FR2872475A1 - Plateau porte charge roulant elevateur - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un appareil de manutention appelé plateau porte charge roulant , constitué par l'agencement d'une structure de plateau (1) à roulettes autopivotantes(6) équipée en son centre d'une roue motrice (50,51) et ouverte en forme de « U » du coté opposé à l'utilisateur , avec une table élévatrice (30) adapté à cette structure et permettant une mobilité relative longitudinale de manière à ce que le plateau puisse passer d'une position posée sur la structure en « U »(1) à une autre position posée à même le sol en vue de faciliter la prise des charges.Des fonctions complémentaires telles que l'appui au sol de la table (30) dés son déploiement ou le relevage des ciseaux (33,34) par rapport au sol en fin de chargement garantissent une bonne fonctionnalité de l'ensemble .Par ailleurs un système de freinage initial (7) des roulettes autopivotantes (6) est manoeuvré par un levier (13) depuis la barre de préhension (4) du plateau porte charge roulant.

Description

La présente invention concerne un plateau porte charge roulant équipé de 4

roulettes autopivotantes situées aux 4 coins du plateau, portant une charge et muni d'une roue centrale située sensiblement au centre géométrique des 4 roulettes autopivotantes appliquée au sol au moyen d'un ressort ou sous l'effet d'une masse disposée sur son support, de manière à guider

le plateau porte charge positivement par rapport au sol.

Un dispositif constitué entr'autres de bagues de freinage disposées concentriquement aux pivots des roulettes autopivotantes coulisse suivant l'axe du pivot au moyen de liaisons mécaniques appropriées; un ressort agit directement par contact sur la roulette et en provoque le freinage simultané de la rotation et du pivotement.

Un dispositif de défreinage agit en sens contraire du ressort et libère ainsi les roulettes autopivotantes.

La roue centrale destinée au guidage du plateau porte charge peut être rendue motrice au moyen d'un galet d'entraînement par contact lié à un organe réducteur de vitesse composé de pignons et engrenages ou de tout autre dispositif permettant d'aboutir aux mêmes fins et entraîné par un moteur.

Par ailleurs le plateau porte charge peut être complété au moyen de rehausses par un deuxième plateau similaire au premier mais situé plus haut soit sensiblement à la hauteur d'une table,formant alors une table roulante Une variante de construction prévoit une structure de table élévatrice montée directement sur 20 le châssis de base et permet ainsi la prise de charges posées sur le sol.

Ces charges peuvent êtres placées sur le plateau soit par basculement ou glissement soit par roulage en franchissant le bord du plateau.

Les dessertes roulantes à plateau existent depuis de nombreuses années et sont généralement constituées de manière similaire à une table à laquelle on aurait placé des roulettes pivotantes à chacun des pieds, d'un plateau complémentaire situé à un niveau légèrement supérieur au niveau des roulettes et d'une poignée de préhension.

D'autres modèles existent qui sont pourvues de roulettes fixes en orientation ne sont pas l'objet de notre demande.

Les principaux inconvénients de ces tables ou plateaux à roulettes sont essentiellement la manoeuvrabilité très aléatoire et difficile surtout lorsqu'ils sont chargés, du fait que les roulettes autopivotantes n'impriment aucune direction définie à la table mobile en particulier en cas de déclivité du sol ou de légère déformation des pivots de roulettes et l'absence de frein de mouvement ou de stationnement.

En effet les freins dont disposent généralement les tables roulantes sont les freins qui équipent les roulettes pivotantes elles mêmes qui peuvent êtres de natures différentes tels que des systèmes à sabot ou encore à pédales basculantes bloquant à la fois le pivot et la roue au moyen de systèmes de crantages.

Ces systèmes de freinages sont bien entendu des systèmes de frein de stationnement faisant partie intégrante de la roulette et la plupart du temps manoeuvrés au moyen d'une pédale de commande qui a pour inconvénient d'être individuelle; c'est à dire qu'il faut actionner individuellement chaque roulette pour en obtenir le freinage.

Par ailleurs l'accès à cette pédale n'est pas toujours possible en fonction de l'orientation de la Io roulette qui peut se trouver momentanément sous le plateau compte tenu de son caractère pivotant.

