Machine à encercler les paquets, avec bloc-noueulr automatique
La présente invention a pour objet une machine à encercler les paquets comportant un bloc noueur à commande automatique destiné à effectuer l'attache de deux brins du lien après l'entourage du paquet.
Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine objet de l'invention, et des variantes de cette forme d'exécution.
La fig. 1 est une vue de face de la machine, tournée de 900 par rapport à sa position normale.
La fig. 2 est une vue de profil de la machine, selon la flèche 2 de la fig. 1.
Les fig. 3 et 4 sont des vues schématiques à plus petite échelle montrant le cheminement du lien autour d'un paquet.
La fig. 5 représente un détail de la fig. 4 à plus grande échelle.
La fig. 6 est une vue d'une pince de la machine à plus grande échelle que la fig. 1.
La fig. 7 est une vue d'un bloc noueur de la machine à plus grande échelle que la fig. 1.
La fig. 8 est une vue selon la flèche 7 de la fig. 7, à plus petite échelle.
La fig. 9 est une vue schématique du mécanisme du bloc noueur représenté à la fig. 7.
Les fig. 10, 11, 12, 13 et 14 illustrent différentes phases du fonctionnement du bloc noueur représenté à la fig. 7.
La fig. 15 représente un noeud exécuté par le bloc noueur de la fig. 7.
Les fig. 16 et 17 sont des vues schématiques montrant le cheminement du lien autour d'un paquet dans une variante de la machine.
Les fig. 18 et 19 sont des vues de détail, respectivement en élévation et en plan, d'une pince de cette variante.
Les fig. 20 et 21 sont des vues de cette pince dans d'autres positions de fonctionnement.
La fig. 22 est une vue en coupe, à plus grande échelle, d'un bloc noueur de cette variante.
La fig. 23 est une vue partielle de ce bloc noueur, à plus grande échelle que la fig. 22.
La fig. 24 est une coupe selon la ligne 23-23 de la fig. 23.
La fig. 25 est une vue analogue à la fig. 23, dans une autre position de fonctionnement du mécanisme.
La fig. 26 est une coupe d'un bloc noueur d'une autre variante de la machine.
La fig. 27 est une coupe selon la ligne 26-26 de la fig. 26.
La fig. 28 est une coupe schématihue de ce bloc noueur, selon la ligne 27-27 de la fig. 27, mais à plus petite échelle.
La fig. 29 est une vue de détail, en coupe selon la ligne 26a-26a Ide la fig. 26.
Les fig. 30, 31 et 32 sont des coupes respectivement selon les lignes 27a-27a, 27b-27b, 27c-27c de la fig. 27.
La fig. 33 est une coupe selon la ligne 32-32 de la f'g. 32.
La fig. 34 est une coupe selon la ligne 27d-27d de la fig. 27.
La fig. 35 est une coupe selon la ligne 34-34 de la fig. 34.
La machine représentée comprend une ossature cen trale formée par des montants profilés 1 reliés à leurs parties supérieures par une traverse 2. Cette ossature, formant portique est montée entre des supports latéraux 3 et 4 formés d'éléments profilés. Ces supports 3-4 supportent dans un plan horizontal situé à une hauteur déterminée des rouleaux d'appui 5 montés à rotation libre. Ces rouleaux 5 constituent une tablette d'appui destiné à recevoir un paquet P à encercler, de manière à permettre son acheminement.
L'ossature centrale porte des supports équerrés 6 supportant des pignons 7 montés à rotation libre. Audessous des rouleaux 5 et en regard de l'ossature axiale, le support latéral 4 présente un dégagement logeant, d'un côté, un moteur M présentant un pignon d'entraînement 8 disposé dans le mme plan que les pignons 7, et de l'autre, un bloc noueur automatique 9.
