FR2847222A1 - Chariot de manutention et de levage d'un appareil pour son installation sur une structure haute, notamment un plafond - Google Patents
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Abstract
L'invention propose un chariot de manutention et de levage (10) d'un appareil pour son installation sur une structure haute, notamment un plafond, caractérisé en ce que le chariot comporte à sa partie supérieure un plateau horizontal de levage (60), qui est lié en déplacement vertical à des moyens télescopique de manoeuvre (80) entre une position basse, dite de chargement, et une position haute, dite d'installation, et des moyens de roulage horizontal (70, 90) qui sont agencés dans la face supérieure (62) du plateau de levage (60) et/ou de la partie supérieure (20) du chariot.
Description
"Chariot de manutention et de levage d'un appareil pour son installation
sur une structure haute, notamment un plafond" La présente invention concerne un chariot de manutention et levage d'un appareil pour son installation sur une structure haute, notamment un plafond. A ce jour, lorsqu'on désire installer sur une structure haute, par exemple au plafond, un appareil tel qu'un climatiseur ou un ventilo-convecteur, on procède généralement de la manière suivante. Il faut tout d'abord, dans une première étape, que l'appareil soit transporté jusqu'à la pièce dans laquelle il doit être monté. Selon le type d'appareil, et notamment leur poids et leur encombrement, ces appareils peuvent être portés par des
opérateurs ou déplacés à l'aide de chariots de transport.
De tels chariots sont bien connus et peuvent par exemple consister en un chariot à quatre roues comportant une plate-forme de chargement qui s'étend horizontalement au voisinage du sol et une poignée pour être manoeuvrés ou plus particulièrement
poussés ou tirés par un opérateur.
Pour pouvoir procéder à l'installation, il est alors nécessaire, dans une deuxième étape, de transférer l'appareil sur des moyens de levage pour l'amener en position haute au niveau
du plafond dans lequel il doit être installé.
Les moyens de levage peuvent par exemple être constitués par des chariots élévateurs comprenant une fourche s'étendant latéralement qui est montée solidaire d'une structure télescopique pouvant se déployer à la verticale du sol à la manière d'une échelle, et qui est mue par des moyens mécaniques ou électriques. De tels chariots élévateurs sont généralement lourds, encombrants et peu maniables de sorte qu'il est difficile, voire parfois impossible, de les utiliser dans des locaux tels que des
immeubles de bureau.
Les moyens de levage peuvent aussi être constitués par des vérins à l'extrémité supérieure desquels est fixé un plateau horizontal et à l'extrémité inférieure desquels sont prévus des pieds pour assurer la liaison avec le sol, les pieds pouvant être munis de roulettes pour former un ensemble mobile. Ces vérins peuvent permettre de lever des charges importantes, mais ils présentent une stabilité précaire dès lors que l'appareil ne se trouve pas correctement positionné sur le plateau et requièrent de ce fait des précautions, telles que io l'arrimage par une sangle de l'appareil sur le plateau avant de
pouvoir procéder au levage.
Par conséquent, de tels vérins présentent un problème de sécurité important vis-à-vis des opérateurs présents aux alentours, notamment en cas de chute, sans compter les
dommages pouvant affecter l'appareil lui-même.
Pour en améliorer la stabilité générale, on peut songer à agrandir la longueur des pieds mais ils deviennent alors
encombrants et nécessitent une importante surface au sol.
Ceci n'est notamment pas admissible lorsque l'on procède à des opérations de remplacement des matériels dans des locaux occupés. Lorsque les appareils sont par exemple des blocs de type climatiseur ou ventiloconvecteur, ces étapes et les différentes manoeuvres requièrent la présence d'au moins deux opérateurs, notamment pour le transfert de l'appareil sur les moyens de levage. En effet, le poids de tels appareils est généralement de l'ordre d'une trentaine de kilos parfois, jusqu'à une cinquantaine
de kilos pour des appareils comportant des pompes à chaleur.
La présence nécessaire d'au moins deux opérateurs pour ces étapes engendrent d'importants cots de main d'oeuvre, d'autant que l'installation proprement dite de l'appareil sur la structure haute peut quant à elle être réalisée par un seul opérateur. Ces différentes manipulations exigent des efforts physiques importants de la part des opérateurs et augmentent les risques d'accident tels que la chute d'un appareil soit lors du
transfert, soit lors du levage.
L'invention vise à remédier à ces problèmes et inconvénients en proposant une solution simple, efficace et économique. Dans ce but, l'invention propose un chariot de manutention et de levage d'un appareil, caractérisé en ce que le chariot comporte à sa partie supérieure: - un plateau horizontal de levage qui est lié en déplacement vertical à des moyens télescopiques de manoeuvre entre une position basse, dite de chargement, et une position haute, dite d'installation, et, - des moyens de roulage qui sont agencés dans la face supérieure du plateau de levage et/ou de la partie supérieure du chariot. Avantageusement, le chariot selon l'invention constitue un poste de travail autonome permettant, en toute sécurité, une installation rapide des appareils et qui ne requiert pour ce faire
qu'un opérateur unique, indépendamment du poids des appareils.
