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Appareil gazéificateur de gaz-oil ou autres combustibles denses, applicable aux moteurs légers à essence à allumage électrique..
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malgré le perfectionnement attànWT5-s légers à essence, la consommation de ceux-ci, spécialement dans les ca- note, tracteurs et auto-camions, est si élevée que ceux qui pos- sèdent ces appareils se trouvent dans l'obligation d'en restrein- dre l'usage. La cause n'est autre que le prix élevé de l'essence Il existe d'autres combustibles plus denses et par suite beau- coup moins chers, mais jusqu'à présent on ne pouvait les employer que dans les moteurs "Diesel" et "Semi-Diesel", raison pour la- quelle on les considérait comme l'idéal de la force motrice économique.
Or, Avec notre appareil gazéificateur, on réalise le mira- cle d'employer le susdit combustible bon marché dans des moteurs à essence à allumage électrique. Le moteur travaille exactement
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de même, ses organes n'en souffrent pas et leurs qualités pbysi- ques ne s'altèrent pas, attendu que dans la chambre d'explosion ou dans les cylindres n'entre aucun liquide qui par son nflam- mabilité inférieure puisse rester non brûle en diminuant ainsi peu à peu la capacité de la chambre d'explosion.
On ne court pas non plus le danger d'altérer ni, pour la même raison, de di- minuer la viscosité de l'huile lubrifiante, rien de cela n'étant possible, parce que dès l'entrée dans le cylindre, la carburation à l'état de gaz régénéré avec la quantité d'oxygène correspondan- te se fait normalement et que l'allumage se propage avec la même rapidité qu'avec l'essence, sans laisser de résidus.
Par conséquent, il ne s'agit pas d'un vaporisateur qui, grâce à une basse température, condenserait cette vapeur au con- tact des parois du cylindre et la faisant passer entre ces parois et le piston, l'unirait à l'huile du carter en modifiant celle-ci Par un tel système il arriverait aussi que la combustion n'étant pas complète, une grande quantité de fumée s'éliminerait par le tube d'échappement, ce qui en somme revient à dire que le combus- tible vaporisé ne serait pas brûle.
Dans un tel cas, la perte due à l'excès de consommation par rapport au cheval-heure serait si considérable qu'il n'y aurait que bien peu de différence avec l'emploi de l'essence, surtout si l'on tient compte des préjudices inhérents au mauvais fonctionnement, graissage insuffisant, di- minution de capacité de la chambre d'explosion et encrassement continuel des bougies.
L'un des principaux inconvénients présentés par les moteurs actuels à combustibles denses repose sur l'impossibilité de ré- gler l'explosion au moyen de l'allumage, puisque celle-ci s'ef- fectue par l'auto-inflammation produite par la pression à la- quelle le gaz est soumis dans la chambre, pression qui doit être d'autant moindre que la température du/gaz est plus élevée.
Hor- mis cet inconvénient et celui précédemment cité d'une combustion imparfaite amenant comme conséquence l'accumulation de résidus
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dans la chambre d'explosion, ce qui diminue la capacité de ce7e¯
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ci et par suite l'entrée du gaz, il y a lieu de tenir compte de ce que le volume du gaz, à la température à laquelle se trouve la chambre d'explosion est très grand, et c'est là encore l'une des causes qui en limitant l'admission des gaz tend à diminuer la force motrice.
L'appareil qui constitue l'objet de la présente invention forme un système de gazéification dans lequel on a évité tous les inconvénients en question. Le combustible se pulvérise d'une manière parfaite; la gazéification s'effectue à une haute température, grâce à un mélange très riche en oxygène qui rend le gaz extrëmement combustible sans possibilité de laisser des résidus dans la chambre d'explosion, et finalement l'élévation de température des gaz se trouve réduite grâce à un réfrigéra- teur.
L'appareil se compose essentiellement de trois parties: La première (Figs. 1 et 2) est constituée par le pulvérisateur du combustible, constitué par une cuve à niveau constant 1, dont le niveau est maintenu au moyen d'un flotteur 2 et d'une soupape automatique 3 qui se solidarise avec le flotteur, ouvrant et fermant automatiquement l'entrée pour conserver le même niveau dans la cuve à laquelle le combustible est amené travers le filtre 5 placé dans la cuve 6 munie d'un bouchon à vis 7 A tra- vers le conduit qu'obture le pointeau 9 à pas de vis très fin, on règle l'arrivée de combustible depuis la cuve à niveau constant jusqu'au corps du gicleur 10. Le tube de pression 11 permet l'entrée d'une petite quantité d'air qui commence à se mélanger avec le combustible.
Grâce au tube de diffusion 12 et par l'effet de la dépres- sion engendrée par la communication gardée avec la chambre à explosion du moteur, un tourbillon se forme avec l'air qui entre par la partie opposée et par les parties latérales; le combusti- ble monte avec une vitesse incalculable et sort, par les ouver- tures dont est pourvu le tube de diffusion, déjà combiné avec
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l'air correspondant et parfaitement pulvérisé. L'air du tube de dépression est réglé au moyen du régulateur 13 vissé sur le guide 14. Four donner une plus grande capacité à la chambre ré- ceptrice de l'air, on lui a donné la forme de cloche. Le régu- lateur d'air 16 peut être réglé facilement à la main.
Le diffu- seur 17 de forme conique, reçoit l'air par la partie la plus large, étranglée en un point déterminé, pour le répandre immédia- temet après aveqplus de force.
