CH658397A5 - Fixation de securite d'un ski. - Google Patents
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Description
La présente invention concerne une fixation de sécurité d'un ski.
On connaît déjà des fixations de ski provoquant automatique-40 ment la libération de la chaussure d'un skieur dans le cas où un effort trop élevé, susceptible de causer des lésions graves à la jambe, s'exerce sur cette dernière. Généralement le déclenchement de telles fixations est réalisé mécaniquement grâce à un ou plusieurs ressorts que l'on règle en fonction de l'effort à partir duquel on veut obtenir 45 la libération de la chaussure. Ces fixations ne sont pas parfaites car le déclenchement ne se fait qu'en fonction de la valeur de la sollicitation et en aucun cas il ne tient compte de la durée de l'application de cette sollicitation, ce qui peut être dangereux. On sait par ailleurs que la jambe d'un skieur peut supporter un effort violent à condition 50 qu'il soit bref. La valeur de l'effort décroît en fonction du temps pendant lequel cet effort est appliqué et ce suivant une loi sensiblement hyperbolique.
Pour tenir compte du facteur temps et par conséquent adapter la valeur du seuil de déclenchement de la fixation à la durée de l'appli-55 cation de l'effort, on a conçu des fixations à circuit de déclenchement électrique. Ces fixations comportent généralement un organe de maintien de la chaussure commandé par un électro-aimant lui-même relié à un circuit électronique recevant à ses entrées des signaux correspondant aux diverses sollicitations et qui sont fournis par des 60 jauges de contrainte.
Les fixations à circuit de déclenchement électrique, si elles offrent l'avantage de pouvoir tenir compte du facteur temps, présentent à leur tour un certain nombre d'inconvénients. En premier lieu la détection des sollicitations ne peut être réalisée, en pratique, d'une 65 manière fiable. En effet la détection des sollicitations par des jauges de contrainte disposées sur un ou plusieurs corps d'épreuve, si elle donne de bons résultats pour des mesures faites en laboratoire, à l'unité, est difficilement applicable à un matériel destiné à la pratique
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du ski car divers problèmes interviennent dans ce cas, tels que le décollage des jauges par suite d'un mauvais collage ou de chocs, l'influence des basses températures, etc. Par ailleurs les circuits électriques de ces fixations doivent être maintenus constamment sous tension et ceci constitue un inconvénient grave car les batteries d'alimentation électrique sont vite hors d'uage. D'autres problèmes existent qui sont liés au déclenchement, tels que la rapidité de réponse, le vieillissement, la fiabilité. En outre une sécurité purement liée à l'électronique n'est pas acceptée par le skieur et ce à juste titre. En effet il y a une transmission directe des chocs donc un inconfort et il peut y avoir des risques dus à une panne éventuelle.
La présente invention vise à remédier à ces divers inconvénients en procurant une fixation de sécurité de conception particulièrement simple d'un type purement mécanique mais présentant toutefois les avantages inhérents aux fixations à circuit de déclenchement électrique.
A cet effet cette fixation de sécurité d'un ski comportant un organe de maintien d'une chaussure sur le ski, rappelé en position de repos par un mécanisme de sollicitation élastique déterminant un seuil de déclenchement réglable fonction de la valeur de l'effort exercé par la chaussure sur l'organe de maintien à partir de laquelle a lieu la libération de la chaussure, est caractérisée en ce qu'elle comporte une butée mécanique auxiliaire fixée sur le ski, coopérant avec un élément commandant la valeur du seuil de déclenchement de la fixation et comprenant des moyens de commande à inertie pouvant occuper deux positions, à savoir une position de repos dans le cas où un effort intense et bref ou choc s'exerce sur le ski, ces moyens de commande à inertie n'exerçant aucune influence, en position de repos, sur la valeur du seuil de déclenchement tandis que ces moyens, lorsqu'ils passent en position de travail à la suite d'un choc, établissent une liaison entre ledit élément et la butée mécanique auxiliaire, liaison qui provoque à son tour une augmentation de la valeur du seuil de déclenchement, autrement dit un «durcissement» de la fixation.
Dans une forme d'exécution particulière, l'invention peut être une fixation de sécurité dans laquelle l'organe de maintien constitue, conjointement avec un corps dont il est solidaire, un ensemble monté basculant sur un support fixé au ski et dans ce cas l'élément commandant la valeur du seuil de déclenchement fait partie de l'ensemble basculant.
Elle peut également constituer une fixation dans laquelle l'organe de maintien est constitué par deux ailes de retenue latérale indépendantes articulées autour d'axes respectifs et rappelées en position de repos par un tirant sollicité par un ressort principal. Dans ce cas l'élément commandant la valeur du seuil de déclenchement de la fixation intervient lorsque les moyens de commande à inertie passent en position de travail, pour ajouter à l'effort exercé par le ressort principal celui d'un ressort auxiliaire.
Suivant une première forme d'exécution de l'invention la butée mécanique auxiliaire est accouplée à un élément de liaison intermédiaire, qui modifie les conditions de déclenchement de la fixation lorsque les moyens de commande à inertie passent en position de travail à la suite d'un choc.
Suivant une variante d'exécution la butée mécanique auxilaire est accouplée à un élément de liaison intermédiaire qui fait varier la tension du ressort du mécanisme de sollicitation élastique, lorsque les moyens de commande à inertie passent en position de travail à la suite d'un choc.
Suivant une autre variante d'exécution de l'invention la butée mécanique auxiliaire est accouplée à un élément de liaison intermédiaire qui agit sur un ressort additionnel dont la force s'ajoute à celle du ressort du mécanisme de sollicitation élastique, pour augmenter la valeur du seuil de déclenchement, lorsque les moyens de commande à inertie passent en position de travail à la suite d'un choc.
Suivant une autre variante d'exécution de l'invention les moyens de commande à inertie sont prévus pour établir un accouplement entre l'élément de liaison intermédiaire faisant partie de l'ensemble basculant et la butée mécanique auxiliaire, et la butée mécanique auxiliaire est elle-même sollicitée par un mécanisme de sollicitation additionnel.
La fixation de sécurité suivant l'invention offre l'avantage qu'elle permet d'obtenir, par des moyens purement mécaniques, deux types 5 de réponses suivant la nature des efforts appliqués, autrement dit elle fait intervenir un seuil de de déclenchement relativement bas dans les conditions normales de la pratique du ski, c'est-à-dire tant qu'il n'y a pas de choc ou d'effort bref et intense exercé sur le ski, et par contre un seuil de déclenchement de valeur plus élevée aussitôt io qu'un choc est appliqué au ski. De ce fait la fixation de sécurité se trouve «durcie» dans le cas d'un choc de courte durée, ce qui évite un déclenchement intempestif dans ce cas étant donné que, comme il a été indiqué précédemment, la jambe d'un skieur peut subir un effort violent à condition qu'il soit bref.
îs On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel:
La figure 1 est une vue en coupe verticale et longitudinale d'une fixation de sécurité suivant l'invention pourvue d'une butée mécani-20 que auxiliaire dans laquelle les moyens de commande à inertie se trouvent en position de repos.
