CH615122A5 - - Google Patents

Description

La présente invention concerne un chariot de manutention à bras comprenant un premier bâti, un second bâti en prise d'une façon télescopique avec le premier et comportant un plateau de support de charge se prolongeant vers l'avant, un arbre monté sur le premier bâti aux extrémités opposées duquel sont montées deux roues pour supporter ledit chariot, un arbre fileté tourillonnant dans le premier bâti et venant en prise avec un écrou qui est accouplé au second bâti pour soulever et abaisser celui-ci en réponse à la rotation de l'arbre fileté et un dispositif de rotation commandé électriquement pour faire tourner ledit arbre.

Dans le passé, divers chariots de manutention à bras ont été utilisés avec des bâtis télescopiques pour permettre l'élévation et l'abaissement d'un plateau de support de charge. Egalement, des dispositifs étaient prévus pour alimenter ces structures en courant au moyen d'une batterie d'accumulateurs.

Le but de l'invention est de créer un chariot de manutention à bras plus perfectionné.

Le chariot de manutention selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte:

— un support auxiliaire articulé sur la base du premier bâti et comportant deux roues pivotantes à ses extrémités libres qui sont montées de façon à supporter le support auxiliaire, et une console assujettie au premier bâti à une distance de l'arbre des roues pour former avec le premier bâti un support triangulaire,

— un treuil relié au premier bâti et monté pour tourner autour d'un arbre, cet arbre étant accouplé au bâti en étant sensiblement parallèle à l'arbre des roues et étant situé entre le point d'attache de la console et ledit arbre de roues, et

— un pivot sphérique assujetti à la base du plateau pour supporter le chariot de manutention en vue d'un mouvement basculant vers l'avant de ce dernier autour de l'axe de l'arbre de roues.

Ce dispositif offre une grande stabilité pendant son fonctionnement et des roulettes pivotantes sont prévues à la fois en avant et en arrière des roues principales pour stabiliser le dispositif sous une charge et pour permettre également de manœuvrer facilement la charge dans des passages très étroits.

Outre les caractéristiques susmentionnées, il peut être prévu un dispositif de freinage destiné à s'opposer à la rotation libre et à régler d'une autre manière ladite rotation de l'arbre fileté qui soulève et abaisse le bâti en soutenant le plateau de support de charge. Ainsi, lorsque la charge est en position haute, il est possible de la retenir à la hauteur voulue sans avoir à craindre sa chute en réponse aux forces dues à la pesanteur qui agissent sur l'arbre fileté pour provoquer sa rotation.

Les chariots de manutention à bras basculent à la fois vers l'avant et vers l'arrière pendant leur utilisation. Pour des dispositifs alimentés par batterie, il est souhaitable de réduire sinon d'éliminer le risque que représentent les fluides des batteries tels que l'acide sulfurique lorsqu'ils se répandent en cas de basculement. Pour compenser ce mouvement basculant, le berceau supportant les batteries d'accumulateurs peut être éventuellement équipé de tourillons supérieurs le supportant en position généralement verticale en cas de basculement du chariot de manutention à bras.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels:

la fig. 1 est une vue de côté en perspective d'un chariot de manutention à bras selon la présente invention ;

les fig. 2, 3 et 4 sont des vues de côté montrant l'utilisation du chariot à bras pour descendre une charge d'un véhicule automobile tel qu'une camionnette, des parties de cette dernière étant représentées en arrachement pour mieux illustrer le mécanisme, et la fig. 3 montrant la charge après qu'elle a été descendue sur le sol, et la fig. 4 montrant la position de la charge sur le chariot après qu'elle a été descendue de la camionnette sur le sol ;

la fig. 5 est une vue de côté du chariot de manutention à bras montrant le dispositif avec le plateau de support de charge dans sa position abaissée;

la fig. 6 est une vue de face du chariot de manutention dans la position représentée sur la fig. 5 ;

la fig. 7 est une vue de l'arrière du chariot de manutention représenté sur la fig. 5 ;

la fig. 8 est une vue partielle de côté à une échelle légèrement plus grande, montrant la façon dont l'ensemble de support stabilisateur peut être articulé sur le bâti principal et montrant également l'avancée de la charge qui permet l'extension des bâtis télescopants ou l'abaissement de la charge au-dessous du niveau des roues principales de support;

la fig. 9 est une vue de côté détaillée d'une partie de la structure et montrant la façon dont les bâtis télescopiques sont fixés ensemble ainsi que le palier de support de l'arbre fileté, et la fig. 10 est une coupe suivant la ligne 10-10 de la fig. 9 dans le sens des flèches.

