Machine à coudre les boutonnières. Les diverses opérations d'un cycle com- de production de boutonnière, tel qu'il est âbftüéllement accompli par une ma chine automatique à coudre les bouton nières, comprennent des opérations accom plies préalablement à la couture, l'opération de -couture proprement dite et des opérations accomplies subséquement à la couture.
Par exemple, quand on fait usage d'une certaine construction de machine à coudre les bou tonnières tailleur, les opérations préalables à la couture comprennent le serrage de l'ouvrage, la coupe et l'écartement de l'in cision ou fente de boutonnière et la re mise sous tension du fil de couture, tandis que les opérations subséquentes à la couture comprennent lé relâchement du fil, le dé clenchement du coupe-fil, l'ouverture du pince-ouvrage et lé demi-tour en retour du mécanisme couseur à la position initiale.
L'objet de la présente invention est une machine à coudre les boutonnières possé dant un dispositif de débrayage pour arrêter le mécanisme couseur, une roue d'entraîne ment reliée à l'arbre principal de la ma- chine pour produire des mouvements rela tifs entre le mécanisme couseur et le porte- ouvrage, pendant la couture. et effectuant un tour complet durant chaque cycle, et un arbre pour la commande des couteaux, qui, actionne indépendamment du mécanisme couseur, est immobile pendant la couture et les opérations subséquentes d'un cycle de production de boutonnière et constitue un arbre auxiliaire.
Suivant l'invention, la ma chine à coudre les boutonnières est munie d'un second arbre actionné indépendamment (lu mécanisme couseur, ce second arbre auxiliaire étant immobile pendant les opé rations préalables et pendant la couture. étant amené à tourner après la couture et actionnant un mécanisme disposé pour.agir sur la roue d'entraînement., pour faire exé cuter à celle-ci la dernière fraction de son tour unique.
Le dessin ci-joint représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
I'ig. 1 en est une élévation latérale, partie en coupe; - Fig. 2 en est une vue en bout; Fig. 3 est un plan, partie en coupe, .re présentant la roue d'entraînement, les deux arbres auxiliaires et les mécanismes asso ciés avec eux; Fig. 4 est une élévation de la roue d'en traînement et d'un mécanisme à manivelle pour faire tourner cette dernière à l'une des phases du cycle, et Fig. 5 en est un détail en perspective;
Fig. 6, \i et 8 sont des détails en perspec tive du mécanisme de démarrage et d'arrêt de l'arbre auxiliaire représenté aux fig. 4 et 5; Fig. 9 et 10 représentent des détails de ce même mécanisme, en élévation;
Fig. 11 est une vue de la came et de la pièce qui coopère avec elle pour actionner le dispositif de relâchement de la tension, dé clencher le coupe-fil et provoquer l'ouver ture des pinces du porte-ouvrage: Fig. 12 est une vue en perspective du porfe-ouvrage: Fig. 13 est une élévation latérale du mé canisme de fermeture des pinces, et Fig. 14, 15 et 16 représentent des détails de construction du mécanisme coupe-fil et pine e-fil pour le fil d'aiguille.
Dans la forme d'exécution qui est repré sentée sur le dessin ci-joint. le bâti de la machine comprend le socle rectangulaire creux 1 (fig. i et 2) sur lequel est formée une plaque de fondation 2, d'une extrémité de laquelle s'élève le montant creux 3 por tant le bras usuel 4 qui se termine par la tête creuse 5. A l'intérieur du socle 1 s'étend, dans la longueur de celui-ci, l'arbre princi pal. 6 pour le mécanisme couleur. Cet arbre porte une roue d'angle<B>7</B> qui engrène avec une roue d'angle 8, de même grandeur, fixée à. l'extrémité inférieure de l'arbre vertical 9 qui tourne dans le montant 3.
L'arbre vertical 9 agit, par l'intermédiaire d'engrenages, mul tiplicateurs 10, dans le rapport de un à deux, pour commander l'arbre 11 de com mande du porte-aiguille. qui est relié, par une extrémité, au porte-aiguille 12,à mou- vement alternatif, au moyen de la manivelle 13 et de la bielle 14 habituelles.
Le mécanisme causeur de la machine peut être d'un type quelconque convenable. Dans le présent cas, il comprend l'aiguille droite, à mouvement alternatif, 15, portée par le porte-aiguille 12 et l'aiguille courbe de dessous, 16, qui est, supportée dans le touret 17.
