FR2619999A1 - Chaussure de ski alpin a tige articulee sur un bas de coque - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une chaussure de ski alpin à tige articulée sur un bas de coque. Cette chaussure est caractérisée en ce que les moyens 7 de liaison entre le capot postérieur 4 et le bas de coque 1 sont adaptés de manière à permettre, d'une part, un pivotement du capot postérieur 4 sur le bas de coque 1, autour d'un axe transversal postérieur 8, et à autoriser, d'autre part, un débattement sensiblement vertical, à cet endroit, du capot postérieur 4 par rapport au bas de coque 1, pendant la pratique du ski, lorsque la tige 2 pivote dans son ensemble autour de l'axe transversal antérieur 6 de la manchette 3.

Description

1 2619999

La présente invention concerne une chaussure de ski

alpin à tige articulée-sur un bas de coque.

Les chaussures de ski alpin comportent généralement une tige constituée de deux éléments destinés à entourer le bas de jambe du skieur, à savoir une manchette antérieure et

un capot postérieur, cette manchette et ce capot étant ser-

rés, autour du bas de jambe, par des organes appropriés prévus sur eux, pendant la pratique du ski. La manchette antérieure et le capot postérieur peuvent être articulés autour d'un axe transversal inférieur commun ou bien encore autour de deux axes indépendants. Cette dernière solution

permet de faciliter le chaussage-de la chaussure par l'ar-

rière du fait que l'ouverture d'entrée du pied, lorsque le

capot postérieur est basculé vers l'arrière, se trouve a-

grandi par rapport au cas d'une chaussure à un seul axe

d'articulation de la tige.

Les chaussures à deux axes d'articulation respec-

tifs pour la manchette antérieure et le capot postérieur présentent toutefois l'inconvénient que, du fait que ces deux axes sont montés fixes sur le bas de coque et qu'ils constituent en quelque sorte deux sommets fixes d'un "parallélogramme déformable" dont les côtés mobiles sont constitués par la manchette et le capot, il se produit, lors d'une flexion de la tige vers l'avant, un rétrécissement relatif du "parallélogramme", c'est-à-dire une réduction de

la distance entre la manchette antérieure et le capot.pos-

térieur. Ce "rétrécissement" de la tige qui accompagne la flexion vers l'avant entraîne une variation du serrage du bas de jambe, variation qui est à la fois incontrôlable et

indésirable.

La présente invention vise à remédier à cet inconvé-

nient grâce à une construction très simple du montage du capot arrière sur le bas de coque et sa liaison avec la

manchette antérieure.

A cet effet cette chaussure de ski alpin à tige articulée sur un bas de coque, cette tige étant constituée de deux éléments entourant le bas de jambe du skieur et qui sont reliés individuellement au bas de coque à savoir une manchette antérieure montée à pivotement autour d'un axe transversal antérieur et un capot postérieur, et des moyens de serrage de la manchette et du capot autour du bas de jambe, est caractérisée en ce que les moyens de liaison entre le capot postérieur et le bas de coque sont adaptés de manière à permettre, d'une part, un pivotement du capot postérieur sur le bas de coque, autour d'un axe transversal postérieur, et à autoriser, d'autre part, un débattement sensiblement vertical du capot postérieur par rapport au bas de coque, pendant la pratique du ski, lorsque la tige pivote dans son ensemble autour de l'axe transversal antérieur de

la manchette.

Suivant une caractéristique complémentaire de l'in-

vention la chaussure comporte des moyens de verrouillage

amovibles pour rendre solidaires l'un de l'autre la manchet-

te et le capot pendant la pratique du ski et pour les rendre indépendants, afin de permettre le basculement du capot

vers l'arrière, lors du chaussage. Ces moyens de verrouil-

lage peuvent comprendre avantageusement un levier de blocage d'appui arrière qui est articulé, sur le capot postérieur, autour d'un troisième axe transversal situé au-dessus des axes de la manchette et du capot, ce levier présentant,

dans sa partie extrême antérieure, une partie formant cro-

chet pouvant s'engager et se verrouiller sur un téton maté-

rialisant l'axe d'articulation de la manchette antérieure

sur le bas de coque.