Une chaîne sans fin C guidée par les pignons 7 et 8 et par un pignon tendeur 71 et disposée en forme de boucle, permet la fixation d'une pince 10 d'entraînement d'un lien L devant entourer le paquet P. La pince 10 comprend une rondelle d'appui 11 et un axe 11t servant au centrage et à l'appui d'un disque mobile 12 sollicité par des rondelles élastiques 13 dont la pression peut tre réglée par le moyen d'un écrou 14 (fig. 6).
Les faces de contact du disque mobile 12 et de la rondelle d'appui 1 1 sont inversement pentées et arrondies périphériquement de manière à permettre l'engagement et le maintien du lien L.
Le lien L se déroulant d'une pelote L1 (fig. 1) sur les galets de bras tendeurs T et T1. A son extrémité, le brin libre du lien L est guidé par un doigt fixe 15 agencé de manière à présenter le lien en regard de la pince 10.
La rotation de la chaîne sans fin C entraîne la pince 10 et le lien L suivant la périphérie du paquet P, de manière à l'entourer comme illustré à la fig. 3. Après l'entourage, la pince 10 qui retient toujours l'extrémité du lien L se saisit également du brin L2 venant directement de la pelote L1 et l'entraîne sur une légère distance, comme illustré à la fig. 4. Une douille 17 du bloc noueur automatique 9 avance alors transversalement au-dessus des brins contigus L et L2 du lien, pour les maintenir à une hauteur déterminée et pour assurer par suite leur nouage.
Le bloc noueur 9 comprend un carter parallélépipédique traversé longitudinalement par un arbre rotatif 16 supportant des cames de commande (fig. 7).
Un noueur rotatif 18 présente un alésage dans lequel peut coulisser la douille 17. Une broche 19 coulisse axialement dans l'alésage de la douille 17, tout en étant guidée angulairement par un ergot 38 engagé dans une rainure 191. Cette rainure peut tre hélicoïdale, pour autoriser la rotation de la broche 19 lors de son déplacement longitudinal.
Le noueur rotatif 18 présente une denture ou pignon 181 coopérant par l'intermédiaire de roues intermédiaires 20 et 21 avec un pignon-came 22 claveté sur l'arbre 16 (fig. 7 et 9). L'une des roues 20 ou 21 est montée sur un dispositif antiretour, à la façon d'une roue libre, pour permettre sa rotation dans un seul sens.
Le pignon-came 22 présente sur sa périphérie deux secteurs dentés 221 et 222 diamétralement opposés et d'inégales longueurs. Compte tenu du rapport de réduction donné par les diamètres des pignons, le secteur denté 221 autorise la rotation du noueur 18 suivant un tour un quart, tandis que le secteur 222 autorise après un temps d'immobilisation la rotation complémentaire dudit noueur 18 suivant trois quarts de tour.
En combinaison avec ce déplacement circulaire, le noueur 18 est déplacé longitudinalement par le moyen d'une fourchette pivotante 23 articulée sur un axe 24 (fig. 7). La fourchette 23 comprend un doigt 231 qui est engagé dans une gorge hélicoïdale 251 d'une came cylindrique 25 montée sur l'arbre 16.
Le noueur 18 porte à son extrémité extérieure une tte 26 en forme de collier tendu servant de support à une pince mobile 27 rappelée en position de fermeture par un ressort à boudin 28 (fig. 11). Un bloc d'appui 29 formant came maintient la pince 27 en position d'ouverture lorsque le noueur 18 est reculé (fig. 10).
La douille 17 coulissant librement dans l'alésage du noueur 18 présente à son extrémité arrière un épaulement 171 servant de support à un galet 30 engagé dans une gorge profilée 311 d'une came 31 (fig. 7).
La came 31 communique à la douille 17 un mouvement de translation longitudinale.
La broche 19 qui coulisse dans l'alésage de la douille
17 suivant un positionnement angulaire constant (ou avec une rotation déterminée donnée par l'ergot 38), est solidaire d'un flasque 32 prenant appui sur une rampe faciale 331 d'une came 33 montée sur l'arbre 16.
Un ressort à boudin 34 intercalé entre le flasque 32 et une pièce 35 du carter maintient l'appui permanent du flasque 32 sur la rampe 331.
