FR3078326A1 - Chariot de manutention - Google Patents

Abstract

La présente invention a pour objet un chariot de manutention (100) comportant un châssis sur lequel un plateau (6) est monté mobile en translation verticale entre une position basse et une position haute, ledit plateau (6) présentant une face de réception (7) de marchandises et étant actionné au moyen d'au moins un premier organe de manœuvre agissant sur une tringlerie comportant un ensemble de bielles reliant ledit plateau (6) audit châssis, ledit châssis comportant au moins un longeron (2) d'axe (Y) portant un élément de roulement avant (300) et un carter (400) supportant un élément de roulement arrière (50), les éléments de roulement avant (300) et arrière (50) étant mobiles en rotation autour d'axes (X1, X2) perpendiculaires à l'axe (Y) du longeron (2), et étant dirigés par des moyens de guidage. Il est caractérisé en ce que ledit plateau (6) comporte au moins un logement (11) pour ledit longeron (2) s'étendant sous sa face de réception (7) et en ce que ledit chariot de manutention (100) est conformé de manière telle que ledit longeron (2) est hébergé dans ledit logement (11) dans les positions basse et haute dudit plateau (6).

Description

Chariot de manutention

La présente invention concerne un chariot de manutention comportant un châssis sur lequel un plateau est monté mobile en translation verticale entre une position basse et une position haute, ledit plateau présentant une face de réception de marchandises et étant actionné au moyen d’au moins un premier organe de manœuvre agissant sur une tringlerie comportant un ensemble de bielles reliant ledit plateau audit châssis, ledit châssis comportant au moins un longeron et un carter supportant respectivement un élément de roulement avant et un élément de roulement arrière, lesquels peuvent être dirigés par des moyens de guidage.

De manière classique, de tels chariots de manutention sont spécifiquement étudiés pour fournir, aux professionnels de la manutention de marchandises, une assistance dans la levée et le déplacement des charges, leur permettant de réduire les efforts physiques à effectuer quotidiennement. Ces chariots sont donc élaborés pour soulever, déplacer et manipuler plus facilement différents types de charges, au sein par exemple d’entrepôts, de magasins, ou encore de sites de production, etc.

Une bonne manœuvrabilité, une réduction d’effort importante, une action de levée rapide et une maintenance réduite sont les principales propriétés généralement recherchées lors de l’acquisition de tels chariots de manutention par les professionnels concernés.

De plus, la structure de tels chariots doit également être adaptée à l’environnement industriel considéré et à la nature des charges à manutentionner. Ainsi, par exemple, une mise en œuvre dans les domaines pharmaceutiques ou agroalimentaires, soumis à des normes strictes en termes de qualité et de sécurité des produits, suppose une structure de chariot spécifique, permettant le cas échéant un lavage et un nettoyage optimisé, facilitant les écoulements et évitant la rétention bactérienne.

Par conséquent, on trouve à l’heure actuelle sur le marché de nombreux modèles de chariots de manutention, spécifiquement adaptés à différentes applications, de structure plus ou moins complexe, pouvant être équipés d’une motorisation et d’un système de levée automatique, en particulier lorsque leur capacité de charge est importante.

Conscients de la nécessité d’actions préventives destinées à limiter l’apparition de troubles musculo-squelettiques chez les manutentionnaires, les fabricants de chariots de manutention essaient actuellement de proposer de nouvelles solutions ciblant plus précisément cette problématique, leurs clients étant par ailleurs euxmêmes fortement incités par l’administration à la mise en œuvre de telles actions et donc à l’affût de solutions adaptées.

Dans ce contexte, le but de la présente invention est de proposer un nouveau chariot de manutention, dont l’ergonomie est spécifiquement étudiée pour réduire la survenue de troubles musculo-squelettiques, et qui peut en outre être décliné en plusieurs versions convenant chacune à une application différente.

Plus précisément, l’objectif de l’invention est de mettre sur le marché une nouvelle génération de chariots de manutention légers équipés, le cas échéant, d’une assistance au déplacement et/ou à la levée pouvant évoluer en fonction des besoins vers une motorisation, ces chariots étant adaptés à une mise en œuvre en milieu agroalimentaire ou pharmaceutique. De plus, les chariots de manutention selon l’invention ont également pour vocation de remplacer des engins tels que des transpalettes utilisés à l’heure actuelle dans certains environnements à défaut de dispositifs plus adaptés, mais se révélant souvent sur-capacitaire en charge, présentant un poids à vide parfois important et munis d’un système de levée par pompage les rendant complexes et coûteux. En d’autres termes, un but de l’invention est également de proposer un chariot de manutention disposant le cas échéant d’une assistance au déplacement et/ou à la levée, de structure simplifiée, permettant le passage sous une palette, et la manutention de charges inférieures ou égales à 500kg.

A cet effet, la présente invention concerne un chariot de manutention du type indiqué en préambule, caractérisé en ce que ledit plateau comporte au moins un logement pour ledit longeron s’étendant sous sa face de réception et en ce que ledit chariot de manutention est conformé de manière telle que ledit longeron est hébergé dans ledit logement dans les positions basse et haute dudit plateau.

Conformément à une variante de réalisation préférentielle, le châssis comporte deux longerons portant chacun un élément de roulement avant, tandis que ledit plateau consiste en une fourche présentant deux dents comportant chacune une paroi périphérique s’étendant dans un plan perpendiculaire à la face de réception du plateau et délimitant intérieurement un logement pour un desdits longerons, ladite paroi périphérique présentant une portion frontale reliant deux portions latérales opposées dont les extrémités libres forment une première et une seconde pattes s’étendant au-dessus de la face de réception dudit plateau, perpendiculairement à celle-ci, tandis que ledit premier organe de manœuvre comporte au moins un levier agissant sur ladite tringlerie au travers d’au moins un bras de levier relié à au moins certaines desdites pattes.

