CH672726A5

CH672726A5 -

Info

Publication number: CH672726A5
Application number: CH3008/87A
Authority: CH
Inventors: David Richard James
Original assignee: Impro Ltd
Priority date: 1986-08-15
Filing date: 1987-08-05
Publication date: 1989-12-29
Also published as: NL189897C; NL189897B; BE1000137A7; GB2195978B; JPH0341183B2; AU594182B2; GB8619894D0; GB2195978A; FR2602675A1; FR2602675B1; CA1268442A; SE8703082D0; IT8767700A0; AU7667087A; IT1211372B; DE3725695A1; US4742588A; DK409187D0; JPS6349160A; NL8701918A

Description

DESCRIPTION

La présente invention se rapporte aux sangles de levage utilisables dans les engins de levage pour invalides, et concerne plus particulièrement les sangles de levage en une pièce. De telles sangles de levage soutiennent le dos et les épaules d'un patient et sont suspendues à l'engin de levage par des moyens de suspension détachables tels que chaînes, attaches ou autres.

Ces sangles de levage en une pièce sont réalisées en un matériau souple, le plus généralement en un tissu de textile synthétique qui se prête à la forme du corps, quatre points d'attache ou moyens de suspension étant nécessaires, deux sur les côtés de la sangle, dans la région des épaules, et deux autres à l'extrémité inférieure de la sangle. Ainsi, le corps de l'invalide est recueilli confortablement dans un berceau et soutenu des épaules jusqu'au bas, sa tête n'étant cependant pas soutenue. Comme on le comprendra, pour certains patients, un support de tête est nécessaire en tout temps alors que,

pour d'autres, la tête ne nécessite d'être supportée qu'au début du levage, à partir d'une position couchée.

Il est possible de prolonger la sangle vers le haut au-delà des points d'attache d'épaules pour réaliser un support de tête, mais cette prolongation de la sangle a nécessité, jusqu'à présent, deux autres moyens de suspension dans la région de tête. Comme on le comprendra, la souplesse de la sangle a pour effet que la prolongation de tête n'est pas soutenue par les moyens de suspension de la zone d'épaules. En variante, un organe de support de tête distinct a été, dans certains cas, utilisé, si requis, mais, à nouveau, deux moyens de suspension correspondants ont été nécessaires pour soutenir l'organe de soutien de tête. Ainsi, dans les deux cas, le support de tête a nécessité l'utilisation de deux moyens de suspension additionnels pour la sangle. En raison de la complexité que ces points de suspension additionnels représentent, la pratique usuelle consiste à utiliser une sangle standard, en une pièce, à quatre points d'attache, et à demander qu'une infirmière soutienne la tête de l'invalide à la main lorsque cela est nécessaire. Non seulement cela exige une participation additionnelle du personnel infirmier, mais cela a aussi pour effet, inévitablement, que la tête du patient n'est souvent pas soutenue lorsque cela serait désirable.

Le but de l'invention est de fournir une sangle en une pièce qui constitue également un support de tête, sans nécessiter des moyens de suspension de tête à l'engin de levage.

A cet effet, suivant l'invention, une sangle en une pièce présente, à son extrémité supérieure, une prolongation de soutien de tête située au-delà des points d'attache aux moyens de suspension supérieurs de la sangle, celle-ci présentant au moins une gaine s'étendant sensiblement tout le long de ladite prolongation et sur une distance allant au-delà de la ligne reliant lesdits points d'attache, une bande amovible de matériau sensiblement rigide mais élastiquement flexible étant engagée dans ladite gaine pour assurer le soutien de tête requis.

Il est à relever que, sans la bande de l'invention, les moyens supérieurs de suspension ne serviraient pas de soutien au tissu souple de la sangle au-dessus de la ligne reliant les points d'attache supérieurs, qui est une ligne de tension dans le tissu. La bande amovible agit à l'instar d'un renfort qui soutient le tissu constituant le prolongement de soutien de la tête au-dessus de cette ligne, et qui, à son extrémité inférieure, à l'emploi, prend appui sur la partie supérieure du dos de l'invalide soutenu.

