CH105917A - Machine à coudre, particulièrement applicable à la couture des semelles en retourné. - Google Patents

Machine à coudre, particulièrement applicable à la couture des semelles en retourné.

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CH105917A
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Casimir Roger Gabriel
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Casimir Roger Gabriel
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  Machine à coudre, particulièrement applicable à la couture des semelles en retourné.    A l'heure actuelle les semelles des san  dales, pantoufles etc., sont cousues à la main  ou sur des machines faisant le point de  chaînette, qui se défile lorsqu'on tire sur le  fil du côté convenable.  



  La machine à coudre qui fait l'objet de  la présente invention doit remédier à cet  inconvénient. Cette machine qui comporte une  aiguille et une navette, comprend suivant  l'invention, un poussoir déformant l'ouvrage,  par exemple la semelle, sur une pièce d'appui,  pour permettre à l'aiguille d'entrer et de sortir  du même côté, l'ensemble de ces organes,  hormis la pièce d'appui, étant agencé de telle  manière qu'après chaque point de couture, il  effectue une rotation de 180  , de telle sorte  que l'aiguille se présente dans une position  symétrique de celle qu'elle occupait précé  demment, pour permettre d'effectuer un point  dont le fil d'aiguille et le fil de navette se  trouvent tous deux, entre deus piqûres succes  sives, sur le même côté de l'ouvrage et se  croisent l'un l'autre,

   ce point étant arrêté  quand on tire sur le fil dans n'importe quel  sens. '    Pour la commande de l'aiguille, du poussoir  et du dispositif     d*alimentation    en fil, on peut  prévoir, par exemple une came à trois rainures.  



  Deux formes d'exécution de l'objet de  l'invention sont représentées, à titre d'exemple,  au dessin annexé, dans lequel:  La     fig.    1 est une vue en élévation sché  matique de l'ensemble de la machine suivant  une première forme d'exécution;  La     fig.        lbie    représente à plus grande échelle  le mécanisme automatique d'amenée de la  matière à coudre;  La     fig.    2 est une vue de détail à plus  grande échelle du mécanisme d'aiguille et  navette, et du poussoir;  La     fig.    3 est une vue de face de la     fig.    2;  La     fig.    4 est une vue de détail en pers  pective du train d'engrenages commandant le  mécanisme;

    Les     fig.    5 et 6 sont des vues d'organes  de la machine;  La     fig.    7 est une vue correspondant à la       fig.    2, certaines parties enlevées et d'autres  coupées pour montrer le dispositif d'entraîne-      ment de l'aiguille et du poussoir au moyen  d'un coulisseau;  La     fig.    8 est une vue de détail montrant  en plan le coulisseau;  Les     fig.    9, 10 et 11 sont des vues sché  matiques montrant la position des     différents     organes de la machine représentée     fig.    1 au  cours de son fonctionnement;

    Les     fig.    12, 13 et 14 sont des vues sché  matiques d'une autre forme d'exécution de la  machine en cours de fonctionnement;  La     fig.    15 montre le point droit ou chaî  nette qui était obtenu avec les machines  actuellement employées;  La     fig.    16 montre le point que l'on obtient  avec la machine représentée; sur cette figure  le tracé en trait plein correspond au fil de  l'aiguille par exemple et le tracé en traits  pointillés au fil de la navette, tous deux étant  visibles, entre deux piqûres successives, sur  le même côté de l'ouvrage.  



  La forme d'exécution représentée par les       fig.    1 à 11 comprend les     différentes    parties  suivantes:  1  Le bâti;  2  Le mécanisme d'aiguille qui est des  tiné à faire pénétrer l'aiguille dans l'ouvrage,  la semelle par exemple, et à l'en retirer;  3  Le mécanisme d'alimentation en fil, de  l'aiguille;  4  Le mécanisme de navette qui est des  tiné à boucler le fil d'aiguille;       50    Le mécanisme de poussoir qui est des  tiné à cintrer ou courber la semelle au mo  ment voulu pour permettre à l'aiguille d'y  pénétrer et d'en sortir sans transpercer ladite  semelle;  6  La commande des     différents    mécanismes  ci-dessus;

    7  Le mécanisme de support de la semelle  produisant automatiquement son avancement  d'après les courbes qu'elle présente au fur et  mesure de la couture et sa commande.  



