machine à coudre. La présente invention concerne une ma- ciiine à coudre avec un porte-ouvrage mû mécaniquement et un dispositif d'arrêt pour arrêter le mécanisme couseur après la pro duction d'un groupe de points.
Suivant l'invention, l'extrémité initiale du fil d'aiguille est tenue pendant toute l'opé ration de couture par un dispositif pince-fil qui est porté par le porte-ouvrage et est ac tionné pour effectuer la libération de l'ex t.rémiLé initiale du fil d'aiguille à la fin de l'opération de couture.
Sur le dessin ci-joint, donné à titre d'exemple: Fig. 1 est une élévation latérale d'une machine automatique à couper et à coudre les boutonnières tailleur, construite suivant l'invention; ri ig. 2 est une élévation de l'extrémité ar rière de la machine; Fig. 3 est une coupe v, icale transver sale prise à travers le br, : t la table (le la machine; représentant, en élévation, cer taines parties du mécanisme actionnant le coupe-fil;
EMI0001.0015
h'ig. <SEP> Ii <SEP> est <SEP> un <SEP> plan, <SEP> partie <SEP> en <SEP> coupe, <SEP> re présentant <SEP> l'arbre <SEP> de <SEP> commande <SEP> du <SEP> coupe boutonnière <SEP> et <SEP> un <SEP> arbre <SEP> auxiliaire;
<tb> Fig. <SEP> @, <SEP> 6 <SEP> et <SEP> i <SEP> sont <SEP> des <SEP> détails <SEP> en <SEP> perspec ti\,e <SEP> du <SEP> mécanisme <SEP> de <SEP> démarrage <SEP> et <SEP> d'arrêt
<tb> clé <SEP> l'arbre <SEP> auxiliaire;
<tb> Fig. <SEP> 3 <SEP> et <SEP> 9 <SEP> représentent, <SEP> en <SEP> élévation, <SEP> cer tains <SEP> détails <SEP> du <SEP> mécanisme <SEP> de <SEP> démarrage
<tb> et <SEP> d <SEP> arrêt <SEP> pour <SEP> l'arbre <SEP> auxiliaire;
<tb> Fig. <SEP> 7.0 <SEP> est <SEP> un <SEP> détail, <SEP> en <SEP> élévation, <SEP> d'une
<tb> Panne <SEP> qui <SEP> actionne <SEP> le <SEP> dispositif <SEP> de <SEP> relâche ment. <SEP> <B>de</B> <SEP> la <SEP> tension:
<tb> Fi-. <SEP> <B>11,</B> <SEP> 12 <SEP> et <SEP> 13 <SEP> sont <SEP> des <SEP> détails <SEP> du <SEP> dis positif <SEP> coupe-fil <SEP> et <SEP> pince-fil.
<tb> Fig.
<SEP> 14 <SEP> est <SEP> une <SEP> élévation <SEP> d'une <SEP> partie <SEP> de
<tb> la <SEP> inacliine, <SEP> représentant <SEP> le <SEP> train <SEP> de <SEP> trans mission <SEP> pour <SEP> faire <SEP> commander <SEP> le <SEP> dispositif
<tb> coupe-fil <SEP> et <SEP> pince-fil <SEP> par <SEP> l'arbre <SEP> auxiliaire.
<tb> Le <SEP> bâti <SEP> (le <SEP> la <SEP> machine <SEP> comprend <SEP> un <SEP> socle
<tb> 1, <SEP> sur <SEP> lequel <SEP> est <SEP> formée <SEP> une <SEP> table, <SEP> ou <SEP> plaque
<tb> de <SEP> fondation <SEP> 2, <SEP> de <SEP> laquelle <SEP> s'élève <SEP> un <SEP> mon tant <SEP> creux <SEP> 3 <SEP> portant <SEP> le <SEP> bras <SEP> usuel <SEP> f <SEP> qui <SEP> se
<tb> lermine <SEP> en <SEP> une <SEP> tète <SEP> creuse <SEP> 5.