Le chariot de manutention à bras, désigné d'une façon générale par 10, selon la fig. 1, comprend une structure présentant un premier bâti désigné par 11 ainsi qu'un second bâti 12 accouplé télescopiquement pour permettre le soulèvement et l'abaissement d'un plateau 14 de support de charge. Le plateau 14 est fixé aux

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montants ou éléments verticaux qui constituent le second bâti 12 et, par conséquent, est destiné à se mouvoir lors du soulèvement et de l'abaissement du bâti.

Pour supporter la charge, deux roues principales opposées 15, 15 sont prévues sur les côtés opposés d'un arbre ou axe 16. Pour faciliter la tâche de l'opérateur pendant le transport de lourdes charges, il est prévu un ensemble ou bâti stabilisateur 17 à la face intérieure duquel sont fixées deux roues pivotantes 18, 18. Le support 17 est un élément profilé généralement en U articulé ou accouplé d'une autre façon au bâti principal 11 autour de l'arbre 16. Le mouvement pivotant du support 17 est possible afin de pouvoir utiliser facultativement ledit support stabilisateur 17 ou bien pour le faire pivoter éventuellement de bas en haut entre les colonnes individuelles du bâti 11 dans une position hors service. Pour la stabilité de la structure globale, une console comme celle désignée par 20 est articulée sur le bâti 11 par un arbre 37, ladite console 20 présentant des fentes désignées par 21, 21 dans lesquelles se loge un arbre de support 22. Des poignées 84 de la console sont également prévues pour faciliter son soulèvement. Comme le montre la fig. 1, la console 20 est constituée par un élément profilé en U qui, pour simplifier, comporte en outre une tige 23 destinée à retenir la console 20 en place. Les logements individuels 21, 21 sont espacés le long de la console 20 et, par conséquent, permettent de faire varier l'inclinaison du bâti par rapport à la surface de roulage.

Des sangles rétractables, comme indiqué en 25, 25, sont destinées à fixer convenablement ou à serrer d'une autre manière une charge supportée par le chariot de manutention. Ces sangles rétractables sont naturellement disponibles dans le commerce et sont du type utilisé sur les automobiles, par exemple en Nylon tissé ou matière analogue. Un système à rochet et à cliquet est utilisé pour bloquer les sangles en position lorsqu'une charge est placée sur le chariot.

Comme on le voit sur la fig. 1, de même que sur les fig. 6 et 7, il est prévu une vis de levage 26 qui, lorsqu'elle tourne, s'engage dans un écrou à billes 27 qui est fixé, dans cette forme de réalisation, au second bâti télescopique 12. Selon cette disposition, une traverse 28 relie les colonnes verticales du bâti 12 et l'écrou à billes est retenu prisonnier dans la zone désignée par 27 sur la fig. 6. D'autres détails sont donnés sur les fig. 6 et 7 sur lesquelles l'écrou 27 est représenté plus en détail. On peut également se référer à la fig. 9 qui représente une coupe du mécanisme.

En examinant à nouveau la fig. 1, un berceau désigné par 30, qui est fixé au bâti 11, est destiné à contenir une batterie d'accumulateurs. Dans certains cas, il peut être souhaitable d'utiliser des tourillons 31,31 à la partie supérieure du berceau 30 pour lui permettre d'osciller et de rester correctement en position verticale, indépendamment de l'orientation du bâti principal du chariot de manutention à bras. Une batterie appropriée ou un groupe d'accumulateurs électriques du type au plomb est normalement placé dans le berceau 30 avec un câblage approprié relié au dispositif d'entraînement.