La chaussure de ski alpin suivant l'invention offre

l'avantage qu'elle permet d'obtenir un appui arrière totale-

ment indépendant du serrage du bas de jambe et que le degré de serrage de la tige n'est pas modifié lors du pivotement de l'ensemble de la tige vers l'avant ou vers l'arrière du fait que la manchette antérieure et le capot postérieur pivotent, en constituant un ensemble monobloc, autour du seul axe antérieur de la manchette. Elle permet aussi, comme

dans le cas général des chaussures à deux axes d'articula-

tion, d'ouvrir très largement le capot postérieur vers l'ar-

rière, ce qui facilite son chaussage.

On décrira ci-après,à titre d'exemples non limita-

tifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence 8U dessin annexé sur lequel: -La figure 1 est une vue en élévation d'une chaussure de ski alpin suivant l'invention, la tige étant représentée

serrée sur le bas de jambe, en position initiale c'est-à-di-

re non fléchie vers l'avant.

La figure lA est une vue en coupe faite suivant la

ligne A-A de la figure 1.

La figure 2 est une vue en élévation de la chaus-

sure de la figure 1, la tige, toujours serrée sur le bas de

jambe, étant représentée fléchie vers l'avant.

La figure 3 est une vue en élévation de la chaussure

de la figure 1, la tige étant ouverte par suite du pi-ote-

ment du capot postérieur vers l'arrière.

La figure 4 est une vue en élévation, avec arrache-

ment partiel, d'une variante d'exécution de la chaussure suivant l'invention pourvue d'un levier de blocage d'appui arrière, la tige de la chaussure étant représentée serrée sur le bas de jambe, en position initiale et verrouillée

avec le capot arrière.

La figure 5 est une vue en élévation, avec arrache-

ment partiel, de la chaussure de la figure 4, la tige, tou-

jours serrée sur le bas de jambe, étant représenté fléchie

vers l'avant.

La figure 6 est une vue en élévation, avec arrache-

ment partiel, de la chaussure de la figure 4, le capot pos-

térieur étant représenté déverrouillé et basculé vers l'ar-

rière pour permettre le chaussage.

La figure 7 est une vue en élévation partielle d'une variante d'exécution du levier de blocage d'appui arrière. La figure 8 est une vue en élévation d'une autre

variante d'exécution du levier de blocage d'appui arrière.

La figure 9 est une vue en coupe verticale et lon-

gitudinale partielle, à plus grande échelle, du dispositif d'immobilisation du levier de blocage de la figure 8, en

position de verrouillage.

La figure 10 est une vue en élévation d'une autre

variante d'exécution de la chaussure suivant l'invention.

La figure 11 est une vue en élévation, partiellement en coupe verticale, du dispositif assurant le verrouillage du capot postérieur sur l'axe de la manchette de la chaus-

sure représentée sur la figure 10.

La figure 12 est une vue en coupe verticale faite

suivant la ligne XII-XII de la figure 11.

La figure 13 est une vue en élévation partielle d'une forme d'exécution de l'articulation du capot arrière

sur le bas de coque.

La figure 14 est une vue en coupe verticale et longitudinale partielle de l'articulation illustrée sur la

figure 8.

La figure 15 est une vue en coupe verticale et lon-

gitudinale partielle d'une variante d'exécution de l'articu-

lation du capot arrière.

La chaussure de ski alpin suivant l'invention qui est représentée sur les figures 1 à 3, comporte un bas de

coque 1 sur lequel est articulée une tige 2 elle-même cons-

tituée de deux éléments à savoir une manchette antérieure 3 et un capot postérieur 4. La manchette antérieure 3 et le

capot postérieur 4 sont engagés l'un dans l'autre, en entou-

rant le bas de la jambe du skieur, et ils sont serrés au-

tour de ce bas de jambe, pendant la pratique du ski, au moyen d'organes de serrage appropriés 5 bien connus dans la technique. La chaussure est du type à deux axes d'articulation indépendants respectivement pour la manchette 3 et le capot 4. La manchette 3 est articulée, à sa partie inférieure, sur le bas de coque 1, autour d'un axe horizontal et transversal antérieur 6 qui est matérialisé par deux tétons coaxiaux

fixés sur le bas de coque 1 et formant pivots pour la man-

chette 3. Par ailleurs le capot postérieur 4 est relié à la partie postérieure et supérieure du bas de coque 1 par un

dispositif de liaison 7 qui autorise un débattement sensi-

blement vertical du capot arrière 4 par rapport au bas de

coque 1, pendant la pratique du ski. Ce dispositif de liai-

son 7 comporte notamment un axe d'articulation horizontal et

transversal 8 monté fixe sur la partie supérieure et posté-

rieure du bas de coque i et permettant le pivotement-du

capot arrière 4 vers l'arrière pour le chaussage.

