour pouvoir coulisser contre la face inférieure de la traverse extérieure correspondante 6, 8.
Comme on le voit à la vue de détail de la figure 3, l'animation de chaque crémaillère 11 est obtenue au moyen d'un pignon 14 qui est destiné à engrener avec la crémaillère 11 et qui est monté en rotation libre sur un palier 15 en forme de chape solidaire de la traverse extérieure correspondante 6, 8. La synchronisation des mouvements des deux traverses intérieures mobiles 5, 7 par rapport aux traverses extérieures fixes 6, 8 est obtenue par une chaine sans fin 18 qui circule autour de deux pignons d'engrenage 17 montés sur le même axe 16. que les pignons 14. Une manivelle 19, solidaire de l'axe 16 du pignon d'engrenage supérieur 14, permet ainsi de commander la variation de la largeur du chariot pour l'adapter à la charge à manutentionner.
Avantageusement, on prévoit une structure de traverses coulissantes assurant une parfaite rigidité de ces traverses, même lorsque le chariot est dans une position de grand écartement pour saisir des objets de grande largeur. A cet effet, on réalise un système à trois traverses télescopiques tel que représenté à la figure 3 et dans lequel une traverse supplémentaire 20 est montée pour coulisser dans la traverse intérieure 7. Pour compenser la différence de section avec la traverse extérieure 8, la traverse supplémentaire 20 présente à une extrémité un relief extérieur 20. Pour que ce système soit efficace il est nécessaire que, quelle que soit l'amplitude du mouvement de sortie de la traverse intérieure 7, la traverse supplémentaire 20 vienne se placer au milieu de l'ensemble formé par les traverses extérieure 8 et intérieure 7, et il ne faut donc pas qu'elle se coince dans la traverse extérieure 8 ou qu'elle reste emmanchée dans la traverse intérieure 7. A cet effet, un dispositif de réglage automatique du positionnement de la traverse supplémentaire 20 est prévu, ce dispositif ayant pour objet, lors de la sortie de la traverse intérieure 7, d'entraîner automatiquement avec celle-ci la traverse supplémentaire 20, puis de libérer cette dernière alors que la traverse intérieure poursuit son mouvement.
Le dispositif de réglage comprend deux ressorts 21, 22 fixés chacun à une extrémité sur la paroi interne de la traverse supplémentaire 20. Le ressort 21, situé du côté de la traverse intérieure 7, est en appui élastique, à travers une encoche 23 de la traverse 20, sur la paroi de la traverse intérieure 7 et est destiné à s'engager, lors de la sortie de la traverse 7, dans une encoche 24 de celle-ci en solidarisant ainsi les traverses 7 et 20 et en assurant ainsi la sortie automatique de cette . dernière. Le ressort 22 est en appui élastique, à travers une encoche 25 de la traverse supplémentaire 20, sur la traverse intérieure 7 et il va s'engager dans une encoche 26 pratiquée à l'extrémité de la traverse 7 pour venir, après une certaine course des traverses 7 et 20 solidaires, dans une encoche 27 de la traverse extérieure 8 qui immobilise la traverse supplémentaire 20.
Un support coulissant est prévu pour recevoir, d'une manière fixe ou amovible, des fourches 28 de préhension et d'élévation des objets à saisir. Ce support est constitué par deux glissières identiques 29 conçues pour coulisser librement sur les mâts 1, 1' et qui, dans l'exemple de réalisation des figures 1 et 2, sont réalisées en tube à section en T. Les glissières 29 se trouvent reliées entre elles, en assemblage extensible, par des traverses coulissantes supérieures 30, 31 et inférieures 32, 33 d'un fonctionnement identique aux traverses 5, 6, 7, 8.