  Le bâti est constitué par une colonne fixe  A,     fig.    1, à la partie supérieure de laquelle  est maintenu et peut tourner d'une manière  intermittente un cadre d, vu en détail     fig.    7,  -qui, par ses prolongements<I>d   d 2</I> sert de    support, entre autres, à la boîte à navette f  et au bras     a'    portant l'aiguille courbe a, le  quel bras est articulé en     a2    sur le prolonge  ment     d2.    Dans ce cadre peut librement tourner  une came     h.r    qui sert à l'approvisionnement  en fil de l'aiguille courbe a.

   Le cadre d est  commandé, comme il sera expliqué plus loin,  de manière à rester immobile pendant que  l'aiguille a fait un point de couture (position  des     fig.    1 et 9) et à pivoter sur lui-même  de 180   dès que le point est terminé,  (position de la     fig.    10), le cadre tournant  alors en même temps que la came.  



  Cette carne est actionnée par une com  mande indépendante et son arbre w, qui tourne  dans le cadre d d'une manière continue,  produit d'une part, le déplacement alternatif  d'un coulisseau c convenablement relié à l'ai  guille a et au poussoir<I>le</I>     (fig.    2 et 3) et,  d'autre part, l'entraînement continu d'une  roue d'engrenage     gr    qui fait tourner la na  vette f.  



  Le mécanisme d'aiguille comporte l'aiguille  courbe a qui est portée par le bras     al        pivo-          tarit    eu     a2    et muni à soir extrémité d'un  secteur denté     a3    qui engrène avec le secteur  b=     d'riii    bras b     (fig.    3) pivotant en     br        (fig.    2  et 3) et dont l'extrémité     b3    est percée     d'riri     trou ovalisé dans lequel s'engage le téton     b4     solidaire du coulisseau c.

   Comme on le voit  en fi-. 2, le bras     a.'    est guidé dans son mou  vement de rotation alternatif par une pièce  circulaire     a'    fixe, prévue à l'extrémité du  bras     d3        (fig.    7). Sur la     fig.    2,     oii    a repré  senté l'aiguille a engagée dans la boîte à  navette, après avoir lardé la semelle<B>9</B>, l'ai  guille étant guidée, dans son enfoncement,  par la pièce e, montrée en coupe     fig.    6, portée  par un bras solidaire de la colonne A.  



  Dans le mécanisme d'alimentation en fil,  le fil h  est amené au chas a  de l'aiguille a,  comme il est montré     fig.    2, en passant sur la  poulie frein     i2        i',    la poulie     fixe        116,    la poulie  mobile     h',    et la poulie fixe     h'.    On voit que  la poulie     h5    est prévue à l'extrémité d'un  bras     h3    pivotant     et,

          1a4    sur le cadre<I>d</I> et muni  d'un ergot ou galet     h2    qui s'engage dans la      rainure     h    d'une came     7a1;    la forme de -la  rainure est telle qu'au moment voulu la poulie       %P    s'abaisse et permet     ait    fil de suivre les  mouvements alternatifs de l'aiguille; sur la  came     h'    est prévu un bossage i contre lequel  appuie une tige i 1 produisant, à l'encontre de  l'action d'un ressort de rappel     i4,    le rappro  chement de la joue mobile     i3    de la poulie  frein, de manière à pincer le fil et freiner  son mouvement à la manière connue.  