La chaussure suivant l'invention comporte par ailleurs des moyens de verrouillage 9 qui permettent de rendre solidaires l'un de l'autre la manchette 3 et le capot

4, de manière que la tige 2 forme un ensemble monobloc pen-

dant la pratique du ski. Ces moyens de verrouillage peuvent

être réalisés de diverses façon et ils peuvent être notam-

ment constitués par des dents ou bossages formés sur la manchette 3 et le capot 4 et qui s'engagent les uns dans les autres comme il est représenté sur la figure 1A, en

étant maintenus ainsi par les organes de serrage 5.

Pendant la pratique du ski, la tige 2 est serrée sur le bas de jambe du skieur au moyen des organes de serrage 5 et les moyens de verrouillage 9 rendent solidaires l'un de l'autre la manchette 3 et le capot 4. La tige 2 peut donc pivoter dans son ensemble pour suivre les mouvements de flexion vers l'avant et de retour en position initiale qui se produisent alors. La position initiale de la tige 2 est

indiquée schématiquement sur les figures 1 et 2 par la po-

sition X de son axe, tandis que sa position fléchie vers l'avant est indiquée par la position Xl de l'axe. Pendant ses mouvements de flexion avant et de retour en position initiale, la tige 2 constitue un ensemble monobloc pivotant autour du seul axe antérieur 6. Ce mouvement de pivotement sous forme monobloc est rendu possible grâce à la prévision

du dispositif de liaison arrière 7 entre le capot posté-

rieur 4 et le bas de coque 1. En effet, lorsque la tige 2 fléchit vers l'avant, ce dispositif 7 autorise un léger soulèvement du capot postérieur 4, comme il est représenté sur la figure 2. Par conséquent le mouvement de pivotement de l'ensemble de la tige 2 en flexion avant, c'est-à-dire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe antérieur 6, et dans le sens opposé ne se traduit par

aucune variation de la section droite de la tige ou du dia-

mètre a de son ouverture d'entrée. Par conséquent le degré

de serr&ge du bas de jambe du skieur n'est nullement modi-

fié BU cours du pivotement de la tige 2, à la différence des

chaussures à deux axes connues antérieurement dans lesquel-

les le capot arrière 4 pivote autour d'un axe, tel que l'axe 8, sur le bas de coque, sans avoir la possibilité de se

soulever par ce rapport à ce dernier.

La figure 3 illustre l'ouverture totale de la tige 2 pour permettre le chaussage de la chaussure. Dans ce cas les organes de serrage 5 sont desserrés et le capot postérieur 4

est basculé au maximum vers l'arrière pour faciliter l'in-

troductiondu pied dans la chaussure. Le dispositif de liai-

son 7 joue alors simplement le rôle d'une articulation per-

mettant le pivotement du capot 4 autour de l'axe 8.

Dans la variante d'exécution de l'invention repré-

sentée sur les figures 4 à 6, les moyens de verrouillage du capot postérieur 4 sur la manchette 3 comprennent un levier de blocage d'appui arrière 11 qui est articulé sur le capot arrière 4, autour d'un axe horizontal et transversal 12 situé au-dessus des deux axes 6 et 8. Cet axe 12 est matérialisé par des tétons coaxiaux fixés sur les deux côtés du capot postérieur 4. Le levier 11 a la forme d'un étrier

et il comprend une traverse horizontale postérieure et supé-

rieure lla, s'étendant en arrière du capot 4, et à partir de

laquelle s'étendent vers l'avant et vers le bas deux bran-

ches latérales inclinées llb qui sont articulées sur les

tétons matérialisant l'axe de pivotement 12 du levier 11.

Chacune des branches latérales llb se termine, à sa partie extrême antérieure et inférieure, par une partie llc en forme de crochet qui peut venir s'enclencher sur l'un des tétons matérialisant l'axe de pivotement 6 de la manchette 3. Chaque partie formant crochet llc est délimitée, dans la forme d'exécution représentée sur les figures 4 à 6, par une encoche débouchant dans le bord inférieur de la branche latérale lhb si bien que le crochet correspondant est ouvert

vers le bas.