Dans ce cas, ledit ensemble de bielles peut comporter, pour chaque dent dudit plateau, au moins une première bielle arrière dont une première extrémité est montée en rotation sur ledit carter autour d’un axe parallèle aux axes de rotation des éléments de roulement avant et arrière, une seconde extrémité est solidaire d’une extrémité arrière d’un longeron logé dans ladite dent, et une partie centrale coudée est solidaire d’une desdites première ou seconde pattes, ainsi qu’au moins une première bielle avant dont une première extrémité est solidaire d’une extrémité avant dudit longeron, une seconde extrémité est solidaire de l’élément de roulement avant porté par ledit longeron et une partie centrale coudée est montée en rotation sur une des parois opposées de la paroi périphérique de ladite dent autour d’un axe parallèle aux axes de rotation des éléments de roulement avant et arrière.

Selon une autre caractéristique de l’invention, ledit ensemble de bielles peut encore comporter, pour chaque dent dudit plateau, une seconde bielle arrière, définie par une pièce rectiligne dont une première extrémité est solidaire de l’extrémité arrière du longeron logé dans ladite dent et une seconde extrémité est solidaire d’une desdites première ou seconde pattes, ainsi qu’une seconde bielle avant, définie par une pièce identique à la première bielle avant et montée de manière symétrique à cette dernière sur ledit chariot de manutention.

De manière à améliorer la solidité structurelle du chariot, ledit ensemble de bielles peut également comporter une paire de bielles arrière additionnelles définies chacune par une pièce rectiligne dont une première extrémité est solidaire d’une desdites pattes et une seconde extrémité est montée en rotation sur ledit carter autour d’un axe parallèle aux axes de rotation des éléments de roulement avant et arrière.

Conformément à une variante de réalisation envisageable du chariot de manutention selon l’invention, ledit carter comporte deux parois latérales opposées s’étendant depuis et au-dessus d’un fond situé dans un plan parallèle à la face de réception du plateau et surplombant l’élément de roulement arrière, tandis que ledit premier organe de manœuvre comporte deux tirants présentant chacun une première extrémité solidaire d’une patte de chacune desdites dents, ainsi que deux leviers présentant chacun une extrémité montée en rotation sur une paroi latérale dudit carter autour d’un axe parallèle aux axes de rotation des éléments de roulement, et montée mobile en rotation sur une seconde extrémité d’un desdits bras de levier, autour d’un axe parallèle aux axes de rotation des éléments de roulement, entre les positions basse et haute dudit plateau.

De plus, les deux leviers peuvent être reliés entre eux par au moins une barre transversale s’étendant entre leurs extrémités libres et formant une poignée d’actionnement.

La présente invention prévoit que dans ce cas le chariot de manutention comporte des moyens de verrouillage des leviers dans la position basse ou haute du plateau.

D’autres variantes de réalisation ont également été imaginées dans lesquelles ledit ensemble de bielles comporte pour chaque dent dudit plateau, une seconde bielle arrière et une seconde bielle avant, respectivement définies par une pièce identique à la première bielle arrière et à la première bielle avant et montées de manière symétrique à ces dernières sur ledit chariot de manutention.

Les différents modes de réalisation envisageables dans ce cas peuvent présenter une structure commune dans laquelle ledit carter comporte une voûte, s’étendant dans un plan parallèle à la face de réception du plateau, et sous laquelle est hébergé ledit élément de roulement arrière, ladite voûte présentant une face inférieure, une face supérieure, un bord avant, un bord arrière et deux bords latéraux prolongés chacun par des branches avant s’étendant en direction desdits longerons et reliées à ces derniers au moyen desdites bielles arrière, tandis que ledit premier organe de manœuvre comporte une pédale agissant sur deux tringles solidaires d’une plaque disposée parallèlement à ladite voûte, vis-à-vis de la face supérieure de cette dernière, ladite plaque étant elle-même reliée par des entretoises auxdites première et seconde pattes des dents du plateau.

Plus précisément, ladite pédale peut être définie par une tige incurvée en « U », dont la portion centrale s’étend à l’arrière dudit élément de roulement arrière, et dont les extrémités libres sont d’une part solidaires desdites tringles, et d’autre part montées en rotation entre une position haute et une position basse sur deux branches arrière s’étendant depuis les bords latéraux de ladite voûte de part de part et d’autre dudit élément de roulement arrière.

Dans ces variantes, le chariot de manutention selon l’invention comporte également de préférence deux piliers montés en rotation sur la face supérieure de ladite voûte entre une position inactive dans laquelle ils s’étendent parallèlement à ladite face supérieure et une position active dans laquelle ils s’étendent perpendiculairement à ladite face supérieure en appui contre la face inférieure de la plaque.

Pour chaque pilier, une butée de fin de course, placée sur le parcours effectué par chacun des piliers en direction de sa position active, peut être prévue.

Selon une autre caractéristique de l’invention, les moyens de pilotage des éléments de roulement avant et arrière peuvent comporter un tube de direction, engagé à travers des orifices coaxiaux que comportent respectivement ladite voûte et ladite plaque, ledit tube de direction étant mobile en rotation autour de l’axe des orifices et étant solidaire d’une fourchette reliée à l’axe de rotation de l’élément de roulement arrière et à ladite voûte.

Par ailleurs, le chariot de manutention objet de la présente invention peut encore comporter un flasque annulaire inférieur et un flasque annulaire supérieur bordant lesdits orifices, s’étendant respectivement sur la face supérieure de la voûte et sous la face inférieure de la plaque, et permettant le passage du tube de direction.

H est en outre prévu que ce dernier peut être actionné au moyen d’un manche, présentant une extrémité de préhension, et qui est monté en rotation par rapport au tube de direction, autour d’un axe perpendiculaire à l’axe des orifices, entre une position de repos et une position d’utilisation du chariot de manutention dans lesquelles il s’étend respectivement le long d’un axe d’allure parallèle à l’axe des orifices et le long d’un axe d’allure perpendiculaire à l’axe des orifices, en direction du bord arrière de la voûte.

Une caractéristique avantageuse du chariot de manutention selon l’invention est encore définie par le fait qu’il comporte un second organe de manœuvre dudit plateau.