A l'extrémité extérieure de la broche 19 est articulé un crochet 36 qui s'escamote à l'intérieur de la douille 17 et peut en déborder extérieurement en décrivant ou non un mouvement rotatif autour de l'axe de la broche 19.
Le bloc noueur automatique fonctionne de la manière suivante:
Comme visible aux fig. 10 et 11, les brins L et L2 du lien sont alors en contact et la douille 17 avance sous l'action de la came 31 pour se présenter en superposition des brins contigus. Après cet engagement, le noueur rotatif 18 commandé par la came 25 et la fourchette 23 avance suivant la flèche F (fig. 11) et dégage le talon de la pince 27 du bloc d'appui 29. La pince 27, sollicitée par le ressort 28, se ferme alors sur les brins L et
L2 qu'elle maintient pincés contre la douille 17 (fig. 11).
Après cette phase d'engagement des brins L et L2, le pignon-came 22 est amené à engrener avec les roues intermédiaires 20 et 21, et le noueur 18 est entraîné en rotation suivant un tour un quart.
Au cours de cette rotation, les brins L et L2 entraînés par la pince 27 s'enroulent sur la douille 17 et se croisent peu avant la fin de la rotation, comme illustré à la fig. 12.
En fin de course, les tronçons extérieurs des brins L et L2, disposés en amont de la douille 17 viennent prendre appui sur une partie d'extrémité arrondie 271 de la pince 27, et sont de ce fait rabattus par glissement contre la face transversale extrme de la douille 17, comme illustré à la fig. 13.
La broche 19 est alors déplacée longitudinalement par la came 33 et le crochet 36 débordant de la douille 17 saisit le tronçon rabattu des brins L et L2, comme illustré à la fig. 14.
Le recul de la broche 19 et du crochet 36, combiné ou non avec un mouvement rotatif, provoque alors la formation de la boucle du noeud, comme illustré à la fig. 15.
Après cette formation, la douille 17 recule pour permettre l'éjection du noeud.
D'autre part, le noueur rotatif 18 recule également et continue sa rotation (suivant trois quarts de tour) pour présenter en fin de course le talon de la pince 27 en regard d'une rampe d'un bloc d'appui 29, de manière à provoquer son ouverture et son maintien en position ouverte, dans la position de départ représentée à la fig. 10.
Une barre 37 (fig. 1) guidée dans l'ossature centrale et qui est animée d'un mouvement vertical par des moyens non représentés vient appuyer sur la face supérieure du paquet P pour l'immobiliser pendant l'encerclage. Cette barre 37, formant presse, porte des blocsdistributeurs B et B1 distribuant des plaquettes de carton destinées à protéger les artes Idu paquet P. Des moyens mécaniques non représentés sont prévus pour acheminer lesdites plaquettes sur les artes du paquet, juste avant l'encerclage.
On peut aisément accoupler plusieurs machines telles que celle représentée.
Dans une variante illustrée par les fig. 16 à 21, une chaîne sans fin Ci supportée par des pignons 39 sert à l'entraînement t d'une pince auto-serreuse 40 qui entraîne le lien L3 destiné à encercler le paquet Pt.
Le lien L5 se déroulant d'une pelote L4 est guidé angulairement par un ceil 41 de manière à se présenter obliquement par rapport au côté transversal du paquet Pt, et sensiblement en position de tangence en regard d'une douille 42 du bloc noueur.
La rotation de la chaîne sans fin Cl entraîne le lien L8 suivant la périphérie du paquet pl, comme illustré à la fig. 16.
La pince auto-serreuse 40 comprend une semelle 43 fixée latéralement sur la chaîne C1 et supportant un tasseau d'appui 44 de forme conique, sur lequel s'enroule l'extrémité du lien L3. Un levier auto-serreur 45 articulé sur un axe 46 solidaire de la semelle 43 agit par pinçage, par son bec excentré et cranté 451, sur la périphérie du lien Ls préalablement engagé sur le tasseau d'appui 44, de manière à assurer, sous un effort de traction exercé sur ledit lien L3, un auto-serrage progressif.