<SEP> A <SEP> l'intérieur
<tb> du <SEP> socle, <SEP> s'étend <SEP> l'arbre <SEP> principal <SEP> 6, <SEP> pour <SEP> le mécanisme couleur. L'arbre 6 porte une roue d'angle 7 qui engrène avec une roue d'angle 8, de même dimension; fixée à l'extrémité! inférieure d'un arbre vertical 9 tournant à l'intérieur du montant 3. L'arbre vertical 9 agit, par l'intermédiaire d'un rouage d'angle, multiplicateur de vitesse 10, établi dans le rapport de 2 à 1, pour actionner l'arbre<B>Il,</B> de commande du porte-aiguille, qui est re lié à ce porte-aiguille 12, au moyen de la manivelle 13 et de la bielle 14.
Le mécanisme couseur de la. machine comprend: une ai guille supérieure droite 15, portée par le porte-aiguille 12, et une aiguille inférieure courbe, 16, portée par le porte-aiguille tour nant .17.
Au-dessous de la plaque de fondation est montée, sur la. cheville fileté 18, la roue d'entraînement 19 dans le dessous de laquelle est formée une rainure came (non représen tée) agissant, durant une fraction de tour de la. roue d'entraînement, pour déplacer un galet 20 (fil-. l.) et faire, par l'intermé diaire des transmissions usuelles reliant le mécanisme couleur avec ce galet, tourner le mécanisme couleur pendant que la couture se fait autour de l'extrémité à. oeillet d'une bou- tonnHre. A la fin d'une opération de cou ture, la roue d'entraînement exécute une au tre fraction de tour pour achever son tour unique et, à ce moment.
elle agit pour ra mener le mécanisme couleur à sa position initiale. Le galet 20 est porté par un bras de levier 21. fixé. par l'une de ses extrémités, à un arbre vertical 22 et relié, par son extré mité opposée, au moyen d'une bielle 23, à. un levier coudé 24 qui porte un secteur denté 25 engrenant avec un pignon 26 monté sur le porte-aiguille tournant (fig. 1). L'arbre ver tical 22 porte un bras de manivelle 27 qui est relié, au moyen d'une bielle 28 à un levier coudé 29 sur lequel est formé un secteur denté 30 engrenant avec un pignon 31 relié à une douille 32 de laquelle pend un. bras guide 33 dans une cannelure duquel est en gagé un bouton 33' prévu sur le porte-ai guille 12.
Le mécanisme coupe-boutonnière com- prend des leviers porte-couteau supérieur et inférieur 34, 35, qui sont actionnés par des carnes 36, 36' et 37, toutes portées par l'arbre - 38, de commande des couteaux, qui est ac tionné, indépendamment du mécanisme cou- seur, au moyen d'une poulie 39 tournant con tinuellement par l'intermédiaire d'un méca nisme d'embrayage automatique à un seul tour, 110. Lorsque l'embrayage en question est embrayé durant la première phase d'un cycle de production de boutonnière, la pou lie 39 fait faire un tour complet à l'arbre 38 ainsi qu'il est facile de le comprendre.
Le porte-ouvrage comprend des éléments de serrage supérieurs et inférieurs, 41 et 42, dont les premiers, 41, sont montés aux ex trémités antérieures des bras 43. Les élé ments, ou pieds, de serrage supérieurs 41 sont serrés sur l'ouvrage, durant la première phase du cycle de production de bouton nière, au moyen de la came 44 montée sur l'arbre 38. Durant la première partie du tour unique de cet arbre 38, la came 44 agit, par l'intermédiaire de transmissions convenables. pour faire osciller l'arbre 45 de fermeture du porte-ouvrage qui, à son tour, est relié à un autre arbre 46, par l'intermédiaire d'une liaison à fourchette et à. cheville 47.
