CH684642A5

CH684642A5 - Pince de maintien d'un corps de bobine dans une machine de bobinage.

Info

Publication number: CH684642A5
Application number: CH552/91A
Authority: CH
Inventors: Ake Gustafson
Original assignee: Ake Gustafson
Priority date: 1991-02-25
Filing date: 1991-02-25
Publication date: 1994-11-15
Also published as: DE4205742A1; DE4205742C2; US5393001A; US5531390A

Description

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Description

Le bobinage de petits corps de bobine destinés à être utilisés comme composants de circuits électroniques pose de nombreux problèmes, dans la mesure où le fil utilisé pour le bobinage de ces corps est extrêmement fin et qu'il est nécessaire de le guider correctement et de toujours connaître sa position afin qu'il puisse être tout d'abord amené sur le corps à bobiner, bobiné autour du noyau du-dit corps de bobine, puis repris en fin de bobinage pour être amené sur le prochain corps à bobiner, par une machine de bobinage automatique. La difficulté consiste ensuite à pouvoir souder chaque extrémité du fil de bobinage sur une piste métallique du corps de bobine, étant donné les dimensions extrêmement réduites tant du fil de bobinage, du corps, respectivement du noyau sur lequel il est bobiné ainsi que des pistes métalliques auxquelles il doit être raccordé.

Une première réponse à ce problème a été apportée par la demande PCT W091/00603 décrivant un procédé selon lequel le fil de bobinage reste toujours tendu entre des points dont les positions sont connues, ce qui fait qu'il est toujours possible d'aller le récupérer par un moyen convenable afin de l'amener en un endroit voulu pour y être soudé.

Il est néanmoins nécessaire, avec ce procédé connu, d'aller rechercher le fil de bobinage pour l'amener en position prêt à être soudé; la pince de maintien selon l'invention, la machine de bobinage selon l'invention ainsi que le corps de bobine selon l'invention, ont été développés afin d'éviter cette étape, relativement délicate, en positionnant directement les fils d'extrémités de bobinage afin qu'ils puissent être directement soudes sur des pistes métalliques adéquates sans qu'il soit nécessaire de les reprendre.

Afin de répondre à ceci, une pince de maintien ayant les particularités mentionnées dans les parties caractérisantes des revendications 1 à 7, une machine de bobinage comportant ladite pince selon les parties caractérisantes des revendications 11 à 15 ainsi qu'un corps de bobine possédant les particularités de la partie caractérisante des revendications 8 à 10 et une bobine répondant à la partie caractérisante de la revendication 16, ont été spécialement développés.

Pour mieux faire comprendre la constitution et le fonctionnement de la pince de maintien selon l'invention, la machine selon l'invention comportant ladite pince, ainsi que la constitution du corps de bobine selon l'invention, selon deux variantes préférentielles d'exécution, sont décrits en regard du dessin annexé, avec les figures où:

la fig. 1 représente une vue en perspective d'une portion d'un corps de bobine, respectivement d'un bobinage, selon une forme d'exécution de l'invention en 1A et selon une autre forme d'exécution en 1B,

la fig. 2 représente trois vues d'une pince de maintien selon l'invention,

la fig. 3 représente deux vues schématiques de la pince de maintien selon plusieurs étapes de l'amenée du fil avant bobinage,

la fig. 4 représente deux vues schématiques de la même pince de maintien selon plusieurs étapes du retrait du fil après bobinage,

la fig. 5 représente une vue schématique de la pince de maintien après retrait du fil après bobinage pour une deuxième forme d'exécution du corps de bobine selon l'invention.

Pour mieux faire comprendre l'utilité de la pince de maintien et de la machine de bobinage selon l'invention, on décrira tout d'abord l'objet tenu par la pince dans la machine, soit le corps de bobine selon l'invention, selon deux formes d'exécution possibles.