Grâce aux moyens de roulage que comporte le plateau de levage et avantageusement la plateforme supérieure du chariot, l'opérateur unique peut effectuer le transfert d'un appareil depuis un support extérieur jusqu'au plateau de levage, et ceci avec un
effort de poussée faible eu égard au poids de l'appareil.
Ainsi, un dispositif d'installation comportant un chariot selon l'invention présente une très bonne ergonomie permettant entre autre une réduction importante des efforts nécessaires pour
les manoeuvres et donc de la fatigue des opérateurs.
De préférence, les moyens télescopiques de manoeuvre sont reliés à une source d'énergie embarquée à bord du chariot qui, étant mobile, peut alors facilement être déplacée dans des locaux afin de procéder à des installations successives
d'appareils au profit d'un gain de productivité.
Ainsi qu'on l'aura compris, le chariot selon l'invention permet d'optimiser d'une manière générale les conditions d'installation de tels appareils, en autorisant des gains importants notamment en temps et en nombre d'opérateurs, et ceci tout en améliorant les conditions de travail des opérateurs sur le plan de
l'ergonomie et de la sécurité.
Avantageusement, la répartition et l'agencement des éléments que comporte le chariot sont réalisés en fonction de leurs masses de manière à rapprocher au plus près du sol le
centre de gravité du chariot, et en augmenter ainsi la stabilité.
Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - les moyens de roulage du plateau et/ou du chariot sont adjacents à l'un au moins des bords de la partie supérieure du chariot, de manière à permettre le transfert de l'appareil depuis un support extérieur jusqu'au plateau de levage en position de chargement; - les moyens de roulage du plateau de levage comportent des éléments roulants qui sont logés dans le plateau; - les éléments roulants s'escamotent automatiquement en dessous de la face supérieure du plateau dès lors que le plateau quitte sa position de chargement; - les moyens roulant comportent au moins un rouleau qui est monté sur la partie supérieure du chariot entre un bord de la partie supérieure et un bord du plateau de levage; - les éléments roulants du plateau de levage et les rouleaux sont montés à rotation autour d'axes globalement parallèles; - les moyens télescopiques de manoeuvre du plateau de levage comportent au moins un vérin, tel qu'un vérin pneumatique, et une source de fluide sous pression; - la source de fluide du vérin est un compresseur ou d'un accumulateur, - la source de fluide est embarquée à bord du chariot dans un réceptacle; - le réceptacle appartient à un diable amovible entre une position de transport de la source de fluide et une position d'utilisation dans laquelle il est solidaire du chariot; - en position d'utilisation, le diable est reçu dans un logement que comporte le chariot; - la partie supérieure du chariot comporte une plateforme horizontale sur laquelle sont montés à rotation des moyens de roulage, tels que des rouleaux et sur la face supérieure de laquelle la face inférieure du plateau de levage est en appui,
lorsque le plateau est en position de chargement.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention
apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la
is compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est en vue schématique en perspective de troisquarts avant droite, qui illustre un chariot de manutention et de levage selon un premier mode de réalisation de l'invention; - les figures 2 et 3 sont des vues de détail en coupe transversale d'un exemple de réalisation d'un plateau de levage comportant des éléments roulants qui s'escamotent automatiquement en dessous de la face supérieure du plateau dès lors qu'il quitte sa position de chargement; - la figure 4 est une vue de côté d'un chariot selon le premier mode de réalisation qui illustre l'étape du chargement, c'est à dire le transfert d'un appareil par un opérateur d'un support extérieur vers le plateau de levage du chariot; - la figure 5 est une vue de côté d'un chariot qui illustre le déplacement vertical du plateau de levage portant l'appareil vers la position haute afin de procéder à son installation; - la figure 6 est une vue analogue à celle de la figure 1 qui représente un chariot selon un second mode de réalisation; - les figures 7 et 8 sont des vues schématiques en perspective de trois-quarts avant droite et arrière droite d'un diable amovible susceptible d'être embarqué à bord d'un chariot selon le second mode de réalisation; et s - les figures 9 et 10 sont des vues de côté du chariot et du diable, respectivement en position de transport et en position d'utilisation.
Dans la description et les revendications, pour en faciliter
la compréhension, on utilisera à titre non limitatif les orientations longitudinale, verticale et transversale selon le trièdre (L, V, T) représenté à la figure 1 et les expressions telles qu'avant et arrière, supérieur et inférieur, horizontal et latéral, en référence
aux figures et définitions données dans la description dans
laquelle les éléments identiques, similaires ou analogues seront
désignés par les mêmes chiffres de référence.
De manière usuelle, un chariot comporte principalement un châssis, des roulettes, une poignée et au moins une
plateforme de chargement s'étendant horizontalement.
Comme visible sur la figure 1, le chariot de manutention et levage 10 selon l'invention comporte ici une plateforme horizontale 20, dite supérieure, qui est agencée dans sa partie supérieure de sorte que le chariot 10 a globalement une forme
de table roulante.
Le châssis 11 est constitué par une structure métallique globalement parallélépipédique obtenue par assemblage d'éléments tubulaires, tels que des tubes métalliques ou des tronçons de profilé de section carrée, qui sont fixés entre eux par
soudage, en variante par vissage.
