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Perfectionnement au mécanisme de nouage.
L'invention se rapporte au mécanisme de formation des noeuds et plus particulièrement au mécanisme servant à former le noeud simple dans lequel les deux extrémités des torons avançant dans la même direction, passent d'abord au- tour des torons pour former une boucle, puis traversent cet- te boucle. L'objet général de l'invention est un mécanisme sur et efficace pour nouer ensemble les torons, si fins soient- ils.
Plus spécialement, l'invention a pour objet un mécanisme de nouage pouvant être incorporé dans une machine pour la réunion des fils de chaîne du typedécrit par exemple dans le brevet américain n . 1.690.157 à la place des dispositifs prévus pour unir de tels fils par torsion, en raison de ce
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que certains filés fortement tordus, comme le georgette, ne peuvent être utilement réunis par torsion.
En se reportant au dessin,
Les figures 1 et la sont des élévations latérales et de face d'une machine du type mentionné et montrant le mécanisme perfectionné de nouage remplaçant le mécanisme habituel de torsion.
La figure 2 est une élévation de face et la figure 3 une vue en plan du mécanisme;
La figure 4 est une section selon la ligne 4-4 de la figure 3;
La figure 5 est une section verticale d'avant en arrière selon l'axe de la broche 19 de la figure 2.
Les figures 6 à 12 sont des élévations. d'arrière des organes de nouage dans les divers stades de la formation des noeuds.
Les figures 6a à 12a correspondant aux figures 6 à 12 mais montrent les pièces en élévation latérale sauf la pièce 19-20 qui est vue en coupe.
La figure 13 est une section transversale des trois crochets de nouage selon la ligne 13-13 de la figure 6a.
Les anciennes et nouvelles chaînes ou torons sont représentés venant d'un dispositif de soutien 1, descendant entre les branches d'une fourche 3 puis se dirigeant en sens opposés vers leurs rouleaux A (fig.la); les torons de ces chaînes, dégagés par paires (un de chaque chaîne) successive- ment par le dispositif 3, sont conduits successivement par la spirale 4 pour arriver, une paire à la fois, aux guides 5 formant l'extrémité de la fourche 2 qui reçoit un mouvement alternatif de la came 7 engrenée par l'arbre du dispositif 4, ainsi qu'il est expliqué dans le brevet dont il a été ques-
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tion plus haut.
Le mécanisme selon la présente invention remplace les pièces fixes et mobiles du dispositif de tor- sion décrit dans le dit brevet, c'est-à-dire qu'il est por- té par l'arbre fixe 8 et l'arbre 9 engrené en 10 avec l'arbre du dispositif 4, l'arbre 9 servant aussi d'intermédiaire pour commander certains éléments qui actionnent les pièces mobiles du mécanisme de nouage, ainsi qu'on le verra par la suite.
Une fourche immobile 11 x sert à tendre les deux torons lors- qu'ils approchent et atteignent le mécanisme de nouage au- quel les conduisent les guides fourchus 5.
Le mécanisme de nouage comprend un châssis 11 (fixé à l'arbre 8 et supporté par l'arbre 9) une console 12 atta- chée en 13 au châssis 11 et présentant un siège 14 embouti, troué, et se prolongeant vers 1'avant. Le châssis comprend encore une pièce support cylindrique 15 portant en 16 une enveloppe annulaire dont la face convexe reçoit la face con- cave du siège 14 qui y est maintenu par une vis 17 et une rondelle emboutie 17a. La pièce 15 passe à travers le châs- sis 11 par un trou lla (fig.4).
Cette pièce 15 sert de pa- lier à la pièce ou broche 19 à bec noueur dont les mouvements axiaux sont limités par la tête 20 et le pignon 21, ce dernier s'engrène sur la roue dentée 22 portée par l'arbre 9 et ses dents sont disposées de biais en raison de l'inclinaison de la broche vers le bas et en avant, le rapport du pignon et de la roue étant de 2 à 1.
Le bec noueur se compose de trois crochets plats disposés excentriquement par rapport à la broche 19. Le cro- chet médian 23 mobile longitudinalement porte une longue tige allant jusqu'à l'extrémité avant de la broche, tandis que les deux autres 24 et 25, ont une tige en T dont le bras transversal est maintenu dans une fente transversale 26 de
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la tête 20 de la broche par un disque fendu 27 retenu par des vis 28 et dans la fente duquel passent les trois cro- chets. La partie accrocheuse du bec est formée de mâchoires placées côte à côte à l'extrémité arrière des crochets. La mâchoire du crochet 23 porte à son extrémité avant une arête tranchante et une autre arrondie ou accrocheuse.
La mâchoire du crochet 24 porte à son extrémité arrière et près du crochet 25 une arête coupante coopérant avec la partie analogue de ce dernier, enfin la mâchoire du crochet 25 pôrte une arête ar- rondie accrocheuse pour coopérer avec l'arête semblable du crochet 23. Le crochet 23 présente vers l'arrière un épaule- ment 23a et lecrochet 24 une corne 24a s'étendant dans le sens contraire de toutes les autres mâchoires donnant à cel- le-ci une forme d'ancre et constituant un déflecteur du to- ron ainsi qu'on le verra plus loin.
Lorsque le crochet 23 se déplace vers l'arrière il forme une 'ouverture 29 (fig.10a) pour recevoir les deux torons a et b et, lorsqu'il revient en avant, ces deux to- rons sont d'abord saisis par les deux arêtes accrocheuses, puis tranchés par les deux arêtes coupantes. Ces opérations de prise et de détachement sont connues et les bouts des fils restent tenus par les mâchoires des crochets 23 et 25 jusqu'à ce que le bec s'ouvre par le mouvement vers l'arrière du cro- chet 23; lorsque le bec est fermé l'accrochage ne se fait que par un point. Le mouvement du crochet 25 est produit par une came 30 placée sur l'arbre 9 et par l'intermédiaire du levier 31 dnnt le point d'appui est situé sur la console 32 fixée au logement 16 et faisant ainsi partie du châssis.
