Carburateur pour moteurs ü, combustion interne, fonctionnant au moyen de pétrole ou d'huiles lourdes. L'objet (lu l'invention est un carburateur pour moteurs à combustion interne, fonc tionnant au moyen de pétrole ou d'huiles lourdes.
On a remarqué que, lorsqu'on cherche à faire fonctionner un moteur construit pour marcher à l'essence au moyen de pétrole lampant ou d'huile lourde, on éprouve les difficultés suivantes: i Le moteur fait entendre un cognement très considérable provenant de ce que l'ex plosion<B>(le</B> l'air carburé par un pétrole est plus brisante que celle de l'air carburé .par de l'essence.
2 Le pétrole étant. beaucoup moins in flammable que l'essence. le mélange s'al lume assez difficilement, même à chaud.
3 Si l'on cherche à parer à cet inconvé nient en réchauffant préalablement le mé lange gazeux, la masse des gaz aspirés clans chaque cylindre, masse qui est inversément proportionnelle à la température, est si faible que la puissance du moteur diminue notablement.; cette température excessive fait en outre cogner le moteur. On a. donc inté- rét < c. iiitracluire clans les cylindres un mé- lango parfaitement pulvérisé, sous forme de brouillard, mai- à une température re lativement basse.
f" Les parois de la chambre cl-, combus tion s'encrassent fortement par suite de la ccinbustion incomplète du pétrole qui se dé compose sous l'effet de la chaleur en lais sant déposer des produits très carburés.
<B>5</B>' Enfin, le pétrole du mélage incom.plè- lemecit brûlé passe à l'état liquide entre le cyli.nclre et le piston, et va se mélanger à l'huile du carter.
1: invention a en vue de supprimer ces inconvénients en tirant parti des trois pro priétés importantes suivantes: i Si l'on introcluit dans le mélange ex plosif une petite quantité d'eau qui soit, au moment de l'explosion, en partie à l'état Ii- quide très divisé, et en partie à l'état de va peur, celte eau s'échauffe pendant l'explo- Sion;
sa capacité calorifique étant plus grande due celle de l'air, la température finale at teinte par les gaz brûlés, et., par conséquent. la, pression finale dans les cylindres, sont sensiblement mains élevées que lorsque le mélange est sec, ce qui est un grand avan tage clans le cas des moteurs à pétrole.
Le rôle de l'eau .clans le fonctionnement du moteur à explosions est d'ailleurs actuel lement bien connu; il a été étudié notam ment par Banki; mais ce dernier en tirait parti pour le refroidissement énergique du moteur; aussi admettait-il de l'eau dans une proportion beaucoup plus forte que l'on en admet dans le- carburateur Super où elle sert simplement, .comme indiqué ci-dessus, à. ré cluire la température et la. pression à la fira de l'explosion.
N On a constaté d'une façon bien nette sans d'ailleurs pouvoir en expliquer la rai son, qu'un moteur fonctionnant avec de l'eau a. toujours ses .parois internes absolument propres et exemptes de dépôt charbonneux; les bougies, en particulier, restent. uniformé ment blanches et. ne subissent aucun encras sement.
3 On sait enfin qu'une petite quantité de "laz à l'eau" (mélange d'oxyde de carbone et: d'hydrogène) introduite dans le mélange explosif d'un moteur, facilite considérable ment l'allumage; ce gaz paraît agir comme une amorce:
étant très inflammable, il s'al lume immédiatement en dégageant. une grande quantité de chaleur, ce qui permet à l'explosion de se propager rapidement et surtout com.plèt:ement dans toute la masse du mélange explosif. On peut-, de cette façon, obtenir une combustion complète et par faite du pétrole.
Le rendement calorifique est donc maximum et, en outre, aucune por- l.ion de cet hydrocarbure ne subsistant, l'huile de graissage ne peut être souillée, contrairement. à ce qui se passe dans la plu part -clos moteurs à pétrole lampant.
Le dessin annexé, de fig. 1 à fig. 9, puis fig. 12, représente une forme d'exécution de l'ob,jet de l'invention, .donnée à titre d'exem_ ple; les fig. 10, 11, 13, 14 et 15 représentent des variations de certains des organes qu'il comporte.