Le châssis 11 est délimité verticalement par deux cadres, respectivement supérieur 120 et inférieur 140, de forme
rectangulaire, qui s'étendent globalement horizontalement.
Le cadre supérieur 120 comporte au moins deux montants transversaux respectivement avant 122 et arrière 124 et deux montants latéraux respectivement gauche 126 et droite 128, qui
en délimitent le pourtour.
De manière analogue, le pourtour du cadre inférieur 140 est délimité par deux montants transversaux respectivement avant 142 et arrière 144 et deux montants latéraux respectivement
gauche 146 et droite 148.
Le châssis 11 de forme parallélépipédique comporte aussi quatre montants verticaux 115 qui s'étendent chacun verticalement entre un angle du cadre inférieur 140 et un autre angle du cadre supérieur 120 situé au droit de l'angle du cadre
inférieur 140.
Le chariot 10 est ouvert latéralement et longitudinalement à l'avant et à l'arrière entre chacun des montants verticaux 115
du châssis 11.
En variante (non représentée), le chariot 10 peut comporter des parois pleines s'étendant successivement entre chacun des montants verticaux 115 de manière à fermer le
volume intérieur que délimite le châssis 11.
Bien entendu, le châssis 11 peut comporter des montants longitudinaux, transversaux ou verticaux supplémentaires, par exemple pour en augmenter la rigidité structurelle, ou pour
permettre de fixer d'autres éléments sur le chariot 10.
Pour assurer sa mobilité, le chariot 10 comporte de préférence quatre roulettes multidirectionnelles 13 comportant avantageusement chacune un frein mécanique susceptible d'être
actionné au pied de manière à pouvoir immobiliser le chariot 10.
Le chariot mobile 10 comporte aussi une poignée 15 fixée sur le châssis 11 par soudage dont la partie préhensible est réalisée sous la forme d'une barre transversale 152, afin de pouvoir être manoeuvré, notamment poussé ou tiré, par un
opérateu r.
La barre transversale 152 de la poignée 15 est agencée globalement au niveau du cadre supérieur 120, c'est à dire pour une meilleure ergonomie à mi-hauteur d'un opérateur de taille moyenne. Le chariot 10 comporte une plate-forme supérieure 20 et une plateforme inférieure 40 qui sont respectivement solidaires des cadres supérieur 120 et inférieur 140 et les recouvrent au
moins en partie.
La plateforme inférieure 40 constitue avantageusement un fond rigide du chariot 10 sur lequel des éléments ou accessoires peuvent être posés, tandis que la plateforme supérieure 20 en
1o constitue le dessus.
Conformément à l'invention, le chariot 10 comporte un plateau de levage 60 qui s'étend horizontalement et qui est lié en déplacement vertical à des moyens télescopiques de
manoeuvre 80.
Comme illustré sur la figure 1, le plateau de levage 60 est mobile entre une position basse, dite de chargement, et une
position haute (représentée en silhouette), dite d'installation.
Le plateau de levage 60 s'étend sur au moins une partie de la plateforme supérieure 20 du chariot 10, ses dimensions
pouvant varier notamment selon le type d'appareil à installer.
Les moyens télescopiques de manoeuvre 80 sont ici constitués par un vérin solidaire du châssis 11 chariot 10 et une
source de fluide sous pression.
Le vérin 80 est de préférence de type pneumatique, en variante de type hydraulique, de sorte que le fluide sous
pression est avantageusement de l'air comprimé.
La source de fluide sous pression est par exemple un compresseur 85, de préférence alimenté électriquement, et qui est reliée au vérin 80 par au moins un tuyau d'alimentation (non
représenté).
Le vérin 80 comporte essentiellement un corps et une tige
(non représentée).
Plus précisément, le corps du vérin 80 comporte une partie inférieure 82 qui est solidaire de la plateforme inférieure et une partie supérieure 84 qui est solidaire de la plateforme
supérieure 20.
Avantageusement, la partie inférieure 82 du corps du vérin 80 s'étend verticalement en dessous du plan horizontal formé par le cadre inférieur 140 mais sur une hauteur inférieure à la hauteur totale des roulettes 13 afin de ne pas risquer de
heurter le sol et d'entraver les déplacements du chariot 10.
Pour une bonne répartition des masses sur le chariot 10,
le vérin 80 est de préférence monté en position centrale.
De plus, le fait que la partie inférieure 82 du corps du vérin 80 s'étende sous la plateforme inférieure 40 permet de rapprocher le centre de gravité du chariot 10 du niveau du sol,
ce qui améliore la stabilité de l'ensemble.
Selon l'exemple de réalisation illustré à la figure 1, le cadre inférieur 140 du châssis 11 comporte, globalement dans sa zone médiane et ici pour le montage de la partie inférieure 82 du corps du vérin 80, deux montants longitudinaux de renfort gauche 186 et droit 188 qui sont reliés entre eux par deux
montants transversaux de renfort 182, 184.