Sous la plaque de fondation 2 est mon tée, sur l'axe 18, la roue d'entraînement bien connue<B>1.9</B> qui présente, dans son dessous, une rainure-came 20 (fig. 5),. agissant du rant une fraction de tour de la roue d'en traînement pour déplacer le bouton 21 (fig. 3) et, par l'intermédiaire de transmis sions usuelles avec celui-ci, faire tourner le mécanimse causeur pendant qu'il coud au tour de l'oeillet extrême d'une boutonnière. A la fin de la couture, la roue d'entraîne ment revoit un autre mouvement tournant pour achever son tour unique et. à ce mo ment, elle agit pour ramener le mécanisme causeur à. sa position initiale.
Le bouton 21 est soutenu par un bras de levier 22. fixé par un bout à l'arbre pivot vertical 23 et relié, par son extrémité opposée, au moyen de la bielle 24, au levier coudé 25, qui porte le secteur denté usuel 25' engrenant avec un pignon 25" (fig. 1) monté sur le touret 1'7. L'arbre pivot vertical 23 porte un bras de manivelle 26 (fig. 9<B>)</B> qui est relié. au moyen d'une bielle 2<B>7</B>, à. un levier coudé 28 sur le quel est formé un secteur denté, 29, engre nant avec le pignon 30, cfui est relié au moyeu 31 duquel pend le bras-guide 32 pré sentant une cannelure dans laquelle s'en gage un bouton 33 prévu sur le porte-ai guille.
Le mécanisme coupe-boutonnière com prend les leviers porte-couteaux usuels, su périeur et inférieur, 34. et 35 (fig. 1) étui sont avancés et fermés pour couper l'incision de boutonnière dans la position d.e couture au moyen des connexions usuelles avec les cames de fermeture des couteaux. cames dont une est représentée en 36 (fig-. i et 3<B>)</B>.
et avec la came 37 d'avancement et de recul clés couteaux, toutes ces cames étant portées par l'arbre auxiliaire 38 lequel est actionné, indépendamment du mécanisme couseur, par une poulie 39 (fig. 2 et 3), tournant con tinuellement par l'intermédiaire d'un mé canisme d'embrayage automatique à un seul tour, bien connu, 40. Lorsque ce mécanisme d'embrayage de l'arbre de commande des couteaux est amené en action durant la pre mière phase d'un cycle de production de boutonnnière, la poulie 39 fait faire un seul tour complet à l'arbre 38, de la manière connue.
Le porte-ouvrage de la présente machine comprend des éléments pince-ouvrage supé rieurs et inférieurs, 41 et 42 (fig. i, 13 et 14), dont les éléments supérieurs sont sup portés aux extrémités antérieures des bras 44. Les éléments ou pieds pince-ouvrage. supérieurs 41 sont serrés sur l'ouvrage, du rant la première phase du cycle de produc tion de boutonnière au moyen d'un levier 45 possédant un pivot fixe 46 et actionné par une came 47 montée sur l'arbre de com- y:de des <B>couteaux</B> 38. Durant la première partie du tour unique de ce dernier arbre.
la came 47 fait culbuter le levier 45 en obli geant son extrémité antérieure à appuyer de haut en bas sur le bras 48 (fig. 1.2 et 13) et à faire osciller celui-ci pour l'amener à la position de serrage des pinces. Le bras 48 est fixé à l'un des arbres oscillants 49 qui, à son tour, est relié à l'arbre 49' par l'in termédiaire de la connexion usuelle, à four chette et à cheville, 50. Lorsque les pieds de serrage sont serrés sur l'ouvrage, la dent 51, prévue sur le levier 52, pénètre dans le cran 53 de la plaque d'arrêt 54 et verrouille les pinces dans la position de serrage, le levier 52 étant articulé ait bras de manivelle 55 qui est fixée à l'arbre oscillant 49'.
Lorsque le levier 52 est déplacé de bas en haut, la dent <B>51</B> est retirée du cran 53, en permettant, par cela même aux pinces de s'ouvrir.. On verra, en se reportant aux fig. 14 à 16 inclusivement, que l'un des pieds 41, pr@- sente un prolongement 57 comprenant les barres supérieure et inférieure, légèrement élastiques, 58 et 59 qui sont rigidement as sujetties ensemble par la vis 60 et sont tenues à. l'écartement voulu au moyen clé la, rondelle 61 et de la tête de vis 62.