Conformément à une variante de réalisation envisageable, ledit second organe de manœuvre comporte le manche, deux bras de levier dont une extrémité est solidaire du manche tandis que l’autre extrémité est reliée à une portion supérieure d’un coulisseau engagé dans l’orifice de la plaque de manière telle que son bord supérieur débouche à une distance dO au-dessus de la face supérieure de la plaque et son bord inférieur, bordé par une collerette, débouche à une distance dl en-dessous de la face inférieure de la plaque, ledit coulisseau étant monté mobile en translation dans l’orifice de la plaque le long du tube de direction entre une position basse dans laquelle la collerette est en appui contre la face inférieure de la plaque et une position haute.

Une caractéristique additionnelle du chariot de manutention selon l’invention est également définie par le fait qu’il comporte des moyens de freinage du plateau lors de son déplacement de sa position haute vers sa position basse. Les moyens de freinage peuvent consister en un vérin disposé entre le carter et le plateau.

Dans certaines variantes de réalisation, il peut également comporter des moyens d’actionnement automatique dudit premier organe de manœuvre.

La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante de variantes de réalisation données à titre d’exemples non limitatifs, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

les figures IA et IB sont des vues en perspective du chariot de manutention selon un premier mode de réalisation, et dans lesquelles le plateau est respectivement placé en position basse et en position haute, la figure IC est une vue en perspective sous un autre angle du chariot de manutention de la figure IA, les figures 2A et 2B sont des vues de côté du chariot de manutention illustré respectivement aux figures IA et IB, les figures 3A et 3B sont des vues de face du chariot de manutention illustré respectivement aux figures IA et IB, les figures 4A et 4B sont des vues de dessus du chariot de manutention illustré respectivement aux figures IA et IB, les figures 5A et 5B sont des vues en perspective du chariot de manutention selon un second mode de réalisation, et dans lesquelles le plateau est respectivement placé en position basse et en position haute, les figures 6A et 6B sont des vues de côté du chariot de manutention illustré respectivement aux figures 5A et 5B, les figures 7A et 7B sont des vues de face du chariot de manutention illustré respectivement aux figures 5A et 5B, les figures 8A et 8B sont des vues de dessus du chariot de manutention illustré aux figures 5A et 5B, les figures 9A et 9B sont des vues en perspective du chariot de manutention selon un troisième mode de réalisation, et dans lesquelles le plateau est respectivement placé en position basse et en position haute, les figures 10A et 10B sont des vues de côté du chariot de manutention illustré respectivement aux figures 9A et 9B, les figures 11A et 11B sont des vues de face du chariot de manutention illustré respectivement aux figures 9A et 9B, et les figures 12A et 12B sont des vues de dessus du chariot de manutention illustré respectivement aux figures 9A et 9B.

En référence aux figures, la présente invention a pour objet un chariot de manutention pouvant être décliné en plusieurs versions convenant chacune à une application différente. Il est précisé que dans la description qui suit de trois variantes de réalisation différentes, des numéros de référence identiques seront utilisés pour désigner les éléments structurels communs aux trois variantes et dont la forme est identique ou sensiblement identique dans les trois variantes. Les termes « avant » et « arrière », qui seront le cas échéant employés, sont à interpréter en référence à un opérateur classiquement positionné à «l’arrière» d’un chariot de manutention, au niveau de ses organes de manœuvre. De même, les termes « haut » et « bas » sont à interpréter en référence au sol sur lequel reposent les éléments de roulement du chariot, de sorte que vers « le bas » signifie « vers le sol » et vers « le haut » signifie « en s’éloignant du sol ».

La variante de réalisation illustrée aux figures 1A-4B est plus spécifiquement adaptée à une utilisation pour soulever et déplacer de faibles charges, c’est-à-dire inférieures à 500kg, sur de petites distances.

Dans cette variante de réalisation, le chariot de manutention 1 comporte un châssis formé de deux longerons 2 d’axe Y, portant chacun une paire de roulettes avant 3 présentant un axe de rotation XI perpendiculaire à l’axe Y des longerons 2, ainsi que d’un carter 4 supportant une paire de roulettes arrière 5 d’axe de rotation X2 parallèle à l’axe XL

De manière classique, un plateau 6 présentant une face supérieure 7 pour la réception de marchandises est monté mobile en translation verticale sur ledit châssis entre une position basse (cf. fig. IA, 2A, 3A, 4A) et une position haute (cf. fig. IB, 2B, 3B, 4B) au travers de moyens d’actionnement qui seront décrits plus en détails ci-dessous.

Tel qu’illustré aux figures, le plateau 6 consiste en une fourche présentant deux dents 8. Ces dernières comportent chacune une paroi périphérique 9, s’étendant dans un plan perpendiculaire à la face de réception 7 du plateau 6, et délimitant intérieurement un logement 11 pour un desdits longerons 2. A ce propos, l’invention prévoit avantageusement que les longerons 2 sont hébergés dans leurs logements 11 respectifs aussi bien dans la position haute que basse du plateau 6.

Cette caractéristique a pour effet de procurer un chariot de manutention 1 dont la hauteur du plateau 6, situé dans sa position basse, permet, le cas échéant, le passage sous une palette et par conséquent d’éviter qu’un opérateur ait à soulever manuellement les charges stockées sur la palette pour les transférer sur le plateau 6.

Plus précisément, la paroi périphérique 9 présente une portion frontale 12 reliant deux portions latérales opposées 13, 14 dont les extrémités libres forment une première patte 15 et une seconde patte 16 s’étendant au-dessus de la face de réception 7 du plateau 6, perpendiculairement à celle-ci.

Par ailleurs, dans cette variante de réalisation, le carter 4 comporte un fond 17 s’étendant dans un plan parallèle à la face de réception 7 du plateau 6 et sous lequel la paire de roulettes arrière 5 est fixée. Le carter 4 comporte également deux parois latérales opposées 18, surmontant ledit fond 17, s’étendant dans des plans parallèles aux parois latérales opposées 13, 14 des dents 8, et reliées entre elles par une tige 19, d’axe parallèle aux axes de rotation XI, X2 des roulettes 3, 5, s’étendant au-dessus du fond 17, au voisinage de ce dernier.