Lorsque les pieds de serrage sont serrés sur l'ouvrage, la dent 48 (fig. -1), d'un levier- d'arrêt 49. tombe dans 1e cran 50 de la plaque d'arrêt. 51 et bloque le porte-ouvrage dans la posi tion de fermeture, le levier d'arrêt 49 étant articulé au bras de manivelle 52 qui est fixé à l'arbre oscillant 46. Lorsque le levier d'arrêt 49 est déplacé de bas en haut, la dent 48 est retirée du cran 50 ce qui permet, par cela même, au porte-ouvrage de s'ouvrir.
Durant la couture d'une boutonnière. la roue d'entraînement 19 agit, par l'intermé diaire des transmissions usuelles, pour im primer des mouvements au porte-ouvrage afin de déplacer l'ouvrage clans le chemin voulu pour la réception des points. Dans ?e présent cas, le porte-ouvrage est entraîné de telle sorte que les premiers points et les derniers sont faits sensiblement au même endroit dans l'ouvrage. Le dispositif coupe-fil et p'nce-fil com prend des éléments coupe-fil et pince-fil por tés par le porte-ouvrage et se déplaçant avec lui.
L'un des pieds de serrage 41 présente un prolongement 53 comprenant des barres su périeure et inférieure, légèrement élastiques. >4, 55, qui sont rigidement assujetties en semble par une vis 56 et sont tenues espacées au moyen d'une rondelle 57 et d'une tête de vis d'espacement 58. Dans un bossage s'élevant verticalement de la barre 54, tourne une cheville 60 dans la face inférieure ex trême, évidée, de laquelle sont assujetties les queues des sections de lame se recouvrant <B>61</B> et 62, constituant une lame pince-fil et coupe-fil composée.
La partie extrême ex terne de la section de lame 61 présente un bord 63, incliné brusquement de dedans en dehors à partir du bord adjacent, pour offrir un angle pour guider le fil au point de pin- çage. Le bord de la section de lame 62 pré sente, au-dessous de l'angle en question, un bord coupant concave 64, qui cisaille le fil contre le bord 65, d'une lame 66, montée sur le dessus de la barre 55. La lame composée est susecptible de se mouvoir à l'intérieur de l'espa.ce compris entre les barres 54, 55, et de le remplir sensiblement, la section de lame pinçeuse 61 coopérant avec la paroi in férieure de la barre 'supérieure 54 pour pin cer le fil.
Pour actionner les éléments pince- fil et coupe-fil, il est assujetti, à l'extrémité supérieure de la cheville 60, un bras de ma nivelle 67 dans l'extrémité percée duquel est introduite librement une cheville filetée 68, vissée dans l'extrémité antérieure de la tige 69 qui s'étend d'avant en arrière le long d'un bloc 70 et passe librement à travers l'extré mité percée d'un bras 71. Autour de la tige 69 se trouve un collier 72 auquel est assu jettie l'une des extrémités d'un ressort de tension 73 dont l'extrémité opposée est assu jettie au bras 71.
Un collier d'arrêt 74, assu jetti à la tige 69, est disposé pour rencontrer le bras 71 et arrêter le mouvement d'avant en arrière, ou mouvement de fermeture, du coupe-fil et du pince-fil de la tige 69 sous l'influence du ressort 73.
Les lames coupe-fil et pince-fil occupent la position fermée des fig. 12 et 14 pendant toute l'opération de couture, de sorte que l'extrémité du fil d'aiguille sera tenue en dehors des derniers points et ne risquera pas clé se mettre en tapon sous ces derniers points et de gêner leur formation.
L'arbre principal 6 du mécanisme cou- seur est mis en route et arrêté au moyen d'un dispositif de débrayage automatique comprenant un levier basculant, de mise en route et d'arrêt, 75, qui est fixé à une che ville pivot 76 tournant dans des oreilles de portée 77 et est sollicité vers la position d'ar rêt par un ressort 78, et tenu dans une po sition<B>(le</B> marche (fig. 1) au moyen d'un lo- queLeau 79 dont l'extrémité supérieure, re courbée, s'engage par dessus une plaque d'usure 80 prévue sur un bras 81 fixé à la cheville pivot 76 et s'étendant de celle-ci vers l'avant.