Fig. 9. est une coupe verticale par l'aie de carburateur; Fig. 2 est une coupe par deux plans ho rizontaux, l'un mené par x-x, l'autre par y--y de fig. 1; Fig. 3 est une coupe transversale suivant. z---z de fig. 1; Fi--. 4 est une coupe transversale suivant -iv--w de fig. 1; Fig. 5 est une coupe verticale de la cuve tï. niveau constant, coupe menée suivant.
a-v de fig. 1; Fig. 6 est un schéma de l'ensemble du carburateur; Fig. <B>7</B> est une coupe verticale de l'organe qui sera désigné clans la suite par "prise d'air secondaire"; Fig. 8 est une vue du même organe: Fig . 9 est une coupe de l'organe qui sera désigné dans la suite par "gicleur à eau"; Fi-,-. 10 est. un schéma d'lane variante du carburateur, ne différant d'ailleurs du pre mier que par certains dispositifs relatifs à la mise en marche;
Fig. 11 est, en co pe, un robinet, qui peut être employé pour la mise en marche à l'es sence: Fig. 12 est une vue d'une disposition ap plicable à la mise en marche au pétrole: Fil. 13 est la coupe d'un distribuieur d'eau commandé; Fig. 14 est., en coulpe verticale, un distri buteur d'eau du type "cuve à niveau cons tant" ; Fig. 15 est, en coupe verticale, un dispo sitif comportant deux niveaux constants.
l'un pour la mise en marche à l'essenee. l'au- tre pour la marche au pétrole: Fig. 16 est., en coupe, un robirit permet tant de marcher au pétrole (,ii conservant le carburateur à essence.
Dans les fi;-. i à 1#, les mèines organes sont, désignés par les wèmes lettres ou c1@if- f l'es.
Dans le schéma fig. 6, en particulier, a est, clans le corps du carburateur, Fargane qui sera désigné dans la suite par ,;cornue", pièce métallique creuse qui sera décrite plus loin et dont l'intérieur, ainsi que les organes qu'elle renferme, est porté à haute tempé rature par les gaz :d'échappement du moteur, gaz qui y pénètrent par un tuyau d et en sortent par un tuyau e, ou inversément.
/ est un gicleur en communication avec un niveau constant cg qui reçoit le pétrole ou l'huile lourde par une tubulure p; <I>i</I> est l'en trée de l'air nécessaire à la combustion du pétrole; cet air, aspiré par le jeu dit moteur, se mélange, clans une chambre de carbura tion, au pétrole. débité par le gicleur f, Tra verse la cornue<I>a.</I> puis une canalisation <I>h.,</I> et la prise d'air secondaire 1, et pénètre en suite clans la clianibr? d'aspiration f) du nio- tecir.
b est l'organe du carburateur qui sera dé signé par "gazogène"; il est alimenté d'eau par une tubulure 1, sur laquelle peut être Monté un "gicleur à eau" q; ces organes se ront décrits plus loin d'une façon plu dé taillée.
Enfin 6 est Lui organe amenant ale )'eau également, à un diffuseur ménagé clans la prise d'air secondaire 1.
Les fig. 1 à 5 montrent que la cornue mé tallique a comporte un canal sinueux 8 relié à soit entrée à une chambre de carburateur c dans laquelle débouche, d'une part, un gicleur f en .communication avec une cuve à niveau constant g d'un type quelconque et, d'autre part, le pavillon i d'une prise d'air primaire, prise d'air dont le débit petit être réglé, par exemple. air moyen d'une vis d'é tranglement j.
Le niveau constant y est. ali- rnenté par du pétrole, provenant d'un réser voir quelconque, au moyen ;l'une tubulure 1).
La sortie du canal 8 est. comme indiqué dans la description du schéma, mise en com munication avec la chambre d'aspiration du moteur .par la canalisation h.. On petit don ner au canal une forme telle que tout autour de lui puisent. circuler les gaz d'échappe- ment du moteur, gaz amenés soit en d, soit. en e (suivant le montage du carburateur).
l)it voit que, sous l'effet de l'aspiration du moteur qui se fait sentir en %, .le gicleur f fonctionne et carbure l'air aspiré par i; un mélange ricïie d'air et de .pétrole se forme donc clans la chambre de carburation c. Ce mélange riche circule ensuite dans le canal sinueux 8 où, gràce à la harute température des gaz d'échappement,
il est porté à une température telle que le pétrole qu'il ren ferme se trouve complètement vaporisé et susceptible, par conséquent., de s'enflammer relativement. facilement, à condition, naturel lement, que la proportion d'air soit celle qui convient.