Notre demande remédie à ces inconvénients en apportant une grande convivialité d'utilisation ainsi que de moindres efforts dans la manoeuvre de ces tables qui sont de nature à promouvoir ce type de manutention de faibles charges.

Plus précisément une roue fixe en orientation est positionnée au centre géométrique des autres roulettes autopivotantes et un dispositif adéquat lui procure une adhérence au sol nécessaire à sa fonction de guidage sans altérer la fonction des roulettes autopivotantes.

De ce fait cette roue guide le plateau roulant dans sa trajectoire en rendant ses manoeuvres plus faciles et évite notamment les effets très désagréables de déplacements latéraux indésirables en particulier lorsque la table chargée se trouve sur un plan incliné latéralement ou en virage.

Par ailleurs un dispositif de freinage initial par ressort peut être annulé au moyen d'un levier de défreinage qui agit directement en sens contraire du freinage sur les roulettes autopivotantes et débloque ainsi la rotation et le pivotement de ces roulettes de manière à permettre les mouvements voulus du plateau mobile Cette action est positive par le fait qu'elle agit dés le lâcher de la barre de commande et de ce fait le plateau mobile n'est en aucun cas abandonné à lui même, assurant ainsi la parfaite sécurité des personnes ainsi que des marchandises transportées.

Par ailleurs le système de table élévatrice adjoint au plateau porte charge a l'avantage de combiner la manutention facile de tout objet puisque le plateau descend jusqu'au sol avec pour l'ensemble la manoeuvrabilité et la simplicité d'un plateau à roulettes pivotantes. Ce principe permet de charger des objets initialement posés au sol par glissement ou pivotement sur leur base pour les amener sur le plateau qui se trouve alors posé au sol dans sa position de chargement puis repris et élevé par un système mécanique d'élévation évitant ainsi l'action initiale toujours délicate de disposer un objet lourd sur un élément roulant qui se trouve être déjà en hauteur.

De plus le plateau de chargement est directement posé au sol et se trouve dont être très stable pendant la dite phase de chargement.

DESIGNATION DES REPERES DES DESSINS (1) (2)

(3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) 15 (10) (12) (13) (14) (15) (16) (17) (18) (19) (20) (21) (22) (23) (30) (31) (32) (33) (34) (35) (36)Châssis de base Plateau inférieur Plateau supérieur Poignée de préhension Montant de manoeuvre Roulette pivotante Barre de freinage Ressort Butée de ressort Tirant Ressort de verrou Levier de défreinage Doigt de verrouillage Levier de déverrouillage Axe levier déverrouillage /tirant Axe levier de défreinage / châssis Butée de déverrouillage Support roue articulé Axe support roue / châssis Axe roue Roue de guidage Ressort de pression sur roue Plateau élévateur Glissière de table Appui au sol Bras de ciseau intérieur Bras de ciseau extérieur Galet d'appui au sol Axe entre ciseaux (37) Galet d'appui sous table (38) Chariot élévateur (39) Motoréducteur de levage (40) Pignon d'entraînement 5 (41) Vis de levage (42) Ecrou de levage (43) Palier de vis (44) Chaîne d'entraînement (45) Guide (46) Galet chariot/glissière (47) Châssis de levage (48) Carter de levage (49) Cheminement électrique (50) Roue motrice (51) Moteur (52) Engrenage intermédiaire (53) Carter (54) Galet d'entraînement (55) Palier (56) Axe tendeur (57) Pignon moteur (59) Châssis moteur (60) Roue réceptrice (61) Batterie d'accumulateur 25 L'appareil en objet est principalement constitué dans sa version de base d'un châssis (1) de forme généralement rectangulaire supportant un plateau (2) et pourvu d'un montant de manoeuvre (5) ainsi que d'une poignée de préhension (4) . Des roulettes autopivotantes (6) sont disposées dans les angles du châssis et les axes de pivotements sont parallèles entre eux de manière à former un plateau roulant capable de se déplacer sur le sol dans n'importe quelle direction Une roue de guidage (22) assemblée par un axe (21) sur un support roue (19) est articulée au châssis principal (1) au moyen des axes (20) . Un ressort (23) applique cet ensemble sur le sol de manière à donner une adhérence suffisante à la roue (22) en vue de guider le chariot dans son déplacement.