A la fig. 1A, on a une représentation en perspective à échelle fortement agrandie, d'un corps de bobine 1, comprenant un noyau 10 dont une extrémité est munie d'une tête 11 portant deux pistes métalliques ou métallisées 12a et 12b. L'autre extrémité du noyau 10, non représentée, peut être quelconque, munie ou non d'une tête semblable ou différente de la tête 11, toutefois le cas échéant, sans pistes métalliques. Le corps de bobine 1, est de préférence de forme générale cylindrique, de section circulaire, le diamètre de la tête 11 étant légèrement supérieur à celui du noyau 10. Les dimensions du corps de bobine 1 sont extrêmement réduites, la longueur totale pouvant être de l'ordre de 5 à 10 mm, le diamètre du noyau 10 de l'ordre de 0,8 mm, alors que le diamètre de la tête peut être de l'ordre de 1,3 mm et sa longueur d'environ 2 mm. Ces dimensions sont indiquées ici à titre d'exemple, rien n'empêchant de réaliser des bobinages selon l'invention sur des corps de bobine de plus faibles ou plus grandes dimensions. Les deux pistes métalliques, 12a et 12b sont fixées d'une quelconque manière, de préférence par collage, sur la surface extérieure de la partie cylindrique de la tête 11 ou alors peuvent constituer deux portions métalliques d'un circuit électronique, d'un circuit intégré ou d'un composant électronique discret attenant à la tête 11. Les dimensions de ces pistes métalliques sont inférieures au mm, typiquement de 0,6 x 0,4 mm. Ces pistes métalliques sont disposées de manière à ne pas être en contact l'une avec l'autre et de manière préférentielle en opposition l'une de l'autre sur la surface cylindrique extérieure de la tête 11. Le matériau constituant le corps de bobine 1 est choisi selon l'utilisation prévue du composant bobiné, il peut être métallique ou non, magnétique ou non; en cas d'utilisation d'un corps conducteur, la colle utilisée pour coller les pistes métalliques 12a et 12b sur la tête 11 doit être isolante.

Selon une autre forme d'exécution visible à la fig. 1B, les deux pistes métalliques 12a et 12b ne sont pas disposées en opposition l'une avec l'autre sur la tête 11, mais au contraire l'une à côté de l'autre sur une tête 11 pouvant aussi être cylindrique ou parallélépipédique comme représenté sur la figure.

Un bobinage 2, constitué d'une pluralité de spires d'un fil de bobinage 20 est disposé sur le noyau 10

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du corps de bobine 1, les extrémités 21 a et 21 b du fil de bobinage étant soudées sur les pistes métalliques 12a et 12b par les points de soudure 22a et 22b. Le fil de bobinage 20 est de préférence un fil de cuivre ou d'aluminium isolé par émaillage ou par un verni et dont le diamètre extérieur est très faible, de l'ordre d'une vingtaine de millièmes de mm par exemple.

La réalisation d'un tel bobinage autour d'un corps de bobine, comme décrit, est généralement très difficile, vu principalement les dimensions réduites du-dit corps de bobine ainsi que du fil, amenant de nombreux problèmes de manipulation de ces éléments.

La fig. 2A représente une vue de côté, la fig. 2B une vue par-dessus et la fig. 2C une vue de face de la pince de maintien selon l'invention, apte à réaliser un bobinage sur un corps de bobine selon la forme d'exécution où les deux pistes métalliques 12a et 12b sont en opposition l'une avec l'autre, comme représenté à la fig. 1A. Ces figures représentent plutôt les différents éléments constituant la pince de maintien, l'utilité et le fonctionnement de ladite pince étant décrits en regard des fig. 3 et 4.

A la fig. 2B, on voit que la pince 3 selon l'invention, comprend deux becs 30 et 31. Le premier bec 30 est un élément fixe, constitué sur sa partie arrière d'une embase 32, qui par l'intermédiaire de deux boulons 33a et 33b, sert à fixer la pince 3 sur un plateau 34, qui peut être le plateau d'un carrousel d'une machine automatique à bobiner (non représentée). Dans ce cas, plusieurs pinces sont disposées sur ledit plateau, également espacées entre elles. Le dispositif de fixation de la pince 3 peut être conçu de n'importe quelle autre manière convenable, de même que le plateau 34 n'est pas obligatoirement un plateau de carrousel, mais peut aussi être un plateau rectiligne sur lequel plusieurs pinces sont disposées côte à côte ou alors la base d'un poste de bobinage unique sur une machine adéquate.