:1 l'une des extrémités de la, cornue, et entouré également par les gaz chauds d'é- cl.tappenient, se trouve le Gazogène b, réci pient contenant soit du charbon dense k ou un composé de charbon, soit un corps quel conque simple ou compose, susceptible de décomposer l'eau à une température voisine du rouge sombre.
A une exti émité de ce ga z 0r;èiie arrive un tuyau 1 communiquant avec un réservoir d'eau par l'intermédiaire d'un gicleur tel due q 9\;
l'autre extré- niité dit -azomène est ïei n?ée par un bou chon ii percé de trous qui établissent une communication avec la tuyauterie d'aspira tion h par l'intermédiare d'un canal<I>-m</I> mé- nagc: dans leç parois de la cornue.
Quand le moteur fonctionne, la clépres. lion se fait sentir à l'intérieur .du gazogène, et, .l'eau du réservoir est aspirée ait travers du gicleur q qui la. divise finement.: au contact. du charbon porté à. haute tempéra ture par les gaz de l'échappement, cette eau est vaporisée;
puis une certaine partie de la vapeur produite réagit sur le charbon porté au rouge, suivant. le- réactions bien connues du taz à l'eau, et se transforme en un mé lange explosif additionnel, qui, par la cariali- sa.lion ni, va se mêler au mélange riche prin cipal provenant de la chambre de carbura lion c.
Les gaz aspirés par la canalisation 1i. pé- ctclrent ensuite dans une prise d'air se-con- claire, représentée, par la fig. <B>7</B> (en coupe verticale) et la fig. S (en vue'), qui peut être fixée directement sur la chambre d'aspira tion cru moteur. Cette ,prise d'air secondaire se compose d'un corps cylindrique i, généra- lement en :
bronze, fermé à chacune de ses extrémités par un papillon \' pouvant tour ner autour d'un axe de la prise clair. Les axes de chacun des papillons sont parallèles et les leviers 3, qui sont calés sur eux, sont connectés ensemble par une biellette 4 et un ressort 5, ainsi qu'il est représenté sur la fig. S.
La tuyauterie d'aspiration h débouche vers le milieu de la prise d'air secondaire entre les papillons On a figuré au bas de ladite prise d'air un cliffuseu.r '7 destiné à l'injection, clans les gaz aspirés, d'une .certaine quantité d'eau additionnelle.
Le fonctionnement du carburateur est le suivant: Le moteur fonctionnant depuis quelque temps et. ayant atteint son régime normal de température, toute la cornue a est, por tée par les gaz d'échappement _à. une tem-pé- r-ature voisine .du rouge sombre. La dépres sion de: la tuyauterie d'aspiration h.<I>se</I> faisant sentir jusque clans la chambre d e carbura tion, le pétrole ,jaillit. par le gicleur f et vient se mélanger à l'air pur qui pénètre dans cette chambre. Lmélange riche formé par le pétrole et. l'air passe ensuite par le canal S de la cornue où il se réchauffe.
Au cours de son Trajet, il reçoit par m. un mélange de va peur d'eau et d'une petite quantité :de gaz à, l'esu provenant du g-azoi,-èiie b, ainsi qu'il a été expliqué précédemment.. Arrivé clans la prise d'air secondaire 1, ce mélange riche est amené au taux convenable pour le fonc tionnement normal du moteur par un ap point d'air frais qui entre clans cette dite prise d'air par l'espace laisse libre par le papillon extérieur, c'est-à-dire par le papillon situé entre la tuyauterie h et l'air atmosphérique.
Le m,'-lange ainsi dosé franchit le papillon intérieur et pénètre clairs le moteur par la chambre d'aspiration 9.
Dans la Prise d'air secondaire 1, sous l'effet de la dépression, de l'eau jaillit à !-'état finement divisé par le diffuseur 7, vient, se mélanger au couranLgazeux, et en se va- po.risanit, clans celui-ci, a le double effet d'a baisser sa température et d'empêcher l'en- crass m,ent des cylindres, avantages qui ont été mis en évidence :plus haut.