Un dispositif de freinage constitué d'une barre de freinage (7) essentiellement composé de deux bagues disposés aux extrémités d'une barre de liaison et relié à la commande par une tringle épaulée fixée perpendiculairement au milieu de la dite barre de liaison.

Un ressort (8) se trouve monté sur cette tringle et exerce un effort entre la butée (9) et l'épaulement de la tringle faisant partie de la barre de freinage (7) de manière à appliquer les bagues de la barre de freinage directement et simultanément sur le bandage des deux roulettes autopivotantes situées du coté du conducteur.

Un levier de défreinage (13) est articulée directement sur le montant de manoeuvre (5) au moyen d'un axe (17).

Un tirant (10) assure la liaison entre la barre de freinage (7) et le levier de défreinage (13) de manière à permettre ainsi à celui ci d'exercer une action contraire au ressort (8) et donc d'assurer le défreinage des roulettes autopivotantes situées du coté du conducteur. L'ensemble ainsi constitué peut avantageusement être équipé d'un ou de plusieurs plateaux similaires à (3) de manière à former une table roulante ou une étagère mobile suivant le nombre de plateaux ajoutés.

D'autres équipements complémentaires peuvent êtres ajoutés à cette base roulante de manière à satisfaire à des besoins spécifiques tels que des prises de charges par le plateau élévateur suivant le dessin planche 3/7 ou une adaptation de supports divers et variés pour la manutention d'objets non rigides ou encore pour la préparation des commandes par exemple.

Les utilisations possibles ne sont limitées que par l'imagination des utilisateurs. Suivant la description générale faite plus haut une base de desserte roulante peut être construite avec une table élévatrice en lieu et place du plateau inférieur de manière à ce que le plateau puisse se translater pour échapper à l'encombrement du châssis supportant les roulettes puis se poser au sol afin de faciliter le chargement.

L'invention dont il est l'objet sur les planches 3/7 à7/7 est essentiellement constituée d' un châssis de base roulant (1) solidaire d'un montant de manoeuvre (5) et d'une poignée de préhension (4) . Ce châssis supporte à sa base inférieure 4 roulettes autopivotantes (6) et latéralement 2 glissières (31) en forme de U juxtaposées dessinées à recevoir un ensemble mobile constitué principalement d'un chariot élévateur (38) supportant un plateau élévateur (30) capable de se déplacer entre une position haute ou la table se trouve posée sur les glissières du châssis (1) et une position basse dite position de chargement où la table se trouve posée directement sur le sol.

Par ailleurs un système de freinage de roulage et d'orientation est disposé sur les 2 roulettes autopivotantes situées du coté du montant de manoeuvre (5) Cet ensemble ainsi constitue est pourvu d'une unité motrice lui permettant lui permettant de se translater et d'être guidé au sol au moyen d'un ensemble roue motrice tel que représenté 5 FIG17 et 18 de la planche 7/7.

Cet ensemble se compose d'un châssis moteur (59) relié au châssis de base du plateau porte charge (1) au moyen d'axes d'articulations (20) de manière à ce que la roue motrice (50) puisse s'appuyer correctement sur le sol à des fins d'entraînement et de guidage. Sur le châssis moteur se trouve monté une roue motrice (50) assemblée au moyen d'un axe tendeur excentré (56) de manière à pouvoir presser la dite roue motrice contre son galet d'entraînement (54) pour en assurer la pression nécessaire et suffisante à l'adhérence entre les deux pièces.

Le galet d'entraînement (54) se trouve monté dans le châssis moteur (59) grâce à deux roulements formant le palier (55) et entraîné par une roue réceptrice (60) rendue solidaire de l'arbre du galet par des moyens appropriés tels qu'une clavette par exemple.

La roue réceptrice (60) est elle même entraînée par un moteur (51) fixé au châssis moteur (59) et dont l'arbre est solidaire d'un pignon moteur (57) lui même solidarisé de l'arbre moteur par des moyens appropriés.

Le moteur ainsi constitué entraîne un engrenage intermédiaire (52) tourillonnant sur un axe 20 judicieusement monté dans un carter (53) sur le châssis moteur (59) de manière à réduire la vitesse du moteur (51) pour faire tourner la roue motrice (50) . Une batterie d'accumulateur de type automobile (61) est judicieusement disposée entre l'articulation au châssis de base (1) de manière à apporter du poids sur la roue motrice en vue de satisfaire à son adhérence au sol nécessaire au mouvement ainsi qu'au guidage du plateau porte charge.