Le second bec 31 est l'élément mobile de la pince 3; il est relie au bec fixe 30 par une lame ressort 35, maintenue d'une part sur l'embase 32 au moyen de deux vis 36a et 36b et d'autre part sur le bec mobile 31 par la vis 36c. La largeur de chacun des becs 30 et 31 est telle qu'un espace 37 subsiste entre ces deux becs lorsque la lame ressort 35 est au repos. Un dispositif d'ouverture 38 de la pince 3 est disposé sur ladite pince, constitué d'un boulon dont une extrémité 38a est vissée dans un taraudage aménagé dans une portion du bec mobile 31, le corps 38b dudit boulon coulissant dans un alésage aménagé dans une portion du bec fixe 30, la tête du boulon 38c étant à l'extérieur, à une certaine distance dudit bec fixe. Ainsi, en appuyant sur la tête de boulon 38c, on écarte légèrement le bec mobile 31, afin d'augmenter l'espace 37 entre les deux becs 30 et 31, afin de pouvoir y glisser entre les deux faces internes 30a et 31a un objet à maintenir, respectivement y glisser la tête 11 du corps de bobine 1 à bobiner, comme expliqué plus bas. En cessant d'agir sur la tête de boulon 38c, les ressorts 35 et 38d ramènent le bec mobile 31 à sa position de repos, serrant ainsi l'objet, respectivement la tête 11 du corps de bobine 1 qui a été introduit entre les deux faces internes 30a et 31a. Le dispositif d'ouverture 38 a été décrit comme ci-des-sus, mais tout autre dispositif permettant d'écarter momentanément les deux becs de la pince peut être envisagé, par exemple un dispositif à coin ou un dispositif à came.

Comme on le voit sur la fig. 2C, les deux faces internes proches 30a et 31a des deux becs 30 et 31 sont aménagées afin de pouvoir saisir et maintenir un objet, respectivement une tête 11 d'un corps de bobine. Au cas où ladite tête 11 de corps de bobinage est cylindrique, de section circulaire, et qu'elle doit être maintenue de façon à ce que son axe longitudinal soit dans le prolongement de la pince, les deux faces internes 30a et 31a seront de préférence concaves, constituées chacune de deux plans se coupant selon un angle obtus. Dans le cas d'une tête 11 de forme parallélépipédique les deux faces internes 30a et 31a sont de forme adaptée. L'épaisseur des extrémités avant des deux becs 30 et 31 correspond environ au diamètre de la tête du corps de bobine à maintenir, comme on le verra plus loin. Deux picots de guidage 39a et 39b sont disposés perpendiculairement au plan principal du bec 31, légèrement en arrière de la face avant dudit bec, dans le prolongement l'un de l'autre, le premier sur la face supérieure de la pince, alors que le second est sur la face inférieure de la pince. Les faces avant 30b, respectivement 31b des becs 30 et 31 sont aménagées comme on le verra plus loin.

Aux fig. 3A et 3B, le fonctionnement de la machine de bobinage comportant la pince selon l'invention est particulièrement compréhensible. La fig. 3A est une vue de face de la pince, alors que la fig. 3B en est une vue par-dessus. Afin de mieux distinguer le corps de bobine 1, celui-ci, ainsi que l'espace 37 entre les deux corps de pince 30 et 31 sont à échelle fortement agrandie par rapport au reste de la pince. Un corps de bobine 1, comme celui décrit plus haut en regard de la fig. 1, a été amené en regard de la pince 3 et la tête 11 dudit corps de bobine a été serrée entre les becs 30 et 31 comme expliqué précédemment. La tête 11 du corps de bobine 1 est donc maintenue entre les deux becs 30 et 31, son axe longitudinal étant dans le prolongement de la pince 3, la tête 11 dudit corps étant serrée entre les faces internes 30a et 31a, les deux pistes métalliques 12a et 12b étant disposées, la première 12a, visible par-dessus et la seconde 12b visible par-dessous, dans l'espace 37, le noyau 10 du corps de bobine 1 affleurant les extrémités avant des becs 30 et 31. A part le processus d'ouverture et de fermeture des becs de la pince décrit plus haut, la manière dont le corps de bobine 1 est amené en face de la pince 3 et est positionné pour que la tête 11 soit saisie, ne fait pas partie de l'invention; il peut s'agir d'un dispositif automatique ou manuel qui ne sera pas décrit de manière plus approfondie ici.

Lorsque la tête 11 du corps de bobine 1 est maintenue par la pince 3 de la manière vue précédemment, il est possible de commencer l'opération consistant à amener un fil de bobinage 23 et à réa5

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liser le bobinage 2 autour du noyau 10. Pour ceci, on dispose d'un dispositif d'amenée du fil 4, constitué principalement d'une ailette de filage appelée communément «Flyer» 40 comportant un point de renvoi 41 chargé de tendre le fil de bobinage 23 entre une bobine débitrice (non représentée), disposée en avant de l'ailette de filage et un point fixe (non représenté) constitué pour le moment par l'extrémité d'un bobinage réalisé précédemment.