La figure 2 est une vue en plan, partiellement en coupe horizontale suivant la ligne II-II de la figure 1, de la fixation de sécurité suivant l'invention.
25 La figure 3 est une vue en élévation, partiellement en coupe verticale et longitudinale, du piston du mécanisme de sollicitation élastique.
La figure 4 est une vue de profil du piston de la figure 3, prise de la gauche sur cette figure.
30 La figure 5 est une vue en coupe faite suivant la ligne V-V de la figure 4.
La figure 6 est une vue en élévation du plateau de l'élément de liaison intermédiaire.
La figure 7 est une vue de face du plateau de la figure 6, prise de 35 la gauche sur cette figure.
La figure 8 est une vue en coupe verticale et longitudinale faite suivant la ligne VIII-VIII de la figure 7.
La figure 9 est une vue en plan, partiellement en coupe horizontale suivant la ligne IX-IX de la figure 8, du plateau et de la partie 40 postérieure associée du piston.
La figure 10 est une vue de face du plateau prise de la droite sur la figure 6.
La figure 11 est une vue en plan du bras de liaison avec la butée mécanique auxiliaire.
45 La figure 12 est une vue en élévation, partiellement en coupe verticale et longitudinale, du bras de liaison de la figure 11.
La figure 13 est une vue de profil du bras de liaison, prise de la gauche sur la figure 12.
La figure 14 est une vue en plan, partiellement en coupe horizon-50 taie, du socle de la butée mécanique auxiliaire.
La figure 15 est une vue en coupe verticale et longitudinale faite suivant la ligne XV-XV de la figure 14.
La figure 16 est une vue moitié de profil moitié en coupe transversale faite suivant la ligne XVI-XVI de la figure 15.
55 La figure 17 est une vue en plan de l'organe de blocage de la butée mécanique auxiliaire.
La figure 18 est une vue en coupe verticale et longitudinale faite suivant la ligne XVIII-XVIII de la figure 17.
La figure 19 est une vue de profil de l'organe de blocage prise de 60 la gauche sur la figure 18.
La figure 20 est une demi-vue en plan du couvercle de la butée mécanique auxiliaire.
La figure 21 est une vue en coupe verticale et longitudinale faite suivant la ligne XXI-XXI de la figure 20.
65 La figure 22 est une vue en coupe transversale partielle faite suivant la ligne XXII-XXII de la figure 21.
La figure 23 est une demi-vue de dessous du couvercle de la butée mécanique auxiliaire.
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La figure 25 est une vue en coupe verticale et longitudinale faite suivant la ligne XXV-XXV de la figure 24.
La figure 26 est une vue de profil du levier de blocage, prise de la gauche sur la figure 25.
La figure 27 est une vue de dessous du levier de blocage.
La figure 28 est une vue semblable à celle de la figure 2, la fixation de sécurité étant représentée en cours de déclenchement à la suite de l'application d'un effort lent.
La figure 29 est une vue semblable à celle de la figure 2, la fixation de sécurité étant représentée en cours de déclenchement à la suite d'un choc.
La figure 29A est une vue en coupe verticale et longitudinale des moyens de commande à inertie de la butée mécanique auxiliaire en position de travail dans le cas d'un choc.
La figure 30 est une vue en coupe horizotale schématique partielle d'une première variante d'exécution de la fixation de sécurité suivant l'invention, en position de repos.
Les figures 31 et 32 sont des vues en coupe horizontale semblables à celles de la figure 30, respectivement dans le cas d'un déclenchement sous l'effet d'un effort lent et dans le cas d'un déclenchement sous l'effet d'un choc.
La figure 33 est une vue en coupe horizontale partielle d'une deuxième variante d'exécution de la fixation de sécurité suivant l'invention.
Les figures 34 et 35 sont des vues semblables à celles de la figure 33, respectivement dans le cas d'un déclenchement sous l'effet d'un effort lent et dans le cas d'un déclenchement sous l'effet d'un choc.
La figure 36 est une vue en élévation d'une troisième variante d'exécution de la fixation de sécurité suivant l'invention dans laquelle les moyens de commande à inertie sont en position de repos.
La figure 37 est une vue en plan de la fixation de sécurité représentée sur la figure 36, en position de repos.
La figure 38 est une vue en plan de la fixation des figures 36 et 37 dans le cas d'un déclenchement sous l'effet d'un choc.
La figure 39 est une vue en élévation schématique d'une autre variante d'exécution de la fixation de sécurité suivant l'invention dans laquelle l'organe de maintien de la chaussure est constitué de deux ailes de retenue latérale indépendantes.
La figure 40 est une vue en plan schématique de la fixation de la figure 39.
On décrira tout d'abord, en se référant plus particulièrement aux figures 1 et 2, une première forme d'exécution d'une fixation de sécurité suivant l'invention. L'organe de maintien A est constitué, dans l'exemple non limitatif illustré sur le dessin, par une butée avant montée sur un ski 1. Cette butée avant comporte une mâchoire 2 destinée à maintenir la partie avant d'une chaussure de ski 3 (indiquée en trait mixte sur le dessin) et qui est solidaire d'un corps 4 monté basculant sur un support 5 fixé au ski 1. Ce support 5 constitue une pièce d'appui pour l'ensemble basculant que constituent la mâchoire 2 et le corps 4, cet ensemble pouvant basculer latéralement sur la pièce d'appui 5 autour de l'une de deux lignes d'appui latérales xl5 x2 perpendiculaires au ski ou convergentes, pour assurer le déclenchement en sécurité comme cela a déjà été décrit dans les brevets français 7537908, 7807805, 7914484, 7808342, 8006365 de la titulaire. L'ensemble basculant 2, 4 est sollicité longitudinalement vers la pièce d'appui 5 par un mécanisme de sollicitation élastique 6 comportant un ressort 7. La tension de ce ressort détermine le seuil de déclenchement réglable à partir duquel l'ensemble 2, 4 peut basculer latéralement sur la pièce d'appui 5. La tension de ce ressort qui détermine le seuil de déclenchement est réglée, d'une manière connue, au moyen d'un bouchon 8 vissé plus ou moins dans le corps 4, dans un trou taraudé débouchant dans la face antérieure de celui-ci, le ressort 7 prenant appui, à son extrémité antérieure, sur le fond du bouchon de réglage 8. Le ressort 7 agit, par son extrémité postérieure, sur un organe de pression 9, constitué par exemple par un piston creux comportant un fond transversal 9a et une jupe périphérique cylindrique 9b engagée à coulissement dans une jupe latérale correspondante du bouchon 8.
Suivant l'invention une butée mécanique auxiliaire 11 est associée à la butée avant afin de modifier les conditions du déclenchement et plus particulièrement de faire varier le seuil de déclenchement suivant que la jambe du skieur est soumise à un effort intense s de courte durée, à croissance rapide de son intensité, autrement dit à un «choc», ou bien à un effort s'exerçant pendant une période de temps plus longue, à croissance relativement lente de son intensité, appelé ci-après «effort lent».