Le levier 45 est en outre maintenu en position d'appui par un ressort à boudin 47, tandis que sa face extrme 452 coopère avec une came 48 fixée dans l'intérieur d'un montant de l'ossature et destinée à assurer la commande de dégagement dudit levier 45.
En fin de course d'entourage du paquet Pt, la chaîne
C1 commande par l'intermédiaire d'un doigt, agissant sur un micro-interrupteur A (fig. 16), la mise en marche du bloc noueur qui présente ainsi sa douille 42 en position de débordement par rapport au lien. D'autre part, en continuant t sa rotation, la pince 40 qui maintient l'ex- trémité libre L5 du lien (représentée avec parties noires interrompues) se présente par son tasseau 44 en regard du brin L6 (maintenu par la douille 42), de manière à l'entraîner en formant boucle.
Les brins L5 et L6 sont ainsi en appui sur la douille 42 pour l'opération de nouage, comme indiqué précédemment.
En fin de course de cheminement, la pince autoserreuse 40 qui se déplace verticalement, présente l'extrémité 452 de son levier 45 en regard de la came 48 qui provoque son basculement, de manière à libérer les brins L5 et L6 enroulés sur le tasseau 44. Ce dégagement permet le rappel par glissement des brins L5 et
L6 lors du nouage. On remarque qu'à cet effet un bloc 49 en matière souple fixé sur la face intérieure du levier 45 exerce un appui souple sur les brins L5 et L6, de manière à éviter leur dégagement du tasseau 44.
Lors du recul des brins dû à la formation du noeud, une lame coupante B commandée par un électro-aimant
B1 agit sur le brin L6 pour le couper, tandis que le brin
L5 est dégagé de la pince par glissement. Comme illustré à la fig. 20, après le nouage, il ne reste sur la pince 40 que le brin L6 qui est maintenu automatiquement pour assurer un nouvel entourage du paquet pl.
Cette disposition évite ainsi tout nouvel accrochage du lien.
Une broche mobile 50 coulissant à l'intérieur de la douille 42 présente son extrémité avec une ouverture 50t en forme de crochet (fig. 22). Une rainure longitudinale 502 disposée en regard du crochet autorise le libre coulissement d'un mors mobile 51 cranté suivant sa face avant et rappelé en position de serrage permanent contre les brins du lien engagés dans l'ouverture 501, par le moyen d'un ressort à boudin 52 (fig. 23 et 24). Le mors mobile 51 forme à son extrémité un talon de butée 511 coopérant avec un épaulement 421 formé à l'intérieur de la douille 42.
Lorsque la broche mobile 50 avance sous l'action d'une came circulaire 53 dont la gorge hélicoïdale 531 coopère avec un galet 54 fixé sur une douille 55 montée à rotation libre sur ladite broche, tout en étant guidée longitudinalement, le mors mobile 51 est buté longitudinalement en fin de course par l'épaulement 421, comme illustré à la fig. 25, de manière à autoriser l'ouverture du crochet pour l'engagement des brins du lien.
Lors du recul de la broche 50 pour le nouage, le mors mobile 51 sollicité par le ressort 52 assure par son crantage le serrage permanent desdits brins rabattus du lien, en évitant tout glissement et en provoquant le tirage.
La broche mobile 50 est montée pour tourner de 180 degrés sous l'action d'une roue dentée 56 clavetée à coulissement à l'extrémité de la broche et coopérant avec un pignon 57 monté sur un arbre à cames 58.
Lors de l'avance de la broche 50, le crochet est orienté vers le bas pour saisir la partie rabattue des brins du lien qui s'applique sur la face extrme de la douille 42, tandis qu'après le nouage, ladite broche a tourné de 180 degrés pour présenter le crochet vers le haut de manière à assurer le libre dégagement du noeud.
Le recul de la broche mobile 50 est également combiné avec un mouvement d'avance de la douille 42, pour assurer un meilleur tirage des brins du lien.
