EP0134595B1

EP0134595B1 - Chaussure de ski

Info

Publication number: EP0134595B1
Application number: EP84200756A
Authority: EP
Inventors: Simon Arieh; Guy Courvoisier
Original assignee: Lange International SA
Current assignee: Lange International SA
Priority date: 1983-08-29
Filing date: 1984-05-24
Publication date: 1986-11-12
Also published as: EP0134595A1; DE3461242D1; JPS6077701A; ATE23425T1; US4575958A; CH653531A5; CA1215827A

Description

La présente invention a pour objet une chaussure de ski constituée d'au moins une partie inférieure destinée à entourer le pied et d'une tige articulée sur cette partie inférieure, et comprenant, à l'arrière, des moyens de liaison entre la tige et la partie inférieure, disposés dans une découpe d'une partie de la tige entourant, au moins, partiellement, la partie inférieure de la chaussure, ces moyens de liaison comprenant un levier susceptible d'occuper au moins deux positions, l'une, rabattue contre la chaussure, dans laquelle la tige est fixée angulairement à la partie inférieure avec un angle d'inclinaison déterminé, et l'autre, relevée, dans laquelle la tige est libre d'osciller, dans certaines limites, sur la partie inférieure, des moyens étant prévus pour modifier l'inclinaison de la tige en position fixée angulairement.
Une chaussure de ce type est décrite dans le brevet US-A-4 349 971 au nom de la déposante. Dans cette exécution antérieure, le levier des moyens de liaison est articulé à son extrémité sur un étrier solidaire de la partie intérieure de la chaussure et en un point intermédiaire, par un écrou baladeur porté par une tige filetée faisant partie du levier, à l'extrémité d'une biellette articulée sur un étrier solidaire de la tige. En position rabattue, l'axe d'articulation de l'écrou baladeur est situé en dessous de la droite reliant les deux autres axes d'articulation, maintenant ainsi le levier dans cette position rabattue. La tige filetée solidaire du levier est munie à son extrémité de moyens de préhension permettant de faire tourner cette tige pour déplacer l'écrou baladeur, afin de modifier l'inclinaison de la tige. Si le dispositif permet un réglage très fin de l'inclinaison de la tige, par contre il est relativement délicat et tant l'actionnement du levier que le réglage de l'angle d'inclinaison peuvent s'avérer mal aisés dans la neige. En outre, en position de marche, lorsque la tige oscille sur la partie inférieure de la chaussure, toutes les articulations sont sollicitées et gênent le mouvement de la tige. Il est en outre mal aisé d'introduire dans ce mécanisme une liaison élastique agissant comme amortisseur de chocs.
Un dispositif simple, n'utilisant ni vis ni écrou, est connu du brevet CH-A-549 970. Dans ce dispositif, le levier est en forme d'étrier élastique dont les deux bras coudés s'engagent dans des trous de chaque côté d'un élément solidaire de la partie inférieure de la chaussure. Lorsqu'on rabat le levier vers le bas, la tige est libérée, mais simultanément on perd le réglage de l'angle d'avancée, c'est-à-dire l'inclinaison de la tige.