Le bras 81 porte, à son extrémité libre, un galet 82 qui est abaissé par une came 83, montée sur l'arbre 38, pour mettre en route le mécanisme couseur durant la der nière partie du tour unique dudit arbre. A la, fin (le la couture, un ergot de déclenche ment 84, prévu sur la roue d'entraînement. agit, par l'intermédiaire d'un levier 85, pour déplacer le loqueteau 79 latéralement et li bérer le bras 81 en permettant. par cela même, au levier d'arrêt 75 de venir à la po sition d'arrêt.
Dans le levier 75 du dispositif de dé brayage automatique coulisse un bloc 86 qui est repoussé de haut en bas par un ressort et qui possède une dent 87 qui prend par dessus la surface périphérique 88, de la ba gue d'embrayage 89, lorsque le levier d'arrêt oscille à, la position d'arrêt. La. continuation du mouvement tournant de l'arbre principal a. pour effet clé soulever le coulisseau <B>86 à</B> mesure que la partie formant came 90 clé la bague d'embrayage, passe sous cette dent.
Finalement, la dent 87 tombe dans un cran d'arrét 91 (le la bague d'embrayage au mo- ment où l'épaulement abrupt 92, formant l'une des parois latérales dudit cran, rencon tre la face latérale de la dent 87 et arrête le mouvement de l'arbre principal. Ces mouve- ments ascendant et descendant, bien connus, du coulisseau 86 sont utilisés dans la pré sente machine clans le but qui v a être décrit.
La machine comprend un arbre auxiliaire 90 qui est fixe durant les phases préparatoire et de couture du cycle.de production de bou tonnière et fait un tour unique après que la boutonnière a été cousue. L'arbre auxiliaire 9J, qui tourne dans le socle parallèlement à l'arbre 38, de commande du couteau, porte. sur son extrémité qui fait saillie vers l'ex térieur, un disque de commande fou 94, tour nant continuellement, d'un dispositif d'em brayage automatique à un seul tour.
L'une des faces du disque 94 est évidée pour for mer un rebord périphérique 95 dans lequel sont logées une série de dents de commande 96 périphériquement espacées et dirigées de dehors en dedans. Le disque de commande 94 est d'ailleurs formé avec un moyeu 97 avec lequel fait corps une roue dentée 98 en grenant avec un pignon 99 fixé à la poulie 39 qui tourne librement sur l'arbre 38 de commande des couteaux.
A l'arbre auxiliaire 93 est fixé. en un en droit adjacent au disque de commande.9 un disque commandé 100 clans lequel est formée une -lissére radiale 1.01 où travaille un coulisseau 102 possédant., sur l'un de ses cotés, une dent d'embrayage 103 qui s'étend latérâlement dans la. partie évidée du disque de commande. Sur son côté opposé, le cou- lisseau, 102 porte une dent d'arrêt 104, qui s'étend à travers une fente 105 pratiquée clans le disque mené 100.
Un ressort 106 (fig. 7<B>)</B>, monté sur le disque mené 100 et portant, par son extrémitf'# libre, contre l'extrémité in terne, encochée, de la dent d'embrayage<B>103</B> est utilisé pour solliciter le coulisseau 102 vers l'extérieur. en amenant ainsi la dent d'embrayage <B>103</B> à une position dans laquelle elle sera. rencontrée par l'une des dents de commande 96, en accouplant ainsi l'arbre auxiliaire 93 avec la source de force motrice.