La fig. 3A est une représentation de face de la pince 3, comme vue à travers l'ailette de filage 40, depuis la bobine débitrice, l'ailette de filage 40 étant représentée par un cercle en traitillé représentant son encombrement dans le plan vertical, alors que dans la représentation de la fig. 3B, la pince 3 est vue par-dessus comme à travers une ailette de filage 40 «transparente», le traitillé représentant son encombrement dans le plan horizontal. De manière connue, l'ailette de filage 40 est mobile en rotation autour de son axe longitudinal, selon le sens horaire dans l'exemple représenté et peut se déplacer longitudinalement selon le même axe. Pour passer d'une pince à l'autre du plateau de carrousel, c'est généralement ledit carrousel qui est animé d'un mouvement de rotation, mais une translation latérale de l'ailette de filage est aussi possible.

On a représenté aux fig. 3A et 3B cinq étapes successives, numérotées de I à V, du mouvement de l'ailette de filage 40, montrant la manière dont le fil de bobinage 23 est amené en position pour être bobiné autour du noyau 10.

Tout d'abord, pour l'étape I, la pince 3 a été amenée par rotation du plateau de carrousel 34 dans l'axe de l'ailette de filage 40, ce dernier étant en position retirée au maximum vers l'avant. Puis l'ailette de filage 40 recule pour entourer la pince 3, tout en pivotant sur son axe afin d'arriver en position Il correspondant à la position de recul maximum de l'ailette de filage, de telle manière que le fil 23 venant du point fixe précédent soit situé dans un plan vertical se situant en arrière du picot de guidage supérieur 39a (fig. 3B), ledit fil passant au-dessus de l'extrémité supérieure dudit picot (fig. 3A). En continuant à pivoter et en s'avançant à nouveau, on arrive à la position III où le fil 23 qui a été abaissé par le mouvement de rotation de l'ailette de filage, vient se placer juste derrière le picot de guidage 39a. En continuant son mouvement de rotation et son mouvement d'avance, l'ailette de filage 40 amène le fil 23 en contact avec la face avant 30b du bec fixe 30 de la pince 3. Cette face avant 30b est taillée en biais, de manière que le fil 23 glisse le long de ladite face, depuis la position III, vers la position IV, puis la position V. Entre les positions IV et V, le mouvement d'avance longitudinal de l'ailette de filage 40 est stoppé, restant seul son mouvement de rotation. En V, on voit que le fil 23, ayant glissé le long de la face 30b, a été amené à l'extrémité avant du bec de pince 30, à l'endroit où commence le noyau de bobine 10. On remarque qu'entre ce point et le picot de guidage 39a, le fil est tendu et passe directement au-dessus de la piste métallique 12a disposée sur la tête 11 du corps de bobine 1. Vu que l'épaisseur des becs

30 et 31 correspond au diamètre extérieur pris sur les deux pistes métalliques 12a et 12b, le fil 23 affleure donc juste la piste métallique 12a.

Après l'étape V, l'ailette de filage continue à tourner et reprend son mouvement de déplacement longitudinal d'avance puis de retrait afin de réaliser le bobinage 2 autour du noyau 10, selon la technique connue.

Les fig. 4A et 4B représentent le même dispositif que pour les fig. 3A et 3B, la fig. 4A étant une vue de face de la pince 3, alors que la fig. 4B est une vue par dessous de la pince 3, comme précédemment, à travers une ailette de filage 40 «transparente».

Cinq étapes successives, numérotées VI à X, du mouvement de l'ailette de filage 40 sont représentées sur les fig. 4A et 4B.

Après avoir effectué le bobinage 2, l'ailette de filage se retrouve en position VI, à l'extrémité du noyau de bobinage proche de la tête 11. Un déplacement longitudinal de l'ailette de filage accompagné d'un mouvement de rotation, l'amène aux positions VII puis VIII où le fil 24 se situe à nouveau au-dessus, mais dans un plan vertical passant derrière le picot de guidage 39b. En inversant le sens du mouvement longitudinal de l'ailette de filage et en abaissant le fil par la rotation de ladite ailette, on amène le fil en position IX où il passe derrière le picot de guidage 39b. Dès ce moment, le fil 24 reste tendu entre la fin du bobinage 2 et le picot de guidage 39b, passant immédiatement au-dessus de la piste métallique 12b de la tête 11. Dès l'étape IX, l'ailette de filage cesse son mouvement de rotation et subit un fort retrait afin de l'amener en X, de manière à dégager entièrement la pince 3 et le corps de bobine 1, afin que le plateau 37 puisse pivoter et amener une nouvelle pince et un nouveau corps de bobine à bobiner.