Le carburateur décrit ne pouvant fonc tionner que chaud il y .a lieu :de prévoir un dispositif de mise en marche. Le plus simple, vu qu'il ne nécessite pas d'autre combustible que du pétrole, est celui que représente en vue la fig. i?.. Il consiste en un certain nom bre de brûleurs auxiliaires H, disposés à proximité de la cornue du carburateur et alimentés par le pétrole du réservoir.
Il suf fit de diriger ,la flamme de ces, brûleurs con tre la cornue, après avoir ouvert une parte I ménagée clans le tuyau d'éch a-ppe.ment; quand la. chaleur développée e-4 suffisante Pour que la. cornue ait atteint la. température de va- i1c;ri,#0.ion du pétrole. on referme la porte I peur éviter la fuite :du gaz d'é.cha;
ppement, et le moteur peut être mis en route de la fa- çrn ordinaire.
Variantes. <I>A.</I> Mwarrarle. Le mode de démarra7e qui vient d'être décrit est reco,_lmandabe clans les cas où il est impossible ou sim.ple- iYieniï dangereux d'employer un hydrocar bure volatil. Mais, dans les cas où cette rai son n'existe pas on choisira de préférence une disposition basée sur l'emploi d'essence ordinaire, de benzol ou de tout autre carbu rant 161er donnant. à froid un m:
élan'-e ex- pIosif, et utilisé comme combustible jus qu'à. ci, que le moteur soit chaud et puisse. fonctionner au pétrole ou à l'huile lourde, ce qui est le cas, généralement après une marcha de deux ou trois minutes.
Trois modes d'exécution selon celte va riante vont être décrits, à titre d'exemples: 1 La fig. 10 est un schéma montrant que si 1.'on monte un robinet:
à trois voies 10 Qur la, cuve à niveau constant du cai=bui ateur, on peut l'alimenter voit au moien du, pétrole fflèclie 111, soit au moyen d'essence (flèche 1"). Pour le départ, on alimentera à l'essence et on tournera le robinet. sur l'arrivée dit pétrole au moment où la température at teinte sera jugée convenable.
2 La fig. 15 est, en coupe verticale, mi carburateur comportant < feux cuves à ni veau constant: l'une alimentée au p'trole, l'autre à l'essence, les deux clives alinieit- tarit le même gicleur titi moyen d'un robinet à trois voies que l'on tourne au nionient <I>On</I> la température atteinte est jugée convenable.
3" On peut encore, sans rien nicdifier à la forme décrite du carburateur à pétrole, mon ter sur la tuyauterie d'aspiration, un aval chi deuxième papillon, un robinet tel due celui (tue représente la fig. 11.
D'après cette figure, le corps K -du robinet est vissé par l'une de ses extrémités (celle (le droite, dans la figure), sur la tuyauterie d'aspiration du moteur, en aval du dernier papillon cl'éiranglenient des gaz, c'est-à-dire entre le :papillon intérieur 2 et la cltanibre '.). Dans certains cas, on .peut. cl'ailleurs avoir avantage à :le visser sur la prise d'air se condaire i entre les deux papillons.
A l'autre extrémité du corps du robinet est fixé un raccord 13 par lequel arrive l'es sence provenant (lu réservoir auxilaire. Le boisseau 1<B>,></B> du robinet est percé de deux coir- duit.s disposés en forme :de T. L'un d'eux. .A., est percé suivant l'axe et l'autre, E, per pendiculairement.
Ce dernier se termine cltt côté de l'arrivée d'essence par un trou calibré D formant gicleur, ou par une fente disposée de telle sorte qu'elle offre à l'essence un passage variable avec le çlegré d'otivei-- cure du robinet.
La position normale du robinet pendant. 1a marche au pétrole est da position de fer- nreture, vers laquelle un rossort (non repré senté sur la figure) tend toujours à le ra mener.