De préférence, l'organe de soutien présente deux gaines distantes l'une de l'autre, contenant chacune une bande dudit matériau sensiblement rigide mais souple élastiquement, et qui, ensemble, tendent la largeur de la prolongation de soutien de tête sur laquelle prend appui la tête de l'invalide. L'utilisation des deux bandes distantes l'une de l'autre facilite le pliage de la sangle lorsqu'elle n'est pas utilisée, ces deux bandes agissant comme renforts capables de maintenir le tissu tendu entre elles.

La sangle suivant l'invention est utilisée de préférence avec un engin de levage pour invalide tel que décrit dans le brevet suisse N° 670.384 qui présente un bras de levage et un dispositif de suspension pour sangle monté de façon à tourner autour d'un axe vertical rigide à l'extrémité dudit bras, ce dispositif de suspension, de construction unitaire, pivotant autour d'un axe horizontal et présen2

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tant une première paire de points d'attache disposés d'un côté de l'axe horizontal et une seconde paire de points d'attache disposés de l'autre côté de cet axe. Dans ce cas, les moyens de suspension reliés à la zone d'épaules de la sangle sont accrochés à une des paires de points d'attache et les moyens de suspension reliés à l'extrémité inférieure de la sangle sont accrochés à l'autre paire de points d'attache. Ainsi, la sangle suivant la présente invention fournit un agencement selon lequel!'orientation de l'invalide, lorsqu'il est supporté par ladite sangle, peut être modifiée autour dudit axe horizontal, la tête de l'invalide étant soutenue de façon satisfaisante dans toutes les positions.

La sangle comprend, de préférence, une partie principale qui soutient le corps de l'invalide et à partir de l'extrémité supérieure de laquelle s'étend la prolongation de tête, et des parties formant soutien de jambes, à l'extrémité inférieure, qui, à l'usage, s'étendent respectivement sous et entre les cuisses de l'invalide, et dont les extrémités sont attachées aux points de suspension correspondants. Des sangles de soutien en une pièce sont actuellement réalisées à partir d'une pièce de tissu plane; pour accroître le confort, la sangle suivant l'invention est de préférence munie de fronces ou de pinces ou travaillée d'une autre manière de façon à mieux se conformer à la forme du corps de l'invalide. Jusqu'à présent, les sangles en une pièce ont été habituellement suspendues à un engin de levage au moyen de chaînes de suspension détachables à la fois de la sangle et de l'engin de levage, alors que la présente sangle comporte, de préférence, l'avantage d'attaches de suspension courtes fixées de façon permanente à la sangle et se terminant par des organes d'attache qui s'accrochent aux points d'attache du dispositif de suspension. Ces organes d'attache peuvent être des plaques à trous en forme de boutonnières qui s'accrochent à des chevilles d'attache munies de têtes du dispositif de suspension.

Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution préférée de l'invention.

La fig. 1 est une vue latérale en perspective illustrant une sangle en une pièce comportant une partie de soutien de tête suivant l'invention et qui est représentée, pendant son emploi, en train de soutenir un invalide;

la fig. 2 est une vue correspondante de derrière, et la fig. 3 illustre une partie terminale supérieure de la sangle de devant ou de sa face interne.

La sangle en une pièce 1 représentée comprend une partie principale dorsale 2 présentant des supports de jambes 3 à son extrémité inférieure et une prolongation 4 formant support de tête à son extrémité supérieure. La partie principale 2 soutient le dos et les épaules d'un invalide I suspendu, les parties 3 s'étendant respectivement sous et entre les cuisses de l'invalide dont la tête H est supportée par la prolongation 4. Des brassières courtes 5, constituant des moyens de suspension, sont cousues en permanence à la partie principale 2 dans la zone d'épaules de celle-ci, et des brassières de suspension 6 sont cousues de façon similaire aux extrémités des parties 3 de la sangle.

Cette dernière est réalisée à partir d'une pièce de tissu textile synthétique et est travaillée de façon à se conformer plus étroitement à la forme du corps de l'invalide I et à conférer ainsi un confort accru pour celui-ci. A cet effet, l'extrémité inférieure de la partie dorsale 2 présente trois plis ou fronces 2a, alors que l'extrémité supérieure de cette partie présente deux plis ou fronces 2b dans la région du cou.