Sur une cheville filetée<B>107</B> pivote un le vier coudé possédant un bras pendant 10,8 qui, à son extrémité infér ieure, porte un bloc de butée<B>109</B> possédant une face formant came inclinée 110 (fig. 9 ), un épaulement de retenue iii et un épaulement d'arrêt i12. Sur le bras<B>108</B> pivote un loqueteau à ressort<B>il-,</B> dont l'extrémité inférieure se trouve à une certaine distance au-dessus de l'épaulement d'arrêt 1.12. L'autre bras, i14,
du levier coudé est tiré de haut en bas par un ressort à boudin 115 qui agit élastiquement pour tenir le bloc. 109 dans une position telle que la dent d'arrêt 104 est retenue dans sa position retirée par l'épaulement de retenue iii et est empêchée de se déplacer de bas en haut ou de haut en bas par le loqueteau à ressort <B>113</B> et l'épaulement d'arrêt 112, respective ment.
Dans la position d'arrêt normale des par ties ainsi décrites, le coulisseau d'arrêt 10? est à sa position rentrée extrême (fig. 8) avec la. dent d'embrayage .103 dégagée des dents Sri du disque menant 94.
Le déplacement du levier coudé par des moyens qui vont être décrits, de manière à écarter le bras<B>108</B> de la face adjacente du disque de commande 94, dégage l'épaulement d'arrêt 112 et l'épaule ment de retenue 11.i de la dent d'arrêt 104 du coulisseau 102, en permettant ainsi à ce dernier de se mouvoir de dedans en dehors sous l'action de son ressort 106, pour intro duire la dent d'embrayage 103 en prise avec l'une des (lents de commande 96.
Au mo ment où le disque entraîné, ou mené,<B>100</B> approche de la fin d'un tour unique, le levier coudé a été ramené â. 'sa position initiale, tant par l'action du ressort 115 que par l'a.c- l.ion, plus positive, de la face inclinée 17.6, d'une nervure came 11.7 sur l'extrémité cou dée ils (fig. 4) d'un bras latéral<B>119</B> assujetti à l'extrémité inférieure du bras de levier 108,
ce qui amène ainsi la face came inclinée<B>110</B> du bloc 109 sur le chemin de mouvement de la (lent d'arrêt i04 au moyen de laquelle le coulisseau 102 est poussé vers l'intérieur pour dégager- sa dent 103 des dents de commande 96. Au moment où la dent d'arrêt 104 arrive à sa position initiale, elle vient en prise avec l'ëpaulement d'arrêt 112 et est empêchée de rebondir par l'extrémité du loqueteau 113 qui vient en position d'activité au moment où la dent d'arrêt 104 le passe.
Par le moyen ainsi décrit, l'arbre auxiliaire 93 fait un tour complet, unique, pour chaque action de libé- ration d'enibrzcyage du levier coudé 108, 114.
L'arbre auxiliaire 93 possède. entre ses ex trémités, une manivelle 120 (fig. 2) qui est embrassée par l'extrémité d'une - bielle 121 dont l'extrémité opposée est articulée, en 122, à la tête 123, d'une cheville dont la queue cylindrique 124 pénètre .clans des ouvertures de portée formées clans les parties saillantes, latéralement espacées, 125, d'un bras de le vier 12(i qui pivote sur une cheville filetée 127 (fig. 1)
disposée coaxialement à la tête de la cheville filetée 18, qui porte la roue d'entraînement, et vissée dans cette tête. Un collier 1\'8, assujetti à la queue 124 de la cheville, entre les parties saillantes 125 du bras (le levier 12.6, sert à retenir la cheville en position de travail. Les chevilles 122, 124, ayant leurs axes disposés sensiblement à angle droit, forment. un joint universel entre la bielle 121 et le bras de levier 126.