Le fonctionnement de ce robinet est. le suivant: Quand on veut faire démarrer le moteur à :l'essence. on ferme presque complètement. 1o papillon 2 du carburateur, et on ouvre le robinet injecteur d'essence (fi,-. 11) au moyen d'une commande placée à portée du conclue- ftttr. l'jua11:
_l 011 fait tourner le nioleur, ait moy.eti de lit manivelle de mise en marche, par exemple, l'air est aspiré .clans la .diree- lion des flèches, liai- le conduit A-C. L'es- 5ettce jaillit par le gicleur 1) et, est entraînée par le courant d'air qui,
circulant. clans des conduits de très petite section, est animé d'une brande vitesse. La pulvérisation de lessen: e e--t donc parfaite et le départ se fait très iaci!leinëirt.
Un petit d'ailleurs faire en sorte que la commande du robinet injecteur soit rendue -olicla.ire de celle du papillon du carbura teur, de telle façon qu'en amenant celle-ci sur une position correspondant au, départ., le robinet soit mis clans sa position de fonction nement.
13. <I>Injection</I> d'eau. Jusqu'ici on a sup posé l'eau introduite clans le gazogène et clan: la. prie d'air secondaire par des tttbu- lui-es munies par exemple de pointeaux ana- logLies à celui due représente la fig. 9.
On peut, encore la doser à son arrivé dans le gazogène, d'une part., et à son arrivée dans la prise d'air- secondaire, d'autre part, par un robinet pointeau à viseur semblable à ceux que l'on emploie couramment pour surveiller le débit de l'huile (le graissage.
<B>Il</B> y a d'ailleurs intérêt évident à ce due la quantité d'eau introduite clans les gaz aspirés par le moteur soit aussi exacterrierit proportionnée que po.s#ible à la charge et à l'allure du moteur. Les deux dispositifs dé crits ci-après. à titre d'exemples, peuvent être employés clan: ce but.
(L) Ii7.iecteZG/' d'eau c'orn)72fln(lC mécaniquement. Un tube T (fig. 13) qui occupe une posi tion verticale, est en communication, par son extrémité inférieure, avec un réservoir (.l'eau placé en charge.
Dans ce tube ipeut coulisser une tige de laiton A', exactement cylindrique et ajustée à frottement doux clans le tube, L'extrémité supérieure de la<B>,</B> tige est pour vue d'un dispositif de réglage, constitué, par exemple, par un écrou borgne<I>E'</I> -et un con- l,re-écrou. Cet écrou borgne vient buter cori- i:re sine carric ! ' portée par l'axe de l'un des pariilloris de la prise d'air secondaire;
à cet etiet, rtrr ressuii _ti pousse constamment la tige A vers le haut. Le profil de la came L" est tel qu,; la tige pousvée vers le bas quand l achni;sion .cte@i gaz est fermée, re monte quand on ouvre l'organe de réglage de celte adrriission des gaz.
t-crpendiculairement au tube T est bran- ché uii autre tube, B', disposé horizontale- ment dans 1a iigu.re, tube qui co@rriiriurriclue avec, le gazogène <I>b</I> de la cornue <I>a</I> du carbu rateur.
Le point do jonction des tubes B' et T est placé tira lieu au-dessus de l'oxtréniité inférieure de la tige A'. Celle-ci est taillée en biseau ou en cône., de telle sorte que sa par tie c.,-liridriquc vienne masquer complète ment le débouché du tube B' quand l'admis sion des gaz est fermée.
Le biseau ou le cône sont tels que, quand la tige se soulève eI, mulisse vers le haut, l'ouverture du tube h' s@jit progressivement démasquée.
L:= passage offert à l'eau entre les :parois des tubes T et, B' varie ainsi progressivement. clans le même sens que l'admission des gaz, et aucune commande, ni aucune manteuvre spéciale du conducteur n'est ainsi rendue r._écessaïre.
<I>b;</I> introduction. d'eau <I>par</I> aspiration <I>dans</I> 2!n. <I>vase à niveau, constant.</I>
On peut également disposer pour régler le débit d'eau un vase à niveau constant., analogue aux niveaux constants employés, de façon courante dans tous les carburateurs (fig. 14).
Une pièce en bronze C" forme le cou vercle die la cuve; elle est vissée dans un bos-.age prévu à cet effet. dans le carburateur, sous le gazogène de la cornue. La corps de la cuve peut être fixé sur ce couvercle, par exeruple par un pas de vis, comme on l'a représenté sur la figure.