H convient par ailleurs de noter que les première et seconde pattes 15, 16 que comporte la paroi périphérique 9 de chacune des dents 8, sont également reliées entre elles par une tige 20 (fig. IC et 3A) s’étendant parallèlement à la tige 19.

Tel que représenté sur les figures 1A-4B, le chariot de manutention 1 comporte en outre, pour chaque dent 8, une première bielle arrière 21 dont une première extrémité 22 est montée en rotation par rapport au carter 4 sur la tige 19, une seconde extrémité 23 est solidaire d’une extrémité arrière du longeron 2 logé dans ladite dent 8, et une partie centrale coudée 24 est solidaire de la tige 20 reliant les première et seconde pattes 15, 16 (cf. figs. IC et 2B).

Le chariot de manutention 1 comporte également pour chaque dent 8 une seconde bielle arrière 25, définie par une pièce rectiligne dont une première extrémité 26 est solidaire de l’extrémité arrière du longeron 2 logé dans ladite dent 8 et une seconde extrémité 27 est solidaire de ladite tige 20 (cf. figs. IC et 2B).

Deux bielles arrière additionnelles 28 sont également prévues. En référence notamment à la figure IC, ces dernières sont définies chacune par une pièce rectiligne, dont une première extrémité 29 est solidaire d’une tige 30, d’axe parallèle aux axes XI, X2, reliant les extrémités libres des premières pattes 15 entre elles, tandis qu’une seconde extrémité 31 est montée en rotation autour d’une tige 32 reliant les parois latérales opposées 13, 14 du carter 4, et s’étendant au-dessus de la tige 19, parallèlement à cette dernière.

De plus, le chariot de manutention 1 comporte, pour chacune des dents 8, deux bielles avant 33, symétriques par rapport à un plan s’étendant dans la direction de l’axe Y perpendiculairement à la surface de réception 7 du plateau 6 (cf. fig. 4A, 4B). Tel qu’illustré, une première extrémité 35 des bielles avant 33 est solidaire d’une extrémité avant du longeron 2 logé dans ladite dent 8, une seconde extrémité 36 est solidaire des roulettes avant 3 et une partie centrale coudée 37 est montée en rotation autour d’un axe 46 parallèle aux axes XI, X2, sur une des parois latérales opposées 13, 14 de la paroi périphérique 9 de ladite dent 8 (cf. fig. 2A).

Afin de permettre l’actionnement du plateau 4 entre ses positions basse et haute, le chariot de manutention 1 comporte en outre deux tirants 38 présentant chacun une première extrémité 39 solidaire de la tige 30 reliant les extrémités libres des pattes 15 de chacune des dents 8, ainsi que deux leviers 40 présentant chacun une extrémité de maniement 44 et une extrémité 41 montée en rotation sur une paroi latérale 13, 14 du carter 4 autour d’un axe 45 parallèle aux axes XI, X2 et montée mobile en rotation autour d’un axe 450 parallèle aux axes XI, X2, sur une seconde extrémité 42 (cf. fig. IC) d’un desdits tirants 38, entre les positions basse et haute du plateau 6,. Par ailleurs, les deux leviers 40 sont reliés entre eux par une barre transversale s’étendant entre leurs extrémités de maniement 44, parallèlement aux axes XI, X2, et formant une poignée d’actionnement 43 permettant de les manœuvrer simultanément. Il est à noter que lorsque le plateau 6 est situé dans sa position basse, les extrémités de maniement 44 des leviers 40 sont situées dans un plan supérieur à celui dans lequel sont situées leurs extrémités 41 (cf. fig. 2A).

Comme il a déjà été indiqué précédemment, le chariot de manutention 1, présentant la structure qui vient d’être décrite, permet, dans la position basse du plateau 6, un positionnement sous une palette supportant des marchandises, puis, en un seul geste rapide, de soulever cette dernière pour la déplacer en toute sécurité.

A cet effet, il suffit à un opérateur de saisir la poignée d’actionnement 43 pour provoquer une rotation de 180° des leviers 40 autour de l’axe 45 (cf. fig. 2A, flèche Fl) et les placer dans une position dans laquelle leurs extrémités de maniement 44 sont situées dans un plan inférieur dans lequel se situent leurs extrémités 41 (cf. fig. 2B). Ceci a pour effet de provoquer, au travers des tirants 38, une rotation des bielles arrière additionnelles 28 autour de la tige 32, une rotation des première bielles arrière 21 autour de la tige 19, ainsi qu’une rotation des bielles avant 33 autour de l’axe 46 (cf. fig. 2A, flèche F2, F3, F4). Au cours de cette cinématique, le plateau 6 se déplace en translation verticale en direction de sa position haute, tout en pivotant autour des roulettes avant 3, tandis que les deux longerons 2, logés dans leur logement 11 respectif, suivent ce mouvement en demeurant abrités dans lesdits logements 11. A la fin du mouvement de rotation des leviers 40, la poignée d’actionnement est préférentiellement bloquée en position au moyen d’un loquet de verrouillage 47, empêchant tout retour intempestif du plateau 6 vers sa position basse.

L’invention entend également couvrir une autre variante de réalisation, illustrée aux figures 5A-8B, et qui concerne un chariot de manutention 10 de préférence automatisé, et plus spécifiquement adapté à une utilisation pour tirer ou pousser des charges inférieures ou égales à 500kg, sur des déplacements de moyenne distance.

Dans cette variante de réalisation, le chariot de manutention 10 comporte à l’instar de celui précédemment décrit, un plateau 6, présentant une face supérieure 7 pour la réception de marchandises, et monté mobile en translation verticale entre une position basse (cf. fig. 5A, 6A, 7A, 8A) et une position haute (cf. fig. 5B, 6B, 7B, 8B) sur un châssis formé de deux longerons 2 et d’un carter 400.

Le plateau 6 présente une structure sensiblement identique à celle décrite pour le chariot de manutention 1 et consiste essentiellement en une fourche présentant deux dents 8, dont la paroi périphérique 9, délimite intérieurement un logement 11 pour à chaque fois un longeron 2 (non visible sur les figures) d’axe Y portant une roulette avant 300 présentant un axe de rotation XI perpendiculaire à l’axe Y.