On constate donc, au vu du procédé d'utilisation décrit, que la position des picots de guidage 39a et 39b sur le bec 31 est très importante puisqu'elle détermine le chemin que suivra le fil de bobinage et que ce chemin doit passer par-dessus les deux pistes métalliques 12a et 12b.

Afin de terminer le bobinage, un dispositif de soudure (non représenté), de préférence automatique et constitué de deux électrodes de soudage venant la première par-dessus la première piste métallique 12a et la seconde par-dessous la seconde piste métallique 12b, afin de déposer les points de soudure 22a et 22b sur les pistes métalliques correspondantes. Il n'est pas nécessaire pour ceci de rechercher ou déplacer le fil de bobinage devant être soudé, puisque celui-ci se trouve déjà exactement positionné et en contact avec la piste métallique sur laquelle il doit être soudé.

Après que le noyau suivant aura été terminé, avec les fils soudés, fournissant ainsi un nouveau point fixe pour la pièce ultérieure, il sera possible de retirer le corps de bobine 1 avec son bobinage 2, en arrachant le fil de bobinage fin immédiatement après les soudures.

La pince de maintien 3 apte à effectuer un bobinage 2 autour d'un corps de bobine 1 comportant une tête 11 dont les deux pistes métalliques 12a et

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12b sont placées côte à côte sur ladite tête, est légèrement différente de celle décrite jusqu'à maintenant, sa particularité étant représentée à la fig. 5.

Vu que les deux pistes métalliques 12a et 12b sont côte à côte, l'arrivée du fil 21a sur le bobinage 2 et la sortie du fil 21b du même bobinage se font du même côté de la pince 3, par exemple par-dessus comme représente sur la figure. Ainsi, le picot de guidage 39b disposé sous le bec mobile 31 n'est plus nécessaire et il est remplacé par un autre picot de guidage 39c disposé sur la face supérieure du bec fixe 30, dans une position symétrique à celle du picot 39a par rapport au corps de bobine 1. La fig. 5, qui est une vue par-dessus de la pince 3, montre que le fil 21a qui a été amené de la même manière que précédemment autour du noyau 10 pour y être bobiné comme indiqué plus haut, en sera retiré par-dessus la pince 3, en passant derrière le picot 39c, d'une manière semblable à celle décrite auparavant. Les deux fils de sortie de bobinage, 21a, 21b, passent par-dessus les pistes métalliques 12a, 12b et sont donc prêts à y être soudés par les points de soudure 22a, 22b, de la même manière que décrite plus haut.

Afin de commander les mouvements de l'ailette de filage, que ce soit son mouvement de rotation ou les divers mouvements longitudinaux décrits, un dispositif de commande (non représenté) est incorporé à la machine de bobinage automatique. Ce dispositif de commande peut être mécanique ou, de préférence électronique. Par l'utilisation de la pince selon l'invention, la commande de mouvement de l'ailette de filage est simplifiée, dans la mesure où à côté de son mouvement de rotation, l'ailette de filage ne se déplace que longitudinalement et n'a aucun mouvement transversal relativement à la pince, à l'exception éventuellement du mouvement de passage d'une pince à l'autre.

Diverses variantes du corps de bobine, de la pince de maintien ainsi que de la machine de bobinage peuvent être envisagées selon les nécessités; en particulier il n'est pas absolument nécessaire que la pince selon l'invention soit associée à un dispositif d'ailette de filage pour la pose du fil; ladite pince pouvant alors être pivotante autour de l'axe du noyau afin d'effectuer le bobinage, le dispositif de dévidage de fil étant alors fixe, les mouvements d'avance et de retrait relatifs entre la pince et le dispositif de dévidage étant appliqués à l'un ou à l'autre de ces deux éléments ou étant une combinaison de mouvements des deux dits éléments. Dans ce cas, il est nécessaire que le fil d'entrée 21a aussi bien que le fil de sortie 21b soient maintenus sur la pince 3 avant le picot 39a, respectivement après le picot 39b ou 39c par un dispositif connu de la technique. Comme on l'a vu plus haut, la tête du corps de bobine n'est pas obligatoirement cylindrique; il en est de même du noyau qui peut aussi avoir une section quelconque.