La butée mécanique auxiliaire 11 est fixée sur le ski 1 en avant de io l'organe de maintien, et elle comporte un organe de blocage 12 de forme circulaire, pouvant tourner autour d'un axe vertical zz', et qui est prolongé vers l'arrière par une extension 12a en forme de fourche. Cet organe 12 est monté librement à rotation sur un socle 13 fixé au ski et il est coiffé d'un couvercle 14. A l'intérieur du boîtier 15 que forment le couvercle 14 et le socle 13 est logé un mécanisme de commande à inertie, lequel est constitué par une bille 15 logée normalement dans un siège sphérique 16 prévu dans la face supérieure du socle 13 et qui est centré dans le plan longitudinal de symétrie xx' de la butée A et de la butée mécanique 11. Le siège 16 de la bille 15 20 est situé en avant par rapport à l'axe de rotation vertical zz' de l'organe de blocage 12. Le mécanisme de commande à inertie comporte par ailleurs un levier 17 s'étendant longitudinalement et qui est articulé sur le socle 13 autour d'un axe horizontal et transversal 18 porté par le socle 13. Ce levier 17 comporte une branche antérieure 25 17a s'étendant au-dessus de la bille 15 et en contact avec le sommet de celle-ci, et une branche postérieure 17b. Un ressort de compression 19 est interposé entre la branche postérieure 17b du levier et la face supérieure du socle 13, pour solliciter le levier 17 dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 1. Ce ressort 18 est avanta-30 geusement logé, à ses deux extrémités, dans des évidements prévus dans le levier 17 et dans le socle 13. L'extrémité de la branche postérieure 17b forme une dent 17c ou une encoche disposée au-dessus d'une encoche 12b ou d'une dent de l'organe de blocage 12. Cette encoche 12b ou dent est avantageusement disposée à l'intérieur 35 d'une jupe cylindrique 12c de l'organe de blocage 12 d'axe zz'.
La liaison entre l'organe de maintien A et la butée mécanique auxiliaire 11 est réalisée par un élément de liaison intermédiaire 21 qui peut être d'une seule pièce ou encore, de préférence, constitué de deux pièces 22,23 articulées entre elles autour d'un axe horizontal et io transversal 24. La pièce postérieure 22 qui est voisine de la pièce d'appui 5 constitue une sorte de plateau coudé sensiblement à angle droit interposé entre le piston 9 et la pièce d'appui 5. Ce plateau 22 comporte une branche verticale 22a qui est percée d'une ouverture
25 dans laquelle s'engage une protubérance 26 prolongeant le fond 45 du piston 9 vers l'arrière, c'est-à-dire en direction de la pièce d'appui
5. Le plateau 22 comporte par ailleurs une branche inférieure longitudinale 22b s'étendant sensiblement horizontalement vers l'avant et qui est articulée autour de l'axe transversal 24. Cet axe 24 est porté entre deux ailes latérales 23a, formant chape, de la seconde pièce 23. s" Cette pièce 23 constitue un bras présentant, sur sa face supérieure et à son extrémité antérieure, un téton 27 logé entre les deux branches de la fourche 12a de l'organe de blocage 12.
Les figures 3 à 27 représentent d'une manière détaillée les divers éléments constitutifs principaux de la butée mécanique auxiliaire 11 55 et des pièces assurant la liaison avec cette butée.
Sur les figures 3 à 5 est représenté le piston 9, de forme cylindrique, dont le font transversal 9a est prolongé, d'un côté, par la jupe cylindrique 9b et, du côté opposé, par la protubérance externe 26. Cette protubérance 26, qui est symétrique par rapport au plan verti-60 cal et longitudinal de symétrie P, est délimitée par une face frontale 26a ayant sensiblement la forme d'un V et qui est bordée, de chaque côté, par une face latérale 26b qui est inclinée de l'extérieur vers l'intérieur en direction de la pièce d'appui 5. De ce fait la protubérance
26 présente, en section horizontale, une allure trapézoïdale comme il 65 apparaît sur la figure 5. La protubérance 26 est délimitée également par deux faces supérieures 26c inclinées de haut en bas vers l'extérieur et symétriques par rapport au plan P. La protubérance 26 est également délimitée, à sa partie inférieure, par deux faces 26b symé
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triques par rapport au plan vertical P et inclinées de bas en haut vers l'extérieur.
Le piston 9 coopère avec le plateau 22 qui est illustré en détail sur les figures 6 à 10. L'ouverture 25 qui est percée dans la branche verticale 22a du plateau 22 et dans laquelle s'engage la protubérance 26 du piston 9 est délimitée par des faces symétriques par rapport au plan vertical P, à savoir deux faces latérales planes 25b, de même inclinaison que les faces latérales 26b de la protubérance 26 et convergeant en direction de la pièce d'appui 5, deux faces supérieures 25c inclinées de haut en bas vers l'extérieur et deux faces inférieures 25d également inclinées de haut en bas vers l'extérieur.
Du fait de ces inclinaisons l'ouverture 25 présente une section droite, en regard de la pièce d'appui 5, sensiblement en forme de trapèze isocèle à petite base dirigée vers le bas, et, du côté opposé, une section droite beaucoup plus grande constituée de deux trapèzes rectangles symétriques accolés l'un à l'autre par leurs côtés inclinés.
La forme de l'ouverture 25 est prévue pour permettre un débatte-ment angulaire relatif de la protubérance 26 du piston 9 dans cette ouverture, lors d'un déclenchement en sécurité comme on le verra plus loin.
Du côté de la face d'appui la branche verticale 22a du plateau 27 présente deux bandes d'appui en forme de V 22c qui s'étendent de part et d'autre de l'ouverture 25 et par lesquelles le plateau 22 est plaqué contre la face antérieure 5a de la pièce d'appui 5.
La branche horizontale 22b du plateau 22 comporte deux ailes latérales horizontales 22c coplanaires et en dessous de ces ailes la branche 22b est percée de part en part d'un trou transversal 22e servant au passage de l'axe d'articulation 24 assurant la liaison avec le bras 23.
La figure 9 illustre d'une manière détaillée l'engagement de la protubérance 26 du piston 9 dans l'ouverture 25 du plateau 22.
Le bras de liaison 23 est représenté d'une manière détaillée sur les figures 11 à 13. Ce bras 23 comprend une partie antérieure 23b à l'extrémité de laquelle est formé, sur sa face supérieure, le téton 27 et qui est prolongée vers l'arrière par une partie postérieure 23c légèrement inclinée vers le haut. Le bord postérieur de cette partie 23c est découpé d'une encoche 23d qui délimite ainsi, aux deux extrémités, les deux ailes latérales 23a formant chape. Ces deux ailes 23a sont percées de trous transversaux et coaxiaux 23e pour le passage de l'axe d'articulation 24.