A ce propos, l’invention prévoit que, là encore, les longerons 2 sont hébergés dans leur logement 11 respectif aussi bien dans la position haute que basse du plateau 6 du chariot de manutention 10, ce qui procure le même avantage que celui décrit pour le chariot de manutention 1.

Il convient de noter que dans la variante illustrée, la surface de réception 7 du plateau 6 est équipée de deux profilés 81 recouvrant chacun le logement 11 de chaque dent 8, et pourvus chacun de cales 82, par exemple en caoutchouc, sur lesquelles les marchandises à déplacer peuvent reposer sans risque de glissement intempestif.

Par ailleurs, le carter 400 comporte une voûte 48, s’étendant dans un plan parallèle à la face de réception 7 du plateau 6, et sous laquelle une roue arrière 50 est fixée. En fait, la voûte 48 présente une face inférieure portant ladite roue arrière 50, une face supérieure 49, un bord avant 51, un bord arrière 79, deux bords latéraux 72 prolongés chacun par des branches avant 52 s’étendant en direction des longerons 2, et des branches arrière 70 s’étendant de part et d’autre de la roue 50. Les branches avant 52 sont reliées par une paroi frontale 53 formant avec ces dernières une structure permettant la liaison du carter 400 avec chacun des longerons 2.

En effet, tel que représenté sur les figures 5A-8B, le chariot de manutention 10 comporte en outre, pour chaque dent 8, deux bielles arrière 21, symétriques par rapport à un plan s’étendant dans la direction de l’axe Y, perpendiculairement à la surface de réception 7 du plateau 6.

Chaque bielle arrière 21 présente une première extrémité 22 montée en rotation sur le carter 400 autour d’un axe 54, parallèle aux axes XI, X2, et fixé sur les branches avant 52 et des pattes (non visibles) que comporte la paroi frontale 53 du carter 400. Les bielles arrière 21 comportent également une seconde extrémité 23 solidaire d’une extrémité arrière du longeron 2 logé dans ladite dent 8, et une partie centrale coudée 24 solidaire d’une tige 20, parallèle aux axes XI, X2 et fixée entre les première et seconde pattes 15, 16 que présente la paroi périphérique 9 de chaque dent 8 (cf. fig. 5A).

De plus, le chariot de manutention 10 comporte, pour chacune des dents 8, deux bielles avant 33, symétriques par rapport à un plan s’étendant dans la direction de l’axe Y, perpendiculairement à la surface de réception 7 du plateau 6 (cf. fig. 6A, 6B). Les bielles avant 33 présentent chacune une première extrémité (non visible) solidaire d’une extrémité avant du longeron 2 logé dans ladite dent 8, une seconde extrémité (non visible) solidaire de la roulette avant 300 portée par ledit longeron 2 et une partie centrale coudée (non visible) montée en rotation autour d’un axe 46 parallèle aux axes XI, X2, s’étendant entre les parois latérales opposées 13, 14 de la paroi périphérique 9 de ladite dent 8 et fixé sur ces dernières.

Par ailleurs, le chariot de manutention 10 comporte une pédale 68, permettant de déplacer le plateau 6 entre ses positions basse et haute. En référence aux figures 5A8B, la pédale 68 agit sur deux tringles 69 reliées à la plaque 58, et s’étendant de part et d’autre de la roue 50 selon une direction perpendiculaire à l’axe de rotation X2 de cette dernière, respectivement en face de chacun des bords latéraux 72 de la voûte 48.

En fait, dans la variante illustrée, la pédale 68 est définie par une tige incurvée en « U », dont une portion centrale s’étend à l’arrière du chariot de manutention 10, derrière l’élément de roulement arrière 50, tandis que ses extrémités libres sont d’une part solidaires desdites tringles 69, et d’autre part montées en rotation entre une position haute et une position basse sur deux branches arrière 70 s’étendant depuis les bords latéraux 72 de ladite voûte 48, de part de part et d’autre dudit élément de roulement arrière 50.

H est également précisé que le chariot de manutention 10 présente deux piliers 61 montés en rotation sur la face supérieure 49 de la voûte 48 entre une position inactive dans laquelle ils s’étendent parallèlement à ladite face supérieure 49 et une position active dans laquelle ils s’étendent perpendiculairement à cette même face 49, leur bord supérieur étant alors en appui contre la face inférieure 64 de la plaque 58.

De plus, une butée de fin de course 80, placée sur le parcours effectué par chacun des piliers 61 lorsqu’il se déplace vers sa position active, est prévue, qui permet avantageusement de stopper ces derniers et de garantir leur positionnement en position active dans laquelle ils supportent la plaque 58 et la bloquent en position.

Le chariot de manutention 10 est également équipé d’un tube de direction 55, engagé à travers deux orifices 56, 57, d’axe Yl, que comportent respectivement ladite voûte 48 et ladite plaque 58 (cf. fig. 5B).

Le tube de direction 55 est mobile en rotation autour de l’axe Yl, dans les orifices 56, 57, et est solidaire d’une fourchette 77 reliée à la fois à l’axe de rotation X2 de l’élément de roulement arrière 50 et à la voûte 48. Plus précisément, le tube de direction 55 est inséré à travers un flasque annulaire inférieur 65 et un flasque annulaire supérieur 66 bordant les orifices 56, 57, et s’étendant respectivement sur la face supérieure 49 de la voûte 48 et sous la face inférieure 64 de la plaque 58.

De plus, il est prévu que le tube de direction 55 soit actionné au moyen d’un manche 62, présentant une extrémité de préhension 63, et monté en rotation par rapport au tube de direction 55, autour d’un axe perpendiculaire à l’axe Yl des orifices 56, 57.

Le manche 62 peut ainsi avantageusement être placé dans une position de repos du chariot de manutention 10 dans laquelle il s’étend le long d’un axe d’allure parallèle à l’axe Yl, sensiblement dans le prolongement du tube de direction 55, et l’encombrement du chariot de manutention 10 est réduit au minimum. Il peut également être placé dans une position d’utilisation du chariot de manutention 10 dans laquelle il s’étend le long d’un axe d’allure perpendiculaire à l’axe Yl, vers l’arrière du chariot 10, et son extrémité de préhension 63, pourvue de poignées est située à une hauteur plus ergonomique pour l’opérateur.

