CH673777A5 - - Google Patents

Description

DESCRIPTION

La présente invention concerne une fixation pour le maintien de la partie arrière d'une chaussure sur un ski.

On connaît déjà des fixations arrière ou talonnières qui assurent le maintien de la partie arrière d'une chaussure portée par un skieur, pendant la pratique du ski, et qui permettent la libération en sécurité de cette partie arrière lors d'une chute avant du skieur. Ces fixations arrière ou talonnières comportent généralement un corps monté basculant, sur un socle fixé au ski, autour d'un premier axe transversal et portant, à l'avant, une mâchoire de retenue de la partie arrière de la chaussure. Ce corps basculant est maintenu en position d'enclenchement, dans laquelle la mâchoire est en prise avec la partie arrière de la chaussure, par un mécanisme élastique et il peut basculer vers le haut, à l'encontre de l'action de ce mécanisme élastique, sous l'effet d'une sollicitation verticale exercée parla partie arrière de la chaussure. Lorsque cette sollicitation verticale atteint une valeur prédéterminée pour laquelle la fixation doit déclencher, la mâchoire libère alors la partie arrière de la chaussure.

Parmi les diverses fixations arrière ou talonnières connues, certaines comportent, pour assurer la liaison mécanique entre le corps basculant et la mâchoire, un levier de déchaussage manuel qui est articulé sur le corps basculant et qui présente, sur sa face antérieure, un cliquet maintenu normalement en prise avec un épaulement de la mâchoire. Une telle fixation arrière est décrite par exemple dans le brevet FR-A-1 522741. Dans une telle fixation arrière, le levier de déchaussage manuel est normalement sollicité vers l'avant par un ressort indépendant qui assure le maintien du cliquet du levier en prise avec l'épaulement de la mâchoire.

Une telle fixation arrière présente l'inconvénient d'avoir une structure relativement complexe puisqu'elle exige la prévision d'un ressort auxiliaire sollicitant le levier de déchaussage manuel, en plus du ressort principal faisant partie du mécanisme élastique de la fixation. Par ailleurs, le réglage du seuil de déclenchement d'une telle fixation est délicat à réaliser, car ce seuil dépend d'une combinaison des tarages des deux ressorts principal et auxiliaire puisqu'en fait la force exercée par le ressort auxiliaire sur le levier de déchaussage manuel intervient également dans l'effort total à vaincre pour provoquer le déclenchement de la fixation par libération de la mâchoire de retenue.

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients en procurant une fixation arrière utilisant un seul et même ressort pour le corps basculant et la sollicitation du levier de déchaussage manuel, tout en n'exigeant qu'un effort faible de la part du skieur lors d'une opération de déchaussage manuel.

A cet effet, cette fixation pour le maintien de la partie arrière d'une chaussure sur un ski, comportant un corps monté basculant, autour d'un axe transversal, sur un socle fixé au ski, ce corps portant, à sa partie antérieure, une mâchoire de retenue de la partie arrière de la chaussure, un mécanisme élastique maintenant le corps

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et la mâchoire en position d'enclenchement, dans laquelle la mâchoire de retenue est en prise avec la partie arrière de la chaussure, et autorisant un mouvement de basculement du corps lors d'une sollicitation verticale exercée par la partie arrière de la chaussure sur la mâchoire de retenue, la mâchoire étant articulée sur le corps basculant et étant maintenue solidaire de ce corps basculant par un cliquet porté par le bord antérieur d'un levier de déchaussage manuel articulé sur le corps basculant autour d'un axe et sollicité élastiquement vers l'avant de manière à maintenir le cliquet! en prise avec une partie postérieure de la mâchoire, pour empêcher normalement tout pivotement de cette mâchoire vers le haut par rapport au corps, est caractérisée en ce que le mécanisme élastique comprend un piston logé à coulissement dans un alésage du corps s'étendant en dessous de l'axe de pivotement du corps, ce piston étant repoussé vers l'avant, par un ressort logé dans l'alésage, contre la face arrière d'un élément d'appui frontal monté mobile longitudinalement et repoussé lui-même contre le bord postérieur du levier de déchaussage manuel, afin de maintenir le cliquet antérieur de ce levier en prise avec la partie postérieure correspondante de la mâchoire, et le levier de déchaussage manuel porte, à la partie inférieure de son bord postérieur et au-dessus de son axe d'articulation sur le corps, un bec d'action-nement qui est disposé à une distance de l'axe de pivotement du corps telle qu'en fin de course de déclenchement, ce bec vienne en contact avec la partie inférieure de l'élément d'appui frontal, en étant alors situé en arrière du plan vertical et transversal passant par l'axe d'articulation du levier sur le corps et que, de ce fait, la poursuite du mouvement de basculement du corps se traduise par un couple exercé sur le levier de déchaussement manuel et provoquant un pivotement de ce levier par rapport au corps et le dégagement du cliquet de la partie postérieure de la mâchoire, ce qui entraîne la libération de cette mâchoire pour assurer un déclenchement en sécurité.