Dans la pièce C"f et latéralement. est fixée une pièce D' servant de raccord pour le tuyau d'amenée d'eau. Ce raccord porte tin pointeau P qui, dans sa position supérieure, vient fermer le conduit B'. La pièce C" est. perr@=e, suivant son axe, d'un trou K' sur le-
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duel <SEP> vient <SEP> se <SEP> visser <SEP> une <SEP> pïèce-h <SEP> portant <SEP> tin
<tb> trou <SEP> calibré <SEP> G.
<tb>
La <SEP> cuve <SEP> contient <SEP> un <SEP> flotteur <SEP> F <SEP> qui, <SEP> lo@s qu'il <SEP> est <SEP> soulevé <SEP> par <SEP> l'eau, <SEP> pousse <SEP> le <SEP> pointeau
<tb> P <SEP> vers <SEP> le <SEP> haut <SEP> et <SEP> en <SEP> arrête <SEP> ainsi <SEP> l'écoule ra <SEP> cri <SEP> t.
<tb>
La <SEP> cuve <SEP> à <SEP> niveau <SEP> con#;t.ant <SEP> peut., <SEP> bien <SEP> (--ii tendu, <SEP> être <SEP> disposée <SEP> autreinerrt <SEP> qu'il <SEP> est. <SEP> in cliqtté <SEP> ci-dessus, <SEP> mais <SEP> de <SEP> façon <SEP> à <SEP> reni:hlir <SEP> le
<tb> rnêiri,e <SEP> rôle.
<tb>
Le <SEP> fonctionnement <SEP> de <SEP> l'apparil <SEP> est. <SEP> le <SEP> sui vant:
<tb> quand <SEP> le <SEP> inot2ur <SEP> tourne <SEP> ait <SEP> ralenti, <SEP> -la <SEP> dé pression <SEP> est <SEP> très <SEP> faible <SEP> clans <SEP> .le <SEP> gazogène <SEP> et
<tb> l'eau <SEP> n'est <SEP> pas <SEP> aspirée, <SEP> oit <SEP> très <SEP> peu, <SEP> par <SEP> le
<tb> tube <SEP> si'. <SEP> La <SEP> chaleur <SEP> de <SEP> la <SEP> ecrnue <SEP> se <SEP> cominu ni.que <SEP> par <SEP> conductibilité <SEP> à <SEP> la <SEP> cuve <SEP> à <SEP> niveau
<tb> t:onstant <SEP> et <SEP> l'eau <SEP> est <SEP> partiellement <SEP> vaporisée.
<tb> (:
este <SEP> vapeur <SEP> ,périèt.i. <SEP> par- <SEP> le <SEP> tune <SEP> <I>Ii'</I> <SEP> clan-- <SEP> le
<tb> gazogène, <SEP> puis <SEP> va <SEP> @e <SEP> mélanger <SEP> aux <SEP> =,'Ltz <SEP> as pirés. <SEP> Mais <SEP> elle <SEP> reste <SEP> toujours <SEP> en <SEP> faible <SEP> quan lité, <SEP> tant. <SEP> que <SEP> la <SEP> dépi-.1-ssion <SEP> clans <SEP> le <SEP> carbti ra.teur <SEP> n'est <SEP> pas <SEP> suffisante <SEP> pour <SEP> aspirer <SEP> l'eau
<tb> par <SEP> le <SEP> a-icleui <SEP> G.
<tb>
Une <SEP> dépression <SEP> suffisante <SEP> s2 <SEP> produit
<tb> quand <SEP> le <SEP> moteur <SEP> tourne <SEP> plus <SEP> vite; <SEP> la <SEP> quan tité <SEP> d'eau <SEP> absorbée <SEP> est <SEP> alors <SEP> sensiblement
<tb> proportionnelle <SEP> à <SEP> celle <SEP> dépression.
<tb>
Chacun <SEP> des <SEP> deux <SEP> dispositifs <SEP> décrits <SEP> est
<tb> naturellement. <SEP> applicable <SEP> aussi <SEP> bien <SEP> à <SEP> l'ar rivée <SEP> d'eau <SEP> clans <SEP> le <SEP> gazogène <SEP> due <SEP> dans <SEP> la
<tb> prise <SEP> d'air <SEP> secondaire. <SEP> On <SEP> peut <SEP> d'ailleurs
<tb> employer <SEP> le <SEP> même <SEP> dispositif <SEP> pour <SEP> les <SEP> cleu <SEP> #,
<tb> ar'r'ivées <SEP> d'eau, <SEP> ou <SEP> des <SEP> dispositifs <SEP> différents.