Les montants de renfort 182, 184, 186, 188 sont entre autre prévus pour permettre la fixation d'un réceptacle 480 comportant au moins un fond 285 formant socle qui est destiné à
recevoir la partie inférieure 82 du corps du vérin 80.
Le réceptacle 480 s'étend sous la plate-forme inférieure 40 et définit une cavité globalement de forme cubique, ouverte dans sa partie supérieure pour permettre l'introduction de la
partie inférieure 82 du corps du vérin 80.
Le réceptacle 480 comporte de préférence au moins deux parois latérales pleines dont les extrémités inférieures sont solidaires du fond 285 et qui s'étendent globalement verticalement et dont extrémités supérieures sont repliées horizontalement pour former des bords Ainsi, le réceptacle 480 comporte deux bords transversaux et/ou deux bords latéraux dont les faces inférieures viennent en appui sur les faces supérieures des montants de
renfort correspondant.
Le réceptacle 480 est solidaire du cadre inférieur 140 du châssis 11, il est ici fixé par soudage sur au moins deux des montants de renfort par au moins deux de ses bords. La partie inférieure 82 du corps du vérin 80 est solidaire
du fond 285 du réceptacle 480, par exemple par vissage.
Lorsque le chariot 10 comporte des plateformes supérieure 20 et inférieure 40, des ouvertures sont ménagées, de préférence dans leur partie centrale, pour permettre le
passage du corps du vérin 80.
Le corps du vérin 80 est avantageusement maintenu dans sa partie supérieure 84 qui est fixée et solidaire du chariot 10
pour garantir une bonne immobilisation.
La partie supérieure 84 du corps du vérin 80 est solidaire de la partie supérieure du chariot 10, par exemple soit de la plateforme supérieure 20, soit du cadre supérieur 120 du châssis
11 à l'aide de moyens de fixation 280.
Selon un exemple de réalisation mieux visible sur les figures 4 et 5, les moyens de fixation 280 comportent un collier métallique réglable solidaire d'une patte de fixation qui est de préférence solidaire d'une barre transversale de renfort que
comporte le cadre supérieur 120 du châssis 11.
Le vérin pneumatique 80 est ici alimenté en air comprimé à l'aide d'un compresseur 85 qui est monté sur la partie arrière
de la plateforme inférieure 40 du chariot 10.
Des moyens de commande (non représentés) du vérin pneumatique 80 sont prévus pour que l'opérateur puisse commander le déploiement vertical de la tige du vérin 80, ces moyens sont de préférence agencés dans la partie arrière de la
plateforme supérieure 20 et solidaires du chariot 10.
En variante, les moyens de commande du vérin 80 ne sont pas montés à demeure sur le chariot 10 de manière à permettre une commande à distance par l'opérateur qui ayant alors plus de recul effectue les manoeuvres avec une meilleure visibilité d'ensemble. La partie avant de la plateforme inférieure 40 du chariot peut avantageusement recevoir une trousse à outils ou d'autres accessoires (non représentés) qui sont utiles ou nécessaires à l'opérateur pour l'installation de l'appareil, le chariot 10 formant
alors une unité d'installation totalement autonome.
La tige du vérin pneumatique 80 comporte à son extrémité supérieure des moyens tels qu'une tige filetée pour permettre la
io fixation par vissage du plateau de levage 60 sur le vérin.
Avantageusement, le plateau de levage 60 est lié en déplacement vertical à la tige du vérin 80, mais il peut aussi
pivoter librement autour de l'axe vertical du vérin 80.
Le plateau de levage 60 est mobile verticalement entre une position basse dite de chargement, dans laquelle il s'étend horizontalement au voisinage de la plateforme supérieure 20, et un position haute dite d'installation, pour amener l'appareil au
voisinage de la structure haute.
De plus, un lamage 65 est prévu dans l'épaisseur du plateau de levage 60 autour du trou de telle sorte que la partie complémentaire formant écrou soit logée dans l'épaisseur du plateau 60 et ne fasse pas saillie au-delà de la face supérieure
62 du plateau 60.
Comme visible à la figure 1, des moyens de roulage 90 sont agencés à l'extrémité avant de la plateforme supérieure 20, longitudinalement entre le bord avant 162 du plateau de levage
et le montant transversal avant 122.
Les moyens de roulage 90 comportent ici deux rouleaux, respectivement avant 92 et arrière 94, qui sont montés solidaires de la plateforme supérieure 20 et qui s'étendent transversalement entre les montants latéraux 126, 128 du cadre supérieur du châssis 11 et parallèlement au montant transversal avant 122. Le plateau de levage 60 comporte de préférence lui aussi des moyens de roulage, réalisés sous la forme d'éléments
roulants 70.
Le plateau de levage 60 comporte ici des éléments roulants 70 agencés au voisinage des bords latéraux et qui sont réalisés sous la forme de barres s'étendant longitudinalement et
comportant chacune une pluralité de roulettes alignées.
En variante, le plateau 60 peut comporter des éléments
roulants 70 répartis sur l'ensemble de sa face supérieure 62.
Bien entendu, le nombre et le type d'éléments roulants sont notamment fonction du poids de l'appareil. Ainsi les roulettes, ici en matière plastique, peuvent en variante être
remplacées par des billes en acier.