Aux figures 4 et 5, on a représenté une variante du chariot élévateur selon l'invention à dispositif de levage hydraulique. A la traverse supérieure fixe 31 est fixée, au moyen d'une chape 34 solidaire de cette traverse, une extrémité d'une sangle 35 en matière synthé- vique passont sur une poulie 36 qui est montée en rotation libre dans une chape 37 solidaire de l'extrémité liere d'une tige de pietow 38 se déplaçant à l'intér eur du corps de vérin 39. L'extrémité opposée de ls sangle 35 est fixée à une chape 40 solidaire de la traverse fixe 8. Les extrémités de la traverse inférieure coulissante 32, 33 sont fixées par soudure à la glissière correspondante 29, alors que les extrémités de la traverse supérieure coulissante 30, 31 sont articulées par une chape 41 et un axe 42 aux glissières 29. Avec ce montage articulé, bien que la traction de la sangle 35 ait pour effet de provoquer une légère flexion de la traverse 30, 31, ce mouvement de flexion ne se répercute pas sur les glissières 29 qui reetent parfaitement parallèles entre elles et ne sont donc pas gênées dans leur coulissement le long des mâts 1, 1'.
Les fourches de préhension 28 sont réalisées en forme d'équerres à bras de longueurs inégales et sont conçues pour se fixer de manière amovible sur des pièces profilées 43 indépendantes l'une de l'autre et fixées par soudure sur les glissières 29. On a représenté à la figure 4, en trait plein et en trait pointillé, deux positions possibles de chaque fourche 28. Le bras le plus court de chaque fourche 28 est conçu pour se fixer par crochetage sur le profilé correspondant 43 au moyen de la forme appropriée de son extrémité supérieure 44. L'angle de la fourche 28 comporte à sa base une saillie longitudinale 45 assurant le verrouillage de la fourche par son engagement sous la traverse 33. Les fourches 28 sont réalisées en profil carré ou rectangulaire, de manière à pouvoir y adapter des éléments amovibles constitués par exemple par un tube 46 qui s'engage par coulissement sur la fourche 28 et auquel est assemblée une töle verticale 47 comportant à sa base un pliage en àquezrne 48. On comprend que, grâce à la possibilité u'extension du chariot et au moyen du pliage en équerre 48 des töies 47, on peut saisir au sol, sans nécessiter un levage préalable, toutes sortes d'objets tels que bacs de manutention, appareils ménagers, meubles, même ne ménageant qu'un très faible espace libre par rapport au sol.
On décrira maintenant le système de levage hydraulique des supports 29 de fourches 28, qui comprend une pompe manuelle à mouvement alternatif commandant le vérin hydraulique 39. Le piston de pompe (non représenté; est immergé dans le réservoir 49 du fluide hydraulique et sa tige 50 est reliée par un axe 51 à l'extrémité de deux bielles 52 dont les extrémités opposées 53 en forme de chapes sont articulées par des axes 54 sur chaque côté d'un levier double 55. Un ressort à boudin (non représenté) est monté à l'intérieur du réservoir 49, de façon à pouvoir coulisser le long de la tige 50, des butées étant prévues pour limiter la course du piston à son point haut à l'intérieur du réservoir, de façon à permettre son action motrice immédiate.
En bout du levier double 55 est articulé, autour d'un axe longitudinal 56, un levier d'actionnement 57 présentant à son extrémité une surface de forme bombée 58 qui constitue une pédale manoeuvrable par le pied de l'utilisateur. Le levier d'actionnement 57, en position d'utilisation, vient en appui par une butée 59 sur la base 60 des chants du levier double 55, comme on le voit à la figure 6, alors que ce levier 57 peut être escamoté en position verticale (position en pointillé de la figure 5) et être maintenu dans cette position escamoter par un ressort (non représenté). Le levier double 55 est articulé sur un axe 61 monté dans un alésage prévu dans une pièce 62 fixée par soudure au réservoir 49. ChaquE bras du levier double 55 présente une ouverture oblong 63 dont la base comporte des encoches 64 (au nombre ae trois à la figure 5) destinées à recevoir sélectivement l'axe de rotation 61 correspondant.