Les figures 14 à 16 représentent d'une manière détaillée le socle 13 servant de support pour la bille 15, l'organe de blocage 12 et le levier de blocage 17. Ce socle 13 présente, sur sa face supérieure, deux ailes longitudinales et verticales 13a, 13b entre lesquelles est logé le levier de blocage pivotant 17. Ces deux ailes 13a, 13b sont percées respectivement de trous transversaux coaxiaux 13c pour l'engagement de l'axe d'articulation 18 du levier 17. Le siège 16 pour la bille 16 est formé dans la face supérieure du socle 13, dans la zone antérieure comprise entre les deux ailes verticales 13a, 13b. Dans la zone postérieure délimitée par les deux ailes 13a, 13b est prévu un évidement 13d constituant un logement pour le ressort 19 de rappel du levier 17. Le socle 13 est également percé de trous 13e pour le passage de vis de fixation sur le ski.
L'organe de blocage 12 qui est monté à rotation sur le socle 13 est représenté d'une manière détaillée sur les figures 17 à 19. Cet organe de blocage 12 comporte une jupe cylindrique 12c qui est prolongé radialement vers l'extérieur et vers l'arrière par l'extension 12a formant fourche. La jupe cylindrique 12b porte également, dans un même plan transversal situé sensiblement à mi-hauteur, deux portions de collerette interne 12d, 12e diamétralement opposées, en forme d'arcs de cercle. Ces deux portions de collerette interne 12d, 12e sont alignées suivant l'axe longitudinal xx' lorsque l'organe de blocage 12 est en position de repos comme il est représenté sur le dessin. Ces deux portions de collerette arquées 12d, 12e prennent appui sur des parties marginales correspondantes de la surface supérieure du socle 13, en permettant ainsi à l'organe de blocage de tourner autour de l'axe vertical zz'. L'organe de blocage 12 est maintenu latéralement par suite de l'engagement de la partie inférieure de la jupe cylindrique 12c en contact de la surface latérale du socle 13.
La portion de collerette arquée 12d qui est voisine de la fourche 12a et qui est située sous la branche postérieure 17b du levier de blocage 17 porte, sur sa face supérieure, au moins une encoche 12b (ou une dent) coopérant avec au moins une dent 17c (ou encoche) portée par le levier de blocage 17 décrit en détail plus loin.
Le couvercle 14 qui coiffe le socle 13 et les moyens de commande à inertie, constitués par le levier de blocage 17 et la bille 15, est représenté d'une manière détaillée sur les figures 20 à 23. Ce couvercle, se présentant sous la forme d'une capsule circulaire, comporte deux protubérances 14a diamétralement opposées dans lesquelles sont ménagés des passages verticaux 14b pour des vis de fixation traversant également les trous 13e du socle 13, pour assurer la fixation du couvercle 14 et du socle 13 de la butée mécanique auxiliaire 11 sur le ski. Au-dessus de la branche antérieure 17a du levier de blocage 17 le couvercle 14 présente éventuellement une partie en creux 14c permettant à la branche antérieure 17a du levier 17 de venir s'y loger, lorsque ce levier est soulevé par la bille 15 comme on le verra plus loin.
Le levier de blocage 17 est représenté en détail sur les figures 24 à 27. Il présente, dans sa partie inférieure, une surépaisseur dans laquelle est formé un trou transversal 17d pour le passage de l'axe d'articulation 18. Dans la face inférieure de la branche postérieure 17b du levier 17 est également ménagé un évidement 17e constituant un logement pour la partie extrême supérieure du ressort de rappel 19. La branche postérieure 17b présente également sur sa face inférieure une ou plusieurs dents ou encoches 17c coopérant avec les encoches ou dents 12b de l'organe de blocage 12, comme on l'a vu précédemment.
On décrira maintenant le fonctionnement de la fixation de sécurité qui vient d'être décrite, en se référant plus particulièrement aux figures 28 et 29 qui illustrent le déclenchement latéral de la fixation de sécurité respectivement dans le cas d'un effort lent, c'est-à-dire à croissance lente de son intensité, et d'un effort bref et intense, c'est-à-dire d'un «choc».
Si on se réfère à la figure 28, on voit que dans le cas où l'effort exercé a une intensité croissant lentement, l'organe de maintien A déclenche dans les conditions normales pour lesquelles elle a été préréglée. En effet, dans ce cas le mécanisme de commande à inertie que constituent la bille 15, le levier 17 et l'organe de blocage 12 n'intervient pas, la bille 15, grâce au ressort de rappel, reposant toujours dans le fond de son siège 16, comme il est représenté sur la figure 1. De ce fait la branche postérieure 17b du levier 17 est maintenue relativement soulevée, sous l'action du ressort de rappel 19, et par conséquent les dents 17c ou encoches de la branche postérieure 17b du levier 17 sont écartées des encoches 12b ou dents de l'organe de blocage 12. Cet organe de blocage 12 peut donc tourner librement autour de l'axe vertical zz'. Par conséquent, si un effort transversal lent, c'est-à-dire à croissance lente de son intensité, tel.qu'illustré par la flèche FI sur la figure 28, s'exerce sur le ski 1, l'organe de maintien A déclenche dans les conditions habituelles lorsque la valeur du seuil de déclenchement, dépendant du taux de compression du ressort 7, est atteinte. Lorsque ce seuil de déclenchement est atteint, l'ensemble de la mâchoire 2 et du corps 4 bascule autour de l'une des lignes d'appui latérales, dans l'exemple illustré la ligne d'appui gauche xl, puisque cet exemple concerne un déclenchement vers la gauche. Au cours de ce déclenchement, le plateau 22 et le bras 23 qui le prolonge accompagnent le corps basculant 4, le plateau 22 glissant par l'une de ses bandes d'appui 22c sur la face antérieure 5a de la pièce d'appui 5. Du fait de ce déplacement relatif du plateau 22 et du piston 9 par rapport à la pièce d'appui 5, le point d'application de l'effort du ressort de rappel 7 est écarté du plan de symétrie longitudinal xx' et cet effort donne lieu à un couple de rappel antagoniste tendant à faire pivoter l'ensemble basculant de sa fixation autour de la ligne d'appui latérale xl, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, pour ramener cet ensemble en position de repos. On voit également sur la figure 28 qu'au cours du déclenchement le bras 23
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provoque, par le téton 27, la rotation de l'organe de blocage 12 qui peut tourner librement autour de l'axe vertical zz'.
On décrira maintenant le fonctionnement de la fixation de sécurité A dans le cas où un effort bref et intense s'exerce sur le ski, ainsi qu'il est illustré sur les figures 29 et 29A. Le choc latéral appliqué au ski 1 est matérialisé par la flèche F2 sur la figure 29. Sous l'effet du choc F2 la bille 15 quitte le fond de son siège 16 et de ce fait monte légèrement sur la paroi de son siège. La montée de la bille 16 a pour effet de faire pivoter le levier de blocage 17 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe 18, si bien que ses dents 17c ou encoches s'engagent dans les encoches 12b ou dents de l'organe de blocage 12. De ce fait cet organe de blocage se trouve immobilisé en rotation et il en est par conséquent de même du téton 27. Le bras de liaison 23 ainsi que le plateau 22 solidaires du téton 27 ne peuvent alors que pivoter autour d'un axe perpendiculaire au ski passant par le centre du téton 27. Le piston 9, qui peut coulisser longitudinalement dans le corps 4 à rencontre du ressort 7, entraîne latéralement, sous l'effet des rampes 26b, le plateau 22 qui ne peut que pivoter autour du téton 27 tout en restant appuyé sur la pièce d'appui 5. Cette nouvelle trajectoire du plateau 22 provoque une compression additionnelle du ressort 7 par rapport à la compression de ce ressort dans les conditions normales. On obtient donc un couple de rappel antagoniste supérieur obtenu dans le cas où la plateau bascule conjointement avec le piston 9. Il en résulte que la valeur du seuil de déclenchement dans le cas d'un choc F2 est supérieure à celle qui ' existe lorsqu'un effort lent est appliqué. On voit donc, d'après la description qui précède, que la butée A est «durcie» temporairement en cas de choc, grâce à l'intervention de la butée mécanique auxiliaire 11, alors qu'elle peut déclencher dans les conditions normales lorsque l'effort exercé est un effort lent.