Dans la plupart des applications, il est prévu un moteur d'entraînement de la vis de levage, ce moteur étant désigné de façon générale par 32 et représenté plus précisément sur la fig. 8. Ce moteur est d'un type classique et constitue une source d'énergie pour faire tourner un arbre de sortie creux 33 qui a la forme d'un manchon dans lequel se loge la vis de levage 26 qui est fixée de façon à tourner avec le manchon 33.

Comme on le voit sur la fig. 1, des poignées 35, 35 sont à la disposition de l'opérateur pour la manutention de la charge, comme cela se fait couramment avec de tels chariots à bras, un commutateur 36 étant également prévu à proximité de l'endroit où se trouvent normalement les mains de l'opérateur. Le commutateur 36 peut être utilisé par exemple pour mettre en marche le moteur 32 et le faire tourner dans l'une ou l'autre direction afin de soulever ou d'abaisser le plateau 14 de support de la charge.

On va examiner maintenant les fig. 6, 7 et 8 sur lesquelles un treuil est représenté plus en détail. Plus précisément, le treuil, qui est désigné d'une façon générale par 40, est équipé d'un moteur 41 et d'un tambour 42 fixé à l'arbre de sortie de ce dernier. Le treuil 40 est relié au premier bâti ou est supporté d'une autre manière par celui-ci qui constitue le bâti fixe, et à une hauteur suffisante pour être généralement intercalé entre l'arbre 16 et l'arbre ou pivot 21 du support de la console. Ainsi, lorsqu'une force est appliquée au système par le treuil 40, la stabilité du système est peu ou pas affectée, ce qui permet à l'opérateur de guider simplement le mouvement sans avoir à se préoccuper du décentrage de la charge ni donc de sa chute sur le sol.

On va examiner maintenant les détails du mouvement d'articulation qui se produit entre les bâtis télescopiques 11 et 12 en se référant principalement aux fig. 8, 9 et 10. A cet égard, le premier bâti 11 contient un élément 50 profilé en U qui est utilisé pour loger des galets 51 dont les arbres 52 sont accouplés ou fixés d'une autre façon au second bâti 12 qui, aux fins de la présente description, peut être considéré comme un bâti d'avancement de la charge. Comme le montre la fig. 10, l'écrou à billes 27 est fixé par soudage ou d'une autre façon appropriée à la traverse 28 qui s'étend entre les montants individuels du bâti 12. Ainsi, un mouvement précis se produit entre les éléments 11 et 12 qui est déterminé en particulier par le profilé 50 qui naturellement est soudé ou autrement fixé convenablement dans les limites du bâti 11. La fig. 9 est, par exemple, une coupe illustrant le montage des galets 51 dans le profilé 50. Par conséquent, on voit qu'un mouvement alternatif rectiligne peut se produire entre des éléments télescopiques individuels comme représenté.

En se référant encore à la fig. 9, on voit que le bâti 12 utilise des galets 51,51 montés en tandem afin de mieux stabiliser le mouvement alternatif du bâti 12 dans le bâti 11.

Un dispositif de freinage approprié permet de maîtriser le mouvement en roue libre de la vis de levage 26. En principe, un frein unidirectionnel sollicité par ressort peut être utilisé pour empêcher une rotation en roue libre de la vis de levage. Un tel frein unidirectionnel est naturellement disponible dans le commerce, ledit frein étant utilisé dans la structure représentée en 55 et, plus particulièrement, sur les fig. 1,6 et 7. D'une façon générale, le mécanisme de freinage 55 comporte une pile de disques alternativement fixes et tournants, des éléments élastiques étant en contact de frottement avec ces derniers et les serrant lorsqu'ils se déplacent dans le sens de rotation correspondant au mouvement descendant. Par conséquent, le mouvement descendant est plus fortement freiné que le mouvement ascendant ; toutefois, le mécanisme peut déplacer la charge dans l'une ou l'autre direction sans rencontrer de résistance particulière pendant le soulèvement ou l'abaissement.