La sangle est représentée au dessin comme étant utilisée avec un engin de levage 10 ayant un bras de levage cantilever 11 supportant un dispositif de suspension de sangle 12 de construction unitaire auquel la sangle 1 est suspendue directement. Seule l'extrémité extérieure du bras de levage 11 a été représentée, le dispositif de suspension 12 étant relié au bras 11 par un organe de liaison à fourchette 13. L'organe de liaison 13 est monté dans un palier 14 constituant un axe de pivotement vertical A à l'extrémité du bras 11 et est relié de façon pivotante au dispositif de suspension 12 en des points 13a. 5 L'agencement est tel que le dispositif de suspension 12 peut tourner autour de l'axe vertical rigide A à l'extrémité extérieure du bras 11, le dispositif de suspension 12 et l'organe de liaison 13 tournant comme un tout autour de cet axe vertical, le dispositif de suspension 12 pouvant pivoter sur l'organe de liaison 13 autour d'un axe trans-io versai horizontal 8 défini par les points de pivotement 13a.

Le dispositif de suspension 12 est de forme symétrique et présente des bras espacés l'un de l'autre 15 qui, respectivement, pivotent sur l'organe de liaison 13 et qui sont munis, à leurs extrémités libres, d'une paire de points d'attache pour sangle distants l'un de l'autre 15 auxquels les brassières 5 sont accrochées. A l'autre extrémité, le dispositif de suspension 12 présente une tige centrale 16 se terminant par une poignée 17 et qui présente, sur ses faces opposées, une seconde paire de points d'attache pour sangle auxquels les brassières de suspension sont accrochées. Comme le montre la fig. 1, cet agen-20 cernent, avec la liaison étroite entre la sangle 1 et le dispositif de suspension 12 qu'assurent les brassières de suspension 5 et 6, qui sont courtes, produit un arrangement équilibré dans lequel l'orientation de l'invalide suspendu I peut être modifiée en le faisant pivoter autour de l'axe horizontal B. Un tel mouvement pivotant est réalisé 25 aisément par un opérateur saisissant la poignée 17.

Comme le montre la fig. 2, les brassières de suspension 5 et 6 sont doublées et passent par des éléments de liaison respectifs 7, en forme de plaques à boutonnières, qui s'accrochent à des chevilles d'attache 18, munies de têtes, constituant les points d'attache respec-30 tifs du dispositif de suspension 12. Le soutien requis pour la prolongation de tête 4 de la sangle 1 est assuré par deux bandes 8 de matière plastique sensiblement rigide, mais élastiquement flexible, logées dans des gaines cousues 9. Ces gaines s'étendent à partir de l'extrémité supérieure du prolongement 4 sur une distance allant au-35 delà de la ligne reliant les points d'attache des brassières de suspension 5 à la sangle 1 et sont ouvertes à leurs extrémités inférieures ' pour permettre de sortir les bandes 8 lorsque la sangle 1 doit passer à la blanchisserie. Lorsque les bandes 8 sont engagées dans les gaines 9, les extrémités inférieures ouvertes de celles-ci sont fermées par un 40 rabat 9a au moyen d'une bande de fermeture à crochets du type dit Velcro (marque déposée).

Il est à remarquer que, du point de vue fonctionnel de la prolongation de tête de soutien 4, les bandes 8 devraient présenter une rigi-45 dité maximum, alors que, du point de vue confort, elles devraient être suffisamment flexibles pour se conformer à la constitution de l'invalide et, en particulier, former un berceau pour la tête de celui-ci. Ainsi, la section droite et le matériau de ces bandes devraient être choisis pour constituer un compromis satisfaisant entre ces exigences 50 quelque peu contradictoires. On a trouvé, par exemple, qu'avec une prolongation de tête 4 de 360 mm, un soutien satisfaisant est assuré par des bandes 8 en polypropylène de 400 mm de long, de 50 mm de large et de 3 mm d'épaisseur.

