FR2468543A1 - Chariot elevateur a surface de roulage et d'elevation variables synchronises - Google Patents

Abstract

Chariot élévateur à surface variable réalisé en deux éléments séparés et qui comprennent chacun un longeron 2, une roue à direction fixe 4, et une roue à direction libre 9, sur ces longerons sont soudés des mâts 1, sur lesquels viennent coulisser des supports de fourche 31, réalisés séparément. L'ensemble de ces deux éléments, roulage-élévateur, sont reliés en assemblage télescopique par l'intermédiaire de traverse à triple coulissement télescopique 5 et 6, inférieur, et 7 et 8 supérieur, la commande d'allongement et de retrait de ces traverses est obtenue par des crémaillères 11, qui sont animées par des engrenages 14, ces dits engrenages 14, étant reliées et synchronises entre eux par deux pignons 17, reliés également entre eux par une chaîne sans fin 18, une manivelle 19, assuré la commande.

Description

Actuellenent toutes les industries alimentaires, textiles, métallur tiques etc utilisent pour la manutention des pièces résultant de la fabrication des bacs qui facilitent considérablement leur transport, magasinage et l'alimentation des postes de travail.

Ces bacs ont des formats très diversifiés. Pour les bacs à forte capacité et gros tonnage ils sont réalisée pour entre manutentionnés au chariot élévateur motorisé.

Par contre on petie manutention qui comprend des charges variant entre 30 et 500 kg il existe des chariots uniquement adaptés à un format de bac d'où la nécessité d'avoir plusieurs chariots de format dif férent, et ces chariots sont réalisé uniquement pour décoller le bac du sol afin de le déplacer; ils n'ont pas les facultés de les élever pour les gerber ou les mettre en rayonnage ou a hauteur convenable pour l'alimentation des postes de travail.

Pour leur rigidité ces bacs sont réalisés avec des reliefe ext6- rieurs situés sur le bord supérieur et comprennent également des passa ges pour leur prise avec les mains afin de les manutentionner et de les gerber, ce qui oblige l'utilisateur à des efforts physiques dans de mauvaises conditions.

Le chariot, à format variable objet de l'invention, qui supprime les inconvénients pré-cités apporte par les critères de prise db à leur conception la possibilité à une seule personne et sans effort de saisir des bacs en différents formats et relativement lourds par son adaptation instantannée aux dimensions des dits bacs et de pouvoir ensuite non seulement les déplacer mais encore de les lever dans les limites d'élévation prévues au chariot.

Ce chariot est également très utile dans les manutentions et transports par camions d'appareils ménagers (cuisinières, réfrigéra teurs etc ) et il peut bien entendu tre motorisé d'une manière électrique ou thermique.

La conception de ce nouveau chariot dans son système d'élévation est comparable aux élévateurs classiques à fonctionnement par pompe et verin hydraulique ou tous moyens mécaniques connus. Ce mécanisme d'élB- vation non représenté n'entre pas dans le cadre de l'invention.

Les caractéristiques particulières de ce nouveau chariot se situent dans la conception de deux éléments semblables et totalement séparés l'un de l'autre et qui comprennent d'une manière incorporée à chaque élément le roulage sur le sol et l'élévation.

L'assemblage mobile de ces deux éléments et obtenu au moyen de traverses télescopiques soit en version simple comprenant pour chaque traverse deux tubes de préférence carrés ou rectangulaire montés en coulissement libre l'un dans l'autre ou alors en triple coulissement télescopique qui consiste à adjoindre une troisième coulisse conplé- dentaire dans l'intérieur de chaque traverse.

Cette conception permet de ne laisser aux deux tubes telescopi- ques qui constituent chaque traverse que quelques centimètres d'en6a- gemment l'un dans l'autre tout en ait tenant une rigidité parfaite aux dites traverses et leur obturation à chaque extrémité afin de les graisser à vie ce qui évite les risques de salissure.

La caractéristique de ce triple coulissement des traverses d'as semblage -se situe au niveau de la troisième coulisse tubulaire au format adéquat qui est montée en coulissement libre mais limité à l'intérieur des dites traverses. La limitation du mouvement de cette troisième coulisse permet d'une manière automatique sa bonne répartition dans le centre longitudinal des traverses de manière à bien répartir l'effet de rigidité sur l'ensemble des dites traverses et dans de bonnes conditions de fonctionnement.La synchronisation et le pa rallélisme indispensables pour un réglage rapide et facile aux dimen- sions désirées sont obtenus au moyen d'un assemblage coulissant de deux crémaillères adaptées aux deux traverses principales. Les dites crémaillères étant animées par deux engrenages qui se trouvent synchronisés entre eux par l'intermédiaire de deux pignons reliés par une chaîne sans fin. Une manivelle adaptée sur l'axe de l'un dos deux pignon assure la manoeuvre d'allongement et de retrait des deux élé mentis de roulage et d'élévation.