Dans un bossage 63, s'élevant clé la barre 58, tourne un axe 64 clans la face extrême inférieure, évidée, duquel sont assujetties les queues des sections se recouvrant 65 et 66, constituant une lame compound pince-fil et coupe-fil. La par tie externe de la section (le lame 65 présente un bord 65' incliné brusquement: de dedans en dehors, à partir du bord adjacent, pour offrir un angle pour guider le fil au point de pinçage. Le bord de la section coupante 66 de la lame compound en question pré sente, sous l'angle en question, le bord cou pant concave 67, qui cisaille le fil contre le bord 68 (le la lame 69 tenue sur le dessus de la barre 59.
La lame compound est sus ceptible de se mouvoir à l'intérieur de l'es pace compris entre les barres 58 et 59 et de remplir sensiblement cet espace, la section 65 coopérant avec, la paroi inférieure de la barre supérieure 58 pour pincer le fil.
Pour actionner les éléments pince-fil et coupe-fil, l'axe 64 porte, assujetti à son ex trémité supérieure, le bras de manivelle 69 dans l'extrémité percée duquel pénètre libre ment la vis 70 vissé à l'extrémité antérieure de la tige 71 qui s'étend vers l'arrière. le long du bloc porte-pinces 72, et passe libre ment à travers l'extrémité percée du bras de support 73.
La tige<B>71</B> est entourée par un collier 74 auquel est assujettie l'une des ex trémités d'un ressort<B>(le</B> tension 75 dont l'ex trémité opposée est, assujettie au bras 73.
Un collier d'arrêt 76, assujetti à la tige 71, est susceptible (le rencontrer le bras 73 et d'ar rêter le mouvement vers l'arrière (ou mou vement clé fermeture du coupe-fil-pince-fil) (le la tige 71 sous l'influence du ressort 7r) La tige 71 présente, sur son dessous, un cran 77 clans lequel petit pénétrer l'extré mité d'un bras d'arrêt 78, relevé par un res sort,
pour retenir les éléments coupe-fil et pince-fil dans leur position retirée ou ou verte. L f @rt#que la. raille coupe-fil et pince-fil est ferrni'u, une poussée exercée d'arrière en a%-arit sur la tige \i1 servira à rappeler cette lame et à libérer le bout libre du fil d'ai- zuille. Bien que ceci puisse être accompli à.
la main, il est préférable de prévoir un mé- eanisnre pour pousser automatiquement la ti-e <B>'-i</B> E_n avant.. Ce mécanisme comprend le ljra#, '79 1 j qui pend d'un arbre trans- -,
ersal tubulaire 80 auquel un mouvement cl'o-(#illation est imprimé au moyen d'un taras @'1, s'étendant de bas en haut, portant lin l=oouton 82 qui est engagé dans une rai- nure-oarne 83 pratiquée clans le cylindre- came 84 monté sur l'arbre 11, de commande du porte-aiguille.
Après que le bras<B>7</B>9 a reçu une impulsion unique d'ouverture de la pince, le bouton. 82 est éjecté de la ra.inure- came et est immobilisé dans cette position éjectée.
L'arbre principal 6, du mécanisme de formation des points est débrayé au moyen d'un mécanisme de débrayage automatique comprenant un levier basculant de mise en route et d'arrêt 85 (fig. 1, \? et 3), qui est fixé fi. un axe 86 tourillonnant dans les oreil les de portée 8'i. Le levier 85 est sollicité vers la position d'arrêt par le ressort 86' et il est tenu dans une position de marche (fil-.
1 et \?), ait moyen dit verrou 87' (fig. 2) dont l'extrémité supérieure s'engage par dessus une plaque d'usure 88' prévue sur le bras; -,8 qui est fixé ii l'axe 86 et s'étend de celui- ci vers l'avant.
Le bras 88 porte, à son ex- ti#érriité libre, un galet 89 qui est abaissé par aine @ anle 90, montée sur l'arbre de com- n)an@le clos couteaux, pour mettre en route le nnc\c-anisnre @de formation des points durant la dcrrrire partie du tour unique de l'arbre (le corirmnih, < I@@s couteaux.