La présente invention vise à réaliser des moyens de liaison entre la tige et la partie inférieure de la chaussure n'utilisant aucune pièce de réglage filetée et ne requérant aucune précision dans la fabrication, toutes les pièces devant pouvoir être fabriquées par des moyens simples, de préférence par emboutissage.
La chaussure de ski est caractérisée par le fait que lesdits moyens de liaison comprennent une crémaillère solidaire de la tige et s'étendant dans le sens de la tige, un levier muni d'un moyeu excentrique, articulé autour d'un axe horizontal monté dans deux guidages latéraux parallèles à la crémaillère et ménagés dans deux joues solidaires de la crémaillère, dans lesquels ledit axe peut se déplacer parallèlement à la crémaillère, un étrier monté sur ledit axe par deux lumières perpendiculaires à la crémaillère, et dont la face médiane, en regard de la crémaillère, présente des dents, un élément mâle solidaire soit du levier soit de la partie inférieure et coopérant par emboîtement avec un élément femelle solidaire soit de la partie inférieure, soit du levier,. ledit levier pouvant occuper trois positions caractéristiques, à savoir une position rabattue sur la chaussure dans laquelle son moyeu excentrique presse ledit étrier contre la crémaillère et dans laquelle les éléments mâle et femelle sont emboîtés l'un dans l'autre, une position partiellement relevée dans laquelle les éléments mâle et femelle sont dégagés l'un de l'autre, mais ledit moyeu excentrique est encore en appui contre ledit étrier, et une position relevée à au moins 90° dans laquelle ledit étrier n'est pas pressé contre la crémaillère.
Grâce à l'utilisation d'un excentrique formant une came de serrage, il est possible de relever partiellement le levier pour libérer la tige, sans perdre toutefois le réglage de la position avancée. La présence de cet excentrique permet en outre de réaliser les guidages et les lumières sans grande précision, un jeu ne nuisant absolument pas au bon fonctionnement du dispositif.
Selon une forme d'exécution préférée de l'invention, ledit élément mâle est constitué par une sphère montée rotativement sur un axe horizontal parallèle à la crémaillère et ledit élément femelle est un logement de forme cylindrique muni de deux fentes latérales pour le passage de l'axe de la sphère. Ces fentes sont relativement larges par rapport à l'axe de la sphère, le tout de manière à autoriser un réglage de l'inclinaison latérale de la tige relativement à la semelle de la chaussure.
Selon cette même exécution préférée de l'invention, le levier est constitué de deux parties emboîtées l'une dans l'autre et accrochées l'une à l'autre avec interposition d'un élément élastique entre les parties accrochantes, de telle sorte que le levier présente une certaine élasticité en traction, amortissant ainsi les chocs sur la jambe, le levier étant toutefois rigide en compression, ce qui est plus favorable pour la pratique du ski.
Selon une autre forme d'exécution ledit élément mâle est constitué par une barrette horizontale solidaire du levier et s'engageant à force dans la rainure d'un bloc de matière élastique solidaire de la partie inférieure de la chaussure.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'invention.