Le fonctionnement du dispositif hydraulique ds levage se comprend immédiatement d'après la description ci-dessus. Le levier double 55 ayant été positionné de façon que les axes 61 s'engagent dans des encoches 64 en regard des deux bras de ce levier, l'utilisateur amène le levier d'actionnement 57 dans sa position d'utilisation où la butée 59 de ce levier vient en appui sur le levier 550 En appuyant avec le pied sur la pédale 58, l'utilisateur assure un pivotement vers le bas du levier double 55 autour des axes 61 et, par l'intermédiaire des bielles 52, actionne le-piston pour refouler le fluide hydraulique du réservoir 49 au vérin 39 en assurant le levage de la tige 38 et donc des fourches 28. Le retour du levier d'actionnement en position haute étant assuré par le ressort (non représenté) monté sur la tige de piston 50 à l'intérieur du réservoir 49. L'utilisateur peut modifier la vitesse d'élévation des supports 29 de fourches 28 en modifiant la disposition des axes 61 à l'intérieur des encoches 64, c'est-à-dire en faisant varier la distance entre les axes 61 et les axes 54. Le déplacement du levier double 58 pour modifier la disposition des axes 61 par rapport aux encoches 64 s'obtient simplement en soulevant le levier 57 et en le déplaçant longitudinalement.
Selon une variante du système mécanique de changement de vitesse d'élévation représentée à la figure 7, le levier double 55 ne peut plus se déplacer longitudinalement par rapport à l'axe d'articulation 61 et c'est l'axe d'articulation 54 de chaque bielle 52 qui peut être déplacé le long de la fente oblongue 63 du bras correspondant du levier double 55, pour s'engager dans l'une des encoches 64 prévues cette fois à la partie supérieure de la fente 63. Pour permettre une commande manuelle facile du changement de vitesse et donc un déplacement synchronisé des bielles 52, celles-ci sont reliées entre elles par une barrette 65 en forme d'étrier qui présente à sa partie centrale une poignée 66.
Pour soulever des charges de grande largeur et de poids important, le chariot selon l'invention peut être équipé d'un système de levage hydraulique à deux vérins latéraux tel que représenté aux figures 8 et 9. On utilise alors un système d'élévation hydraulique synchronisé. Dans ce dispositif, la tige 67 de chacun des deux vérins 68 porte à son extrémité une chape 69 conçue pour recevoir un pignon 70 monté solidaire d'un axe 71 et qui traverse de part en part, en rotation libre, les joues de la chape 69. Chaque pignon 70 est destiné à coopérer avec une chaine de levage 72 attachée à une extrémité sur le support de fourche coulissant 29 comprenant les bras de levage 28 et, à l'extrémité opposée, sur la traverse supérieure du châssis extensible.
Pour assurer l'effet de synchronisation en rotation des deux pignons 70, leurs axes de rotation 71 sont accouplés rigidement au moyen d'un cardan télescopiçue_a 73, ce dernier pouvant être réalisé sous la forme de deux ou plusieurs glissières (trois dans la forme d'exécution représentée), par exemple en tube de section carrée.
Pour éviter la sortie de l'une ou l'autre des coulisses composant le cardan télescopique, il est prévu des arrêts logés sur-chaque coulisse interne et constitués par des ressorts 74 dont la forme permet l'engagement dans un ajourage 75 prévu à l'extrémité de chaque coulisse extérieure.
Ce dispositif permet, en utilisant l'hydraulique, d'avoir une élévation parfaitement synchronisée de deux vérins, ou plus, quelles que soient les différences de charge appliquées à chaque vérin en rééquilibrant la pression du fluide dans chaque vérin.
On comprendra que la description ci-dessus n'a été donnée qu'à titre d'exemple, sans caractère limitatif, et que des adjonctions ou des modifications constructives pourraient être apportées sans sortir du cadre de l'invention définie par les revendications qui suivent.