On décrira maintenant, en se référant aux figures 30 à 32, une première variante d'exécution de l'invention dans laquelle la butée mécanique auxiliaire 11 est accouplée à un élément de liaison intermédiaire 31 qui fait varier la tension du ressort 7 du mécanisme de sollicitation élastique 6, lorsque les moyens de commande à inertie passent en position de travail à la suite d'un choc. Cet élément de liaison intermédiaire 31 est constitué par une tige qui prolonge vers l'avant le corps basculant 4. Plus particulièrement, cette tige 31 est solidaire d'une tête hémisphérique 32 qui est logée dans le fond du bouchon 8, ce fond présentant une surface interne 8c également hémisphérique. La tig 31 fait saillie axialement vers l'extérieur à travers un trou central 33 percé dans le fond du bouchon 8. A son extrémité antérieure 31, la tige 1 se termine de préférence par une sphère 34 qui est logée dans la fourche 12a de l'organe de blocage 12 et qui constitue en quelque sorte l'équivalent du téton 27 de la première forme d'exécution de l'invention.
Le bouchon 8 présente une jupe cylindrique 8b portant un filetage externe par lequel ce bouchon 8 est plus ou moins vissé dans un taraudage prévu dans la partie antérieure du corps 4. A l'intérieur de la jupe cylindrique 8b se trouve une partie du ressort de compression 7 qui prend appui sur un piston 35 interposé entre le ressort 7 et la face diamétrale et transversale plane de la tête hémisphérique 32.
La figure 31 illustre un déclenchement de la fixation de sécurité de la figure 30 dans le cas d'un effort lent. Dans ce cas l'organe de blocage 12 n'est pas immobilisé par les moyens de commande à inertie et il peut donc tourner librement. La fixation de sécurité A déclenche latéralement dans les conditions normales, dès que la valeur de la sollicitation appliquée à la jambe du skieur dépasse le seuil de déclenchement.
Si la jambe du skieur est soumise à un choc, les moyens de commande à inertie interviennent, comme dans le cas précédent, pour immobiliser l'organe de blocage 12, ainsi qu'il est illustré sur la figure 32. De ce fait la fixation de sécurité A ne peut basculer pour assurer le déclenchement latéral qu'en surmontant un effort supérieur exercé par le ressort de compression 7. En effet, en position de déclenchement illustrée sur la figure 32, on voit que la tige de liaison 31, dont l'extrémité sphêrique 34 est toujours maintenue par l'organe de blocage 12 immobilisé, a pivoté par rapport au bouchon
8 et au corps 4, de manière à prendre une position inclinée par rapport à l'axe longitudinal de ceux-ci. Du fait du pivotement de la tête hémisphérique interne 32 sur son siège 8c, cette tête repousse quelque peu le piston interne 35 qui lui était précédemment accolé, 5 ce qui entraîne une compression additionnelle du ressort 7 et par conséquent une augmentation de la tension de celui-ci. Autrement dit, l'effort exercé par le ressort 7 sur le piston principal 9 appliqué contre la pièce d'appui 5 est augmenté. La valeur du seuil de déclenchement dans le cas d'un choc est donc augmentée par rapport à io celle existant dans les conditions normales.
Dans une deuxième variante d'exécution de la fixation de sécurité suivant l'invention, qui est illustrée sur les figures 33 à 35, la butée mécanique auxiliaire 11 est accouplée à un élément de liaison intermédiaire 31, semblable à celui utilisé dans la deuxième variante 15 d'exécution représentée sur les figures 30 à 32, cet élément agissant toutefois, par sa tête hémisphérique 32, sur un ressort additionnel 35a. Ce ressort 35a est disposé dans le bouchon 8 entre le piston auxiliaire 35 et une cloison transversale 36 du bouchon 8. Le ressort principal 7 se trouve ainsi comprimé entre le piston principal 9 et la 20 cloison transversale 36 du bouchon 8.
Le fonctionnement de la fixation illustrée sur les figures 33 à 35 est sensiblement le même que celui de la fixation illustrée sur les figures 30 à 32. En effet, dans les conditions normales, la valeur du seuil de déclenchement est déterminée par la tension du ressort prin-25 cipal 7. Par ailleurs, dans le cas d'un choc, la tige de liaison 31 provoque, par l'intermédiaire du piston auxiliaire 35, la compression du ressort additionnel 35a qui exerce ainsi un effort longitudinal sur le cloison intermédiaire 36, en direction de la pièce d'appui 5. Cet effort additionnel s'ajoute à celui créé normalement par le ressort 30 principal 7 et de ce fait la valeur du seuil de déclenchement est augmentée dans le cas d'un choc, autrement dit la fixation est «durcie».
Dans une autre variante d'exécution de l'invention qui est illustrée sur les figures 36 à 38, les moyens de commande à inertie comportant la bille 15 et le levier 17 sont prévus pour établir un accou-35 plement entre un élément de liaison intermédiaire 37, solidaire de l'ensemble basculant constitué par la mâchoire 2 et le corps 4, et une butée mécanique auxiliaire 51 qui est elle-même sollicitée par un mécanisme de sollicitation additionnel 38. L'élément de liaison intermédiaire 37 est constitué par un bras prolongeant le corps 4 vers 40 l'avant et portant sur sa face supérieure au moins une encoche 37a ou dent avec laquelle coopère au moins une dent 17c ou encoche prévue sous la partie extrême du bras postérieur 17b du levier de blocage 17. Par ailleurs, ce levier 17 et la bille 15 sont portés par un disque horizontal 40 monté à rotation, autour de l'axe vertical zz', 45 sur un socle inférieur 39 fixé au ski. Le disque 40 comporte un palier 41 pour supporter l'axe d'articulation 18 du levier de blocage 17 et il présente également sur sa face supérieure un siège en forme de calotte sphêrique pour recevoir la bille 15.
Du côté opposé au bras de liaison intermédiaire 37, le disque 38 so présente une nervure périphérique verticale 42, de forme cylindrique, dans laquelle est ménagée une encoche 43, cette encoche étant disposée dans le plan de symétrie longitudinal en position de repos. Dans cette encoche est engagé un poussoir longitudinal 44 qui fait partie du mécanisme de sollicitation additionnel 38 et qui est repoussé vers 55 l'arrière par un ressort 45 dont la tension peut être réglée par une vis 46.