La figure 1 est une vue d'ensemble d'une- chaussure équipée du dispositif selon une première forme d'exécution.
La figure 2 est une vue en perspective, éclatée, du dispositif selon la première forme d'exécution.
La figure 3 est une vue en coupe longitudinale du même dispositif en position fermée.
La figure 4 est une vue en coupe du même dispositif en position de réglage.
La figure 5 est une vue en coupe longitudinale d'une seconde forme d'exécution.

La chaussure de ski représentée à la figure 1 est en matière synthétique moulée. Elle est constituée, de manière connue en soi, d'une partie inférieure 1 ou coque comprenant la semelle et l'empeigne et d'une tige 2 articulée sur la coque 1 en deux points opposés 3, dont l'un seulement est visible sur le dessin. Le bord supérieur 1a de la partie 1 est entouré largement par la tige 2 à l'avant et à l'arrière de cette tige. Pour sa fermeture, la chaussure est munie de manière connue de quatre boucles 4. La coque 1 et la tige 2 sont en outre reliées l'une à l'autre par des moyens de liaison 5 encastrés dans une découpe rectangulaire 2a de la tige 2.
Ces moyens de liaison 5 sont représentés à la figure 2. Ils comprennent une pièce moulée en aluminium 6 fixée au moyen de deux pattelettes 7 à la coque 1 au moyen de rivets. Cette pièce moulée 6 présente une partie cylindrique 8 fendue par une fente diamétrale 9 sur pratiquement toute sa hauteur et dont l'extrémité présente un léger cran 10. Dans la découpe 2a de la tige est fixée une pièce métallique 11 obtenue par découpage et pliage d'une tôle de manière à présenter quatre parois latérales 12,13,14 et 15 perpendiculaires à un fond 16, à la manière d'un boîtier. Cette pièce 11 est maintenue dans la découpe 2a de la tige, en haut par deux pattelettes latérales 17 et 18 s'engageant sous la tige et par un bord coudé 19 de la face 13 et, en bas, par une vis vissée dans un trou taraudé 20 de la face 15. Les grandes faces parallèles 12 et 14 présentent en outre deux lumières opposées rectangulaires 21 et 22 s'étendant parallèlement au fond 16. Dans ce fond 16 est formée une crémaillère 23, par exemple par matriçage. En dessous de cette crémaillère, le fond 16 présente une découpe oblongue 24 dans laquelle s'engage librement la partie cylindrique 8 de la pièce 6.
Les moyens de liaison comprennent en outre un étrier 25 présentant une denture 26 en regard de la crémaillère 23 et parallèle aux dents de cette crémaillère. Les ailes de l'étrier 25 présentent deux lumières carrées 27 et 28 situées en face des lumières 21 et 22 de la pièce 11. Dans ces lumières 27 et 28, s'engagent librement les extrémités carrées d'un axe 29. Ces extrémités sont également engagées dans les lumières 21 et 22 de la pièce 11. Entre les ailes de l'étrier 25, l'axe 29 est de section circulaire et traverse librement le levier 30 constitué de deux parties 31 et 32 emboîtées l'une dans l'autre et accrochées l'une à l'autre. Ces deux parties 31 et 32 sont en tôle métallique découpée et pliée. La partie 31 présente une face frontale 33 de chaque côté de laquelle s'étendent deux ailes traversées par la partie cylindrique de l'axe 29 et dont les extrémités inférieures sont munies de deux pattes coudées en angle droit 34 et 35. La partie inférieure 32 présente une extrémité supérieure 36 coudée à angle droit, une extrémité inférieure 37 légèrement recourbée de manière à permettre la préhension du levier et deux ailes parallèles 38 et 39 entre lesquelles est monté un axe 40 sur lequel est montée une sphère en matière synthétique, de préférence en matière synthétique auto-lubrifiante tel que du DELRIN (marque déposée), libre en rotation sur l'axe 40. La face supérieure de la partie coudée 36 prend appui contre une pièce 42 en matière synthétique, par exemple également en DELRIN, formant le moyeu du levier 30 sur l'axe 29. Ce moyeu 42 présente, du côté de l'étrier 25, une surface cylindrique 43 centrée par rapport à l'axe 29, mais coupée par un plan incliné 42a de manière à constituer une came de serrage. Le reste de la surface du moyeu 42 est constitué de faces planes adaptées aux faces des pièces 31 et 32. Entre les pattes 34 et 35 d'une part et la partie coudée 36 de l'autre partie du levier est disposé un bloc de matière élastomère 44 donnant au levier 30 une certaine élasticité en traction. La partie 32 du levier est en appui contre le moyeu dur 42, de sorte que le levier 30 ne présente pas d'élasticité en compression. Les pièces 31 et 32 du levier 30 sont donc simplement fixées ensemble par emboîtage et accrochage par leurs parties 36 et 34/35 avec interposition d'un élément élastique,