On décrira ci-après, à titre d'exemple; non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel:

La figure 1 est une vue en coupe verticale et longitudinale schématique d'une talonnière suivant l'invention, en position d'enclenchement.

La figure 2 est une vue en élévation schématique de la talonnière de la figure 1.

La figure 3 est une vue en coupe verticale et longitudinale de la talonnière, en position de fin de déclenchement, juste avant la libération de la chaussure.

La figure 4 est une vue en coupe verticale et longitudinale schématique de la talonnière en position de déchaussage manuel.

La talonnière suivant l'invention, représentée sur le dessin, est montée sur un ski 1 et elle est destinée à maintenir sur ce ski l'arrière d'une chaussure de ski représentée en trait mixte. Cette talonnière comprend un socle 2 fixé au ski et qui comporte deux joues verticales et latérales 3, s'étendant vers l'arrière, entre lesquelles est monté un corps 4 basculant, à sa partie supérieure, autour d'un axe horizontal et transversal 5 porté par les joues 3. Ce corps 4 est percé, en dessous de l'axe de basculement 5, d'un alésage 6 dans lequel est logé un piston 7 qui est repoussé vers l'avant par un ressort 8. L'axe de l'alésage 6 est légèrement incliné de haut en bas et d'arrière en avant en position d'enclenchement ainsi qu'il est représenté sur la figure 1. Le ressort 8 prend appui, à son extrémité arrière, sur un bouchon de réglage 9 qui est vissé plus ou moins dans l'alésage 6 pour faire varier le tarage du ressort 8 qui définit la dureté de la talonnière, c'est-à-dire son seuil de déclenchement.

La talonnière comporte par ailleurs un levier de déchaussage manuel 11 qui a une forme coudée ou d'angle obtus ouvert vers l'arrière. Ce levier 11 comprend une petite branche inférieure courbe 1 la qui est inclinée de haut en bas et d'avant en arrière et qui est articulée, à son extrémité inférieure, sur la partie antérieure et inférieure du corps 4, autour d'un axe horizontal et transversal 12. Le levier de déchaussage 11 comprend également une branche supérieure rectiligne 11b, qui s'étend de bas en haut et d'avant en arrière,

au-dessus du corps 4. La petite branche lia présente un bord postérieur formant rampe 1 le qui est courbe, à concavité tournée vers l'arrière, et qui est en contact avec une goupille 13 s'étendant horizontalement et transversalement. Les deux parties extrêmes de la 5 goupille 13 sont engagées respectivement dans deux lumières parallèles 14 ménagées dans les deux joues 3, ces lumières étant inclinées légèrement de haut en bas et d'arrière en avant. La rampe postérieure 1 le se termine à son extrémité inférieure, au-dessus de l'axe d'articulation 12, par un bec courbe 1 ld à concavité tournée vers le io haut, ce bec étant prévu pour l'actionnement du levier 11, comme on le verra plus loin. Au-dessus de ce bec 1 ld s'étend une saillie arrondie 7a du piston 7 par laquelle ce piston est en contact avec la goupille 13 contre laquelle il est repoussé par le ressort 8, la goupille 13 constituant ainsi un élément d'appui frontal pour le piston 7. La 15 saillie 7a délimite en dessous d'elle un logement dans lequel est engagé le bec d'actionnement 1 ld en position d'enclenchement.