A son extrémité libre, le bras de levier 126 porte lin cliquet à ressort 129 dont l'extrémité porte, élastiquement, contre la partie super ficielle, cylindrique, lisse, de la roue d'en traînement clans laquelle est montée une pla que courbe 130 possédant une ou plusieurs dents 131 qui sont placées (le telle sorte que, quand le levier de débrayage automatique 75 est libéré par l'action de l'ergot de déclen chement 84 pour arrêter le mécanisme cou- seur, l'une au moins de ces dents 131 a passé sous l'extrémité du cliquet 129 et est en po sition polir être actionnée par ce cliquet.
On notera que, clans la position normalement immobile de l'arbre auxiliaire 93 (fig. 2 et 4), la manivelle 120 se trouve légèrement au dessus de sa position de point. mort arrière.
Le coulisseau 86, portant la dent d'arrêt 87, est relié, par une bielle 132, au bras s'é tendant vers l'arrière d'un levier 133 pivotant sur le bâti en 134. Sur le bras s'étendant vers l'avant du levier 133, pivote un loqueteau à ressort., 135. dont l'extrémité est disposée pour prendre sous le bras de levier 114 lors que le coulisseau<B>86</B> est soulevé par la par tie superïicielle excentrique 90 de la bague d'embrayage, comme cela est représenté à la fig. 5.
Lorsque la dent d'arrêt 87 pénètre clans le cran d'arrêt 91, le coulisseau 86, en tombant, agit, par l'intermédiaire de la bielle 1.32, du levier 133 et du loqueteau 135, pour soulever le bras 1_14 et retirer, par cela même, le bras pecidant 1.08 du levier coudé et effec tuer l'accouplement de l'arbre auxiliaire 93 au disque<B>(le</B> commande 94 pour un seul tour.
Sur le bàti pivote, en 136, un levier 137 dont l'extrémité supérieure libre, est élas- tiquemecit tenue contre une vis d'arrêt 138 (fig. 2) par l'action du ressort 19.5 qui est re lié par son extrémité inférieure, à un bras latéral 1_39 (le ce levier.
Le levier 137 porte un bloc came 140, faisant saillie latéralement, dont une face inclinée 141 se trouve sur le chemin (lu mouvement descendant d'un bras de manivelle 142 et il est dévié d'un côté à mesure chie le bras de manivelle le passe, durant la première partie (le son tour unique. comme cela est représenté à la fig. 6.
Lors que le levier 137 est dévié, son extrémité su périeure rencontre le loqueteau 1.35 et le dé gage du bras 114 du levier coudé en permet tant, par cela même, à ce levier, de revenir immédiatement à, sa position de débrayage, sous l'aciioic (Ici ressort 1_15, ou sous Faction plus positive (le la came 116 de la roue d'em- brayage 100, sur l'extrémité coudée du bras latéral 1.19, fixé au levier coudé.
Il est facile à comprendre que la. mani velle prévue sur l'arbre auxiliaire 93 fait, au cours de son mouvement<B>(le</B> la position de point mort arrière à la. position de point mort avant, tourner vivement la roue d'enti aînenie t de la position qu'elle occupe à la fin (le la couture à la position initiale.
ou elle est prête à commencer un nouveau cycle d'opérations; ce mouvement final et rapide<B>(le</B> la roue d'entraînement est utilisé pour raliiener le mécanisme couseur à sa position initiale par l'intermédiaire des transmissions usuelles dont il a été question ci-dessus.
L'arbre auxiliaire 93 peut être utilisé pour accomplir diverses opérations durant la phase finale d'un cycle de production de bouton nière. Par exemple, cet arbre est, clans le présent cas, pourvu d'une came 143 consti tués par une paire de disques espacés, de forme similaire, entre lesquels est guidée l'extrémïté inférieure d'une barre de soulè- vement i44 dont l'extrémité supérieure est articulée à l'extrémité arrière du levier de relâchement de tension usuel 145, pivotant sur le bras 4 en 146a.