Ce mouvement d'avance supplémentaire de la douille 42 est obtenu par un profilage approprié de la gorge 532 de la came 53.
Les mouvements du noueur sont les suivants: avance de la douille 42 pour l'appui des brins L5
et L6 du lien se présentant comme indiqué après
l'entourage du paquet. La broche 50 étant en posi
tion de recul. avance et rotation partielle (un tour un quart) du
noueur rotatif 59 pour l'enroulement croisé desdits
brins sur la douille 42 et par suite rabattement de la
section non enroulée sur la face transversale extrme
de la douille 42. avance de la broche mobile 50 solidaire du crochet
qui occupe la position basse pour la prise des brins
du lien. recul de la broche mobile 50 combiné avec le recul
de la douille 42 pour l'éjection des brins qui sont
enroulés sur sa périphérie et qui butent contre
l'extrémité du noueur 59.
- Réavance de la douille 42 combinée avec le recul
de la broche 50, pour le tirage et la formation du
noeud. recul de la douille 42 ainsi que du noueur rotatif
59 qui continue sa rotation pour assurer l'ouverture
du levier d'accrochage et l'éjection du noeud.
- Rotation et avance de la broche mobile pour
présenter l'ouverture de son crochet vers le haut
pour faciliter le dégagement du noeud.
On remarque qu'on peut dégager la boucle complètement, par la broche 50 en augmentant son recul, de manière à rappeler par coulissement les brins L5 et L6 du côté opposé au lien qui entoure le paquet.
Dans une variante du bloc noueur illustrée aux fig.
26 à 35, un carter parallélépipédique60, en forme de boîte, supporte à sa partie extérieure un bloc-moteur réducteur 61 entraînant un arbre transversal 62 monté sur des roulements à billes logés dans une cage 63.
L'arbre 62 est solidaire d'une came-disque 64 dont la face extérieure, du côté du moteur 61, comporte un bossage 64t agencé pour coopérer avec un doigt transversal 56 fixé sur un levier pivotant 66.
Ce levier 66 oscille à sa base sur un axe 67, et se prolonge angulairement à sa partie supérieure sous la forme d'un secteur denté 661 engrenant avec un pignon 68 claveté sur une broche mobile porte-crochet 69, de manière à l'entraîner en rotation.
L'arbre 62 entraîne également une couronne 70, dont la périphérie comporte deux languettes débordantes et opposées 701, en forme de secteurs circulaires, qui constituent des verrous, comme indiqué par la suite.
Un pignon conique 71 juxtaposé à la couronne 70 coopère avec un pignon mené 72 disposé orthogonalement et monté en bout d'un arbre longitudinal 73. Un pignon cylindrique 74 solidaire de l'arbre 73 entraîne par l'intermédiaire d'une roue 77, une roue dentée 75, clavetée sur la périphérie d'un noueur rotatif 76, de manière à assurer sa rotation.
L'arbre longitudinal 73 porte une rondelle débordante 78 comportant sur sa périphérie un méplat 78' susceptible de coopérer avec les languettes 70t de la couronne 70, pour former verrou, en immobilisant passagèrement et en bloquant en rotation les pignons 72 et 74.
Le pignon conique 71 est établi avec une denture interrompue formant deux secteurs en creux 711 et 712 qui échappent ainsi, lors de leur rotation, des dents du pignon mené 72, de manière à assurer sa rotation intermittente en deux temps (dans un rapport donné), en combinaison avec son verrouillage lors de son immobilisation.
Lorsque les secteurs en creux 711 et 712 disposés dans l'axe diamétral des languettes 70t de la couronne 70 se présentent respectivement en regard de la denture du pignon mené 72, ce dernier est ainsi arrté dans son entraînement, tandis que la languette correspondante 70t qui se déplace circulairement par suite de l'entraînement permanent de l'arbre 62, se place en regard d'un des méplats 78t, comme illustré à la fig. 29 en empchant ainsi toute rotation dans un sens ou dans l'autre du pignon 72, et par suite du noueur rotatif 76 qui se trouve ainsi verrouillé.