  Le mécanisme de navette comporte la  boîte à navette qui est maintenue entre les  prolongements<I>d </I>     d2    du cadre<I>d;</I> avec une  certaine inclinaison qui est celle de l'axe f 1  f 2     (fig.    2).     La.    navette est entraînée par le  pignon g calé sur son axe et engrenant avec  la roue     g1;    celle-ci tourne d'une manière       continue,    avec l'axe     tu    sur le prolongement     iv'     duquel elle est calée,     fig.    7;

   l'ensemble est  agencé de manière que la navette tourne pour  boucler le fil de l'aiguille, ladite navette  faisant un tour pendant que l'aiguille revient  de son point maximum d'enfoncement à son  point de départ, c'est-à-dire pendant une       demi-révolution    de l'arbre iv.  



  Dans ce but, le pignon g a un rayon  moitié du pignon     g1,    de sorte qu'à     chaque     demi-tour du pignon     g1    correspond un tour  complet du pignon g et par suite de la na  vette, ce qui permet à ladite navette de  boucler le fil qui est amené par l'aiguille a.  Il 3 a lieu de remarquer que la roue g ne       tourne    sur elle-même que tant que le cadre  d, ainsi que ses prolongements d      d2,    restent  immobiles et qu'au contraire ladite roue g et  par suite l'arbre de la navette ne tourne pas  sur lui-même quand le cadre d pivote de 180    en même temps que l'arbre à came iv, l'en  semble des roues g et     g1    formant bloc.  



  Le mécanisme de poussoir a pour but de  permettre à l'aiguille a de s'enfoncer dans la  semelle et de ressortir du même côté, sans  traverser ladite semelle, et à cet     effet,    il  courbe la semelle sur la pièce d'appui l comme  montré     fig.    2. Le poussoir k est constitué par  une tige terminée par une fourche montrée       fig.    5 en vue de détail, dont les branches k     et k   sont percées pour livrer passage à l'ai       guille    a.

   La tige k coulisse verticalement dans  une glissière j 1 portée par le prolongement       d2    du cadre     d.    Son extrémité supérieure porte  un ergot     k1    qui pénètre dans une rainure     k'-',     à extrémité inclinée, du coulisseau c de sorte  qu'à fin de course du coulisseau c     (fig.    9) le  poussoir est soulevé par la partie inclinée qui  forme rampe.  



  La commande des mécanismes assurant la  couture, qui viennent d'être décrits, peut être  obtenue par un seul organe qui est le     cou-          lisseau    c, lequel coulisse sur un guide dl. Ce       coulisseau    est entraîné dans son déplacement  alternatif par un maneton     w-',    montré     fig.    7  et en coupe horizontale     fig.8,    qui tourne  d'une manière continue avec l'arbre     w.     



  A chaque demi-tour de l'arbre<I>tu</I> corres  pond un déplacement rectiligne du coulisseau  c, tant que le cadre d reste immobile.  



  Ledit coulisseau     c,    en coulissant, produit,  d'une part, l'enfoncement de l'aiguille dans  la     semelle    ou son retrait au moyen d'un bras b  qu'il fait osciller autour du point     b1    à chaque  déplacement alternatif et, d'autre part, le  déplacement vertical du poussoir k au moyen  de la rainure     k2.     



  L'ensemble du mécanisme est agencé de  manière que le fonctionnement de la machine  ait lieu en trois temps, à savoir:  Premier temps. Abaissement du poussoir  et enfoncement simultané de l'aiguille dans,  la semelle;  Deuxième temps. Dégagement de l'aiguille  qui a fait son point de couture et soulèvement  du poussoir pour libérer la semelle;  Troisième temps.     Rotation    de l'ensemble  de ces organes de 180   pour que l'aiguille  puisse faire un point de couture en sens  inverse du premier.  



  Cet ensemble complexe de mouvements  peut être assuré de toute manière convenable,  par exemple par un train d'engrenages     ù        v          u1        v1    qui est représenté .en vue de détail       fig.    4.  



  Les deux roues     u    et     u1    sont calées sur  le même arbre m qui tourne d'une.. manière  continue et     est        aetionné.par        l'intermëdiaire    du      renvoi d'angle t et<B>Il,</B> par l'arbre     Iral.    Cet  arbre     tril    peut être entraîné de toute manière  convenable par exemple par un volant     m=          (fig.    1).  