D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront mieux au cours de la description suivante, d'une forme d'exécution particulière et non limitative de la présente invention en référence au dessin annexé dans lequel
- La fig. 1 est une vue arrière du chariot,
- La fig. 2 est une vue en plan de la fig. 1,
- La fig. 3 est une vue qui montre en détail le fonctionnement du
triple coulissement télescopique des traverses.

Le chariot élévateur à surface variable est composté de deux élé- monts (droite et gauche) comprenant chacun un mat 1, qui est soudé verticalement sur un longeron 2. Le dit longeron 2, comprenant à sont ex trémité une chape 3, pour recevoir en rotation libre la roue 4, montrée par la fig. 2. L'assemblage mobile des deux éléments est obtenu au moyen de traverse à coulissement télescopique composé par deux tubes coulissant l'un dans l'autre 5 et 6, pour la traverse inférieure et 7 et 8 pour la traverse supérieure.

La forme en section de ces traverses 5 et 6, 7 et 8, montrée à titre d'exemple non limitatif est de préférence carrée ou rectangulaire ce qui facilite sa réalisation. Les traverses 5 et 6, 7 et 8, sont con- venablement fixés par leur extrémité sur les mats 1, par soudure ou tout moyen connu.

Sur la traverse inférieure 5 et 6, sont fixés par soudure des sup- ports 9, qui assurent l'adjonction de roues pivotantes 10.

Le mouvement dsallongement et de retrait des deux éléments qui doi vent bénéficier d'un coulissement parfaitement parallèle très libre et sans effort de l'ensemble du chariot est obtenu par l'adjonction de deux crémaillères 11, se trouve convenablement fixée au moyen de vis 13 sur l'extrémité extérieure des tubes 5 et 7, et en montage coulissant sur les tubes 6 et 8.

L'animation des crémaillbres 11, se fait au moyen de deux engrenages identiques 14 (montrés en gros plan fig. 3) ces deux engrenages 14, sont montés en rotation libre et solidaire des traverses 6 et B par l'intermédiaire de paliers en forme de chape 15, pour venir s'engrenner correctement dans les crémaillères Il.

La synchronisation est obtenue par l'adJonction sur les axes 16, qui assure l'entraînement des deux engrenages 14, de deux pignons identiques 17 (fig. 3) qui sont prévus pour recevoir en montage correct une chaîne sans fin 18, qui est sobématisée sur la fig. 1.

L'animation de l'ensemble du chariot dans la variation instantanée de sa largeur pour l'adapter à la charge à manutentionner est obtenue par un organe de conande également monté solidairement sur l'axe 16, et qui est représenté à titre d'exemple par une manivelle 19.

La fig. 3, montre en détail le fonctionnement d'une traverse 7 et 8 b triple coulissement télescopique avec les éléments d'arrAt qui assurent automatiquement le centrage de la 3 éme coulisse complémentaire intérieure 20.

Son fonctionnement qui est ans simple se fait par l'action automatique de deux ressorts à fonctionnement identique 21 et 22, le ressort 21, est fimé par une vis 23, sur un bossage 24, rapporté sur le tube extérieur 8, de la traverse. Il est facile de comprendre l'action du ressort 22, en forme de lame. Au moment où les tubes 7 et 8 vont s'allonger suivant les flèches A et 3, la troisième coulisse intérieure 20, qui est totalement libre dans son positionnement, pourrait s'immobiliser en coScenent et fonctionner en arrêt sur le fond du tube extérieur 8, ou alors rester complétement emmanché dans l'intérieur du tube coulissant 7, ce qui dans les deux cas annulerait son action de raidisseur.Afin de palier à cet inconévient,le ressort 21 qui est en appui élastique sur le tube 7, va pénOtrer dans une encoche 25, pratiquée à cet effet en extrémité du tube 7, pour venir buter contre le relief en pourtour 26, et limiter ainsi le déplacement de la coulisse complémentaire 20.

Ce dit relief 26, rapporté en pourtour sur l'extrémité de la tria verse 20, à pour fonction de remplir la différence de section qui existe entre la coulisse tubulaire et complémentaire 20 et le tube 8, pour as- surer ainsi la rigidité de la traverse.