La talonnière comporte également à l'avant une mâchoire 15 de retenue de la partie arrière de la chaussure, cette mâchoire étant articulée sur le corps basculant. Cette mâchoire 15 comprend des joues 20 latérales 15a percées de trous traversés par l'axe 5 qui constitue ainsi à la fois l'axe de basculement du corps 4 sur le socle 2 et l'axe de pivotement de la mâchoire 15 par rapport au corps 4. Cette mâchoire 15 est normalement sollicitée par un ressort 16 (figure 2), ce ressort 16 tendant à la faire pivoter dans le sens des aiguilles d'une 25 montre, c'est-à-dire tendant à la soulever par rapport au corps 4. Le mouvement de pivotement de la mâchoire 15 vers le haut, par rapport au corps 4, est limité par une butée 17 solidaire du corps 4, en un emplacement quelconque, et avec laquelle vient en contact une partie associée 15b de la mâchoire 15.

30 La mâchoire 15 comporte de la manière habituelle, à sa partie inférieure, une patte de rechaussage automatique 15c s'étendant vers l'avant et sur laquelle prend appui le talon de la chaussure lors du rechaussage.

La mâchoire 15 est maintenue normalement solidaire du levier 35 de déchaussage 11, en position d'enclenchement, comme il est représenté sur la figure 1, par suite de l'engagement d'une dent ou cliquet 1 le qui est prévu à l'endroit du coude du levier 11, sur le bord antérieur de ce levier, et qui s'étend vers l'avant, dans une encoche 15d qui est prévue en regard dans la face postérieure de la mâchoire 15. En dessous de cette encoche 15d, cette mâchoire forme, sur sa face postérieure, une rampe 15e dégageante, c'est-à-dire que la distance entre les divers points de cette rampe 15e et l'axe de pivotement 5 va en augmentant au fur et à mesure que l'on s'éloigne de l'encoche 15d vers le bas.

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Le fonctionnement de la talonnière suivant l'invention qui vient d'être décrite est le suivant: en position d'enclenchement, le piston 7 qui est repoussé vers l'avant par le ressort 8 du mécanisme élastique exerce, par sa saillie 7a, une pression vers l'avant sur l'élément 50 d'appui frontal que constitue la goupille 13 qui, à son tour, exerce une poussée vers l'avant sur la branche inférieure 1 la du levier 11. Cela a pour elfet que le cliquet antérieur 1 le du levier 11 est maintenu engagé dans l'encoche postérieure 15d de la mâchoire 15, et qu'ainsi la mâchoire est rendue solidaire du corps 4. Par ailleurs, du 55 fait que la goupille 13 forme un appui frontal pour le piston 7, une réaction engendrée par la compression du ressort 8 s'excerce sur le bouchon 9 et par conséquent le corps 4 pour maintenir ce corps 4 en position d'enclenchement inclinée de haut en bas et d'arrière en avant.

60 Au cours de la pratique du ski, lorsque la partie arrière de la chaussure de ski tend à se soulever, cette partie arrière exerce sur la mâchoire 15 un effort F (figure 3)-dirigé vers le haut et tout l'ensemble mobile de la talonnière, c'est-à-dire le corps 4, le levier 11 et la mâchoire 15 basculent dans le sens des aiguilles d'une montre autour 65 de l'axe de pivotement 5. Du fait de la position relative de l'axe de pivotement 5, de l'axe d'articulation 12 et de la goupille 13, le piston 7, qui est toujours en appui sur cette goupille 13, est repoussé davantage à l'intérieur de l'alésage 6, à l'encontre du ressort 8 qui se

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trouve donc être plus fortement comprimé. Pendant ce mouvement, la rampe postérieure 11c du levier 11 glisse vers le haut au contact de la goupille 13.