  Avec la roue     zc    engrène la roue v qui est  calée sur l'arbre     iv    solidaire de la came     hl.     Avec la roue     W    engrène la roue     v1        cla-          vetée    sur le manchon x solidaire du cadre     d,     ledit manchon étant libre de     tourner    par  rapport à l'arbre     iv.     



  On voit que le cadre     d    est entraîné d'une       manière        absolumentindépendantedela    came hl.  Si on se reporte à la     fig.    4, on se rend  compte que la roue v porte un nombre de  dents qui est égal aux     =/3    du nombre de  dents de la roue     zc;    dans l'exemple représenté  le pignon v a 14 dents et le pignon     1c,    21  dents. Autrement dit, le rapport d'engrène  ment des dents des roues des pignons     il    et     zc     est de 2/3.  



  De plus, la roue     zë    est lisse sur une  partie de son pourtour et porte un secteur  denté     ace    (de 6 dents par exemple). Enfin, le  pignon     v1    porte deux secteurs dentés     ayant     un même nombre de dents que le secteur     zc@,     c'est-à-dire six dents, l'une des dents     v2    de  chaque secteur étant profilée de manière à  permettre la libre rotation de la partie lisse     ïO.     



  Dans ces conditions, on conçoit que si  l'arbre in tourne d'un mouvement uniforme,  à chaque tour complet de l'arbre     in    (et par  suite à     chaque    tour complet du pignon     ?t    et  de la roue     zal)    le     pignon    v et par suite l'arbre       iv    (qui entraîne le coulisseau c) fait un tour  et demi, tandis que le pignon     v1    (qui entraîne       le.    cadre     d)    ne fait qu'un demi-tour.  



  Ceci étant, si l'on prend comme origine  des temps le moment où l'aiguille a est     cri     haut de sa course prête à s'enfoncer dans la  semelle, (les     fig.    1 et 2 se rapportant à la  fin de course d'enfoncement de l'aiguille) le  fonctionnement a lieu d'après les trois temps  suivants:  Premier temps. Le pignon v fait un pre  mier demi-tour et le pignon     v1    reste immo  bile; le coulisseau c se déplace de la gauche  vers la droite, quand on regarde les figures,  pour arriver à sa position extrême droite    correspondant à la fin d'enfoncement de l'ai  guille     (fig.    1 et 2), le cadre     d    restant  immobile;  Deuxième temps.

   Le pignon     t;    fait son  deuxième demi-tour et le     pignon        v1    reste  immobile; le     coulisseau    c revient à sa position  initiale correspondant à la     fig.    9; position pour  laquelle l'aiguille est sortie de la semelle; le  cadre d est toujours immobile;  Troisième temps.

   Le pignon v fait soir       troisièmo    demi-tour et le pignon     v1    entraîné  par le secteur     W    fait également un demi-tour  cri entraînant avec lui l'ensemble de la came  /al, du coulisseau c et du cadre d; cet ensemble  tourne sur lui-même de 180   en formant  bloc, c'est-à-dire sans déplacement relatif d'un  des organes par rapport à l'autre.  



  La machine à la fin de cette rotation a  la position de la     fig.10    et le cycle recommence.  Art commencent du premier temps,     c'est-          à-dire    quand l'aiguille n'est pas encore entrée  dans la semelle, le poussoir     k    est soulevé par  la rainure inclinée du coulisseau c et, avant  que l'aiguille s'enfonce, le poussoir s'abaisse  par l'action de ladite rainure pour achever de  faire     cintrer    la semelle     S    sur son poussoir  inférieur<I>1,</I>     l'aiguille    courbe<I>a</I> passant dans  les trous     k    <I>k  </I> du poussoir<I>k.</I>  



  Le poussoir reste     cri    position abaissée  jusque vers la fin dit     deuxième    temps     oit    il  est relevé. Le point de couture étant effectué,  l'avancement de la semelle a lieu alors     auto-          matiquernent    à l'aide     d'trtr    mécanisme d'avan  cement automatique.  