On voit, d'après la description qui précède, que la butée mécanique auxiliaire 51 est maintenue, en position de repos, par le poussoir 44 engagé dans l'encoche 43 sous l'action du ressort 45.
60 Dans des conditions normales, la fixation de sécurité A peut déclencher en pivotant librement autour de l'une des lignes d'appui latérales xl, x2, comme dans le cas des figures 1 et 2, ce basculement étant rendu possible du fait que le levier de blocage 17 n'est pas accouplé au bras de liaison intermédiaire 37.
65 Par contre, lorsque la jambe du skieur est soumise ä un choc, les moyens de commande à inertie interviennent et la bille 16 fait basculer le levier 17 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, comme il a déjà été indiqué. De ce fait la ou les dents ou encoches
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17c du levier 17 s'engagent dans la ou les encoches ou dents 37a du bras de liaison intermédiaire 37 en accouplant ainsi celui-ci à la butée mécanique auxiliaire 51. Dans cette butée, en effet, le disque 40 supportant le levier 17 est retenu par le mécanisme de sollicitation additionnel 38 dont le poussoir 44 est engagé dans l'encoche 43.
Pour que le déclenchement puisse se produire, il faut que l'effort exercé par la chaussure du skieur sur la mâchoire 2 surmonte à la fois l'effort du ressort du mécanisme d'énergisation interne de la fixation de sécurité A et l'effort du mécanisme de sollicitation additionnel 38. Si cela se produit, la fixation A déclenche latéralement, comme il est illustré sur la figure 38, la valeur du seuil de déclenchement étant alors supérieure à la valeur de déclenchement dans les conditions normales. On voit sur les figures 38 que la butée mécanique auxiliaire 51 a pivoté dans son ensemble, sous l'effet de la sollicitation exercée par le bras de liaison intermédiaire 37, et ce à rencontre de l'action de maintien exercée par le mécanisme de sollicitation additionnel 38. La fixation de sécurité A s'est donc trouvée «durcie» par suite de l'action de la butée mécanique auxiliaire 51 soumise à l'action du mécanisme de sollicitation additionnel 38.
Les moyens de commande à inertie qui font intervenir ou non la butée mécanique auxiliaire 11 ou 51, suivant qu'il y a un choc ou non, peuvent être réalisés de différentes façons. Dans les diverses formes d'exécution illustrées sur le dessin, ces moyens utilisent le levier de blocage 17 actionné par la bille 16. Toutefois, on pourrait également utiliser à cette fin d'autres mécanismes à inertie comportant des masses mobiles agissant à leur tour, en cas de choc, par suite de leur inertie, sur des pièces de blocage animées d'un mouvement quelconque, par exemple d'un mouvement de coulissement.
Dans la forme d'exécution illustrée sur les figures 39 et 40, l'organe de maintien de la chaussure est constitué de deux ailes de retenue latérales 52, 53, disposées symétriquement par rapport au plan de symétrie longitudinal et articulées respectivement autour d'axes 54, 55 perpendiculaires au ski. Ces deux ailes 52, 53 sont rappelées normalement, en position de repos, contre un appui transversal 56, et ce sous l'action d'un tirant 57 traversant l'appui 56 et exerçant un effort longitudinal, par une tête postérieure 58, sur des branches transversales 52a, 53a, s'étendant l'une vers l'autre, des deux ailes 52, 53. Le tirant 57 est solidaire, à son extrémité antérieure, d'un flasque transversal 59 et un ressort de compression 61 est disposé entre ce flasque 59 et l'appui 56. De cette façon, le tirant 57 s est sollicité en permanence vers l'avant et il assure, par sa tête postérieure 58, le maintien des ailes 52, 53 en position de repos. Une fixation de sécurité de ce type, à deux ailes latérales sollicitées par un tirant longitudinal 57, est décrite, par exemple, dans les brevets FR 2210422 et DE 2174125.
10 Suivant l'invention, la butée mécanique auxiliaire 11 est disposée en avant de la fixation et elle agit sur un élément 62 monté à coulissement longitudinal dans un prolongement 63 de l'embase 64 de la fixation. Cet élément coulissant 62 présente, dans sa surface supérieure, une encoche 65 dans laquelle peut s'engager la dent inférieure 15 17c prévue à l'extrémité de la branche postérieure du levier pivotant 17 dont la branche antérieure est soumise à l'action de la bille 16. L'élément coulissant 62 est à son tour relié au flasque transversal 59 solidaire du tirant 57 par un ressort de traction auxiliaire 66.
20 Ainsi, lorsque le ski est soumis à un effort lent et que, par conséquent, les moyens de commande à inertie 16, 17 restent au repos, l'élément coulissant 62 est laissé libre et, par conséquent, le seuil de déclenchement de la fixation est déterminé uniquement par la tension du ressort de compression principal 61 s'étendant entre le 25 flasque transversal 59 et l'appui fixe 56. Il en est ainsi car dans ce cas l'élément 62 peut coulisser librement, dans le sens longitudinal, sur le prolongemeent 63 de l'embase 64.
Par contre, dans le cas d'un choc ou effort intense, provoquant le passage des moyens de commande à inertie 16, 17 en position de 30 travail, le levier 17 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 39, sa dent inférieure 17c s'engage dans l'encoche 65 et bloque alors tout coulissement de l'élément 62 vers l'arrière. De ce fait, le flasque transversal 59 se trouve soumis à l'action du ressort auxiliaire 66 qui vient s'ajouter à celle du ressort principal 61. Il en 35 résulte donc que le seuil de déclenchement de la fixation est augmenté, autrement dit que celle-ci est «durcie».
R
12 feuilles dessins
Claims (22)
- 658 3972REVENDICATIONS1. Fixation de sécurité d'un ski comportant un organe de maintien d'une chaussure sur le ski rappelé en position de repos par un mécanisme de sollicitation élastique déterminant un seuil de déclenchement réglable fonction de la valeur de l'effort exercé par la chaussure sur l'organe de maintien à partir de laquelle a lieu la libération de la chaussure, caractérisée en ce qu'elle comporte une butée mécanique auxiliaire (11,51) fixée sur le ski, coopérant avec un élément (21, 22, 23, 31, 37, 65) commandant la valeur du seuil de déclenchement de la fixation et comprenant des moyens de commande à inertie (15, 17) pouvant occuper deux positions, à savoir une position de repos dans les conditions normales ou une position de travail dans le cas où un effort intense et bref ou choc s'exerce sur le ski, ces moyens de commande à inertie (15, 17) n'exerçant aucune influence, en position de repos, sur la valeur du seuil de déclenchement tandis que ces moyens, lorsqu'ils passent en position de travail à la suite d'un choc, établissent une liaison entre ledit élément (21, 31, 37, 65) et la butée mécanique auxiliaire (11,51), liaison qui provoque à son tour une augmentation de la valeur du seuil de déclenchement, autrement dit un «durcissement» de la fixation.