A la fin de la cou- f.i7re. tin ern#oi (le déclenchement 91. (fit-. 1 et :;\. pnvrt siir la roue d'entrainement. agit par l'intermi@rliaire d'un levier 92 pour dé- placur le verr#ciu @'ï latéralement et libérer le lias de levier @ en permettant par cela même aii levier d'arrêt 85 de revenir,
sous l'action chi renrt 86'. è la position d'arrêt.
Corlrnle le savent parfaitement les gens du métier, des mécanismes de débrayage au tomatique du présent type comprennent un coulisseau 93 (fig. 1, 2 et 4) qui, repoussé de haut en bas par un ressort, est monté sur le levier d'arrêt 85 et possède une dent 9 i qui vient. par dessus la surface périphérique 95 de la couronne d'embrayage 96 lorsque le levier d'arrêt oscille à la position d'arrêt. Une continuation du mouvement tournant de l'arbre principal oblige le coulisseau 93 à être soulevé à mesure que la partie formant came et. inclinée vers l'extérieur 9'i (-fi-. 8<B>)</B> de la. couronne d'embrayage passe sous la. dent 94.
Finalement, la dent 94 tombe dans le cran cl'arrêet,98 de la couronne d'em brayage au moment où l'épaulement abrupt 99, formant; l'une des parois latérales de ce cran, rencontre la. face latérale (le la dent 94 et arrête le mouvement de l'arbre principal. Ce mouvement de bas en haut et de haut. en bas, bien connu, du coulisseau 93 est uti lisé dans la présente machine dans un but qui va être décrit.
La présente machine comporte un second arbre auxiliaire, 100 (fig. 1, 2, 3, 4, 5 et 9), qui tourne à l'intérieur du socle 1 et trans versalement à celui-ci dans les portées 101 et 102 (fig. 3) et qui est utilisé pour accom plir certaines opérations subséquentes à. la couture. Cet arbre est normalement fixe durant la couture et il est obligé à effec tuer titi seul tour seulement durant la troi sième, ou dernière, phase du cycle de pro duction de boutonnière.
Sur un prolongement de l'arbre 100 tourne librement le disque de commande <B>103,</B> animé d'un mouvement de rotation continu, d'un dispositif d'embi#ayage auto matique à tin tour. L'une des faces. latérales du disque 103 est évidée pour former un rebord périphérique 104 dans lequel se trouvent une série de dents de commande 105 phériphériquement espacées et dirigées de dehors en dedans.
Le disque de com mande 103 possède d'ailleurs un moyeu 1.06 d'une seule pièce avec une roue dentée 10'7 qui engrène avec un pignon 108 fixé à. la poulie bien connue 39 qui tourne librement sur le premier arbre auxiliaire, ou arbre de commande des couteaux 38.
Lés arbres auxiliaires parallèles 38 et 100 transversaux au socle de la machine, et les disques' de commande, reliés par engrenage, coaxiaux avec ces arbres, sont des parties qui cons tituent un mécanisme auxiliaire simple, compact et efficace, susceptible d'être com rnandé au moyen d'une seule poulie sur le côté de la machine et d'être utilisé pour accomplir l'une quelconque des diverses opérations, ou toutes les diverses opéra tions, qui précèdent et suivent la couture.
Au second arbre auxiliaire 100 est fixé, en un endroit adjacent au disque de com mande 103, un disque commandé 109 (fig. 3, 4, 5 et 6) dans lequel est formée une glissière radiale 110, où est monté un cou- lisseau 111 portant, sur l'un de ses côtés, une dent d'embrayage 112 qui s'étend laté ralement dans la partie évidée du disque ou plateau de commande. Sur son côté op posé, le, coulisseau 1l1 porte une dent d'ar- S qui passe à travers la fente 114 pra tiquée au travers du disque commandé 109.
Un ressort 115 (fig. 6) monté sur le disque 109 et portant par son extrémité libre con tre l'extrémité interne, encochée de la dent d'embrayage 112, est utilisé pour solliciter le coulisseau 111 de dedans en dehors., pour amener par cela même la dent d'embrayage 112 à une position dans laquelle elle sera rencontrée par l'une des dents de com mande 105, en accouplant ainsi l'arbre 100 à 'la source de force motrice.