Avantageusement, les éléments roulants 70 du plateau de levage 60 sont montés mobiles entre une position dite de roulage illustrée à la figure 2 et une position dite escamotée illustrée à la
figure 3.
Dans l'exemple de réalisation, les éléments roulants 70 comportent des roulettes 75 qui sont montées dans un support 72. Le support 72 comporte une partie supérieure conformée en une rainure 750 globalement en forme de " U " dont le fond est de préférence horizontal afin que la surface extérieure des roulettes 75 viennent y rouler sans que soient sollicités des axes de rotation des roulettes, et une partie inférieure formant une
queue de commande 725.
Le plateau de levage 60 comporte dans son épaisseur des logements 650 qui sont débouchant verticalement sur chacune de ses faces 62, 64 du plateau 60 et dans lesquels sont reçus
les supports 72 des éléments roulants 70.
A la figure 2, la surface extérieure des roulettes 75
s'étend au dessus de la surface supérieure 62 du plateau 60.
Cette position de roulage des éléments roulant 70 est obtenue lorsque le plateau de levage 60 se trouve en position de chargement, c'est à dire lorsque la face inférieure 64 du plateau est en appui sur la face supérieure 220 de la plateforme
supérieure 20.
Dans cette position du plateau 60, la queue de commande 725 du support 72 est aussi en appui par sa face inférieure sur la face supérieure 220 de la plateforme supérieure 20, ce qui rendu possible par le fait que les profils du logement 650 et du support 72 soient complémentaires et qu'il existe un jeu " d " entre les faces d'appui respectives 746, 748 du support 72 et
656, 658 du logement 650.
A la figure 3, la surface extérieure des roulettes 75
s'étend au dessous de la surface supérieure 62 du plateau 60.
Cette position escamotée des éléments roulant 70 est obtenue automatiquement lorsque le plateau de levage 60 quittant sa position de chargement, la face inférieure de la queue de commande 725 cesse d'être en appui sur la face supérieure 220 de la plateforme supérieure 20, alors du fait du seul poids des éléments roulants 70, le support 72 se déplace verticalement
vers le bas et le jeu " d " disparaît.
Les faces horizontales d'appui 746, 748 du support 72 viennent alors au contact des faces d'appui 656, 658
correspondantes du logement 650.
De plus, le jeu " d " correspondant à la hauteur comprise entre le plan horizontal de la face supérieure 62 du plateau 60 et le point le plus haut de la surface externe des roulettes 75, la surface extérieure des roulettes 75 s'étend alors dans un plan horizontal situé verticalement en dessous de la face supérieure 62 du plateau 60 de sorte que tout appareil posé sur la face
supérieure 62 du plateau 60 soit immobilisé par frottement.
Avantageusement, les rouleaux 92, 94 et les éléments roulants 70 ont des axes de rotation parallèles les uns aux autres. Grâce à ces moyens de roulage horizontal qui sont agencés sur le plateau de levage et/ou au voisinage d'un des bords de la plateforme supérieure, un opérateur peut effectuer seul et sans peine le transfert de l'appareil à installer comme
cela va être expliqué en regard de la figure 4.
La figure 4 représente le chariot 10 et un support extérieur 400 sur lequel est posé l'appareil à installer. Le plateau de levage 60 se trouve en position de chargement de sorte que les éléments roulants 70 qu'il comporte
soient saillants au-dessus de la face supérieure 62.
Avantageusement, la surface extérieure des roulettes 75 est globalement comprise dans un même plan horizontal que la
surface extérieure des rouleaux 92, 94 adjacents.
Comme illustré sur la figure 4, le chariot de transfert 400 est placé de telle sorte que son extrémité arrière soit adjacente
à l'extrémité avant du chariot 10 comportant les rouleaux 92, 94.
Le chariot de transfert 400 comporte essentiellement un châssis 411 de forme parallélépipédique, des roulettes 413 et une plateforme supérieure de chargement 420 qui s'étend horizontalement de préférence sensiblement à la même hauteur
que la plateforme supérieure 20 du chariot 10 selon l'invention.
La plateforme supérieure 420 du chariot de transfert 400 comporte avantageusement des moyens de roulage 490 pour permettre le transfert de l'appareil 300 en ne nécessitant qu'un faible effort, de préférence un effort de poussée, de la part d'un
unique opérateur.
Lorsque les appareils 300 ne présentent pas une surface inférieure 340 globalement plane permettant de les faire rouler directement sur des moyens de roulage, tels que les rouleaux transversaux 490 du chariot de transfert 400, il est possible d'utiliser une planche intermédiaire formant palette de transfert (non représentée) intercalée entre la partie inférieure 340 de l'appareil 300 et les moyens de roulage 490 du chariot de
transfert 400.
On a aussi représenté sur la figure 4 en arrière plan un opérateur effectuant la manoeuvre de transfert de l'appareil 300 du support extérieur 400 vers la plateforme supérieure 20, plus
précisément vers le plateau de levage 60 du chariot 10.