Ce levier est pivoté sur l'anneau 33 placé dans une entaille 34 du col- lier 35 fixé à la broche 19 par un goujon 36 s'engageant dans
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un trou de la broche (fig.5); le goujon pénètre dans le cro- chet et unit ainsi celui-ci au collier, de sorte que lorsque le bec tourne, le crochet 23 va et vient par rapport aux cro- chets 24 et 25.
Tant que, dans l'opération de nouage, les deux fils sont tenus par le bec lui-même, les guides 5 doivent continuer de maintenir les torons, d'où la disposition excentrique du groupe de crochets par rapport à la broche afin que la tête du bec, formée par sa partie prenante et la corne 24a, dé- crive un cercle autour des guides; dans cette rotation, la partie accrocheuse se trouve en avant et la corne en arriè- re (fig.6 à 12). En raison de l'inclinaison mentionnée de la broche 19,son sommet décrit un cercle dans le plan p-p (fig.
6a) qui coupe le plan (ici vertical) occupé par les parties verticales et horizontales des torons au-dessus de ces parties et se place soit en avant soit en arrière de ces parties ho- rizontales, tandis que le sommet de la corne 24a décrit un cercle parallèle au plan p-p en avant ou en arrière des to- rons.
Une garde 37 s'étendant vers l'avant et fixée au châssis 11 reçoit dans une encoche (fig.5 et 6) le toron a lorsque les torons avancent comme on l'a expliqué et se pla- cent sous le contrôle des crochets des guides 5.
Un bras 38 serre le noeud et tourne avec l'arbre 9 dont l'extrémité fourchue 38a lorsqu'elle se déplace vers le bas dans la direction du toron b pour serrer le noeud, enjambe la tête, alors haute, du bec noueur.
Le dispositif travaille de la manière suivante:
La position initiale du bec avant un cycle d'opéra- ion, pendant lequel il fait deux tours et l'arbre 9 un seul,
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est montré en figures 5, 6 et 6a, la partie accroc'heuse di- rigée vers le haut, tandis que, pendant la demi révolution précédente les crochets du bec étaient à peu près horizontaux, les torons a et b ont été poussés en avant par le dispositif 4 et laissés sous la prise des crochets du guide 5 et, ensuite, portés en avant par le dispositif 7 de manière que leurs par- ties dirigées vers le haut se trouvent en avant du plan p-p lorsque la partie accrocheuse du bec arrive à sa position de départ; la partie horizontale du toron a se trouve cepen- dant en arrière du plan p-p comme il a été dit plus haut.
Dans la position indiquée en fig.7 et 7a, le bec a tourné d'un quart de tour, sa partie accrocheuse laissant libre derrière elle les parties des torons dirigées vers le haut. Sur les figures 8 et 8a, après un demi-tour, la tige du bec, formée par les tiges des crochets, a poussé de côté les dites parties des torons et formé avec eux un X, la partie accrocheuse du bec passant en avant de la partie horizontale du toron b et la poussant en arrière.
Sur les figures 9 et 9a après trois quart de tour, la corne ou déflecteur 24, par rap- port à l'orbite de laquelle les torons sont entièrement en arrière, a repoussé les parties verticales, tandis que la par- tie accrocheuse du bec commençait à repousser la partie horizon- tale du toron a, montrant le début de la formation d'une bou- cle autour du bec ou plus précisément autour de sa partie ac- crocheuse ou "boucleur" (fig.10); les guides 5 ont à ce moment là abandonné les torons. Après un tour complet la boucle est formée comme visible en figures 10 et 10a, et empêchée de glisser hors du bouceur, maintenant dirigé vers le haut, par l'épaulement 23a du crochet 23 qui s'ést avancé pour ouvrir le bec-.
Sur les figs. 11 et 11a, soit après un tour et quart,
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le bec a reçu dans son ouverture les torons verticaux que la formation de la boucle autour du bec avait écartés de la verticale (fig.9 et 9a). Après un tour et demi, le boucleur a serré et coupé les torons (fig.12 et 12a); il main- tient encore les bouts coupés des torons horizontaux, tandis que le bras 38 s'abaisse vers ceux-ci et appuie sur eux pour serrer la boucle. Cette dernière est déplacée à partir du sommet du boucleur tout en étant retenue par la prise des bouts des torons, pour former enfin un noeud complet et ser- ré z. Au cours du demi- tour suivant, le boucleur s'ouvre, li- bère les trous réunis et se trouve prêt pour un nouveau cy- cle.
Il importe peu, en ce qui concerne le chargement des to- rons par le dispositif 5 sur le dispositif de nouage, que ce soit l'un ou l'autre qui se déplace pour permettre le chargement.
Le support 1 est le même que dans les machines du type montré en figures 1 et la mais munies de mécanisme de torsion au lieu de mécanisme de nouage. Il est porté par un châssis à mouvement alternatif la muni d'une fente transversale 1b dans laquelle se déplace un galet 1c, mon- té sur le disque 1d de l'arbre à came 7. Ainsi, à chaque tour de l'arbre 9 et chaque va et vient de la fourche 5, le support 1 s'abaisse pour diminuer légèrement la tension des torons au cours de l'opération de nouage pour ne pas les casser.
De ce qui précède on voit que le noeud qui réunit les deux torons forme en même temps un noeud sur chacun des torons; la présente invention permet donc aussi bien de former un noeud sur un seul toron.