Lorsque l'ensemble basculant atteint la position de fin de déclenchement qui est illustrée sur la figure 3, le piston 7 a été fortement repoussé à l'intérieur de l'alésage 6 et il permet la venue en contact direct du bec d'actionnement inférieur 1 ld du levier 11 avec la goupille fixe 13, en dessous de celle-ci. A partir de ce moment, la goupille 13 exerce alors sur ce bec 1 ld, du fait de sa position relative à droite, c'est-à-dire en arrière par rapport au plan vertical et transversal passant par l'axe d'articulation 12 du levier, un effort f dirigé vers le bas qui se traduit par un couple tendant à faire tourner le levier 11 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe 12. Du fait du pivotement du levier 11 qui en résulte, le cliquet 1 le de ce levier se dégage de l'encoche 15d de la mâchoire 15 qui n'est alors plus retenue par ce cliquet lie et qui peut ainsi pivoter vers le haut, dans le sens des aiguilles d'une montre, autour de l'axe 5, sous l'action du ressort 16. La mâchoire 15 est alors totalement libérée, ce qui assure le déclenchement de la fixation.

Lorsque, en partant de la position d'enclenchement, représentée sur la figure 1, le skieur veut libérer sa chaussure par une opération de déchaussage manuel, il appuie sur la branche supérieure inclinée 1 lb du levier de déchaussage 11. Le levier 11 qui se trouve toujours en appui contre la goupille 13, en avant de celle-ci, par sa branche inférieure 1 la, provoque alors, par l'intermédiaire de son axe d'articulation 12 sur le corps 4, un léger basculement de l'ensemble mobile de la talonnière autour de l'axe 5, dans le sens des aiguilles d'une montre. Ensuite la poursuite de l'effort sur le levier 11 se traduit par 5 un pivotement de ce levier 11 par rapport au corps 4, dans le sens des aiguilles d'une montre et par un dégagement du cliquet 1 le hors de l'encoche 15d si bien que la mâchoire 15 est alors libérée et qu'elle peut basculer vers le haut sous l'action du ressort 16. Par conséquent, dans le cas du déchaussage manuel, l'énergie que doit pro-îo duire le skieur pour faire pivoter le levier de déchaussage 11 et qui correspond au dégagement du cliquet 1 le est très faible et nettement inférieure à l'énergie exigée pour le déclenchement de la fixation et qui correspond à l'effort nécessaire pour vaincre la force de rappel du ressort unique 8.

15 D'après la description qui précède et comme on peut mieux le voir en comparant les figures 1 et 3, l'axe de pivotement supérieur 5 du corps 4 sur le socle 2 et l'axe d'articulation inférieur 12 du levier 11 sur le corps 4 constituent respectivement deux des trois sommets d'un triangle déformable, dont le troisième sommet est constitué par l'élément d'appui frontal mobile 13 se trouvant à un niveau intermédiaire entre les deux axes 5,12, l'angle formé par ce triangle au troisième sommet constitué par l'élément d'appui frontal 13 étant obtus, ouvert vers l'arrière et tendant vers 180° pendant la course de déclenchement.

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1 feuille dessins

Claims (8)