Pour procéder au transfert de l'appareil 300, du chariot de transfert 400 vers le chariot 10, l'opérateur exerce à l'aide d'au s moins une de ses mains un effort de poussée sur l'extrémité avant de l'appareil 300 de manière à provoquer un déplacement longitudinalement vers l'arrière en direction du chariot 10 et des
moyens de roulage 92, 94.
L'appareil 300 est déplacé vers l'arrière jusqu'à ce que le bord arrière et la face inférieure 340 de l'appareil 300 vienne en appui sur la surface extérieure des moyens de roulage, c'est à dire ici du rouleau 92 agencé à l'extrémité avant du chariot 10,
puis avec celle de l'autre rouleau 94.
Dans cette position intermédiaire, l'appareil 300 s'étend
longitudinalement pour partie sur chacun des chariots 10, 400.
Puis l'appareil va progressivement venir en appui sur les éléments roulants 70 du plateau de levage 60 et ceci jusqu'à se trouver dans une position finale dans laquelle l'appareil 300 est
porté par le plateau de levage 60.
Avantageusement, les moyens de roulage 90, 490 sont recouvert d'une couchde matière telle que du caoutchouc afin de compenser et d'amortir les différences de hauteurs entre les
chariots 10 et 400 lors du transfert.
En variante (non représentée), les moyens de roulage 90 du chariot 10 sont supprimés et le plateau de levage 60 s'étend jusqu'au bord avant 122 de la plateforme supérieure 20 de manière que l'appareil 300 vienne directement en appui sur les
éléments roulants 70 que comportent le plateau 60.
Ainsi qu'on l'aura compris, le support extérieur est avantageusement complémentaire du chariot 10 de manutention et levage selon l'invention et doit permettre de pouvoir amener l'appareil au niveau de la plateforme supérieure 20 du chariot 10 afin de procéder au transfert de l'appareil 300 comme cela vient
d'être explicité.
En variante, le support extérieur 400 peut consister en un chariot élévateur susceptible d'amener l'appareil 300 au niveau
de la plateforme supérieure 20 du chariot 10.
Après le transfert de l'appareil 300 sur le chariot de manutention et de levage 10 selon l'invention, plus précisément sur le plateau de levage 60, l'opérateur peut alors faire monter l'appareil 300 au voisinage de la structure haute sur laquelle il
doit être installé.
La figure 5 illustre cette deuxième étape consistant pour l'opérateur à amener le plateau de levage 60, et donc l'appareil
300 en position haute pour son installation.
Pour ce faire, l'opérateur agit sur les moyens de commande (non représentés) de manière à alimenter progressivement le vérin 80 en fluide, ici en air comprimé produit
par le compresseur.
Dès que le plateau 60 quitte la position de chargement les éléments roulants 70 s'escamotent automatiquement dans les logements 650 comme cela a été expliqué en regard des figures
2 et 3.
Lorsque la source de fluide sous pression est un
compresseur 85, il est nécessaire que ce compresseur soit luimême alimenté en énergie, par exemple en énergie électrique.
Or une telle source n'est pas toujours disponible, et nécessite la présence d'un câble d'alimentation du compresseur 85, qui s'étendant au sol engendre des risques d'accident et réduit la mobilité du chariot 10 entre des installations successives. De plus, un tel compresseur 85 est souvent bruyant de sorte qu'il n'est pas toujours adapté, notamment pour effectuer des installations dans des locaux occupés, et il engendre une
fatigue pour les tiers et les opérateurs.
La source de fluide sous pression du vérin pneumatique peut être un accumulateur pouvant par exemple être constitué
d'une ou plusieurs bouteilles d'air comprimé.
La source de fluide sous pression est de préférence embarquée sur le chariot 10 afin que celui-ci constitue un poste
de travail autonome pour un opérateur.
Les figures 6 à 10 représente un deuxième mode de réalisation d'un chariot de manutention et de levage selon l'invention. Ce second mode de réalisation illustre un chariot 10 à bord duquel est embarqué dans un réceptacle appartenant à un diable qui porte la source de fluide sous pression constituée par
un accumulateur.
La figure 6 représente un chariot 10 selon l'invention, qui est analogue à celui de la figure 1 et qui sera décrit ci-après par comparaison. La partie arrière du chariot 10 comporte un logement 205 destiné à recevoir le diable amovible 500 et la source de fluide sous pression tels qu'illustrés aux figures 7 et 8, sous-ensemble
qui sera décrit en détail ultérieurement.
La plateforme supérieure 20 comporte dans sa partie arrière, c'est à dire longitudinalement entre la poignée 15 du chariot et le bord arrière 164 du plateau de levage 60, un
logement 205 ouvert vers l'arrière.
Le montant transversal arrière 124 du cadre supérieur 120 du châssis comporte une découpe globalement dans sa partie
centrale pour former l'ouverture vers l'arrière du logement 205.
Avantageusement, le cadre supérieur 120 du châssis 11 comporte un montant de renfort pour compenser la découpe effectuée dans le montant 124, de préférence ce montant de renfort s'étend transversalement entre les montants latéraux 126, 128 et est agencé longitudinalement dans une zone délimitée vers l'arrière par le logement 205 et vers l'avant par le vérin 80 Le cadre inférieur 140 du châssis 11 est modifié de manière analogue, c'est à dire que le montant transversal arrière 144 comporte dans sa partie centrale une découpe similaire, verticalement au droit du logement 205 de la plateforme
supérieure 20.