Egalement, il est prévu que le chariot de manutention 10 comporte des moyens de freinage du plateau 6 lors de son déplacement de sa position haute vers sa position basse. Ils sont ici définis par un vérin 71 reliant le plateau 6 à la voûte 48.

Comme il a déjà été indiqué précédemment, le chariot de manutention 10, présentant la structure qui vient d’être décrite, permet également, dans la position basse du plateau 6, un positionnement sous une palette supportant des marchandises, ou sous un bac à roulettes contenant des marchandises, puis, en un seul geste rapide, de soulever la palette ou le bac et la/le déplacer en toute sécurité.

A cet effet, un opérateur manipule d’abord les poignées de l’extrémité de préhension 63 du manche 62 pour effectuer une rotation dans le sens RI de ce dernier (cf. fig. 5A), afin de le placer dans sa position horizontale à l’arrière de la roue 50. Le chariot de manutention 10 peut alors être aisément dirigé au moyen du manche 62, agissant sur le tube de direction 55, et poussé afin d’être disposé à proximité des marchandises à déplacer, contenues par exemple dans un bac à roulettes (non représenté).

Comme indiqué ci-dessus, du fait de la position escamotée des longerons 2 à l’intérieur des logements 11, la surface de réception 7 est située à une hauteur suffisamment faible pour permettre le glissement du plateau 6 sous un tel bac à roulettes. A ce stade, l’opérateur peut appuyer sur la pédale 68, faisant d’organe de manœuvre dudit plateau 6, pour la faire pivoter dans le sens de la flèche R2 (cf. fig. 5A) et la faire passer de la position haute qu’elle occupe alors que le plateau 6 est dans sa position basse, vers sa position basse dans laquelle le plateau 6 atteint sa position haute illustrée notamment à la figure 6B.

Lors de cette cinématique, la pédale 68 exerce sur chacune des tringles 69 une force verticale dirigée vers le haut. Un déplacement vers le haut de la plaque 58 est ainsi provoqué.

Par voie de conséquence, le plateau 6, relié à la plaque 58 par les entretoises 59, subit le même déplacement, tout en pivotant autour des roulettes avant 30, tandis que les deux longerons 2, logés dans leur logement 11 respectif, suivent ce même mouvement en demeurant abrités dans lesdits logements 11.

Simultanément, les piliers 61 basculent vers leur position verticale dans laquelle ils supportent la plaque 58 et bloquent celle-ci en position. Lorsque le plateau 6 a atteint sa position haute, le bac à roulettes est en sustentation sur la surface de réception 7, en appui sur les cales en caoutchouc 82, tandis que ses roulettes reposent au sol, de part et d’autre du plateau 6. Le chariot de manutention 10 et le bac à roulettes qu’il supporte peuvent alors être déplacés aisément, l’opérateur n’ayant eu à fournir qu’un effort limité pour prélever le bac à roulettes au niveau de son emplacement d’origine.

A ce propos, et afin d’assister l’opérateur au maximum dans sa tâche, le chariot de manutention 10 est préférentiellement équipé d’une motorisation permettant de le déplacer plus facilement et rapidement.

Dans le même esprit, un vérin 71 disposé entre le carter 400 et le plateau 6, et jouant le rôle de moyen de freinage du plateau 6 lors de son déplacement de sa position haute vers sa position basse, permet également de procurer une assistance à l’opérateur lors de cette étape.

Le chariot de manutention 100, illustré aux figures 9A-12B, correspond à une troisième variante de réalisation envisageable. Il présente de nombreuses caractéristiques structurelles et fonctionnelles identiques à celles du chariot de manutention 10 qui ne feront pas l’objet d’une nouvelle description, les numéros de référence correspondants ayant été conservés aux figures 9A-12B.

En fait, le chariot de manutention 100 se distingue du chariot de manutention 10 en ce qu’il comporte un second organe de manœuvre du plateau 6, permettant de répartir sur deux composantes l’effort à fournir par l’opérateur pour déplacer le plateau 6 de sa position basse vers sa position haute.

En référence aux figures, dans cette troisième version, il a en effet été imaginé de coupler deux bras de levier 78 au manche 62, ce dernier jouant alors ici un rôle de levier permettant de contribuer au déplacement du plateau 6 vers sa position haute.

Plus précisément, chaque bras de levier 78 présente une extrémité reliée au manche 62 et une autre extrémité reliée à un bord supérieur 75 d’un coulisseau 73. Ce dernier est monté mobile en translation le long de l’axe Yl, dans l’orifice 57 de la plaque 58, et est engagé dans l’orifice 57 de la plaque 58 de manière telle que son bord supérieur 75 débouche à une distance dO au-dessus de la face supérieure 60 de la plaque 58 et son bord inférieur 74, bordé par une collerette 76 de diamètre supérieur à celui de l’orifice 57, débouche à une distance dl en-dessous de la face inférieure 64 de la plaque 58 (cf. figs 10A, 10B, 11B). En d’autres termes, une portion du coulisseau 73 est ainsi située entre la voûte 48 et la plaque 58, tandis qu’une autre portion s’étend au-dessus de la face supérieure 60 de la plaque 58.

Avec une telle configuration, et tel qu’illustré à la figure 10A, lorsque le chariot de manutention 100 est en position de repos, le manche 62 est placé sensiblement dans l’alignement de l’axe Y1 de l’orifice 57, tandis que la pédale 68 est en position haute et que la plaque 58 et le plateau 6 sont en position basse. La collerette 76 du coulisseau 73 est alors en butée contre le bord libre du flasque annulaire supérieur 66, solidaire de la face inférieure 64 de la plaque 58.