De la barre de soulèvement 144 s'étend vers l'arrière, entre ses extrémités, un bras 146 présentant à son extrémité libre une fente verticale 147, dans laquelle pénètre librement une cheville 14S qui est vissée dans l'extré- niité inférieure d'un levier à main 149 pivo tant sur un bossage 150 formé à l'extrémité supérieure du levier de débrayage automa tique 75.
L'extrémité interne de la cheville 9:f8 fait saillie latéralement du levier à main 149 jusqu'à une certaine distance et est élas- tiquement tenue en prise avec le levier 75 par un ressort, non représenté. La barre de soulË*vement 9.44 présente, à son extrémité inférieure, une oreille latérale 150a, disposée pour porter sur la partie périphérique de l'un des disques-cames 143.
En 157., pivote, sur la plaque de fondation de la machine, l'extrémité arrière d'un bras de levier 152 qui est élastiquement abaissé par le prolongement antérieur 153, d'un res sort à lame vissé sur la plaque de fondation en 154. L'extrémité antérieure, s'étendant de bas en haut el. de dehors en dedans 155, du bras rte levier 152 surplombe la plaque de fondation ou table, de la machine dans une position où elle se trouve directement sous l'extrémité arrière du levier d'arrêt 49 qui bloque le porte-ouvrage dans la position de fermeture.
Un levier 156 est ajustablement fixé au bras de levier 152 au moyen d'une vis pivot 15i et d'une vis 158 qui pénètre dans une fente verticale 159, pratiquée dans l'extrémité antérieure du levier 156 et est vissée clans le bras de levier 152.
Le bras s'étendant vers l'arrière du le vier 156 est susceptible d'être abaissé pour élever le prolongement 155, de déclenche ment du porte-ouvrage, au moyen d'un le vier 160 qui pivote sur le montant<B>'à</B>, en 161, et dont le bras arrière 162, latéralement coudé, pénètre clans une fente horizontale, 963 de la barre de soulèvement 144.
Lorsque la lame côupe-fil et pince-fil composée 61., 62 est fermée, une pression exercée sur l'extrémité arrière de la tige 69 sert à retirer cette lame et à. libérer l'extré mité initiale du fil d'aiguille. Lorsque cette pression cesse, le ressort 73 ramène la lame à sa position de fermeture pour couper et pincer le fil allant du dernier point au chas de l'aiguille.
Dans le présent cas, l'arbre auxiliaire 93 est utilisé pour actionner le dispositif coupe- fil et pince-fil à la fin d'un cycle de couture. A cet arbre 93 est fixée (fig. 14) une came 161 présentant une partie haute 165, qui agit sur un bloc 166 fixé à l'extrémité inférieure d'une barre verticale 167 articulée, par son extré mité, -supérieure, à un levier 168. L'extrémité inférieure de la barre 167 est fendue pour embrasser l'arbre 93 et maintenir, par cela même, le bloc 1.66 en position pour que la came en question agisse dessus.
Le levier<B>168</B> pivote sur le montant 3, en 7.69, et il porte, à son extrémité antérieure, une cheville latérale 1T0 qui travaille dans l'extrémité arrière, fourchue, d'un bras 171 calé sur un arbre transversal<B>172</B> qui tourne dans une console 1'73, vissée sous le bras de la machine.
A l'arbre 172 est fixé un court bras pendant 174, présentant une fente 175 à travers laquelle passe une vis 7.76 vissée clans un bras, ou taquet, pendant, plus Ion,-, 1'i'7, qui embrasse librement, par son extré mité supérieure, l'arbre 172.. En desserrant la vis 176, on peut ajuster le long bras 177 par rapport au bras plus court 174. A son extrémité inférieure, le bras 177 est élargi et aplati pour venir en prise avec la tige 69 et la pousser en avant lorsque le porte- ouvrage est immobile, à la fin d'une opéra tion de couture.
Un ressort 178, enroulé au tour de l'arbre 172 et assujetti, par ses ex trémités opposées respectivement, à la con sole 173 et au bras 171, sert à maintenir le bloc 166 en prise avec la came 164.