Les brassières de suspension courtes 5 et 6 et la forme des élé-55 ments de liaison 7 assurent toutes deux l'assemblage étroit décrit et l'accrochage et le décrochage faciles de la sangle 1 lorsqu'elle est utilisée avec le dispositif de suspension 12 représenté au dessin. La fig. 3 illustre comment ces moyens de suspension peuvent être allongés pour une utilisation avec d'autres dispositifs d'accrochage ou 60 d'attache. A cet effet, chaque plaque à boutonnières 7 présente une rainure 19, normalement non utilisée, dans laquelle un ruban d'extension 20 peut être introduit.

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1 feuille dessins

Claims

672726 REVENDICATIONS

1. Sangle de levage en une pièce utilisable avec un engin de levage pour invalide présentant, à son extrémité supérieure, une prolongation de soutien de tête (4) située au-delà des points d'attache aux moyens de suspension supérieurs (5, 7) de la sangle, caractérisée par le fait qu'elle présente au moins une gaine (9) s'étendant sensiblement tout le long de ladite prolongation (4) et sur une distance allant au-delà de la ligne reliant lesdits points d'attache, une bande amovible (8) de matériau sensiblement rigide mais élastiquement flexible étant engagée dans ladite gaine (9) pour assurer le soutien de tête requis.

2. Sangle suivant la revendication 1, caractérisée par le fait que ladite gaine constitue l'une des deux gaines (9) distantes latéralement l'une de l'autre qui contiennent chacune une bande amovible (8) de ladite matière sensiblement rigide mais élastiquement flexible, les deux gaines (9) tendant entre elles la largeur de ladite prolongation de soutien de tête sur laquelle repose, à l'emploi, la tête (H) d'un invalide supporté (I).

3. Sangle suivant la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que ledit matériau sensiblement rigide mais élastiquement flexible est une matière plastique telle que du polypropylène.

4. Sangle suivant la revendication 2 ou 3, caractérisée par le fait que chaque bande est en polypropylène et présente une longueur d'environ 400 mm, une largeur d'environ 50 mm et une épaisseur d'environ 3 mm.

5. Sangle suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle est agencée pour être en liaison étroite avec un dispositif de suspension (12) monté de façon pivotante autour d'un axe horizontal (B) et qui présente une première paire de points d'attache pour sangle (18) disposés d'un côté de l'axe horizontal (B), et une seconde paire de points d'attache (18) disposés de l'autre côté de l'axe horizontal (B), les moyens de suspension supérieurs (5, 7) dans la zone d'épaules de la sangle (1) étant aptes à être accrochés à l'une des paires de points d'attache (18) et les moyens de suspension (6) à l'extrémité inférieure de la sangle (1) étant agencés pour être accrochés à l'autre paire de points d'attache (18).

6. Sangle suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend une partie principale (2) qui, à l'usage, soutient le corps de l'invalide (I), et des parties de jambes (3) dépendant de l'extrémité inférieure qui, à l'usage, respectivement s'étendent sous et entre les cuisses de l'invalide (I), étant dirigées vers le haut.

7. Sangle suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle est munie de fronces (2a, 2b) ou est travaillée d'une autre manière de façon à se conformer plus étroitement à la forme du corps de l'invalide (I).

8. Sangle suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que ses moyens de suspension comprennent des brassières de suspension courtes (5, 6) cousues en permanence à la sangle et qui se terminent par des organes d'attache (7) agencés de façon à s'accrocher aux points d'attache (18) du dispositif de suspension (12).

9. Sangle suivant la revendication 8, caractérisée par le fait que lesdits organes d'attache comprennent des plaques à boutonnières (7) agencées de façon à s'accrocher à des chevilles d'attache de tête (18) constituant lesdits points d'attache.

10. Sangle suivant la revendication 9, caractérisée par le fait que lesdites plaques à boutonnières (7) présentent des fentes (19) dans lesquelles des rubans d'extension (20) peuvent être engagés pour augmenter la longueur des moyens de suspension (5, 7; 6, 7) de la sangle, si cela est désiré.