- 2. Fixation de sécurité suivant la revendication 1 dans laquelle l'organe de maintien constitue, conjointement avec un corps dont il est solidaire, un ensemble monté basculant sur un support fixé au ski, caractérisée en ce que l'élément commandant la valeur du seuil de déclenchement (21, 31, 37) fait partie de l'ensemble basculant (2, 4).
- 3. Fixation de sécurité suivant la revendication 2, caractérisée en ce que la butée mécanique (11) auxiliaire est accouplée à un élément de liaison intermédiaire (21) qui modifie les conditions de déclenchement de l'organe de maintien (A) lorsque les moyens de commande à inertie (15,17) passent en position de travail à la suite d'un choc.
- 4. Fixation de sécurité suivant la revendication 3, dans laquelle le mécanisme de sollicitation élastique comprend un ressort (7) prenant appui sur un bouchon (8) de réglage du seuil de déclenchement et repoussant le piston (9) en direction de la face antérieure (5a) de la pièce d'appui (5), caractérisée en ce que l'élément de liaison intermédiaire (21) comprend un plateau (23) interposé entre le piston (9) et la face antérieure (5a) de la pièce d'appui (5), ce plateau (23) présentant une ouverture (25) dans laquelle est engagée une protubérance (26) du piston (9).
- 5. Fixation de sécurité suivant la revendication 4, caractérisée en ce que la protubérance (26) du piston (9) qui est symétrique par rapport au plan vertical longitudinal de symétrie (P) est délimitée par une face frontale (26a) ayant sensiblement la forme d'un V et qui est bordée, de chaque côté, par une face latérale (26b) qui est inclinée de l'extérieur vers l'intérieur en direction de la pièce d'appui (5), par deux faces supérieures (26c) inclinées de haut en bas vers l'extérieur et symétriques par rapport au plan vertical (P), et par deux faces inférieures (26d) symétriques par rapport au plan vertical (P) et inclinées de bas en haut vers l'extérieur, l'ouverture (25) qui est percée dans la branche verticale (22a) du plateau (22) et dans laquelle s'engage la protubérance (26) du piston (9) est délimitée par des faces symétriques par rapport au plan vertical (P), à savoir deux faces latérales planes (25b), de même inclinaison que les faces latérales (26b) de la protubérance (26) et convergeant en direction de la pièce d'appui (5), deux faces supérieures inclinées de haut en bas vers l'extérieur et deux faces inférieures (25d) également inclinées de haut en bas vers l'extérieur si bien que l'ouverture (25) présente, en regard de la pièce d'appui (5), une section droite sensiblement en forme de trapèze isocèle à petite base dirigée vers le bas et du côté opposé, une section droite beaucoup plus grande constituée de deux trapèzes rectangles symétriques accolés l'un à l'autre par leurs côtés inclinés.
- 6. Fixation de sécurité suivant la revendication 5, caractérisée en ce que du côté de sa face appliquée contre la pièce d'appui (5) la branche verticale (22a) du plateau (22) présente deux bandes d'appui en forme de V (22c) qui s'étendent de part et d'autre de l'ouverture(25) et par lesquelles le plateau (22) est plaqué contre la face antérieure (5a) de la pièce d'appui (5).
- 7. Fixation de sécurité suivant l'une des revendications 4 à 6, caractérisée en ce que la branche verticale (22a) du plateau (22) est prolongée par une branche horizontale (22b) qui est articulée,autour d'un axe transversal (24), sur la partie postérieure d'un bras de liaison (23) constituant la partie antérieure de l'élément de liaison (23) portant, à son extrémité antérieure, un téton (27) qui est engagé et maintenu dans un organe de blocage (12) faisant partie de la butée mécanique auxiliaire (11).
- 8. Fixation de sécurité suivant la revendication 7, caractérisée en ce que le bras de liaison (23) présente, dans son bord postérieur, une encoche (23d) délimitant ainsi, aux deux extrémités, deux ailes latérales (23a) formant chape pour l'axe d'articulation (24) avec le plateau (22).
- 9. Fixation de sécurité suivant la revendication 2, caractérisée en ce que la butée mécanique auxiliaire (11) est accouplée à un élément de liaison intermédiaire (31) qui fait varier la tension (7) du ressort du mécanisme de sollicitation élastique (6) lorsque les moyens de commande à inertie (15, 17) passent en position de travail à la suite d'un choc.
- 10. Fixation de sécurité suivant la revendication 9, caractérisée en ce que l'élément de liaison intermédiaire (31) est constitué par une tige dont l'extrémité extérieure (34) est engagée et maintenue dans un organe de blocage (12) de la butée mécanique auxiliaire (11) et dont l'autre extrémité est solidaire d'une tête hémisphérique (32) logée dans le bouchon (8) de réglage de la tension du ressort (7) du mécanisme de sollicitation élastique (6), la tige (31) faisant saillie vers l'extérieur à travers une ouverture (33) prévue dans le fond du bouchon (8), et un piston auxiliaire (35), monté à coulissement à l'intérieur de la jupe cylindrique (8b) du bouchon de réglage (8), est plaqué contre la face diamétrale de la tête hémisphérique (32) par le ressort (7) du mécanisme de sollicitation (6).
- 11. Fixation de sécurité suivant la revendication 2, caractérisée en ce que la butée mécanique auxiliaire (11) est accouplée à un élément de liaison intermédiaire (31) qui agit sur un ressort additionnel (35a) dont la force s'ajoute à celle du ressort (7) du mécanisme de sollicitation élastique (6), pour augmenter la valeur du seuil de déclenchement, lorsque les moyens de commande à inertie (15,17) passent en position de travail à la suite d'un choc.
- 12. Fixation de sécurité suivant la revendication 11, caractérisée en ce que le bouchon (9) de réglage du ressort (7) du mécanisme de sollicitation élastique (6) comporte une paroi transversale (36) délimitant avec le fond du bouchon une chambre dans laquelle est logé le ressort additionnel (35a), ce ressort (35a) prend appui, par l'intermédiaire d'un piston auxiliaire (35), sur la face diamétrale d'une tête hémisphérique (32) montée à rotation dans un siège de même forme réalisé dans le fond du bouchon (8), cette tête hémisphérique (32) étant prolongée vers l'extérieur par une tige (31) constituant l'élément de liaison intermédiaire et traversant une ouverture (33) du bouchon (8) et dont l'extrémité (34) est engagée et maintenue dans un organe de blocage (12) de la butée mécanique auxiliaire (11).
- 13. Fixation de sécurité suivant l'une des revendications 3 à 12, caractérisée en ce que la butée mécanique auxiliaire (11) comprend, dans le prolongement de l'organe de maintien (A), un socle (13) portant les moyens de commande à inertie (15, 17), et un organe de blocage (12) monté à rotation sur le socle (13) autour d'un axe vertical (zz'), cet organe de blocage (12) étant accouplé avec l'extrémité (27, 34) de l'élément de liaison intermédiaire (21, 31) et étant bloqué en rotation lorsque les moyens de commande à inertie (15, 17) sont en position de travail.