Le fonctionnement de la machine est le suivant: On place l'ouvrage en position sous les pieds de serrage relevés et on met la machine en route au moyen du dispositif à pédale usuel (non représenté) qui amène en action l'arbre de commande du coupe-bou- tonnière. Durant le tour unique de cet arbre, les pieds 41 sont serrés sur l'ouvrage, l'in cision de boutonnière est coupée.
et étalée, ou écartée, et le levier de débrayage automa tique 75 est amené à la position de marche (fig. 1.) par l'action de là came 83 sur le galet 82 montë à l'extrémité libre du bras de le vier 81, le loqueteau 79 prenant par dessus le bras de levier 81 et tenant le levier 75 clans la position de marche. La tension sur le fil d'aiguille est rétablie lorsque l'oreille 1.50a est poussée sur une déclivité 178' (fig. 10) par le basculement du levier 75.
A. mesure que la couture s'effectue, la roue d'entraînement 19 reçoit un mouvement de rotation pas à pas, relativement lent, par l'intermédiaire des transmissions usuelles par engrenage, avec une roue en étoile 179 (fig. 1) avec laquelle engrènent les chevilles diamétralement opposées 180, portées par l'extrémité inférieure de l'arbre vertical 9. Dans la couture autour de l'extrémité à oeillet de la boutonnière, le. mécanisme cou- seur reçoit un mouvement tournant par l'in termédiaire des connexions usuelles avec la roue d'entraînement.
Lorsque la boutonnière est complètement cousue, l'ergot de déclen chement 84 rencontre le levier 85 et dégage le bras 81 (lu loqueteau 79 en permettant; ainsi au levier de débrayage automatique 75 de venir à la position d'arrêt. A ce mo ment, les dents 131 de la roue d'entraînement sont venues juste en face du cliquet 129.
Le mouvement ascendant du coulisseau 86, porté par le levier de débrayage automa tique, engage l'extrémité 135 du levier<B>132</B> sous le bras latéral 114 du levier coudé. Au moment oïc la dent d'arrêt 87 tombe dans le cran 92 (le la bague d'embrayage 89, pour arrëler le mécanisme couleur, le mouvement descendant du coulisseau 86 rappelle le bras pendant 105 du levier coudé, en amenant ainsi l'arbre auxiliaire 93 en action pour qu'il fasse mi loin- unique,
durant la première partie duquel la barre verticale 3.6'i est élevée par la came 164 en produisant ainsi la libé ration (le l'extrémité initiale du fil d'aiguille. Un bord arrondi <B>1.81.</B> (fig. 12) prévu à l'ex trémit.é de la lamc, coupe-fil et pince-fil composée 61., 62, sert, ait moment où cette lame s'ouvre, à dévier le fil d'aiguille a allant dit chas de l'aiguille au dernier point.
Lors que la partie haute 165 de la came sort de sous le bloc 166, le ressort 178 rappelle rapidement le taquet-<B>177</B> de manière à ce due le ressort 73 agisse sur la tige 69 pour tirer cette dernière en arrière et fermer les lames coupe-fil et pince-fil sur le fil d'aiguille a. (fig. 11). De la sorte, la force nécessaire pour ouvrir les lames pince-fil et. coupe-fil, est dérivée de l'arbre auxiliaire 93, mis en rotation d'une façon positive, comme l'est également la force qui est emmagasinée clans le ressort 73 préalable ment à l'action de coupe et de pinçage d.i: fil, (lui suit, immédiatement.
Les parties actives des cames 143 et 16a sont disposées, les unes par rapport aux au tres, de telle sorte qu'à la fin d'une période de couture, les lames 61. 62 sont d'abord ou vertes, après quoi le levier 144 est actionné pour relâcher la tension sur le fil d'aiguille. Le taquet 177 est ensuite retiré et, finale ment, le levier d'arrêt 49 est élevé pour ouvrir les serre-ouvrage.