Lorsque l'un des secteurs dentés du pignon conique 71 s'engrène avec le pignon 72, la languette correspondante 70t échappe de par son positionnement d'un des méplats 78t pour assurer ainsi le déverrouillage.
Les diamètres des pignons 71, 72, 74 et 75 sont déterminés pour obtenir dans un premier temps une rotation du noueur 76 suivant trois quarts de tour, correspondant à l'ouverture du crochet 79, et dans un deuxième temps, une rotation complémentaire de un tour un quart pour l'enroulement des brins du lien, comme déjà indiqué.
L'arbre 62 se prolonge au-delà du pignon conique 71 pour prendre appui à son extrémité opposée sur la face extrme du carter 60.
Sur le côté opposé au bloc-moteur 61, mais à l'intérieur du carter 60, l'arbre 62 porte une came-disque 80 destinée à la commande d'un levier de coupe 81.
Le levier 81 s'articule à sa base sur un axe 82 fixé dans un bossage transversal 83 formé au fond du carter 60. A sa partie supérieure, le levier 81 est coudé pour constituer un bras 8 Il en forme de secteur circulaire traversant une ouverture correspondante du carter pour en déborder extérieurement. Un support 84 fixé en bout du bras 811 permet la fixation d'une lame coupante 85 destinée à assurer la coupe du brin du lien en fin de course de pivotement du levier 81, comme illustré par le tracé en traits interrompus de la fig. 30.
A cet effet, la came-disque 80 forme sur sa périphérie un bossage concentrique 80l, avec rampes opposées 802', pour permettre l'appui d'un galet rotatif 86 fixé transversalement sur le levier 81, tandis qu'un ressort 87 assure le rappel dudit levier.
Le fond du carter 60 est établi avec des nervures parallèles 88 disposées perpendiculairement par rapport à l'axe 82. Ces nervures 88 autorisent entre elles la fixation d'axes transversaux 89, 90, 91, sur lesquels tourillonnent librement les embases cylindriques de leviers basculants correspondants 92, 93, 94.
Le levier 92, en forme de fourche, s'intercale entre des cames et contre-came 95 et 96 destinées à permettre sa commande de basculement dans les deux sens, et qui sont clavetées sur l'arbre 62.
La came 95 présente à sa périphérie un secteur circulaire 951 concentrique à l'axe, se prolongeant à ses extrémités par des rampes à profil arrondi 952 et 958 jusqu'en une partie haute et excentrée 954. Un galet 97 fixé transversalement en bout d'une des branches du levier 92 prend un appui permanent sur le profil de la came 95, tandis qu'un deuxième galet 98 fixé sur le côté opposé du levier prend appui sur le profil inversé et complémentaire de la contre-came 96. La rotation dans le sens de la flèche Ft des cames et contre-came 96 accouplées assure le déplacement angulaire dans les deux sens du levier 92.
Par sa branche débordante, le levier 92 est rendu solidaire d'une patte angulaire 991 fixée extérieurement sur une fourchette 99 pivotant librement sur des doigts opposés 100t d'une bague 100. Cette dernière est montée à rotation libre sur l'extrémité du noueur rotatif 76.
Cette disposition autorise ainsi la combinaison du mouvement rotatif du noueur 76 engendré par les pignons 72, 74, 75, 77, avec son déplacement longitudinal par coulissement sur la douille tubulaire 101, engendré par l'intermédiaire du levier 92.
Le levier 93 assure le déplacement longitudinal d'une douille 101, par l'intermédiaire d'une came 102 et d'une contre-came 103, également clavetées sur l'arbre 62, comme illustré à la fig. 33.
La came 102 comporte un secteur circulaire 102t se prolongeant de chaque côté par des chutes profilées 1022 et 1023 qui se raccordent à un bec proéminent et concentrique 1024. Un galet 104 fixé transversalement sur le levier 93 prend appui sur la périphérie de la came 102, tandis qu'un deuxième galet opposé 105 coopère avec la contre-came 103, de profil inversé et complémentaire.