Pour permettre de contrôler le mouvement de l'arbre 26, il est prévu en 57 un palier de support de l'extrémité de l'arbre, comme on le voit en particulier sur la fig. 9. Eventuellement, il est possible de prévoir d'autres éléments de support de l'arbre 26, étant naturellement bien entendu que la course de la partie d'avancement de la charge du bâti est limitée à la distance correspondant au segment libre de l'arbre 26. Il est évident que le dispositif décrit peut être utilisé pour transférer les charges à partir de niveaux situés à des hauteurs différentes. Les fig. 2, 3 et 4 illustrent une série d'opérations destinées à descendre une charge par l'avancée de cette dernière par rapport à la plate-forme d'une camionnette jusqu'au sol. Plus précisément, comme on le voit sur la fig. 2, la camionnette 60 présente une caisse, comme indiqué en 61, qui contient une charge désignée d'une façon générale par 62, comprenant par exemple un réfrigérateur ménager classique 68 monté sur un chariot de manutention à bras 10. La caisse 61 de la camionnette présente des orifices classiques destinés à l'introduction de barres et, à cet égard, une barre d'ancrage portable ayant la forme d'un profilé en U est montée de façon que ses branches soient introduites dans lesdites ouvertures de la caisse de la

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camionnette, et que la base de l'élément profilé en U s'étende entre les branches individuelles. Un câble 65 est utilisé pour accoupler le chariot de manutention à bras 10 à la barre d'ancrage portable, en particulier par l'intermédiaire d'un œil fileté 66. Le câble 65 peut être déroulé à une vitesse déterminée afin de contrôler le mouvement de la charge 62 vers la droite en observant la fig. 2, comme indiqué par la flèche 67. Lorsqu'on atteint sensiblement l'extrémité de la porte arrière 70 de la camionnette 60, le câble 65 du treuil est maintenu bloqué et l'opérateur actionne le mécanisme d'avancement de la charge pour faire descendre cette charge de la position représentée sur la fig. 2 à celle représentée sur la fig. 3. Lorsque la charge a touché la surface du sol, l'opérateur peut faire avancer la camionnette 60 dans le sens de la flèche 71 jusqu'à ce que la partie principale du chariot 10 soit dégagée de l'extrémité de la porte arrière de la camionnette 60. En variante, toutefois, il est possible de dérouler davantage le câble 65 et de soulever la charge en la mettant dans une position verticale jusqu'à ce que le chariot 10 libère l'extrémité de la porte arrière 70, en permettant ainsi d'abaisser la partie principale du chariot 10 sur le sol dans la position représentée sur la fig. 4. Après qu'il a atteint la surface du sol, comme indiqué en 72, le chariot de manutention à bras peut être libéré de la camionnette 60 en dégageant le câble 65 de la barre d'ancrage 66 et en permettant ainsi à l'opérateur de déplacer encore la charge.

Afin de mieux stabiliser la charge pendant son basculement vers l'avant, il est prévu un pivot sphérique sur la base du plateau 14, comme indiqué en 75 et comme représenté en particulier sur les fig. 3,4 et 5. Lorsque l'élément d'avancement de la charge est dans la position représentée sur la fig. 5, tout basculement vers l'avant du chariot entier autour de la ligne correspondant au point 76 n'est possible que jusqu'à ce que le pivot sphérique 75 entre en contact avec la surface de support. Cela permet à l'opérateur ou à toute autre personne se trouvant à proximité d'empêcher la charge, comme un lourd appareil ménager tel que le réfrigérateur 68, de continuer à basculer vers l'avant dans le sens dextrorsum par rapport à la position représentée sur la fig. 5.

Comme on l'a indiqué, les sangles rétractables sont utilisées pour fixer la charge sur le chariot de manutention. Ces sangles sont représentées en particulier sur les fig. 6 et 7 avec un mécanisme à rochet et cliquet. Egalement, comme on l'a déjà indiqué, les sangles rétractables ne sont pas exceptionnelles et sont du type couramment utilisé dans l'industrie des chariots de manutention à bras.

s A titre de précision supplémentaire, des barres 80 et 81 de support de la charge sont prévues pour retenir les sangles 25,25 ainsi qu'on le voit par exemple sur la fig. 1.