Sur les figures 4 et 5 le levier de blocage d'appui arrière 11 est représenté en position verrouillée dans laquelle ses parties extrêmes antérieures llc en forme de crochet sont engagées sur les tétons 6. Dans cette position le levier 11 rend solidaire l'un de l'autre la manchette 3 et le capot 4 et la tige 2 peut ainsi pivoter en formant un

ensemble monobloc, autour de l'axe transversal 6. Pour ou-

vrir la chaussure, il suffit, après avoir désserré les or- ganes 5 de serrage du bas de jambe, de faire pivoter le levier 11 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de

l'axe 12. Ce mouvement de pivotement peut être obtenu aisé-

ment en appuyant sur la traverse supérieure et postérieure

lia. Les parties extrêmes en forme de crochet lic se déga-

gent alors des tétons 6 et le capot 4 peut pivoter librement

vers l'arrière autour de l'axe 8 du dispositif de liaison 7.

Le levier 11 peut être monté à pivotement libre ou bien, de préférence, peut être sollicité élastiquement par au moins un ressort 13, placé à un endroit quelconque, par

exemple enroulé autour des tétons 12 constituant l'axe d'ar-

ticulation du levier 11, ce ressort 13 tendant à engager la partie en forme de crochet lic sur le téton 6. Le ou les ressorts 13 sont montés de manière à faire pivoter le levier 11 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Par conséquent, lorsque l'on fait pivoter le capot postérieur 4, se trouvant alors basculé vers l'arrière, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe 8, pour l'engager à l'intérieur de la manchette 3, la partie extrême antérieure et inférieure en forme de crochet lic de chaque branche latérale llb vient rencontrer un téton 6 puis glisse vers le haut sur celui-ci et est rappelé enfin vers le bas,

sous l'action du ou des ressorts 13, pour assurer le ver-

rouillage. Suivant une variante chaque branche latérale 11b pourrait présenter, à son extrémité antérieure, ainsi qu'il est représenté sur la figure 7, une partie lic en forme de crochet s'ouvrant vers le haut, par suite de la prévision d'une encoche ménagée dans son bord supérieur. Dans ce cas naturellement l'action du ressort 13 serait inversée, ce ressort tendant alors à faire pivoter le levier 11 dans le

sens des aiguilles d'une montre.

Dans la variante d'exécution de l'invention repré-

sentée sur les figures 8 et 9 le levier de blocage d'appui

arrière 11 est maintenu normalement en position de verrouil-

lage, pendant la pratique du ski, au moyen d'un dispositif de retenue 14 monté à l'arrière du capot postérieur 4. Ce dispositif de retenue 14 comprend un levier à deux branches articulé sur le capot 4 autour d'un axe horizontal et transversal 16 et sollicité dans le sens inverse des aiguilles d'une montre par un ressort 17. Le levier 15 comprend une branche supérieure 15a qui se termine, à son extrémité supérieure, par une manette d'actionnement 15b, et une branche inférieure 15c se terminant par une extrémité d en forme de crochet dirigé vers le haut. Ce crochet 15d est destiné à venir s'engager sous la traverse ila du levier 11, pour maintenir ce levier en position de verrouillage pendant la pratique du ski. Pour libérer le levier 11, il

suffit de faire pivoter le levier 15 dans le sens des ai-

guilles d'une montre, en agissant sur la manette d'actionne-

ment supérieure 15b, afin de dégager le crochet 15d de la traverse lla. Le levier 15 revient automatiquement dans sa

position d'accrochage sous l'action du ressort de rappel 17.