Une barre de freinage (7) située transversalement au chariot soit entre les deux roulettes est solidairement pourvue de deux bagues de freinage disposées concentriquement au pivot des roulettes et d'une tige de liaison en sa partie médiane, remontant à travers le tube du montant de manoeuvre (5) en vue de transmettre le mouvement tout en assurant la protection de ce dispositif particulier.

Un ressort (8) est appliqué entre une butée située sur la tige de liaison et la butée (9) rapportée sur le montant de manoeuvre de manière à appliquer un effort effectif sur le bandage de la roulette (6) avec pour effet recherche le blocage en rotation et en pivotement des dites roulettes.

La partie supérieure du montant de manoeuvre (5) est pourvue d'un levier de défreinage (13) située à toute proximité de la poignée de préhension (4) et articulé par rapport au dit montant de manoeuvre au moyen d'un axe (17) suivant la FIG 14.

Un tirant (10) est directement monté entre le levier de défreinage (13) et la tige de liaison de 5 la barre de freinage (7) au moyen d'un axe (16) . Un système de verrouillage essentiellement constitué d'un doigt (14) monté dans le tirant (10) et agissant dans une gorge de la tige de liaison de freinage permet ainsi d'entraîner celle ci vers le haut du montant de manoeuvre par action sur le levier de défreinage de manière à comprimer le ressort (8) et donc de relever la barre de freinage (7) des roulettes (6) en vue de lo défreiner celles-ci.

Une particularité du système réside dans le fait que la liaison mécanique entre la tige de liaison de la barre de défreinage (7) et le tirant (10) est déverrouillable par déplacement du doigt (14) . En effet celui ci est ancré dans une gorge ou un trou réalisé à cet effet dans la tige de 15 manoeuvre proprement dite de la barre de freinage (7) appliqué contre celle ci par un ressort(12).

Un levier (15) judicieusement articulé sur le tirant (10) permet de repousser le doigt (14) à l'opposé de la tige de manoeuvre en comprimant le ressort (12) dès qu'il rencontre la butée (18) et donc de libérer la tige de manoeuvre de la barre de freinage (7) qui va immédiatement s'appuyer sur les roulettes pivotantes (6) par l'effet du ressort (8).

Ce dispositif ainsi constitué a pour avantage la libération immédiate du frein en cas de serrage à fond du levier de défreinage (13) et donc d'assurer une sécurité active en cas de crispation sur le dit levier de défreinage (13) tout particulièrement suite à un effet de surprise pouvant apparaître lors du surgissement d'un obstacle sur le trajet du plateau porte charge.

Le système de table élévatrice est principalement composé d'un plateau (30) sous lequel se trouvent assemblés deux jeux de ciseaux respectivement composés d'un bras de ciseau extérieur (34) articulé sous la table à une extrémité et roulant sur le sol à l'autre extrémité ainsi que d'un autre bras de ciseau intérieur (33) articulé sous le chariot élévateur (38) d'une part et roulant sous le plateau (30) d'autre part au moyen d'un galet (37) sur un chemin composé de matériaux appropriés.

Par ailleurs les bras (33) et (34) sont reliés entre eux par un axe (36) formant articulation. Deux ensembles de ciseaux ainsi réalisés sont disposés sous la table (30) et reliés plus ou moins directement à un ensemble chariot élévateur (38) capable de se translater dans les glissières (31) disposées sur le châssis (1) du plateau porte charge et d'élever ou de descendre le dit plateau élévateur de manière à prendre ou déposer des charges au sol. Par ailleurs les galets (35) situés sous le plateau élévateur (30) roulent sur le sol dans le but d'un ajustement de position du plateau par rapport à la charge ou plus généralement par nécessité technique de manière à ce que le point d'appui au sol puisse se déplacer lors du mouvement d'élévation de la table.

Moyennant un aménagement de construction du chariot élévateur (38) des appuis au sol (32) peuvent êtres avantageusement ajouté en bout des bras supports des ciseaux du dit chariot élévateur de manière à ce que le plateau élévateur soit immédiatement bloqué par rapport au sol dés la descente des ciseaux en vue de 1' élévation et en particulier afin d'éviter tout mouvement intempestif du plateau pendant la phase d'élévation de celui ci.