La rotation de la came 102 et de la contre-came accouplée 103 assure le déplacement angulaire dans les deux sens du levier 93. Par sa branche débordante, le levier 93 est rendu solidaire d'une patte axiale 1061 solidaire d'une fourchette 106, montée pivotante sur les doigts opposés 1011 de la section arrière méplate de la douille 101.
Cette disposition autorise ainsi uniquement le déplacement longitudinal de la douille 101 qui coulisse librement sur la broche mobile 69.
Le levier 94 assure à son tour le déplacement longitudinal en translation de la broche mobile 69, par l'intermédiaire d'une came 107 et d'une contre-came 108 clavetée sur l'arbre 62, comme illustré à la fig. 34.
La came 107 comporte un secteur circulaire et concentrique 107t se prolongeant par une rampe excentrée 1072 aboutissant à la base d'une rampe 1073 d'un bec déporté, mais concentrique 1074. Ce bec se raccorde ensuite au secteur par l'intermédiaire de trois chutes successives 107 , 1076 1077. Un galet 109 fixé transversalement sur la branche débordante du levier 94 prend appui avec le profil de ladite came 107, tandis qu'un deuxième galet opposé 110 coopère avec la contre-came 108 de profil inversé et complémentaire, de manière à provoquer le déplacement angulaire dans les deux sens dudit levier 94.
Par sa branche débordante, le levier 94 est rendu solidaire d'une patte angulaire 1111 fixée extérieurement sur une fourchette 111 qui pivote sur des doigts opposés 112t d'une bague 112. Cette dernière est montée tournante sur la broche mobile 69.
Cette disposition autorise ainsi la combinaison du mouvement rotatif de la broche 69, engendré par le levier pivotant 66, avec son déplacement longitudinal, par l'intermédiaire du levier 94.
Les différentes phases de fonctionnement du bloc noueur sont les suivantes:
Position de départ comme illustré aux fig. 26 et 27.
Le crochet 113 monté en bout de la broche mobile 69 est sorti et son ouverture est disposée vers le haut. La douille 101 est rentrée ainsi que le noueur 76.
Le pignon conique 71 entraîne en rotation par son premier secteur le pignon 72 et le noueur 76 tourne pendant trois quarts de tour pour provoquer l'ouverture de la pince 79.
L'arbre 62 entraîne en rotation l'ensemble des cames-disques, et la douille 101 sollicitée par le bec 1024 de la came 102 avance au maximum pour recevoir les brins de lien amenés par la pince.
Le noueur 76 avance par l'intermédiaire de la came 95 et la pince se ferme sur les deux brins. Le noueur 76, tourne suivant un tour un quart par l'entraînement du deuxième secteur denté du pignon conique 71, pour autoriser l'enroulement de la ficelle autour de la douille 101.
La broche mobile 69 qui a tourné de 1800 par l'intermédiaire du levier pivotant 66 engrenant avec le pignon 68,-avance également par l'action du bec déporte 1074 de la came 107, agissant sur le levier 94 pour sortir ainsi le crochet 113 et présenter son ouverture vers le bas. Ce crochet 113 prend les brins du lien et les rentre ensuite par son retour à l'intérieur de la douille 101.
La douille 101 rentre à l'intérieur du noueur 76 et les deux brins de la ficelle tombent.
Fin du recul du crochet et coupe des brins de la ficelle par le pivotement du levier de coupe 81.
La douille 101 ressort par l'action de la chute 1025 de la came 102 pour bloquer le noeud et rentrer à nouveau à l'intérieur du noueur 76.
Le crochet 113 solidaire de la broche ressort en tournant afin de lever la boucle par le dessus.
On remarque que le bloc noueur se présente incliné vers le haut par rapport aux rouleaux d'appui, de manière à se rapprocher le plus possible du paquet pour obtenir un serrage maximum.