Claims

1. Chariot élévateur à surfaces de roulage et d'élévation variables synchronisées à commande manuelle ou motorisée, caractérisé par le fait qu'il comprend deux éléments indépendants l'un de l'autre, chaque élément comprenant un mât vertical (1, 1') solidaire d'un longeron horizontal (2, 2') doté de moyens de roulage (4, 10) et solidaire d'au moins deux traverses parallèles (5, 7, 6, 8) disposées à des hauteurs différentes, et un support (29) pour un bras de levage (28) monté pour coulisser le long dudit mât (1, 1') et présentant au moins une traverse (30, 31, 32, 33), les traverses de l'un desdits éléments étant conçues pour coulisser à l'intérieur des traverses correspondantes de l'autre élément en permettant ainsi une adaptation aisée de la largeur du chariot à la charge à saisir.

2. Chariot selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de commande synchronisés du coulissement desdites traverses.

3. Chariot selon la revendication 2, caractérisé par le fait que lesdits moyens de commande sont constitués par une crémaillère (11) solidaire de chaque traverse intérieure (5, 7) portée par le mât (1) de l'un des deux éléments de chariot et coopérant avec un pignon denté (14) monté pour tourner sur la traverse extérieure correspondante (6, 8) du mât (1') de l'autre élément de chariot, les pignons dentés (14) équipant les deux traverses extérieures (6, 8) étant reliés ensemble pour permettre leur commande synchronisée au moyen d'un organe d'actionnement (19).

4. Chariot selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'à l'intérieur des traverses intérieure (5, 7) et extérieure (6, 8) se trouve logée une traverse supplémentaire (20) à coulissement libre destinée à assurer une parfaite rigidité même en cas d'allongement maximum.

5. Chariot selon la revendication 4, caractérisé par le fait que la coulisse supplémentaire (20) presente à une extrémité un relief extérieur (20') servant à compenser la différence de section existant entre la traverse extérieure (6, 8) et la traverse supplémentaire (20).

6. Chariot selon la revendication 4 ou la reven- dioation 5, caractérisé par le fait que deux ressorts (21, 22) portés par la paroi intérieure de la traverse supplémentaire (20) sont destinés l'un (21) à s'engager dans une encoche (24) de la traverse intérieure (5, 7) pour assurer automatiquement la sortie de la traverse supplémentaire avec la traverse intérieure et l'autre (22) à s'engager dans une encoche (27) de la traverse exténeure fixe (6, 8) pour limiter la sortie de la traveree supplémentaire (20) et positionner celle-ci au centre de l'ensemble formé par la ttaverse exténieuro et la traverse intérieure.

7. Chariot selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les bras de levage (28) reçoivent par coulissement des éléments de préhension interchangeables en forme de töles (47) positionnées à l'intérieur du chariot et dont les bases situées au ras du sol présentent des pliures en équerre (48) se faisant face, permettant la prise au sol et sans levage préalable des objets les plus divers, en ne nécessitant en bordure latérale qu'un passage sous la charge correspondant à l'épaisseur de ladite tôle pour assurer la prise par engagement latéral.

8. Chariot selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif de levage hydraulique dans lequel au moins une tige de vérin mobile (38) porte un moyen de rotation (36) sur lequel circule un organe de liaison (35) dont une extrémité est solidaire du châssis du chariot et dont l'autre extrémité est fixée à une traverse coulissante (31) du support (29) des bras de levage.

9. Chariot selon la revendication 8, caractérisé par le fait que ledit moyen de rotation est une poulie et l'organe de liaison est une sangle en matière synthétique

10. Chariot selon la revendication 8, caractérisé par le fait que ladite traverse coulissante (30, 31) du support (28), à laquelle est fixée l'extrémité de ladite sangle (35), est fixée de façon articulée sur les mâts (1, 1').

11. Chariot selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé par le fait que le vérin de levage (39) est alimenté par une pompe dont la tige de piston (50) est reliée par bielles articulées (52) à un levier double (55) pivotant relié de façon articulée à une pédale d'actionnement (57) pouvant prendre une position verticale escamotée.

12. Chariot selon la revendication 11, caractérisé par le fait que ledit levier double (55) présente sur chacun de ses deux bras une fente oblongue (63) munie d'encoches espacées (64) permettant de régler la distance entre l'axe d'articulation (61) du levier double et l'axe d'articulation (54) de chaque bielle (52) sur le levier double (55) et donc de faire varier la vitesse de levage.

13. Chariot selon la revendication 12, caractérisé par le fait que le levier double (55) est mobile par rapport à son axe d'articulation (61) qui est destiné à s'engager sélectivement dans l'une des encoches (64) de la fente oblongue (63).

14. Chariot selon la revendication 12, caractérisé par le fait que l'axe d'articulation (54) de la bielle (55) est mobile le long de la fente oblongue (63) pour s'engager sélectivement dans l'une des encoches (64)..

15. Chariot selon la revendication 8, caractérisé par le fait qu'il comprend deux vérins hydrauliques de levage latéraux, chacun comportant en bout de sa tige de piston (67) un pignon (70) pour la circulation d'une chaîne de levage (71), lesdits pignons (70) étant solidarisés en rotation par un cardan télescopique (73) assurant la synchronisation de la sortie des deux tiges de vérin.