De plus, le cadre inférieur 140 du châssis comporte, d'une part, une barre d'accrochage 150, qui s'étend transversalement entre les montants de renfort 186 et 188 et, d'autre part, des moyens de butée 535 qui sont agencés sur les faces supérieures des extrémités arrière des montants 186, 188, globalement dans leur zone d'intersection avec les parties respectivement gauche
et droite restante du montant transversal arrière 144.
La barre d'accrochage 150 et les moyens de butée arrière sont destinés à coopérer avec des moyens complémentaires que
comporte le diable 500.
Un diable 500 est par définition un petit chariot à deux roues usuellement utilisé pour transporter des caisses ou des
sacs.
Le diable 500 comporte ici un réceptacle inférieur 510 dans lequel est reçu la source de fluide sous pression, c'est à dire ici la bouteille d'air comprimé 85 pour l'alimentation du vérin
pneumatique 80.
Le réceptacle 510 constitue ici le corps principal du diable 500. Le réceptacle 510 est ouvert axialement vers l'avant et délimité respectivement par deux parois verticales latérales gauche 516 et droite 518, une paroi verticale transversale arrière
514 et une paroi horizontale 515 formant le fond du réceptacle.
L'accumulateur 85 est logé dans l'espace intérieur délimité par les parois du réceptacle 510. Il peut avantageusement être immobilisé à l'aide de moyen de fixation tels qu'une sangle notamment pour éviter tout basculement vers l'avant. Le diable 500 comporte à sa partie inférieure des roulettes 513 montées sur un support portant axe de rotation qui est solidaire de la paroi arrière 514 du réceptacle 510. Le support est fixé à une hauteur telle que les roulettes 513 ne soient pas en contact avec le sol lorsque le diable 500 est immobile, celui-ci étant alors en appui sur le sol par la face
inférieure de la paroi horizontale 515.
Comme visible sur la figure 7, les roulettes 513 ne viennent en contact avec le sol que lorsque le diable est basculé ou incliné vers l'arrière. Pour ce faire, le diable 500 est pourvu à l'arrière d'au moins une poignée télescopique, globalement en forme de " L ", qui comporte une partie de préhension 515 s'étendant longitudinalement vers l'arrière dans un plan globalement horizontal et une tige inférieure 525 s'étendant verticalement le
long de la paroi arrière 514 du réceptacle 510.
La tige inférieure 525 est ici montée coulissante dans des moyens de guidage et d'arrêt 520 qui sont solidaires de la paroi
arrière 514 du réceptacle 510.
La poignée est ainsi montée mobile entre une position haute dans laquelle elle est susceptible d'être prise en main par un opérateur et qui correspond à une phase de transport de la
source de fluide et une position basse.
L'extrémité inférieure de la tige inférieure verticale 525 comporte une barre dite de verrouillage 530, qui s'étend transversalement et qui est destinée à coopérer avec les moyens de butée 535 du chariot 10 lorsque la poignée est en position basse, afin d'immobiliser le diable 500 en position embarquée à
bord du chariot 10.
Le diable 500 comporte, au voisinage du bord avant de la paroi 515 formant le fond du réceptacle 510, des moyens d'accrochage 550 qui sont destinés à coopérer avec la barre 150
du chariot 10, lorsque le diable 500 est embarqué.
Le fonctionnement sera mieux compris en regard des figures 9 et 10 qui représentent la mise en place du diable 500
de manière à embarquer la source de fluide sous pression 85.
Le diable 500 est ainsi amovible entre une position de transport de la source de fluide sous pression, visible à la figure 9, et une position d'utilisation dans laquelle il est solidaire du
chariot 10.
Le diable 500 est amené par l'arrière vers le logement 205 du chariot 10. Le diable 500 est manoeuvré par l'intermédiaire de sa partie de préhension 515, et est incliné vers l'arrière de sorte
que les roulettes 513 soient en contact avec le sol.
Lorsque le diable 500 est introduit axialement vers l'avant dans le logement 205 du chariot 10, les crochets 550 viennent se mettre en place sur la barre d'accrochage 150 du chariot, puis io l'opérateur utilise avantageusement la coopération entre les moyens d'accrochage 550 et la barre 150 comme un pivot en exerçant un effort de poussée axialement vers l'avant de manière à ce que les roulettes 513 cessent d'être en contact
avec le sol.
Il faut alors procéder au verrouillage du diable 500 sur le chariot 10 de manière que celui-ci ne puisse pas basculer vers l'arrière et que les roulettes ne soient plus en contact avec le sol. Pour ce faire, la poignée est redescendue en position basse jusqu'à ce que les extrémités de la barre de verrouillage 530 viennent en appui contre les moyens de butée 535 du chariot, plus précisément contre la face verticale avant de ces derniers. Le diable 500 est alors embarqué et accroché sur le
chariot en position dite d'utilisation.