673 111 REVENDICATIONS

1. Fixation pour le maintien de la partie arrière d'une chaussure sur un ski, comportant un corps monté basculant, autour d'un axe transversal, sur un socle fixé au ski, ce socle portant, à sa partie antérieure, une mâchoire de retenue de la partie arrière de la chaussure, un mécanisme élastique maintenant le corps et la mâchoire en position d'enclenchement, dans laquelle la mâchoire de retenue est en prise avec la partie arrière de la chaussure et autorisant un mouvement de basculement du corps lors d'une sollicitation verticale exercée par la partie arrière de la chaussure sur la mâchoire de retenue, la mâchoire étant articulée sur le corps basculant et étant maintenue solidaire de ce corps basculant par un cliquet porté par le bord antérieur d'un levier de déchaussage manuel articulé sur le corps basculant autour d'un axe et sollicité élastiquement vers l'avant de manière à maintenir le cliquet en prise avec une partie postérieure de la mâchoire, pour empêcher tout pivotement vers le haut de cette mâchoire par rapport au corps, caractérisée en ce que le mécanisme élastique comprend un piston (7) logé à coulissement dans un alésage (6) du corps (4) s'étendant en dessous de l'axe (5) de pivotement du corps (4), ce piston (7) étant repoussé vers l'avant, par un ressort (8) logé dans l'alésage (6), contre la face arrière d'un élément d'appui frontal (13) monté mobile longitudinalement et repoussé lui-même contre le bord postérieur (1 le) du levier de déchaussage manuel (11), afin de maintenir le cliquet antérieur (lie) de ce levier en prise avec la partie postérieure correspondante (15d) de la mâchoire (15), et que le levier de déchaussage manuel (11) porte, à la partie inférieure de son bord postérieur et au-dessus de son axe d'articulation (12) sur le corps (4), un bec d'actionnement (1 ld) qui est disposé à une distance de l'axe de pivotement (5) du corps (4)

telle qu'en fin de course de déclenchement, ce bec (1 ld) vienne en contact avec la partie inférieure de l'élément d'appui frontal (13), en étant alors situé en arrière du plan vertical et transversal passant par l'axe d'articulation (12) du levier (11) sur le corps (4) et que de ce fait la poursuite du mouvement de basculement du corps (4) se traduise par un couple exercé sur le levier de déchaussement manuel

(11) et provoquant un pivotement de ce levier (11) par rapport au corps (4) et le dégagement du cliquet (1 le) de la partie postérieure (15d) de la mâchoire (15), ce qui entraîne la libération de cette mâchoire pour assurer un déclenchement en sécurité.

2. Fixation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément d'appui frontal (13) est constitué par une goupille horizontale et transversale dont les parties extrêmes sont engagées respectivement dans deux lumières (14) s'étendant sensiblement longitudinalement, ces lumières étant ménagées dans des joues verticales et latérales (3) solidaires du socle (2).

3. Fixation suivant la revendication 2, caractérisée en ce que les lumières (14) sont légèrement inclinées de haut en bas et d'arrière en avant.

4. Fixation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la mâchoire (15) est articulée autour de l'axe (5) de pivotement du corps (4) sur le socle (2).

5. Fixation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'axe de pivotement supérieur (5) du corps (4) sur le socle (2) et l'axe d'articulation inférieur (12) du levier (II) sur le corps (4) constituent respectivement deux des trois sommets d'un triangle déformable dont le troisième sommet est constitué par l'élément d'appui frontal mobile (13) se trouvant à un niveau intermédiaire entre les deux axes (5,12), l'angle formé par ce triangle au troisième sommet constitué par l'élément d'appui frontal (13) étant obtus, ouvert vers l'arrière et tendant vers 180° pendant la course de déclenchement.

6. Fixation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le levier de déchaussage manuel (11) a une forme coudée ou d'un angle obtus ouvert vers l'arrière, il comprend une petite branche inférieure courbe (lia) qui est inclinée de haut en bas et d'avant en arrière et qui est articulée, à son extrémité inférieure, sur la partie antérieure et inférieure du corps (4), autour de l'axe horizontal et transversal (12) et il comprend également une branche supérieure rectiligne (11b), qui s'étend de bas en haut et d'avant en arrière, au-dessus du corps (4).

7. Fixation suivant la revendication 6, caractérisée en ce que la petite branche inférieure (1 la) du levier (11) présente un bord postérieur formant rampe (11c) qui est courbe, à concavité tournée vers l'arrière, et qui est en contact avec l'élément d'appui (13) s'étendant horizontalement et transversalement.

8. Fixation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'une encoche (15d) est prévue dans la face postérieure de la mâchoire (15), en regard du cliquet (1 le) du levier (11) et en dessous de cette encoche (15d) la mâchoire forme, sur sa face postérieure, une rampe (15e) dégageante, c'est-à-dire que la distance entre les divers points de cette rampe (15e) et l'axe de pivotement (5) va en augmentant au fur et à mesure que l'on s'éloigne de l'encoche (15d) vers le bas.