Lorsque l’opérateur applique au manche 62 la force nécessaire pour le placer dans la position d’utilisation du chariot de manutention 100 (déplacement du manche indiqué par la flèche RI sur la fig. 9A), celle-ci se répercute sur le coulisseau 73, au travers des bras de levier 78. Le coulisseau 73 se déplace alors le long du tube de direction 55, de manière telle que sa portion comprise entre la plaque 58 et la voûte 48 s’éloigne de cette dernière. Il entraîne alors dans son mouvement la plaque 58 sur laquelle prend appui la collerette 76. La plaque 58 est ainsi déplacée vers sa position haute. Ce déplacement est complété par l’action de l’opérateur sur la pédale 68, qui s’effectue de la même manière que celle décrite précédemment pour le chariot de manutention 10. En position haute, la plaque 58 est supportée et bloquée en position par les piliers 61, le manche 62 peut être utilisé par un opérateur pour orienter les éléments de roulement avant 300 et arrière 50 au travers du tube de direction 55.

Le retour du plateau 6 de sa position haute vers sa position basse est effectué par les opérations inverses au cours desquelles le manutentionnaire replace respectivement la pédale 68 dans sa position haute au moyen de son pied, et le manche 62 dans la position dans laquelle son axe est sensiblement aligné avec celui du tube de direction 55.

Claims (21)

1. REVENDICATIONS

   1. Chariot de manutention (1, 10, 100) comportant un châssis sur lequel un plateau (6) est monté mobile en translation verticale entre une position basse et une position haute, ledit plateau (6) présentant une face de réception (7) de marchandises et étant actionné au moyen d’au moins un premier organe de manœuvre agissant sur une tringlerie comportant un ensemble de bielles reliant ledit plateau (6) audit châssis, ledit châssis comportant au moins un longeron (2) d’axe (Y) portant un élément de roulement avant (3, 300) et un carter (4, 400) supportant un élément de roulement arrière (5, 50), les éléments de roulement avant (3, 300) et arrière (50) étant mobiles en rotation autour d’axes (XI, X2) perpendiculaires à l’axe (Y) du longeron (2), et étant dirigés par des moyens de guidage, caractérisé en ce que ledit plateau (6) comporte au moins un logement (11) pour ledit longeron (2) s’étendant sous sa face de réception (7) et en ce que ledit chariot de manutention (1, 10, 100) est conformé de manière telle que ledit longeron (2) est hébergé dans ledit logement (11) dans les positions basse et haute dudit plateau (6).
2. 2. Chariot de manutention (1, 10, 100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit châssis comporte deux longerons (2) portant chacun un élément de roulement avant (3, 300), tandis que ledit plateau (6) consiste en une fourche présentant deux dents (8) comportant chacune une paroi périphérique (9) s’étendant dans un plan perpendiculaire à la face de réception (7) du plateau (6) et délimitant intérieurement un logement (11) pour un desdits longerons (2), ladite paroi périphérique (9) présentant une portion frontale (12) reliant deux portions latérales opposées (13, 14) dont les extrémités libres forment une première et une seconde pattes (15, 16) s’étendant au-dessus de la face de réception (7) dudit plateau (6), perpendiculairement à celle-ci, tandis que ledit premier organe de manœuvre comporte au moins un levier (40, 68) agissant sur ladite tringlerie au travers d’au moins un bras de levier (38, 69) relié à au moins certaines desdites pattes (15, 16).
3. 3. Chariot de manutention (1, 10, 100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit ensemble de bielles comporte, pour chaque dent (8) dudit plateau (6), au moins une première bielle arrière (21) dont une première extrémité (22) est montée en rotation sur ledit carter (4, 400) autour d’un axe parallèle aux axes de rotation (XI, X2) des éléments de roulement avant (3, 300) et arrière (5, 50), une seconde extrémité (23) est solidaire d’une extrémité arrière d’un longeron (2) logé dans ladite dent (8), et une partie centrale coudée (24) est solidaire d’une desdites première ou seconde pattes (15, 16), ainsi qu’au moins une première bielle avant (33) dont une première extrémité (35) est solidaire d’une extrémité avant dudit longeron (2), une seconde extrémité (36) est solidaire de l’élément de roulement avant (3, 300) porté par ledit longeron (2) et une partie centrale coudée (37) est montée en rotation sur une des parois opposées (13, 14) de la paroi périphérique de ladite dent (8) autour d’un axe parallèle aux axes de rotation (XI, X2) des éléments de roulement avant (3, 300) et arrière (5, 50).
4. 4. Chariot de manutention (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit ensemble de bielles comporte, pour chaque dent (8) dudit plateau (6), une seconde bielle arrière (25), définie par une pièce rectiligne dont une première extrémité (26) est solidaire de l’extrémité arrière du longeron (2) logé dans ladite dent (8) et une seconde extrémité (27) est solidaire d’une desdites première ou seconde pattes (15, 16), ainsi qu’une seconde bielle avant (33), définie par une pièce identique à la première bielle avant (33) et montée de manière symétrique à cette dernière sur ledit chariot de manutention (1).
5. 5. Chariot de manutention (1) selon l’une quelconque des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce ledit ensemble de bielles comporte une paire de bielles arrière additionnelles (28) définies chacune par une pièce rectiligne dont une première extrémité (29) est solidaire d’une desdites pattes (15, 16) et une seconde extrémité (31) est montée en rotation sur ledit carter (4) autour d’un axe parallèle aux axes de rotation (XI, X2)des éléments de roulement avant (3) et arrière (5).
6. 6. Chariot de manutention (1) selon l’une quelconque des revendications