Dans la variante d'exécution de l'invention repré-

sentée sur les figures 10 à 12 les moyens de verrouillage comportent une patte inférieure 4a faisant partie du capot postérieur 4 et le prolongeant latéralement vers l'avant et vers le bas. Cette patte de verrouillage 4a présente, dans sa partie antérieure, une encoche 18 débouchant dans son bord inférieur de manière que la partie extrême 4b de la patte 4a forme un crochet ouvert vers le bas. Ce crochet 4b est destiné à venir s'engager, en position de verrouillage, sur l'un des tétons matérialisant l'axe de pivotement 6 de la manchette 3. Les moyens de verrouillage comprennent par ailleurs un dispositif 19 qui est monté sur la patte 4a afin de maintenir cette patte accrochée au téton 6 en position de verrouillage. Ce dispositif 19 peut comporter un bottier 21

fixé sur la patte 4a et dans lequel est montée à coulisse-

ment une tige 22. Cette tige sort d'un côté du bottier 21 et s'étend en travers de l'encoche 18, en dessous du téton 6, en position de verrouillage. La tige 22 est repoussée

constamment dans cette position par un ress.ort de compres-

sion 23 logé dans le boltier 21. La tige 22 fait saillie à l'extérieur, de l'autre côté du boîtier 21, et elle est solidaire à cet endroit d'une manette d'actionnement 24 permettant de tirer la tige 22 vers l'arrière, à l'encontre de l'action du ressort de rappel 23, afin d'escamoter la tige 22 à l'intérieur du bottier 21 et de permettre au crochet 4b de la patte 4a d'échapper à l'axe du

téton 6..

Les figures 13 et 14 représentent une forme d'exé-

cution non limitative du dispositif de liaison 7. Dans ce

cas l'axe 8 de ce dispositif de liaison s'étend horizonta-

lement de part en part à travers la paroi du bas de cocue 1 et ses extrémités font saillie à l'extérieur du bas de coque 1. Cet axe 8 est solidaire, à l'intérieur du bas de coque 1 et du capot 4, d'une languette radiale 25 s'étendant vers le

haut et qui est engagée dans un logement interne 26 solidai-

re de la partie inférieure et postérieure du capot 4. Ce logement 26 est sssez étroit pour assurer une liaison à coulissement relatif entre le capot 4 et la languette 25,

tout en permettant à l'axe 8 de constituer l'axe d'articu-

lation pour le pivotement du capot 4 vers l'arrière. Le capot 4 présente également, dans son bord inférieur, des encoches 4c qui sont découpées de manière qu'en position d'appui arrière, c'est-à-dire lorsque la tige 2 occupe sa position initiale, le capot 4 soit en appui rigide, par ses

encoches 4c, sur les extrémités de l'axe d'articulation 8.

Dans la variante d'exécution de l'invention repré-

sentée sur la figure 15 le dispositif de liaison 7 est

conçu de manière à permettre le réglage de la position d'ap-

pui arrière du capot 4 sur le bas de coque 1 et corrélati-

vement de l'avancée de la tige 1. A cet effet le capot 4 porte, à l'intérieur, un caisson vertical 27 dans lequel

est engagée la languette radiale 25 et dans la partie supé-

rieure duquel est vissée une vis de réglage d'appui 28.

Cette vis de réglage 28 constitue ainsi une butée réglable pour la languette 25, ce qui permet d'ajuster à volonté la position d'appui arrière du capot sur le bas de coque 1, en

vissant plus ou moins la vis 28 dans le caisson 27.

Le dispositif de liaison 7 peut également comporter des moyens élastiques pour solliciter, dans un sens ou dans l'autre, le capot postérieur 4 par rapport au bas de coque

1. Ces moyens élastiques peuvent être constitués, par exem-

ple, par un ressort 29 logé dans le caisson 27 et agissant sur l'extrémité 25a de la languette 25 laquelle est élargie pour former une tête d'appui pour le ressort 29. Ce ressort 29 peut être logé, en étant comprimé, dans le compartiment inférieur du caisson 27, en dessous de la tête 25a, pour tendre à faire pivoter le capot postérieur dans le sens des

aiguilles d'une montre, c'est-à-dire vers sa position d'ap-

pui arrière, ou bien dans le compartiment supérieur du cais-

son 27, au-dessus de la tête 25a, pour solliciter le capot 4

dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, c'est-à-di-

re vers l'avant.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1.- Chaussure de ski alpin à tige articulée sur un bas de coque, cette tige étant constituée de deux éléments entourant le bas de jambe du skieur et qui sont reliés individuellement au bas de coque à savoir une manchette antérieure montée à pivotement autour d'un axe transversal antérieur et un capot postérieur, et des moyens de serrage

de la manchette et du capot autour du bas de jambe, carsac-

térisée en ce que les moyens (7) de liaison entre le capot postérieur (4) et le bas de coque (1) sont adaptés de manière à permettre, d'une part, un pivotement du capot postérieur (4) sur le bas de coque (1), autour d'un axe transversal postérieur (8), et à autoriser, d'autre part, un débattement sensiblement vertical, à cet endroit, du

capot postérieur (4) par rapport au bas de coque (1), pen-

dant la pratique du ski, lorsque la tige (2) pivote dans son ensemble autour de l'axe transversal antérieur (6) de la

manchette (3).