L'ensemble chariot élévateur FIG 15 et 16 est essentiellement composé d'un châssis (38) sur lequel sont montés plusieurs galets (46) de manière à coulisser dans les glissières (31) du châssis de base (1)et d'un châssis de levage (47) équipé.

Le plateau (30) supporte l'extrémité haute des bras (34) de la table élévatrice au moyen d'une articulation.

Par ailleurs un châssis de levage (47) supporte lui même plusieurs paliers (43) sur lesquels sont montés des vis de levage (41) avec leurs écrous (42) reliés au moyen de pignons soudés et d'une chaîne (44) à un motoréducteur (39) logé dans un carter (48).et alimenté depuis le châssis (1) par un cheminement électrique (49).

L'ensemble ainsi constitué se trouve relié dans sa partie basse aux bras (33) du plateau (30) par une articulation et au châssis du chariot élévateur (38) dans sa partie haute au moyen de guides (45) lui permettant de relever les bras (34) de la table élévatrice après posage du plateau (30) sur le châssis de base (1) de manière à dégager les galets (35) de leur contact avec le sol pour qu'ils ne constituent pas un obstacle à l'utilisation du plateau porte charge. L'écrou (42) est solidaire du plateau (30) indifféremment dans le sens du levage ou de la descente du plateau.

Le système de levage précédemment décrit et visible sur la FIG 15 fonctionne de la manière suivante: Le châssis de levage (47) se trouve au départ appuyé sur la partie basse des guides (45) Le système électromécanique constitué du motoréducteur (39) entraîne en rotation les vis de levage (41) au moyen du pignon (40) entraînant la chaîne (44) et provoque donc la translation des écrous (42) ainsi que du plateau porte charge (30) par voie de conséquence.

Les bras (33) et (34) sont respectivement attachés à la table élévatrice d'une part et au châssis élévateur d'autre part.

Le levage se produit jusqu'à une hauteur telle que le plateau (30) puisse se translater au dessus des glissières (31) du châssis de base (1) . Après la translation du plateau porte charge au dessus des glissières du châssis de base l'actionnement en sens inverse du système de levage fait descendre le plateau (30) jusqu'à se poser sur les glissières du châssis de base (1).

La continuation de l'action du système motoréducteur produit alors la montée du châssis élévateur (47) équipé de toute sa mécanique par réaction vis à vis de l'écrou (42) solidaire du plateau (30) et entraîne donc l'extrémité articulée des bras (33) avec le châssis de Ievage (47) et d'une manière générale éloigne du sol tous les éléments du plateau élévateur de manière à procurer à celui-ci une garde au sol suffisante à son utilisation.

Le système de plateau élévateur tel que décrit précédemment peut avantageusement être construit de manière à permettre une course verticale suffisante pour atteindre le niveau du plancher d'une fourgonnette dans le but de transférer des marchandises du plateau vers la fourgonnette ou vice versa.

Pour ce faire l'ensemble élévateur composé du châssis de levage (47) est positionné plus haut mais ses points d'attache bas persistent et les vis de levage (41) sont alors plus longues. L'attachement entre le châssis de levage (47) et le chariot élévateur est adapté dans sa forme de manière à ce que le plateau élévateur puisse s'élever à la hauteur voulue sans obstacle Le fonctionnement d'un tel plateau est strictement identique au plateau élévateur de base de la description..

Un système de plateau porte charge élévateur tel que décrit précédemment peut avantageusement être construit pour des charges de 250 KG environ et dans de dimensions 25 d'environ un mètre de long pour soixante centimètres de large.

Les manutentions de petites livraisons ou déménagements dans les bureaux ou administrations diverses peuvent êtres grandement facilités par l'utilisation d'un plateau porte charge élévateur tel que décrit dans le texte précédent.

En effet les appareils de manutention n'y ont souvent pas leur place compte tenu de leur 30 encombrement et de leur manque d'adaptation aux taches à accomplir.

Par ailleurs les standards habituels des palettes ne sont d'aucune utilité car les charges sont par définition disparates et diverses.

Les diverses formes d'objets rencontrés peuvent dans tous les cas êtres avantageusement manipulés même par des personnes non expérimentées; par exemple des meubles peuvent êtres basculés et pivotés pour les placer sur le plateau; des caisses et colis divers peuvent évidemment êtres disposés de même sur le plateau.