  Le mécanisme destiné à maintenir la ma  tière, c'est-à-dire la semelle, en cours de  travail, comporte:  Une pièce d'appui 1, elle-même mobile,  pressant la matière contre le poussoir k, cette  pièce     l    étant portée par un levier<B>Il</B> pouvant  osciller     autour    du point     l=    fixé au bâti de la  machine;  Une tige<B>13</B> qui actionne le levier<B>Il</B> et  qui est articulée, d'une part; sur ledit levier  <B>Il,</B> et, d'autre part, sur une tige J4<I>,</I> celle-ci  pouvant osciller autour du point<B>15</B> et étant      commandée, par l'intermédiaire d'une tige<B>16,</B>  par un galet-     l'    roulant sur une came<B>18</B>  portée par l'arbre in'.  



  De plus, le mécanisme pour faire avancer  la matière, c'est-à-dire la semelle, dans le  cours du travail, comporte les organes sui  vants  Deux     griffes    : une griffe supérieure n,  supporté par une tige<B>ri',</B> reliée elle-même à  un levier     n2;     Une     griffe    inférieure o portée par une  tige     o1    articulée sur un levier     o2    pouvant  pivoter autour de l ' et commandée par une  tige     o3;    un galet 04 et une came     ol,    celle-ci  portée par l'arbre     n21;    ces deux griffes peuvent,  de plus, à l'aide de moyens appropriés, pi  voter dans un plan sensiblement horizontal;

    Une pièce     ya3    pouvant coulisser le long de  la tige o', faisant corps     avec.O    et commandée  par le levier     n2,    mû lui-même par une tige  n4, un galet n 5 et une came     n3    portée par  l'arbre     na';     Une pièce p portant le levier     n2    qui peut  pivoter autour du point     n7;     Des ressorts appropriés figés au bâti et  rappelant en positions convenables les leviers       n2    et     o2;

       Un     axepl    fixé au bâti, autour duquel axe  peut osciller la pièce     p,    celle-ci commandant  l'avancement de la matière en travail norma  lement au plan de la     fig.    1, par l'oscillation  de l'ensemble des deux griffes dans ce même  plan.

   Ces oscillations, d'amplitudes d'ailleurs  très petites, sont facilitées par la présence en  des points appropriés d'articulations telles  que     vo;     Une tige     p2    commandant le mouvement de  la pièce     p,    ladite tige     p=    étant fixée sur la  partie     p3    en équerre de la     piècep    de manière  à régler l'amplitude des oscillations, et étant  mue par un galet     p4    et une came     pr,    fixée  sur l'arbre     m';     Une tige     n8    portée par la     griffe    n normale  au plan de la     fig.    1;

    Un arc q dont les extrémités appuient sur  ladite tige     yt8    et qui est porté par un levier  <B>9</B> ' pouvant pivoter autour du point     q2;       Un ressort     q3,    rappelant en position con  venable le levier q', commandé par la tige       p2;    on peut prévoir une ou des articulations,  s'il est nécessaire  Un-     doigt   <B>15,</B> commun aux pièces 14 et 02  qui doit pouvoir être abaissé pour entraîner  les pièces     l    et o, de manière à dégager la  pièce en travail;

   on arrive à ce résultat au  moyen d'un levier r, réglable     augulairement     par rapport au doigt     l    ' grâce à la rainurer'  dans laquelle peut coulisser le doigt<B>11</B> et  commandé par le levier     r2,    pouvant pivoter       autour    du point     r3,    et articulé en     r4    avec r.  Le levier<I>r</I> peut pivoter autour du point<I>r 5</I>  solidaire du bâti; pour     permettre    le déplace  ment du point r3, ce dernier est porté par  une vis articulée en     rc    sur le bâti de la  machine, laquelle vis permet de régler la  hauteur du point r'.  



  La pièce q, libérant la pièce     n8    par le  ressort     q3,    permet aux griffes de tourner et  de faire avancer la matière suivant une courbe  telle que l'aiguille pique toujours perpendi  culairement à la tangente de la courbe de la  semelle, car à ce moment la pièce q n'est  pas au contact de la pièce     n8;    elle y reviendra  quand les griffes auront fait avancer la ma  tière en cours de travail.  