2.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 1 caractérisée en ce que les moyens de liaison (7) assurent un débattement libre entre le capot postérieur (4) et le bas

de coque (1).

3.- Chaussure de ski alpin suivant la revendica-

tion 1 caractérisée en ce que les moyens de liaison (7) comportent un organe élastique (29) pour solliciter dans un sens le capot postérieur (4) par rapport au bas de coque (1).

4.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelcon-

que des revendications précédentes caractérisée en ce que

des moyens de verrouillage (9) sont prévus pour rendre soli-

daires l'un de l'autre la manchette (3) et le capot (4), de manière que la tige (2) forme un ensemble monobloc pendant

la pratique du ski.

5.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 4 caractérisée en ce que les moyens de verrouillage (9) sont constitués par des dents ou bossages formés sur la manchette (3) et le capot (4) et qui s'engagent les uns dans les autres en étant maintenus ainsi par les moyens de

serrage (5).

6.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 4 caractérisée en ce que les moyens de verrouillage com-

prennent un levier (11) de blocage d'appui arrière articu-

lé, sur le capot postérieur (4), autour d'un troisième axe

transversal (12) situé au-dessus des axes (6,8) de la man-

chette (3) et du capot (4) et ce levier (11) présente, dans sa partie extrême antérieure, une partie formant crochet (lc) pouvant s'engager et se verrouiller sur un téton (6)

matérialisant l'axe d'articulation de la manchette antérieu-

re (3) sur le bas de coque (1).

7.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 6 caractérisée en ce que le levier (11) a la forme d'un étrier et il comprend une traverse horizontale postérieure et supérieure (l1a), s'étendant en arrière du capot (4), et à partir de laquelle s'étendent vers l'avant et vers le bas deux branches latérales inclinées (llb) qui sont articulées sur les tétons matérialisant l'axe de pivotement (12) du

levier (11), chacune des branches latérales (lib) se termi-

nant à sa partie extrême antérieure et inférieure, par la

partie (llc) en forme de crochet.

8.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 7 caractérisée en ce que chaque partie formant crochet (lic) est délimitée par une encoche débouchant dans le bord

inférieur de la branche latérale (lib) si bien que le cro-

chet correspondant est ouvert vers le bas.

9.- Chaussure de ski alpin suivant la revendica-

tion 7 caractérisée en ce que chaque partie formant cro-

chet (llc) est délimitée par une encoche débouchant dans le bord supérieur de la branche latérale (lib) si bien que le

crochet correspondant est ouvert vers le haut.

10.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelcon-

que des revendications 6 à 9 caractérisée en ce que le

levier (11) de blocage d'appui arrière est sollicité par au moins un ressort (13) tendant à engager la partie en forme

de crochet (11c) sur un téton (6) matérialisant l'axe d'ar-

ticulation de la manchette antérieure (3).

11.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelcon-

que des revendications 6 à 9 caractérisée en ce que le

levier de blocage d'appui arrière (11) est maintenu normale-

ment en position de verrouillage, pendant la pratique du ski, au moyen d'un dispositif de retenue (14) monté à

l'arrière du capot postérieur (4).

12.- Chaussure de ski alpin suivant la revendica-

tion 11 caractérisée en ce que le dispositif de retenue (14) comprend un levier à deux branches (15) articulé sur le capot (4) autour d'un axe horizontal et transversal (16) et sollicité par un ressort (17), le levier (15) comprenant

une branche supérieure (15a) qui se termine, à son extré-

mité supérieure, par une manette d'actionnement (15b), et une branche inférieure (15c) se terminant par une extrémité (15d) en forme de crochet dirigé vers le haut lequel est destiné à venir s'engager sous la traverse (lla) du levier (11), pour maintenir ce levier en position de verrouillage

pendant la pratique du ski.