Sur la vis 116 (fig. 2 et 4) tourne un le vier coudé possédant un bras pendant 117 qui porte, à son extrémité inférieure, un bloc de butée 118X (fig. 3, 7, 8 et<B>10)</B> possé dant une face inclinée formant came 118, un épaulement de retenue 119 et un épau lement d'arrêt 120. Sur le bras 117 pivote, en 121, -fin verrou à ressort 122 dont l'ex trémité inférieure se trouve à une petite distance du dessus de l'épaulement d'arrêt 1.20.
L'autre bras, 123, du levier coudé, est tiré de haut en bas par un ressort à boudin 124 (fig. 2 et 7) qui agit élastiquement pour tenir le bloc de butée dans une position telle que la dent d;arrêt 113 est retenue dans sa position retirée par l'épaulement de retenue 119 et est bloquée, de manière à ne pas pouvoir se déplacer ni de bas en haut ni de haut en bas, par le verrou 122 et l'épaulement d'arrêt 120 respectivement.
Dans la position d'arrêt normale des par ties ainsi décrites, le coulisseau 111 se trouve dans sa position interne extrême, avec la dent d'embrayage 112 dégagée des dents d'embrayage 105 du disque de commande 103. Le déplacement du levier coudé, par des moyens qui vont être décrits, de ma nière à éloigner le bras 9.1\ï de la face ad jacente du disque de commande 103, dé gage l'épaulement d'arrêt 120 et l'épaulement de retenue 119 de la dent d'arrêt 113 du coulisseau 111, en permettant ainsi à ce der nier de se mouvoir de dedans en dehors, sous l'action de son ressort 115; pour intro duire la dent d'embrayage 112 en prise avec l'une des dents de commande 105.
Au mo ment où le disque commandé 109 approche de la fin d'un tour unique, le levier coudé, a été ramené à sa position initiale par l'action du ressort 124 et l'action plus posi tive de la face inclinée 125 (fig. 6) de la nervure-came 126 sur l'extrémité coudée 127 (fig. 2, 3 et 7), d'un bras latéral 128 ass.u-. jetti à l'extrémité inférieure du bras de le vier 117,
en amenant ainsi la face 118 du bloc de butée 118X sur le chemin (le la dent d'arrêt 113 au moyen de laquelle le cou- lisseau 111 est repoussé de dehors en de dans pour dégager la dent d'embrayage 112 des dents de commande 105. Au mo ment où la dent d'arrêt 113 arrive à sa po sition initiale, elle vient en prise avec l'é paulement d'arrêt 9.20 et est empêchée dc rebondir par l'extrémité du verrou 122 qui vient en position d'activité au moment où la dent d'arrêt 113 le passe.
Par les moyens ainsi décrits, le second arbre auxiliaire 100 doit faire un tour complet seulement pour chaque mouvement .de dégagement d'em brayage du levier coudé 117, 123. Le second arbre auxiliaire 100 présente, entre ses extrémités;
une manivelle 129 jfig. 2, 3, 4 et 5) qui est embrassée par l'e,-,-trémité formant collier d'une bielle 130 dont l'extrémité opposée est articulée, par une vis 131, à la tête 132 d'une cheville dont la. queue cylindrique 133 est engagée dans des ouvertures. de portée alignées formées dans les parties espacées, latéralement sail lantes, 134, 135, d'un bras de levier 136 pivo tant sur une vis 137 qui, concentrique à la tête 18 portant la roue d'entraînement, est vissée dans cette tête.
Un collier 138, assu jetti à. la queue 133 de<B>là</B> cheville en ques- tioti, entre les parties. saillantes 134, 135 du bras de levier 136, sert à retenir cette che ville dans sa position de travail. Comme la vis<B>131</B> et la cheville 133 ont leurs axes dis posés sensiblement à angle droit, elle for ment une articulation universelle entre la bielle 130 et le bras de levier 136.
A son extrémité libre, le bras de levier 136 porte un cliquet à ressort 139, dont l'extrémité porte élastiquement contre la partie lisse de la surface cylindrique de la roue d'en- traînement clans laquelle est montée une plaque courbe 140, dans laquelle sont for mées une ou plusieurs dents 141, qui sont placées de telle sôrte que, quand le levier cle débraya1e 85 est libéré par l'action de l'ergot clé déclenchement 91 pour arrêter le mécanisme couseur,
une au moins clos dents 141 a passé sous l'extrémité du cli- quet, 139 et est en position pour être ac- tionnée par ledit cliquet, comme cela est rel )résenté 1) < c3. les positions en lignes poin- tilVes clos dents 1.41 et clé l'ergot de dé- (-li@iichement 91 (fig. 3).