En position fermée des moyens de liaison, tels que représentés en coupe à la figure 3, l'étrier 25 est fortement pressé contre la crémaillère 23 par le moyeu 42 du levier 30 qui agit dans cette position comme came de serrage, l'axe 29 prenant appui contre les extrémités extérieures des lumières 27 et 28. La sphère en plastique 41 est engagée dans le logement cylindrique formé par la pièce 8. La coque 1 et la tige de la chaussure sont ainsi reliées de façon rigide à l'exception de l'élasticité offerte par la pièce en élastomère 44. Le diamètre de la sphère 41 est légèrement supérieur au diamètre de l'entrée de la pièce 8, de manière à assurer une retenue de cette sphère dans son logement. La fente 9 de la pièce 8 est sensiblement plus large que le diamètre de l'axe 40 de manière à autoriser une certaine rotation du levier 30 autour de l'axe de la partie cylindrique 8, de manière à permettre un réglage de l'inclinaison latérale de la tige 2 de la chaussure relativement à la coque 1.
En position de repos ou de marche, il est possible de supprimer la liaison 5 entre la tige et la coque en relevant légèrement le levier 30. comme représenté en traits mixtes à la figure 3, de manière à dégager la sphère 41 de son logement 8. Dans cette position du levier, l'étrier 25 est encore pressé contre la crémaillère 23 par le moyeu 42, de telle sorte que l'inclinaison de ta tige choisie pour la pratique du ski est conservée. Ainsi, lorsque le skieur rabat complètement le levier 30 pour la pratique du ski, t'inctinaison de la tige reprend automatiquement la valeur choisie précédemment par le skieur.
Si le skieur désire modifier l'inclinaison de la tige relativement à la coque, il doit relever le levier 30 plus haut que l'horizontale, comme représenté à la figure 4. Dans cette position, la partie cylindrique 43 du moyeu 42 n'est plus en appui contre le fond de l'étrier 25, en regard duquel se trouve maintenant le plan incliné 42a, de telle sorte que les dents 26 de l'étrier ne sont plus pressées dans la crémaillère 23. Il est dès lors possible de déplacer l'étrier 25 le long des parois 12 et 14 de la pièce 11, l'axe 29 se déplaçant dans les lumières 21 et 22. Une fois la nouvelle position choisie, il suffit de rabattre le levier 30, soit dans la position de pratique du ski, soit dans une position oblique intermédiaire.
Selon la seconde forme représentée à la figure 5, les moyens de liaison comprennent une pièce métallique 45 en tôle découpée et pliée, analogue à la pièce 11 de la première forme d'exécution et fixée dans la découpe 2a de la tige 2. Cette pièce 45 présente trois côtés 46, 47 et 48 pliés à angle droit relativement à un fond 49 présentant une crémaillère 50. Les côtés 46 et 48 sont parallèles et sont munis de deux lumières rectangulaires 51 et 52 analogues aux lumières 21 et 22 de la première forme d'exécution. Dans un étrier 53, analogue à l'étrier 25, est articulée l'extrémité d'un levier 54, constitué par une pièce en métal moulé, dont le moyeu présente également une partie cylindrique 55 suivie d'un dégagement 56. Ce moyeu est monté libre en rotation sur un axe 57 dont les extrémités carrées traversent deux lumières carrées de l'étrier 53 et s'engagent dans les deux lumières 51 et 52 comme dans la première forme d'exécution. Le levier 54 présente une creusure 58 dans laquelle est montée une barrette cylindrique 59 destinée à s'engager dans un bloc d'élastomère 60 fixé dans une pièce en U61 elle-même fixée au moyen d'un rivet 62 à la coque 1. Le bloc en élastomère 60 présente une rainure dont la section a la forme d'un U ou d'un oméga, dans laquelle s'engage la barrette 59. Le bloc en élastomère 60 assure une certaine élasticité de la liaison entre la tige et la coque de la chaussure, aussi bien en traction qu'en compression. Si cette forme d'exécution est montée sur une chaussure présentant des moyens de réglage de l'inclinaison latérale de la tige relativement à la coque, il peut arriver, lorsque le réglage est effectué en position ouverte du dispositif de liaison, que la barrette 59 ne soit plus parallèle à la rainure du bloc 60. Il est toutefois possible d'obvier à cet inconvénient en permettant au support 61 du bloc en élastomère de tourner gras sur son rivet 62 et en réglant l'inclinaison latérale en position fermée des moyens de liaison.
La présente invention est bien entendu susceptible de nombreuses variantes d'exécution. En particulier, les éléments mâle et femelle peuvent être inversés ; dans la première forme d'exécution la bille serait solidaire de la partie inférieure de la chaussure, tandis que la partie cylindrique fendue serait solidaire du levier. Dans la seconde forme d'exécution, le bloc en élastomère pourrait être monté amoviblement dans son étrier, de manière à pouvoir être échangé par exemple contre un bloc d'élasticité différente.