Comme le moteur doit tre mis en marche en employant de l'essence, on a disposé une soupape de fermeture 18 qui fonc- tionne au moyen d'un levier à main 19. Cette soupape sert à fer- mer le passage de l'essence et à ouvrir celui du combustible dense une fois que, le moteur étant chaud, on peut commencer à travailler avec le combustible dense.
Une fois que le combustible a été pulvérisé de la façon qui a été décrite, il passe au gazéificateur proprement dit, tel qu'il est repr6senté par les Figs. 3,4 et 5, la dernière de cel- les-ci fie donnant qu'une simple vue extérieure.
Le combustible pulvérisé est recueilli dans une seconde partie de l'appareil qui forme un corps 1 de forme élégante et réduite qui ferme la chambre thermique 2 laquelle a pour objet de transformer à l'état de gaz le combustible pulvérisé. Ce ga- zéificateur est accouplé à l'échappement du moteur, afin que le- dit échappement lui procure la température nécessaire pour rem- plir son but Le moteur doit être mis en marche au moyen d'es- sence; en peu de minutes 1'écanppement chauffe le gazéificateur et, ce moment étant arrivé, on fait fonctionner la soupape pré cédemment décrite, on ouvre le passage au combustible dense et l'on commence à travailler avec celui-ci.
L'hélice de diffusion 4 divise plus parfaitement encore le combustible pulvérisé, en tourant autour de l'axe 5 qui se graisse de lui-même au moyen du mélange pulvérisé. Les ailettes 6 actionnées par l'aspiration du moteur ont une inclinaison déterminée qui leur permet de tour-
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ner à une grande vitesse. Les orifices gazéificateurs 3 servent à réchauffer le gaz. Les chambres de circulation des gaz brûlés sont des conduits 7 par lesquels passent ceux qui sortent de l'échappement, en chauffant les parois de ces conduits à une tem- pérature telle qu'elle gazéifie complètement le combustible qui passe entre les susdites parois. Cette partie de l'appareil est fixée à l'échappement, au pulvérisateur décrit plus haut et au réfrigérateur au moyen des brides 8, 9, 10 et 11.
Cette partie de l'appareil fonctionne de la fagon décrite, c'est-à-dire que une fois le carburateur à essence fermé, toute la succion du mo- teur se porte vers le pulvérisateur en formant une forte dépres- sion qui permet de pulvériser le combustible., et la pluie fine ou brouillard qui se forme, en passant par les orifices ou rai.- nures du gazéificateur,(car celles-ci peuvent remplacer celles- là, comme il appert des figures annexées) et qui est chauffé par les gaz d'échappement, se transforme en gaz, acquérant une tem- pérature très élevée, augemtant ainsi le volume des gaz que doit réduire ensuite le réfrigérateur.
Ce réfrigérateur forme la troisième et dernière partie de l'appareil et est représenté par les Figs. 6 et 7. On sait que le combustible dense en passant de l'état liquide à l'état gazeux augmente de volume, c'est pourquoi il était nécessaire de réduire de façon ce volume/a remplir complètement le cylindre du moteur d'une quantité de gaz suffisante pour que la perte de force soit mi- nime. D'autre part, en vertu de la composition du mélange, ce- lui-ci s'enflamme à une température moins élevée que l'essence, 1'auto-inflammation se produisant au moment de la compression.
C'est à éviter cela que tend le réfrigérateur, et l'on obtient en outre par celui-ci que, grâce à l'absorption d'une grande quantité de calories, la carburation du combustible dense est comparable à celle de l'essencefén permettant l'allumage électri- que et son avance à volonté comme s'il s'agissait d'essence.
Le gaz réchauffé qui se produit dans le gazéificateur entre
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par 1 au réfrigérateur et sort par 2 au conduit d'admission du moteur par lequel il parvient à la chambre d'explosion. L'eau employée a la réfrigération du moteur entre par 6 dans le réfi- gératuer et va occuper les tubes réfrigérateurs 4 dont les pa- rois sont extrêmement minces pour faciliter l'absorption de ca- lories, et sa sortie a lieu en 5. La paroi de séparation entre le gaz et l'eau est aussi très mince et en métal spécial afin d'offrir le minimum de résistance à l'absorption des calories.
Le corps extérieur 7 qui enveloppa le réfrigérateur est d'une matière analogue et également mince pour permettre l'irradiation des calories dans 1'atmosphère.
Résumé.
En résumé, l'invention concerne :
1. Un appareil gazéificateur caractérisé en ce qu'il est constitué par trois corps ou parties essentielles qui forment un seul tout: un pulvérisateur du combustible, un autre gazéi- fica.ter proprement dit du combustible déjà pulvérise, et un troisième réfrigérateur du gaz.
2. Un appareil gazéificateur selon 1 caractérisé en ou- tre par le fait que les gaz obtenus par cet appareil sont refroi- dis pour les réduire de volume, en permettant une plus grande accumulation de ceux-ci dans les cylindres du moteur, et comme conséquence un plus grand développement de force motrice,
3. Un appareil gazéificateur caractérisé en outre en ce que la réfrigération des gaz empêche l'explosion par pression ou auto
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infla.JJ.,12.ti.on, ce qui permet l'infla1!ùnR.tion par allumage et le réglage de celui-ci.
4, Appareil gazéificateur caractérisé en outre en ce qu'il est applicable aux moteurs à essence à allumage -électrique.
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