  Le fonctionnement du mécanisme pour  faire avancer la matière a lieu de la     manière     suivante  Après qu'un point a été fait, la pièce     1t     se déplace vers le haut et la pièce     l    vers le  bas, la pièce à coudre S est alors saisie entre  deux griffes, l'une supérieure, formée par les  deux branches horizontales n solidaires des  branches verticales     n"I    fixées à l'équerre ri',  laquelle est montée sur la tige     7a1,    l'autre  inférieure, formée par les branches horizontales  o fixées au cadre<B>07</B>, lequel est monté sur la  tige o'.

   Ces deux griffes, que nous appellerons  dans la suite<B>-ri</B> et o, sont animées de trois  déplacements différents, savoir  1  Un déplacement vertical tendant à les  écarter ou à les rapprocher;       2     Un déplacement dans un plan vertical  d'arrière en avant et inversement, perpendi  culaire au dessin autour de l'axe     p';              3         tn    mouvement de rotation dans le sens  des aiguilles d'une montre autour de l'axe  vertical o'.  



  Ces mouvements sont     commandés    de la  manière suivante:  10 Déplacement vertical:  <I>a)</I> griffe supérieure     n.    Pour cette griffe, la  commande se fait par le levier     7z     qui pivote  en     rz'    et attaque par une rainure circulaire  le manchon rai sur lequel est fixée la tige     ri';     b) griffe inférieure o. La     commande    s'opère  par le balancier o= pivotant en<B><I>15</I></B>     (fig.l)    sur  lequel s'articule l'extrémité inférieure de la  tige o'.  



  2  Déplacement dans le plan vertical,       d'arrière    en avant  Ce déplacement est simultané pour les  deux griffes et a lieu de la façon suivante:  la pièce     p,    en forme de fourche, qui porte la  tige o', et par conséquent la tige     7z',    peut  pivoter autour de l'axe fixe horizontal     p',     cette pièce<I>p</I> est commandée par la tige     p=     s'articulant sur le bras de manivelle     p3.    De  plus, ce mouvement d'oscillation des griffes  est synchrone de celui d'éloignement ou de  rapprochement de la pièce     q    en forme de fer  à cheval;

   la liaison se faisant par l'équerre     q'     qui pivote en     q2    et est solidaire de la pièce q.  



  3      Mouvement    de rotation des griffes:  Ce mouvement est concomitant du précé  dent, c'est-à-dire du déplacement d'arrière en  avant et d'avant en arrière des     griffes    dans  le plan vertical.  



  A cet     effet,    un ressort     yzl    ayant une de  ses     extrémités    fixée au bâti et son autre  extrémité fixée en     rz' ,    par exemple à la  branche verticale arrière     rz"    de la     griffe     supérieure, tend constamment à appliquer  l'équerre<B>us</B> contre la pièce     q    en forme de fer  à cheval.

   Ainsi qu'on le voit sur la     fig.        1biR,     la tige n' portant l'équerre     rzg    est excentrée  par rapport à la tige o', par conséquent dés  que la pièce     q    se déplace vers la droite et  que simultanément les     griffes        7z    et o exécutent  leur translation d'arrière en avant, le ressort       ez9    détermine un couple de rotation sur l'axe    o' par l'intermédiaire de l'équerre 0, de la  tige<I>ré</I> et du manchon     ez3,

      ce qui fait tourner  les griffes     n    et o autour dudit axe o' dans  le sens des aiguilles d'une montre et applique  les     branches    verticales     u"    sur le pourtour de  la pièce à coudre. Dans le cas d'une courbe  convexe, l'équerre     les    s'appuie sur la branche  arrière de la pièce q, taudis que dans le cas  d'une courbe concave ladite équerre s'appuie  sur la branche avant de la pièce q.  