EMI0006.0033
d)n <SEP> note] <SEP> a <SEP> due, <SEP> clans <SEP> la <SEP> position <SEP> norma k-ment <SEP> fi@ïe <SEP> du <SEP> second <SEP> arbre <SEP> auxiliaire <SEP> 100
<tb> J <SEP> i, <SEP> la <SEP> ltitlnivelle <SEP> 129 <SEP> se <SEP> trouve <SEP> légère mi=-tit <SEP> au-d >,:u- <SEP> de <SEP> sa <SEP> position <SEP> clé <SEP> point <SEP> mort
<tb> ;@rri@,re. <SEP> 1;,@ <SEP> c1tte <SEP> figure, <SEP> le <SEP> levier <SEP> clé <SEP> <B>dé-</B>
<tb> ;t <SEP> ,juste <SEP> été <SEP> déclenché <SEP> et <SEP> l'arbre
<tb> @@riiicih;
al <SEP> @5 <SEP> a <SEP> encore <SEP> à <SEP> faire <SEP> une <SEP> fraction
<tb> ile <SEP> <B>10111-</B> <SEP> < le <SEP> i'@wott <SEP> il <SEP> élever, <SEP> d'abord <SEP> la <SEP> dent.
<tb> d'arrèt <SEP> 9=1 <SEP> et <SEP> Ît <SEP> lui <SEP> permettre, <SEP> ensuite, <SEP> cl <SEP> e pénétrer dans le cran 98 de la couronne d'embrayage 96.
Le coulisseau 93 (fig. 2, 4 et 8), portant la dent 94, est relié, par une bielle 142, au bras s'étendant vers l'arrière du levier 14:; (fig. 3 et 8) pivotant sur, le bâti en 144. Au bras s'étendant vers l'avant du levier 143 est articulé un loqueteau à ressort 145, dont l'extrémité est disposée pour prendre sous le bras latéral 123 du levier coudé 117. 123, lorsque le coulisseau 93 est soulevé par la partie excentrique 9\ï de la couronne cl'em- brayage, comme cela. est représenté à la fig. 8.
Lorsque la dent 94 pénètre dans le cran 98, le coulisseau 93, en tombant, agit, par l'intermédiaire de la bielle 142, du levier 143 et du loqueteau 145, pour soulever le bras 123 et retirer par cela même le bras pendant<B>117</B> du levier coudé et effectuer l'embrayage de l'arbre auxiliaire 100 au plateau clé' commande 103 pour un seul tour.
Sur le bàti pivote, en 1-16, un levier ver tical 1.7 #fig. 2, 5 et 8) dont l'extrémité Su périeure libre est élastiquement tenue con tre une vis d'arrêt 148 par l'action du res sort 124 qui est relié, par son extrémité. in férieure, à un bras latéral 149 dudit levier.
1,e levier 147 porte un bloc-came 159 fai sant saillie latéralement et présentant une face inclinée 151, qui se trouve sur le che min de mouvement descendant clu bras clé manivelle 152 et est dévié sur l'un clos côtés au moment où ce bras de manivelle le passe durant la première partie de son tour uni que, comme cela est représenté à la fig. 5.
Lorsque le levier<B>117</B> est, dévié, son extré- mit6 supérieure rencontre le loqueteau 145 et dégage celui-ci du bras 123 du levier coudé 11'7-_.123, en permettant, par cela même, à ce levier clé revenir immédiatement à la position de dégagement clé l'embrayage sous l'action du ressort 124, ou sous l'action plus positive de la surface-came 125 clé la roue d'embrayage 109 sur l'extrémité coudée <B>127</B> du bras latéral 128 fixé audit levier i1'7. 1,
23. Il est facile à comprendre due la mani velle du second arbre auxiliaire 100 fait. durant son mouvement de sa position de point mort arrière à sa position de point mort avant, tourner la roue d'entraînement, en une seule fois, de la position qu'elle oc cupe à la fin de la couture à la position initiale dans laquelle elle est prête à recom- niencer un nouveau cycle d'opérations;
ce mouvement final et rapide de la roue d'en traînement est de préférence utilisé, dans le présent cas, pour ramener le mécanisme couseur à sa position initiale par l'inter médiaire des transmissions usuelles dont il a été précédemment question.