Le centrage de la coulisse 20, dans l'intérieur du tube 7, est identique à la description pré-citée, la différence se situe par l'enplacement du ressort 22, qui est fixé à l'extrémité et à l'intérieur de la coulisse 20, sur un bossage 27, prévu à cet effet et au moyen d'un rivet ou vis 28. Ce dit ressort 22, se trouve en appui élastique perma- nent contre la face intérieur du tube 7, et grace à une perforation 29, pratiquée dans la coulisse 20. Cette action du ressort 22, a pour effet de limiter le déplacement de la coulisse 20, au moment où le ressort 22 pénètre en butée dans la perforation 30, pratiquée à l'endroit convenable dans le tube 7.Ces deux arrêts automatiques immobilisent ainsi et facilement la coulisse complémentaire 20, à la position idéale pour as- surer le maximum de rigidité à la dite traverse.

Un support coulissant est prévu pour recevoir d'une manière fixe ou amovible les fourches 31, d'élévation des bacs, ce support est cons titubé par deux glissières identiques 32, parfaitement adaptées pour un coulissement libre sur les mats 1, qui sont montrés en exemple non li imitatif dans la présente description en réalisation tubulaire et en forme de T, ce qui donne l'avantage de parfaitement convenir à l'adaptation du support élévateur par éléments séparés et d'apporter aux mats 1, de ce nouveau chariot un maximum de poids et bien entendu ce support coulis sant élévateur se trouve relié en assemblage extensible par les traverses 5 et 6, et 7 et 8, ci-avant décrites et représentées dans l'inven- tion.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Chariot élévateur destiné C transporter dos charges de dif férents formats caractérisé par le fait que la structure du bâti est constitué par deux éléments sensiblement identiques munis de moyens d'assemblage mobiles entre-eux, chaque élément comprenant des moyens de roulage sur le sol et des moyens d'élévation qui s'daptent immé- diatement et en permanence aux dimensions de la charge.

2. Chariot élévateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens mobile des deux éléments l'un par rapport à l'autre sont constituées de traverses télescopiques qui sont fixées par leurs extrémités sur les deux mâts (1) de levage du chariot.

3. Chariot élévateur selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque traverse télescopique est constituée de deux tubes (5-6) et (7-8) à coulissomont libre l'un dans l'autre.

4. Chariot élévateur selon la revendication 3, caractérisé en co qu'une troisième coulisse complémentaire (20) est disposée à l'intérieur de chaque traverse télescopique permettant un triple couliosoment télescopique.

5. Chariot élévateur selon la revendication 4, caractérisé par le fait que la troisième coulisse (20) comporte à une extrémité un relief (26) situé en pourtour extérieur et qui a pour fonction de compenser la différence de section qui existe entre la section intérieure du tube (7) qui assure le montage coulissant de la troi sième coulisse (20) et la seotion intérieure du tube (8) de la traverse télescopique.

6. Chariot élévateur selon les revendications 4 et 5, carac térisé par le fait que la troisième coulisse (20) est autoratique- ment positionnée au contre relatif desdites traverses (7) et (8) au moyen de deux ressorts ou éléments à ressort (21 et 22) agissant d'une part sur le relief on pourtour (26) de la troisième coulisse (20) et d'autre part sur le tube (7) au moyen d'une perforation (29) pratiquée et convenablement positionnée dans la traverse (20) et une perforation (30) pratiquée dans le tube (7) qui constitue la traverse.

7. Chariot élévateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les doux principales traverses (5-6) et (7-8) sont animées dans leur mouvement d'allongement et de retrait par deux crémaillères (11) coopérant avec deux engrenages (14) qui se trouvent synchronisés entre-eux par l'adjonction en montage solidaire sur les axes (16) de deux pignons également reliés entre-eux par une chatne sans fin (18), ce qui assure ainsi la synchronisation du mouvement d'allongement ot de retrait de ce bâti de chariot élévateur à dimensions variables.

Une manivelle (19) de commande assure le mouvement qui modifie les dimensions du chariot en fonction des besoins.

8. Chariot élévateur selon l'une quelconque dos revendica- tions précédentes, caractérisé par le fait que le châssis destiné à l'élévation de la charge et qui comporte les fourches de levage (31) est constitué par deux glissières (32) qui coulissent librement sur les mâts (î) des traverses télescopiques dont le nombre peut varier, et représenté par deux traverses (33 et 34) qui ont un fonctionnement on triple coulissemont télescopique absolument identiques aux traverses (5-6 et 7-8) qui assurent l'assemblage mobile des deux éléments du chariot, ces dites traverses (33 et 34) assurent par la fixation rigide de leurs extrémités sur les glissières (32), l'assemblage mobile de ce nouveau châssis élé- vateur qui peut, bien entendu, recevoir également un plateau extensible.