- 14. Fixation de sécurité suivant la revendication 13, caractérisée en ce que les moyens de commande à inertie comportent un levier de blocage (17) articulé autour d'un axe transversal (18) et comprenant une branche antérieure (17a) en appui sur une bille (15) logée dans un siège (16) en forme de calotte sphérique prévue dans la face supérieure du socle (13), le levier de blocage (18) comportant une branche postérieure (17b) maintenue normalement écartée de51015202530354045505560653658 397l'organe de blocage (12), en position de repos, sous l'action d'un ressort (19), la branche postérieure (17b) du levier de blocage (17) présentant au moins une dent (17c) ou encoche susceptible de s'engager dans au moins une encoche (12b) ou dent de l'organe de blocage (12) lorsque le levier (17) bascule en position de travail sous l'effet d'un choc.
- 15. Fixation de sécurité suivant la revendication 4, caractérisée en ce que le socle (13) comporte deux ailes longitudinales et verticales (13a, 13b) entre lesquelles est logé le levier de blocage pivotant (17), ces deux ailes (13a, 13b) étant percées respectivement de trous transversaux coaxiaux (13c) pour l'engagement de l'axe d'articulation (18) du levier de blocage (17), le siège (16) pour la bille (15) est formé dans la zone antérieure comprise entre le deux ailes verticales (13a, 13b) tandis que dans la zone postérieure est prévu un évide-ment (13d) constituant un logement pour un ressort (19) de rappel du levier de blocage (17), le socle (13) étant percé de trous (13e) pour le passage de vis de fixation sur le ski.
- 16. Fixation de sécurité suivant l'une des revendications 14 et 15, caractérisée en ce que l'organe de blocage (12) qui est monté à rotation sur le socle (13) comporte une jupe cylindrique (12c) qui est prolongée radialement vers l'extérieur et vers l'arrière par une extension (12a) formant fourche dans laquelle est logée l'extrémité (27, 34) de l'élément de liaison intermédiaire (21, 31), la jupe cylindrique (12b) portant également, dans un même plan transversal, deux portions de collerette interne (12d, 12e) diamétralement opposées, en forme d'arcs de cercle, ces deux portions de collerette interne (12d, 12e) étant alignées dans l'axe longitudinal (xx') lorsque l'organe de blocage (12) est en position de repos et prenant appui sur des parties marginales correspondantes de la surface supérieure du socle (13), et la portion de collerette (12d) qui est voisine de la fourche (12a) et qui est située sous la branche postérieure (17b) du levier de blocage (17) porte, sur sa face supérieure, au moins une encoche (12b) ou une dent coopérant avec la dent ou encoche (17c) portée par le levier de blocage (17).
- 17. Fixation de sécurité suivant l'une des revendications 13 à 16, caractérisée en ce que la butée mécanique auxiliaire (11) comporte un couvercle (14) qui coiffe le socle (13) et les moyens de commande à inertie, ce couvercle se présentant sous la forme d'une capsule circulaire et comportant deux protubérances (14a) diamétralement opposées dans lesquelles sont ménagés des passages verticaux (14b) pour des vis de fixation traversant également les trous (13e) du socle (13).
- 18. Fixation de sécurité suivant l'une des revendications 13 à 17, caractérisé en ce que le levier de blocage (17) présente, dans sa partie inférieure, une surépaisseur dans laquelle est formé un trou transversal (17d) pour le passage de l'axe d'articulation (18) et un évidement (17e) est ménagé dans la face inférieure de la branche postérieure (17b) du levier (17) pour constituer un logement pour la partie extrême supérieure du ressort de rappel (19).
- 19. Fixation de sécurité suivant la revendication 3, caractérisée en ce que les moyens de commande à inertie (15,17) sont prévus pour établir un accouplement entre l'élément de liaison intermédiaire (37) faisant partie de l'ensemble basculant (2, 4) et la butée mécanique auxiliaire (11), lorsque les moyens de commande à inertie (15, 17) passent en position de travail à la suite d'un choc, et la butée mécanique auxiliaire est elle-même sollicitée par un mécanisme de sollicitation additionnel (38).
- 20. Fixation de sécurité suivant la revendication 19, caractérisée en ce que l'élément de liaison intermédiaire (37) est constitué par un bras prolongeant le corps (4) de l'organe de maintien (A), la butée mécanique auxiliaire comprend un socle inférieur (39) fixé au ski et sur lequel est monté à rotation, autour d'un axe vertical (zz'), un disque horizontal (40) portant les moyens de commande à inertie constitués par une bille (15) logée dans un siège prévu dans la face supérieure du disque (40), et un levier de blocage (17) articulé autour d'un axe transversal (18) supporté par un palier (41 ) solidaire du disque (40), ce levier de blocage (17) comportant une branche antérieure (17a) maintenue en appui sur la bille (15) par un ressort (19)et une branche postérieure (17b) présentant au moins une dent (17c) ou encoche pouvant s'engager dans une encoche (37a) ou dent prévue à l'extrémité du bras de liaison (37) lorsque les moyens de commande à inertie passent en position de travail.5 21. Fixation de sécurité suivant la revendication 20, caractérisée en ce que du côté opposé au bras de liaison intermédiaire (37) le disque (40) présente une nervure périphérique verticale (42) dans laquelle est ménagée une encoche (43), cette encoche étant disposée dans le plan de symétrie longitudinal en position de repos, et en ce ]0 que dans cette encoche est engagé un poussoir longitudinal (44) faisant partie du mécanisme de sollicitation additionnel (38) et sollicité vers cette encoche par un ressort (45).
- 22. Fixation de sécurité suivant la revendication 1, dans laquelle l'organe de maintien est constitué par deux ailes de retenue latérale15 indépendantes articulées autour d'axes respectifs et rappelées en position de repos par un tirant sollicité par un ressort principal, caractérisé en ce que l'élément (62) commandant la valeur du seuil de déclenchement de la fixation intervient, lorsque les moyens de commande à inertie (16, 17) passent en position de travail, pour ajouter 20 à l'effort exercé par le ressort principal (61) celui d'un ressort auxiliaire (66).
- 23. Fixation de sécurité suivant la revendication 22, caractérisée en ce que l'élément commandant la valeur du seuil de déclenchement est constitué par une pièce (62) montée à coulissement sur une partie25 (63) de l'embase (64) de la fixation, cette pièce (62) étant bloquée longitudinalement par le levier pivotant (17) des moyens de commande à inertie lorsque ceux-ci sont en position de travail, et la pièce coulissante (62) est reliée par le ressort auxiliaire (66) à un flasque transversal (59) solidaire du tirant (57), le ressort principal 30 (61) étant comprimé entre ce flasque transversal (59) et un appui (56) traversé par le tirant (57) et contre lequel sont plaquées les ailes de retenue latérales (52, 53) en position de repos.
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Family Applications (1)
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|---|---|---|---|
| CH1590/84A CH658397A5 (fr) | 1983-03-31 | 1984-03-29 | Fixation de securite d'un ski. |
Country Status (5)
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| JP (1) | JPS59230572A (fr) |
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| FR (1) | FR2543445B1 (fr) |
Families Citing this family (4)
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Legal Events
| Date | Code | Title | Description |
|---|---|---|---|
| PL | Patent ceased |