De même il se peut qu'il ne soit pas nécessaire que les deux extrémités du fil de bobinage soient reliées à des pistes métalliques sur la tête du corps de bobine, mais que l'une desdites extrémités de fil doive être reprise ultérieurement pour une liaison adéquate; dans ce cas, la pince pouvant alors ne comporter qu'un seul picot de guidage. Dans ce cas, la partie non directement soudée de l'extrémité du fil de bobinage pourrait être maintenue par un dispositif comme décrit dans la demande de brevet PCT W091/00603.

Par la pince de maintien selon l'invention, la machine de bobinage selon l'invention de ladite pince, il est très facile de réaliser, de manière automatique, des bobinages de fil fin, sur des corp, de bobines selon l'invention, de dimensions extrêmement réduites, ceci sans qu'il soit nécessaire de reprendre les extrémités des fils de bobinage pour les souder sur des pistes métalliques adéquates.

Claims

Revendications

1. Pince de maintien d'un corps de bobine dans une machine de bobinage, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un picot de guidage (39a) du fil de bobinage (23) et en ce que les becs (30, 31) de ladite pince (3) sont conformés de manière à rendre accessible au moins une portion métallique (12a) d'une tête (11) dudit corps de bobine (1).

2. Pince selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'au moins une face avant (30b) d'un des becs (30) de ladite pince (3) est aménagée en guide-fil.

3. Pince selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comporte deux picots de guidage (39a, 39b; 39c) du fil de bobinage.

4. Pince selon la revendication 3, caractérisée en ce que les deux picots de guidage (39a, 39b) sont disposés, le premier sur la face supérieure et le second sur la face inférieure de la pince.

5. Pince selon la revendication 4, caractérisée en ce que les deux picots de guidage sont dans le prolongement l'un de l'autre.

6. Pince selon la revendication 3, caractérisée en ce que les deux picots de guidage (39a, 39c) sont disposés sur la même face de la pince, chacun sur l'un desdits becs de ladite pince.

7. Pince selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisée en ce que les becs de ladite pince sont conformés de manière à rendre accessibles deux portions métalliques (12a, 12b) d'une tête dudit corps de bobine.

8. Corps de bobine destiné à être maintenu dans une pince selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un noyau (10) destiné à recevoir un bobinage (2) et au moins une tête (11) comprenant deux portions métalliques (12a, 12b).

9. Corps de bobine selon la revendication 8, caractérisé en ce que les deux portions métalliques sont disposées de part et d'autre de ladite tête.

10. Corps de bobine selon la revendication 8, caractérise en ce que les deux portions métalliques sont disposées côte à côte sur ladite tête.

11. Machine de bobinage comportant au moins une pince (3) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'une ailette de filage (40) amène le fil de bobinage (23) sur la première (12a) desdites portions métalliques de la tête (11) du corps de bobine (1) maintenu par ladite pince, en étant guidé par le premier desdits picots de guidage (39a) ainsi que par ladite face (30b) avant amé-

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nagée en guide-fil, et qu'après exécution du bobinage (2), ladite ailette de filage emmène le fil de bobinage (24) en passant par dessus la seconde (12b) desdites portions métalliques de la tête du corps de bobine, en étant guidé par le second desdits picots de guidage (39b; 39c), ladite machine comportant en outre des moyens de soudage capables de souder les extrémités (21a, 21b) du fil de bobinage (23) sur lesdites portions métalliques (12a, 12b).

12. Machine selon la revendication 11, caractérisée en ce que pour amener le fil de bobinage sur la première desdites portions métalliques, pour exécuter le bobinage et pour emmener le fil de bobinage sur la seconde desdites portions métalliques, ladite ailette de filage n'effectue que des mouvements longitudinaux et de rotation, à l'exclusion de tout mouvement transversal.

13. Machine de bobinage comportant au moins une pince (3) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que ladite pince est pivotante autour de l'axe longitudinal du corps de bobine.

14. Machine selon l'une des revendications 11 à

13, caractérisée en ce qu'elle comprend une table rotative (34) équipée d'une pluralité desdites pinces (3).

15. Machine selon l'une des revendications 11 à

14, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de conduite automatiques.

16. Bobine comportant un corps de bobine selon l'une des revendications 8 à 10, réalisée sur une machine de bobinage selon l'une des revendications 11 à 15, caractérisée en ce que les deux extrémités (21a, 21b) du fil de bobinage (23) sont soudées sur deux portions métalliques (12a, 12b) de la tête dudit corps de bobine.

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