Le second arbre auxiliaire 100 dont est pourvue la présente machine peut être uti lisé pour l'accomplissement de diverses au tres opérations durant la phase finale d'un cycle de production de boutonnière. Par exemple, l'arbre 100 a, dans le présent cas.
été pourvu d'une carne 153 (fig. 2, 3, 5 et 11) établie sous la forme d'une paire de dis ques, espacés, de forme similaire, entre les- est guidée l'extrémité inférieure d'une barre de soulèvement 154 dont l'extrémité supérieure est articulée à l'extrémité arrière du levier de relâchement de tension 155 (fig. 1 et 2), qui pivote sur le bras Il. en 156.
A son extrémité antérieure, tournée vers le bas, le levier de relâchement de tension présente un évidement latéral 15"r qui offre une paroi-came inclinée servant. lorsqu'elle est déplacée de haut en bas, à déplacer la cheville usuelle 158, de relâche ment de la tension, vers l'intérieur pour séparer les disques, pressés par ressorts, d u dispositif de tension 159 pour le fil d'ai= ;;uille. supérieure du levier clé débrayage 85.
L'ex trémité interne de la vis 162 s'étend à une certaine distance latéralement au levier à main 163 et est élastiquement tenue en prise , avec le levier 85 (fig. 3) au moyen du res sort 165 qui est enroulé autour du bossage 164 et dont une des extrémités est accrochée autour du levier à main 163 I,fig. 1 et 2) et tend à tirer l'extrémité supérieure de ce le vier à main en avant. La barre (le soulève ment 154 est formée, à son extrémité infé rieure, avec une oreille 166 (fig. 2, 3 et 5) s'étendant latéralement et disposée pour por ter sur la partie périphérique clé l'un des plateaux-cames 153.
Sur la plaque de fondation<B>1</B> pivote, en 167 (fig. 1, 3 et 12), l'extrémité arrière du bras de levier<B>168</B> qui est élastiquement abaissé par le prolongement antérieur 169 d'un ressort à laine 170 vissé à la plaque de fondation 1. L'extrémité antérieure, s'éten dant de bas en haut et de dehors en dedans 171, du bras clé levier 168, surplombe la plaque de fondation 1 dans une position où elle se trouve immédiatement au-dessous de l'extrémité arrière du levier d'arrêt 52 qui immobilise les pieds de serrage dans la po sition de serrage.
Un levier<B>172</B> est ajustable- meut fixé au bras de levier 168, au moyen de la vis pivot<B>1131</B> et de la vis 174 qui pé nètre dans une fente de l'extrémité anté rieure de ce levier et.
se visse clans le bras de levier<B>168.</B> Du levier 172 s'élève, de de hors en dedans, un bras I <B>î5</B> qui surplombe la plaque de fondation 1 et qui est disposé sous la queue du levier d'arrêt '78 pour la tige 71 précédeniineiit décrite. Le bras s'étendant vers l'arrière du levier 1\ï2 est susceptible d'être abaissé, pour éle ver le prolongement l'71_-175 clé déclenche ment du coupe-fil et des pieds (le serrage.
au moyen du levier 176 qui pivote sur le montant 3, en 177, et dont le bras arrière. latéralement coudé. 1\i8 pénètre dans la fente horizontale 179 (fig. 1<B>)</B> (le la barre clé sou- lèveinent 154.
Les, deux bras cl.u levier 1'76 sont ajustables l'un par- rapport à l'autre, De la barre de soulèvement 154 s'étend vers l'arrière, entre les extrémités de cette barre, un bras 160 (fig. 1, 2 et 3) présentant, à son extrémité libre, une fente verticale 161 dans laquelle est librement engagée une vis 162 qui est vissée dans l'extrémité in férieure du levier à main 163 assujetti à pivot à un bossage 164,
formé à l'extrémité l'un cieux présentant une fente 1.80 dans la quelle est engagée une vis 18l vissée dans l'aufre.
Les parties précédemment décrites sont régltLs de telle sorte que, lorsque la barre <B>(le</B> s( ,cllèv ement est soulevée, elle agit d'abord pour relâcher la tension, en second lieu pour décl,_ticher le coupe-fil et, finalement, pour ouvrir les pince-ouvrages.