Le chariot 10 est alors un poste de travail totalement autonome puisque la source de fluide sous pression des moyens de levage est embarquée à bord et on gagne dès lors en
* productivité lors d'installations successives d'appareil.
Selon une variante de réalisation (non représentée), une telle bouteille d'air comprimé pourrait être logée dans la partie arrière du chariot 10, en variante quatre bouteilles de dimensions inférieures à chacun des angles du chariot 10, le
long des montants 115.
Afin de pouvoir embarquer l'accumulateur 85 à bord du chariot 10, il faut que ses dimensions ne soient pas trop importante. Il s'agit dès lors d'un compromis entre l'encombrement de l'accumulateur et l'autonomie de fonctionnement qui peut être quantifié en nombre de manoeuvre d'installation. Si l'accumulateur, tel qu'une bouteille, présente une hauteur supérieure à celle du chariot comprise entre ses plateformes supérieure 20 et inférieure 40, il est possible de loger l'accumulateur incliné dans la partie arrière du chariot qui comporte alors une ouverture dans sa plate-forme supérieure et des moyens pour immobiliser la partie supérieure de la bouteille et un réceptacle analogue à celui du vérin aménagé dans la plate-forme inférieure pour recevoir la partie inférieure de la
bouteille.
Pour mettre en place la bouteille dans son logement,
l'opérateur peut par exemple l'introduire par le haut.
Avantageusement, le chariot 10 comporte des moyens de stabilisation tels que des pieds qui peuvent être montés
escamotable, en variante amovible.
Les montants transversaux avant 142 et arrière 144 du cadre inférieur 140 du châssis sont de préférence réalisés avec des tubes métalliques de section carré qui débouchent latéralement de telle sorte qu'il puisse être emboîté dans la section intérieure des montants un autre élément appartenant à
des moyens de stabilisation.
Sans sortir du cadre de la présente invention, le chariot peut être transformable. Le plateau de levage 60 peut par exemple être remplacé par des outillages tels qu'une perceuse, montés de manière solidaires à l'extrémité du vérin afin de constituer une perceuse électrique et/ou pneumatique de type à colonne.
Claims (12)
1. Chariot de manutention et levage (10) d'un appareil (300) pour son installation sur une structure haute, notamment un plafond, caractérisé en ce que le chariot (10) comporte à sa partie supérieure: - un plateau horizontal de levage (60) qui est lié en déplacement vertical à des moyens télescopiques de manoeuvre (80) entre une position basse, dite de chargement, et une position haute, dite d'installation, et, - des moyens de roulage horizontal (70, 90) qui sont agencés dans la face supérieure (62) du plateau de levage (60) et/ou de la
partie supérieure (20) du chariot (10).
2. Chariot (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de roulage (70, 90) du plateau (60) et/ou du chariot (10) sont adjacents à l'un au moins des bords de la partie supérieure (20) du chariot (10), de manière à permettre le transfert de l'appareil (300) depuis un support extérieur (400) jusqu'au plateau de levage (60) en position de chargement
3. Chariot (10) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de roulage du plateau de levage (60) comportent des éléments roulants (70) qui sont logés dans le
plateau (60).
4. Chariot (10) selon la revendication 3, caractérisé en ce que les éléments roulants (70) s'escamotent automatiquement en dessous de la face supérieure (62) du plateau (60) dès lors que le
plateau quitte sa position de chargement.
5. Chariot selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce que les moyens roulant comportent au moins un rouleau (92, 94) qui est monté sur la partie supérieure (20) du chariot (10) entre un bord (122) de la
partie supérieure (20) et un bord (162) du plateau de levage (60).
6. Chariot (10) selon la revendication 5, caractérisé en ce que les éléments roulants (70) du plateau de levage (60) et les I 1 rouleaux (92, 94) sont montés à rotation autour d'axes
globalement parallèles.
7. Chariot (10) selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce que les moyens télescopiques de manoeuvre du plateau de levage (60) comportent au moins un vérin (80), tel qu'un vérin pneumatique, et une source de fluide
sous pression (85).
8. Chariot (10) selon la revendication 7, caractérisé en ce que la source de fluide (85) du vérin (80) est un compresseur ou
d'un accumulateur.
9. Chariot (10) selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que la source de fluide (85) est embarquée à bord du
chariot (10) dans un réceptacle (510).
10. Chariot (10) selon la revendication 9, caractérisé en ce i5 que le réceptacle (510) appartient à un diable (500) amovible entre une position de transport de la source de fluide (85) et une
position d'utilisation dans laquelle il est solidaire du chariot (10).
11. Chariot (10) selon la revendication ce qu'en position d'utilisation le diable (500)
logement (205) que comporte le chariot (10).
12. Chariot (10) selon l'une quelconque précédentes, caractérisé en ce que la partie su comporte une plateforme horizontale (20) montés à rotation des moyens de roulage ( rouleaux (92, 94) et sur la face supérieure (Z face inférieure (64) du plateau de levage ( , caractérisé en est reçu dans un des péri sur ), 220) )
revendications
eure du chariot laquelle sont tels que des de laquelle la est en appui,
lorsque le plateau (60) est en position de chargement.
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