Pour permettre de recharger commodément la batterie d'accumulateurs, une prise 82 est prévue pour relier la batterie à une io source de charge appropriée, soit un chargeur classique, soit, dans certains cas, l'alternateur d'un véhicule classique à moteur.

Comme on l'a déjà indiqué, l'arbre 16 qui est destiné à supporter les roues principales 15, 15 est monté dans le premier bâti 11 à proximité de sa base. La console 20 est articulée sur 15 l'arbre 37 pour pivoter vers l'intérieur, lorsque cela est souhaitable, afin de rabattre le support stabilisateur en position de repos. La console 20 est rabattue vers l'intérieur dans le sens senestrorsum en observant la fig. 8, jusqu'à ce qu'elle soit alignée généralement avec l'axe du bâti 11, le support stabilisateur 17 20 étant alors replié vers le haut dans le sens dextrorsum jusqu'à ce qu'il se loge entre les éléments verticaux 11A et 11B du bâti 11. Egalement, comme représenté, les sangles 25, 25 sont fixées au bâti 11 par le montage des éléments 80, 81, 82 et 83 sur les éléments IIA et IIB, selon les besoins.

25 Dans la forme de réalisation représentée, le moteur 41 du treuil est représenté comme étant monté sur le montant 11B du bâti 11. Normalement, ce montage est en porte à faux pour éviter - un contact entre le treuil et la console 20, d'une part, et le support stabilisateur 17, d'autre part. Par conséquent, d'une façon géné-30 raie, le moteur 41 et le tambour 42 du treuil sont placés de façon à éviter tout contact avec d'autres éléments du dispositif.

En ce qui concerne les matériaux de construction, on utilise normalement un matériau durable classique tel que l'acier. Dans certains cas, il est possible de diminuer le poids en utilisant cer-35 tains alliages d'aluminium et de magnésium qui sont actuellement d'un usage courant dans l'industrie. Le poids est un facteur dont il faut tenir compte d'une façon générale, en particulier du fait que l'opérateur soulève normalement ou manipule d'une autre façon le chariot après l'avoir déchargé.

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2 feuilles dessins

Claims (5)

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   REVENDICATIONS

   1. Chariot de manutention à bras comprenant un premier bâti, un second bâti en prise d'une façon télescopique avec le premier et comportant un plateau de support de charge se prolongeant vers l'avant, un arbre monté sur le premier bâti aux extrémités opposées duquel sont montées deux roues pour supporter ledit chariot, un arbre fileté tourillonnant dans le premier bâti et venant en prise avec un écrou qui est accouplé au second bâti pour soulever et abaisser celui-ci en réponse à la rotation de l'arbre fileté et un dispositif de rotation commandé électriquement pour faire tourner ledit arbre, ce chariot de manutention étant caractérisé en ce qu'il comporte:

   — un support auxiliaire articulé sur la base du premier bâti et comportant deux roues pivotantes à ses extrémités libres qui sont montées de façon à supporter le support auxiliaire, et une console assujettie au premier bâti à une distance de l'arbre des roues pour former avec le premier bâti un support triangulaire;

   — un treuil relié au premier bâti et monté pour tourner autour d'un arbre, cet arbre étant accouplé au bâti en étant sensiblement parallèle à l'arbre des roues et étant situé entre le point d'attache de la console et ledit arbre de roues, et

   — un pivot sphérique assujetti à la base du plateau pour supporter le chariot de manutention en vue d'un mouvement basculant vers l'avant de ce dernier autour de l'axe de l'arbre de roues.
2. 2. Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce que le treuil est fixé en porte à faux contre le premier bâti.
3. 3. Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif destiné à freiner l'arbre fileté lors de l'application de forces tendant à abaisser le second bâti, ledit dispositif de freinage étant accouplé d'une façon amovible à l'arbre fileté.
4. 4. Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce que le support auxiliaire est d'une largeur inférieure à celle du premier bâti afin de pouvoir pivoter dans la zone comprise entre les éléments généralement verticaux du premier bâti.
5. 5. Chariot de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce que des sangles de maintien de la charge sont prévues à des endroits espacés le long des bords latéraux du premier bâti.