  Dans leur mouvement de retour,     c'est-à-          dire    d'avant en arrière, les     griffes    sont rame  nées à leur position exacte, en ce qui concerne  leur rotation, par la pièce q qui repousse  l'équerre     us    jusqu'à ce que ses deux branches  la touchent. A ce moment, le travail<B>S</B> est  présenté à l'aiguille de telle sorte que la       tangente    à la     courbe    concave ou convexe au  point de couture est normale au plan de  l'aiguille. Les pièces<I>l</I> et     k    se referment  ensuite.  



  Il va de soi qu'au lieu d'être fixé en     ra' ,     à la branche verticale arrière     fz",    le ressort       no    pourrait     être        fixé    sur l'équerre     ras    au milieu  des deux branches     n"    comme indiqué pour  plus de clarté en     fib.    1, mais dans ce cas  l'autre extrémité du ressort, fixé, au bâti,  devrait l'être en un point tel qu'il détermine  un couple de rotation des     griffes        7z    et o au  tour de l'axe o'.  



  Suivant une autre forme d'exécution de  la machine qui est représentée     fig.    12, 13 et  14, le mécanisme est simplifié, les mouve  ments de l'aiguille<I>a</I> et du poussoir     k    étant  obtenus non plus par le coulisseau c, mais  simplement par deux rainures convenables et  indépendantes de la came     h'.     



  Pour ce qui est du mouvement de l'ai  guille, le bras<I>a'</I> est relié à une bielle<I>b </I> qui  peut seulement coulisser verticalement et dont  l'extrémité b' porte un ergot ou galet qui       pénètre    dans la rainure     H2    de la came     h'.     



  En conçoit que lorsque ladite came     h.'     tourne, la rainure     H=,    qui a un profil conve  nable, fait pivoter le     brasa'    autour du point       a=,    ainsi qu'on le voit sur la     fig.    12.  



  De plus, le poussoir 7e, qui peut seulement       coulisser    verticalement, est actionné directe-      ment par la rainure     H3    de la     came    hl, dans  laquelle pénètre l'extrémité k 3 du poussoir k.  



  Comme dans le cas précédent, l'alimen  tation en fil est assurée par le levier<I>las</I>  pivotant en     h4    dont l'ergot ou galet     h2    pé  nètre dans la rainure h de la came hl.  



  Le fonctionnement dudit mécanisme de  couture ainsi modifié est le même que pré  cédemment décrit et s'exécute en trois temps  Premier temps. Abaissement .du poussoir  <I>k,</I> puis enfoncement de l'aiguille     rz    dans la  semelle     (fig.    12).  



  Deuxième temps. Dégagement de l'aiguille  hors de la semelle, bouclage de la navette et       soulèvement    du poussoir k     fig.    13.  



  Troisième temps. Rotation de 180   de  l'ensemble du cadre d et de la came hl, ce  qui amène l'aiguille dans la position repré  sentée     fig.    14, prête à effectuer un nouveau  point de couture en sens opposé de celui  qu'elle vient de faire.  



  Dans les deux formes d'exécution     déérites     et représentées de la machine, on voit que  le fil rie traverse pas la semelle et que la  couture né peut pas se défaire en tirant sur  le fil. Dans ces conditions, l'utilisation de cette  machine est spécialement indiquée pour les  travaux de cordonnerie; mais bien entendu,  elle s'applique à tous les travaux     oû    les  avantages résultant de son point spécial  seront utilisables, par exemple, dans l'industrie  des tapis ou la lingerie, couture des sacs; en  particulier, dans l'industrie de la broderie ou  ladite utilisation permet d'obtenir un point  dans le genre du point dit point de croix, la  pièce     l    étant conique et son soulèvement  variable entre les branches du poussoir per-.

    mettant même d'obtenir un point de largeur  variable, suivant que la déformation ou cam  brure donnée à la semelle par ladite pièce     l     est plus ou moins prononcée.  