<tb>
Enfin <SEP> l'eau <SEP> peut <SEP> être <SEP> aspirée <SEP> .directement
<tb> dans <SEP> un <SEP> réservoir <SEP> placé <SEP> au-dessous <SEP> du <SEP> carbu rateur, <SEP> ou <SEP> provenir <SEP> d'un <SEP> réservoir <SEP> en <SEP> char,- <SEP> e.
<tb>
<I>c) <SEP> l-iontage <SEP> (tu <SEP> carburateur <SEP> en. <SEP> co.nservont</I>
<tb> <I>zen <SEP> carburateur <SEP> à <SEP> essence <SEP> ordinaire.</I>
<tb> Lorsqu'on <SEP> désire <SEP> conserver <SEP> le <SEP> carburateur
<tb> à <SEP> essence <SEP> original <SEP> du <SEP> moteur. <SEP> on <SEP> peut <SEP> iilori ter <SEP> Ie <SEP> carburateur <SEP> à. <SEP> pétrole <SEP> rte <SEP> la <SEP> façon <SEP> sui vante:
<tb> Ori <SEP> supprime <SEP> la. <SEP> !Vair <SEP> secondaire <SEP> et
<tb> on <SEP> monte <SEP> la <SEP> cornue. <SEP> en <SEP> aval <SEP> de <SEP> l'organe <SEP> d'é tranglement <SEP> \boiscar <SEP> oii <SEP> l@ai@illï@n\ <SEP> du <SEP> car burateur <SEP> a <SEP> eS@cil!'t <SEP> elUi <SEP> ]!ïualors <SEP> le <SEP> double rôle qui sera examiné par la suite. Le bran- chement du carburateur à pétrole sur la tuyauterie du carburateur original se fait au moyen d'un robinet analogue à celui qui est représenté par la fig. 16.
Lorsque ce robinet est fermé, le carburateur à pétrole est nais complètement hors circuit, et le moteur fonc tionne avec son carburateur ordinaire saris aucune modification; on adapte cette position du robinet pour la mise en marche à froid.
Lorsqu'on estime que la température at teinte par le moteur est suffisante, on ferme l'arrivée d'essence du carburateur ordinaire ct on ouvre le robinet dont il vient d'ètre question: le carburateur à pétrole se niet alors à fonctionner; la cuve du carburateur à essence se vide rapidement.; à partir du moment où elle est vide, il ne passe plus que de l'air pur par le carburateur à essence, qui joue alors le rôle de éprise d'air secondaire par rapport au ca-purateur à pétrole.
<I>d) Substitution au charbon d'un</I> corps <I>réducteur.</I> Il a été mentionné plus haut due le gazo gène que comporte le carburateur contiënt un charbon dense ou un dérivé du charbon remplissant le même but..
Or, le rôle de ce charbon est double: phy sique et chimique.
Il agit d'abord physiquement comme ré servoir de chaleur pour porter à l'état ga zeux l'eau qui est introduite dans le gazo gène et la transformer en vapeur.
Il a également un rôle chimique: à Ia température où il se trouve porté par les gaz' de l'échappement il se combine avec l'oxygène de la vapeur d'eau pour donner une petite quantité de gaz à l'eau, suivant la réaction bien connue: C -E- Hj 0 - C O -f- N H Or, le charbon et les dérivés du carbone ne sont :pas les seuils corps qui peuvent se combiner, à haute température, à l'oxygène (le l'eau pour la décomposer.
La plupart des métaux non précieux jouissent de cette pro- propriété, en particulier le fer. Orr voit donc que 1., charbon du gazo- b < are peut étt@ rerrrtilacc; Ijar tout corps réduc- teUr, simple ou composé, métallique ou non, susceptible de décomposer;
l'eau à des tem pératures inférieures à 100d ", en libérant de l'hydrogène Gu un composé hydrogé=né coin bust.ible.