   2 à 5, caractérisé en ce que ledit carter (4) comporte deux parois latérales opposées (18) s’étendant depuis et au-dessus d’un fond (17) situé dans un plan parallèle à la face de réception (7) du plateau (6) et surplombant l’élément de roulement arrière (5), tandis que ledit premier organe de manœuvre comporte deux tirants (38) présentant chacun une première extrémité (39) solidaire d’une patte (15) de chacune desdites dents (8), ainsi que deux leviers (40) présentant chacun une extrémité (41) montée en rotation sur une paroi latérale (18) dudit carter (4) autour d’un axe (45) parallèle aux axes de rotation (XI, X2) des éléments de roulement (3, 5), et montée mobile en rotation sur une seconde extrémité (42) d’un desdits bras de levier (38) autour d’un axe (450) parallèle aux axes de rotation (XI, X2), entre les positions basse et haute dudit plateau (6).
7. 7. Chariot de manutention (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que les deux leviers (40) sont reliés entre eux par au moins une barre transversale s’étendant entre leurs extrémités de maniement (44) et formant une poignée d’actionnement (43).
8. 8. Chariot de manutention (1) selon l’une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce qu’il comporte des moyens de verrouillage des leviers (40) dans la position basse ou haute du plateau (6).
9. 9. Chariot de manutention (1, 10, 100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit ensemble de bielles comporte pour chaque dent (8) dudit plateau (6), une seconde bielle arrière (21) et une seconde bielle avant (33), respectivement définies par une pièce identique à la première bielle arrière (21) et à la première bielle avant (33) et montées de manière symétrique à ces dernières sur ledit chariot de manutention (1, 10, 100).
10. 10. Chariot de manutention (10, 100) selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit carter (400) comporte une voûte (48), s’étendant dans un plan parallèle à la face de réception (7) du plateau (6), et sous laquelle est hébergé ledit élément de roulement arrière (50), ladite voûte (48) présentant une face inférieure, une face supérieure (49), un bord avant (51), un bord arrière (79) et deux bords latéraux (72) prolongés chacun par des branches avant (52) s’étendant en direction desdits longerons (2) et reliées à ces derniers au moyen desdites bielles arrière (21), tandis que ledit premier organe de manœuvre comporte une pédale (68) agissant sur deux tringles (69) solidaires d’une plaque (58) disposée parallèlement à ladite voûte (48), vis-à-vis de la face supérieure (49) de cette dernière, ladite plaque étant ellemême reliée par des entretoises (59) auxdites première et seconde pattes (15, 16) des dents (8) du plateau (6).
11. 11. Chariot de manutention (10, 100) selon la revendication 10, caractérisé en ce que ladite pédale (68) est définie par une tige incurvée en « U », dont la portion centrale s’étend à l’arrière dudit élément de roulement arrière (50), et dont les extrémités libres sont d’une part solidaires desdites tringles (69), et d’autre part montées en rotation entre une position haute et une position basse sur deux branches arrière (70) s’étendant depuis les bords latéraux (72) de ladite voûte (48) de part de part et d’autre dudit élément de roulement arrière (50).
12. 12. Chariot de manutention (10, 100) selon l’une quelconque des revendications 10 ou 11, caractérisé en ce qu’il comporte deux piliers (61) montés en rotation sur la face supérieure (49) de ladite voûte (48) entre une position inactive dans laquelle ils s’étendent parallèlement à ladite face supérieure (49) et une position active dans laquelle ils s’étendent perpendiculairement à ladite face supérieure (49) en appui contre la face inférieure (64) de la plaque (58).
13. 13. Chariot de manutention (10, 100) selon la revendication 12, caractérisé en ce qu’il comporte, pour chaque pilier (61), une butée de fin de course placée sur le parcours des piliers vers leur position active.
14. 14. Chariot de manutention (10, 100) selon l’une quelconque des revendications 9 à 13, caractérisé en ce que les moyens de pilotage des éléments de roulement avant (300) et arrière (50) comportent un tube de direction (55), engagé à travers des orifices coaxiaux (56, 57) que comportent respectivement ladite voûte (48) et ladite plaque (58), ledit tube de direction étant mobile en rotation autour de l’axe (Yl) des orifices (57, 56) et étant solidaire d’une fourchette (77) reliée à l’axe de rotation (X2) de l’élément de roulement arrière (50) et à ladite voûte (48).
15. 15. Chariot de manutention (10, 100) selon la revendication 14, caractérisé en ce qu’il comporte un flasque annulaire inférieur (65) et un flasque annulaire supérieur (66) bordant les orifices (56, 57), s’étendant respectivement sur la face supérieure (49) de la voûte (48) et sous la face inférieure (64) de la plaque (58), et permettant le passage du tube de direction (55).
16. 16. Chariot de manutention (10, 100) selon l’une quelconque des revendications 14 ou 15, caractérisé en ce que le tube de direction (55) est actionné au moyen d’un manche (62) présentant une extrémité de préhension (63), ledit manche (62) étant monté en rotation par rapport au tube de direction (55), autour d’un axe perpendiculaire à l’axe (Yl) des orifices (56, 57), entre une position de repos et une position d’utilisation du chariot de manutention (10, 100) dans lesquelles il s’étend respectivement le long d’un axe d’allure parallèle à l’axe (Yl) et le long d’un axe d’allure perpendiculaire à l’axe (Yl) en direction du bord arrière (79) de la voûte (48).
17. 17. Chariot de manutention (100) selon l’une quelconque des revendications 9 à 16, caractérisé en ce qu’il comporte un second organe de manœuvre dudit plateau (6).
18. 18. Chariot de manutention (100) selon la revendication 17, caractérisé en ce que ledit second organe de manœuvre comporte le manche (62), deux bras de levier (78) dont une extrémité est solidaire du manche (62) tandis que l’autre extrémité est reliée à une portion supérieure d’un coulisseau (73) engagé dans l’orifice (57) de la plaque (58) de manière telle que son bord supérieur (75) débouche à une distance dO au-dessus de la face supérieure (60) de la plaque (58) et son bord inférieur (74), bordé par une collerette (76), débouche à une distance dl en-dessous de la face inférieure (64) de la plaque (58), ledit coulisseau (73) étant monté mobile en translation dans l’orifice (57) de la plaque (58) le long du tube de direction (55) entre une position basse dans laquelle la collerette (76) est en appui contre la face inférieure (64) de la plaque (58) et une position haute.
19. 19. Chariot de manutention (1, 10, 100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte des moyens de freinage du plateau (6) lors de son déplacement de sa position haute vers sa position basse.
20. 20. Chariot de manutention (1, 10, 100) selon la revendication 19, caractérisé en ce que les moyens de freinage consiste en un vérin disposé entre le carter (4, 400) et le plateau (6).
21. 21. Chariot de manutention (10, 100) selon l’une quelconque des revendications 9 à 20, caractérisé en ce qu’il comporte des moyens d’actionnement automatique dudit premier organe de manœuvre.