Pour assurer l'es- paccinent convenable de ces opérations dans le tuiiï.ps., la came l53 présente une partie hautë de relâchement de tension 182 (fig. 11) qui vient se fondre dans une partie haute de cla_clenchement du couteau<B>183,</B> laquelle dernière est suivie par un repos 184 qui se fond clans la partie haute 185, d'ouverture du pince-ouvrage. La partie haute d'ouver ture du pince-ouvrage est suivie par une dépression<B>186</B> qui permet aux prolonge ments 171,
1.75 de commande du couteau et d'ouverture de la pince de descendre suffi samment pour assurer que les pince-ou- vrages pourront être fermés et le couteau rétabli en position, mais pas assez pour ré tablir la tension sur le fil d'aiguille. A la suite de la dépression 186 se trouve une longue partie concentrique, .ou repos, 187 s'étendant sur sensiblement les trois quarts du pourtour de la came et se terminant par une déclivité abrupte 188.
Avant la mise en route de la machine, l'oreille 166 repose sur l'extrémité de la par tie concentrique, ou repos, 187 de la came, comme cela est représenté à la fig. 11. Lors que le levier de débrayage 85 est amené à la praition de mise en route par l'action de la cazlie usuelle 90 (fig. 1) sur l'arbre de com iande du couteau, l'extrémité inférieure clé la barre (le soulèvement 154 est déplacée en avant par Faction de la vis 162, portée par le levier <B>(le</B> débrayage,
et l'oreille 168 tombe sur la, déclivité 188, à la position re- présczitée en lignes pointillées à la fig. 1.1, en l permettant ainsi au ressort 189 d'effec tuer le mouvement descendant de la barre de soulèvenieni. i54 et le rétablissement, qui en est la conséquence, de la ten sion sur le fil. le cran ou encoche 157 du levier 155 étant par cela même amené en coïncidence avec la cheville<B>155</B> de relâche ment de la tension.
Le fonctionnement de la machine est le suivant: On place l'ouvrage en position sous les pieds pince-ouvrage soulevés et on met la machine en route au moyen du dispositif à pédale usuel, non représenté, qui met en ac tion l'arbre de commande du coupe-bouton- nière. Pendant le tour unique de cet arbre de commande du coupe-boutonnière, les pince-ouvrages se ferment, la fente ou inci sion de boutonnière est coupée et écartée ou étalée et le levier de débrayage 85 est amené à la position clé marche (fig. 1) par action de la carne 90 sur le galet 89 monté à l'ex t.rémité libre du bras de levier 88,
le verrou 87' prenant sur le bras de levier 88 et tenant le levier de débrayage dans la position de marche. La tension sur le fil d'aiguille est rétablie lorsque l'oreille 16ü est poussée par dessus la déclivité 1.88 par le mouvement clé bascule du levier clé débrayage.
A mesure que le couture progresse, la roue d'entraînement reçoit un mouvement tour nant, pas à pas, relativement lent, par l'inter médiaire des connexions usuelles par en grenage avec la roue en étoile 190 (fig. 1i dans laquelle engrènent les chevilles, diamé tralement opposées, 191, portées par l'extré mité inférieure de l'arbre vertical 9. Dans la couture de l'oeillet extrême de la bouton nière, le mécanisme couseur effectue un mouvement tournant sous l'effet des con nexions usuelles avec la roue d'entraîne ment.
Lorsque la boutonnière est complète ment cousue, l'ergot de déclenchement 91 rencontre le levier 92 et dégage le -bras 88 du verrou 87' en permettant ainsi au levier de débrayage d'être rappelé à la position d'arrêt. A ce moment, les dents 141, prévues sur la roue d'entraînement, sont venues à une position juste en avant du cliquet l39 (fig. l).
Le mouvement ascendant du coulisseau 93, porté par le levier de débrayage, engage le loqueteau 1.45 du levier 143 sous le bras latéral 123 du levier coudé 117-123. Au moment où la dent d'arrêt 94 tombe dans le cran 98 de la couronne d'embrayage 96, pour arrêter le mécanisme couleur, le cou- lisseau descendant 93 rappelle le bras pen dant 117 du levier coudé, en amenant ainsi le second arbre auxiliaire 100 en action pour lui faire exécuter son tour unique durant lequel la tension est relâchée, le coupe-fil est déclenché, les pince-ouvrages sont ouverts et la roue d'entraînement est rapidement ramenée à sa position initiale,
sans bruit ni choc, de la manière précédemment dé crite.