  La machine peut en outre être munie d'un  dispositif d'avance de la semelle ou ouvrage,  permettant d'orienter mécaniquement celle-ci  d'après ses contours, de manière que l'aiguille  se présente toujours normalement à l'ouvrage.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine à coudre particulièrement utilisable pour la- couture des semelles de pantoufles, sandales etc., en retourné, comportant. une aiguille et une navette, caractérisé en ce qu'elle comporte un poussoir déformant l'ou vrage sur une pièce d'appui, pour permettre à l'aiguille d'entrer et de sortir du même côté, l'ensemble de ces organes, hormis la pièce d'appui, étant agencé de telle manière qu'après chaque point de couture, il effectue une rotation de 180 , de telle sorte que l'ai guille se présente dans une position symétrique de celle qu'elle occupait précédemment, pour permettre d'effectuer un point dont le fil d'aiguille et le fil de navette se trouvent tous deux, entre deux piqûres successives, sur le même côté de l'ouvrage et se croisent l'un l'autre,
    ce point étant arrêté quand on tire sur le fil dans n'importe quel sens. SOUS-REVENDICATIONS: 1 Machine à coudre suivant la revendication, caractérisée en ce que l'aiguille et le pous soir sont actionnés par un coulisseau cou lissant sur un guide porté par un cadre pouvant pivoter de 180 sous l'action d'organes de commande, ledit cadre servant de support à l'aiguille, au poussoir et également à la navette dont l'entraînement est assuré par un engrenage d'angle actionné par un arbre produisant le coulissement du coulisseau, lequel arbre est entraîné d'une manière continue, l'alimentation en fil ayant lieu par une came à rainure cç.lée sur ledit arbre à mouvement continu.
    2 Machine à coudre suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée en ce que la commande du cadre supportant l'aiguille, le poussoir et la navette et de l'arbre à came a lieu par un double train d'engrenages dont l'un est constitué par deux secteurs dentés agencés de manière que le cadre reste immobile pendant que ladite aiguille s'enfonce dans la semelle et en ressort, la came d'alimentation du fil tournant au contraire d'une manière conti nue pour assurer cette. alimentation, puis tourne de 1$0 en même temps que le cadre, les différents organes n'ayant dans cette dernière rotation aucun déplacement relatif les uns par rapport aux autres.
    3 Machine à coudre suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caracté risée en ce que l'entraînement de la na vette est assuré par un engrenage d'angle de rapport '/2, dont la roue de plus grand diamètre est portée par l'arbre à carne à mouvement continu et dont l'autre, de plus petit diamètre, est calée sur l'arbre de la navette, lequel arbre est supporté par le cadre pivotant, de sorte que la navette tourne pendant les deux premiers temps où le cadre reste fixe et oû l'aiguille exé cute son point de couture et cesse de tourner lorsque le cadre pivote de 180 , les deux roues d'engrenages n'ayant alors aucun déplacement relatif et formant bloc.
    4 Machine à coudre suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caracté risée en ce que le double train d'engre nages prévu à la sous-revendication 2 comprend deux roues dentées dont le rapport d'engrènement est -1/2, l'arbre de la roue de plus faible rayon, qui tourne d'une -lanière continue, portant la came et étant muni d'un pignon fou formé par deux secteurs dentés avec chacun desquels engrène suc cessivement un secteur denté calé sur l'arbre de la roue de plus grand rayon, ledit pi gnon à deux secteurs dentés étant solidaire du cadre qui supporte l'aiguille, le poussoir et la navette.
    5 Machine à coudre suivant la revendication, caractérisée en ce que les mouvements alternatifs de l'aiguille, du poussoir et d'un levier d'alimentation en fil sont assurPS par une came à trois rainures tournant d'une manière continue et actionnant directement ces organes, laquelle came est montée et peut tourner dans un cadre supportant les dits organes, cette carne et le cadre étant commandés de manière que le cadre reste fixe pendant que l'aiguille fait son point de couture et tourne, avec la came, de 18@ après chaque point de couture.
CH105917D 1922-05-10 1923-05-02 Machine à coudre, particulièrement applicable à la couture des semelles en retourné. CH105917A (fr)

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