Claims

1. Chaussure de ski constituée d'au moins une partie inférieure (1) destinée à entourer le pied et d'une tige (2) articulée sur cette partie inférieure, et comprenant, à l'arrière, des moyens de liaison (5) entre la tige et la partie inférieure, disposés dans une découpe (2a) d'une partie de la tige entourant au moins partiellement la partie inférieure de la chaussure, ces moyens de liaison (5) comprenant un levier (37 : 54) susceptible d'occuper au moins deux positions, l'une, rabattue contre la chaussure, dans laquelle la tige est fixée angulairement à la partie inférieure avec un angle d'inclinaison déterminé et l'autre, relevée, dans laquelle la tige est libre d'osciller dans certaines limites, sur la partie inférieure, des moyens étant prévus pour modifier l'inclinaison de la tige en position fixée angulairement, caractérisée par le fait que lesdits moyens de liaison comprennent une crémaillère (23 ; 50) solidaire de la tige et s'étendant dans le sens de la tige, un levier (30 ; 54) muni d'un moyeu excentrique (42 ; 55) articulé autour d'un axe horizontal (29 ; 57) monté dans deux guidages latéraux (21, 22 ; 51, 52) parallèles à la crémaillère et ménagés dans deux joues (12, 14 ; 46, 48) solidaires de la crémaillère (23 ; 50), dans lesquels ledit axe (29 ; 57) peut se déplacer parallèlement à la crémaillère, un étrier (25 ; 53) monté sur ledit axe et dont la face médiane, en regard de la crémaillère, présente des dents (26 ; 49), un élément mâle (41 ; 59) solidaire soit du levier, soit de la partie inférieure (1) et coopérant par emboîtement avec un élément femelle (8 ; 60) solidaire soit de la partie inférieure (1), soit du levier, ledit levier (30 ; 54) pouvant occuper trois positions caractéristiques, à savoir une position rabattue sur la chaussure, dans laquelle son moyeu excentrique presse ledit étrier contre la crémaillère, et dans laquelle les éléments mâle et femelle sont emboîtés l'un dans l'autre, une position partiellement relevée dans laquelle les éléments mâle et femelle sont dégagés l'un de l'autre, mais ledit moyeu excentrique (42 ; 55) est encore en appui contre ledit étrier (25 ; 53), et une position relevée à au moins 90° dans laquelle ledit étrier n'est pas pressé contre la crémaillère.

2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ledit élément mâle est une sphère (41) montée rotativement sur un axe horizontal parallèle à la crémaillère et que ledit élément femelle est un logement (8) de forme cylindrique muni de deux fentes latérales (9) pour le passage de l'axe (40) de la sphère.

3. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée par le fait que l'entrée (10) du logement cylindrique est de diamètre inférieur au diamètre de la sphère (41 ).

4. Chaussure selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisée par le fait que ledit levier (30) est élastiquement extensible.

5. Chaussure selon la revendication 4, caractérisée par le fait que ledit levier (30) est constitué de deux parties (31, 32) emboîtées l'une dans l'autre et accrochées l'une à l'autre, un élément élastique (44) étant disposé entre les parties accrochantes (34, 36).

6. Chaussure selon la revendication 4, caractérisée par le fait que ledit moyeu (42) est en matière synthétique autolubrifiante.

7. Chaussure selon la revendication 5, caractérisée par le fait que les deux parties (31, 32) du levier sont constituées par des pièces embouties, lesdites parties accrochantes (34, 36) étant formées par pliage à 90°.

8. Chaussure selon la revendication 5, caractérisée par le fait que ledit élément élastique est amovible et interchangeable.

9. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ledit élément mâle est constitué par une barrette horizontale (59) parallèle à la crémaillère (50) et que ledit élément femelle est constitué par un bloc de matière élastique (60) présentant une rainure parallèle à ladite barrette et dans laquelle s'engage à force cette barrette.

10. Chaussure selon. la revendication 9, caractérisée par le fait que la largeur de l'entrée de ladite rainure est inférieure à sa plus grande largeur et inférieure au diamètre de la barrette.

11. Chaussure selon la revendication 9, caractérisée par le fait que ledit bloc de matière élastique (60) est monté amoviblement dans un étrier métallique (61).