Une autre application possible est la manipulation d'objets ou de contenants non rigides tels que des sacs par exemple.

Les diverses industries qui fabriquent des produit conditionnés en sacs peuvent avoir avantage à utiliser de tels appareils pour assurer leurs petites manutentions grâce à son caractère polyvalent et également à charger leur fourgonnette par la mise à hauteur du plateau élévateur Un dernier exemple est la manutention de petits bidons et fûts qui sont difficilement transportables par des moyens traditionnel tels que transpalette manuel dont la stabilité et la Io largeur des appuis de la charge sont très réduites et pour lesquels le plateau porte charge décrit plus haut a l'avantage d'accepter le chargement de ce type d'objets par pivotement et roulage sur une arrête du cylindre du fut de manière à le placer sur le plateau porte charge en position basse rendant ainsi la manipulation parfaitement sécurisée.

Les avantages d'un plateau porte charge tel que décrit plus haut sont évidents par rapport à un transpalette manuel en raison de la grande stabilité du plateau du fait qu'il est posé sur le sol ainsi que la hauteur quasi nulle à laquelle il faut élever la charge pour la placer sur le plateau et enfin du bon freinage du plateau pendant le chargement du fait qu'il soit posé au sol.

Les avantages d'un plateau porte charge tel que décrit plus haut sont évidents par rapport à un plateau à roulettes simple du commerce en grande partie pour les mêmes raisons que précédemment mais également à cause des roulettes autopivotantes qui ne sont pas toujours dans la bonne position pour en manoeuvrer le frein ni même pour la stabilité du plateau. Plus généralement toutes les petites manutentions d'usage qui ne peuvent se faire avec des moyens traditionnels tels que transpalettes à cause du manque de surface de retenue de la charge,du manque de stabilité ,du manque de freinage pendant le chargement ainsi que les manutentions qui ne peuvent se faire à l'aide d'un chariot simple à plateau à cause de sa hauteur de chargement ou de sa stabilité au chargement

Claims (6)

REVENDICATIONS

1-Plateau porte charge roulant équipé d'un montant de manceuvre(5) , d'un système de freinage(7) dont la charge est supportée par plusieurs roulettes autopivotantes (6) et une roue centrale suspendue(22) appliquée au sol au moyen d'un ressort ou d'un poids de manière à assurer le guidage linéaire du mouvement.

Le système de freinage (22) agit directement sur au moins deux roulettes pivotantes (6) au moyen de bagues de contact appliquées directement sur les roues par un ressort (8) de manière à bloquer simultanément le pivotement et la rotation des dites roulettes.

2-Plateau porte charge suivant la revendication n l caractérisé par un système de défreinage pourvu d'un levier de déverrouillage (15) ,d'un ressort (12) et d'une butée (18) de manière à constituer un système capable de déclencher le freinage du plateau en cas de panique de l'utilisateur.

3-Plateau porte charge selon les revendications 1 et 2 caractérisé par la motorisation (51) de la roue centrale de manière à réduire les efforts nécessaires au déplacement de la charge.

4-Plateau porte charge selon les revendication 1,2 et 3 caractérisé par un plateau porte charge élévateur (30) mobile horizontalement au moyen d'un chariot (38) circulant dans une glissière d'une part et par contact sur le sol d'autre part de manière à permettre au plateau de se dégager du châssis (1) pour descendre se poser au sol, et verticalement par un système élévateur composé de ciseaux (33,34) motorisés sur le mouvement de levage 5-Plateau porte charge suivant les revendication là 4 caractérisé par un système de levage flottant (47) de manière à prendre appui sur le sol dés la descente pour assurer la stabilité du plateau et pouvoir se relever dés que le plateau se pose sur le châssis roulant (1) de manière à relever les galets d'appui du sol.

6-Plateau porte charge selon les revendications 1,2 et 3 caractérisé par la présence d'un 25 deuxième plateau (3) de manière à former une table roulante.

7-Plateau porte charge selon les revendications là 6 caractérisé par l'équipement d'une roue motrice constituée d'un système réducteur de vitesse (57,52,60) agissant par un galet (54) mis en pression au contact du bandage de la roue (50) de manière à lui transmettre Ies efforts nécessaires au mouvement du chariot.