CH656476A5 - Mecanisme automatique d'une clarinette. - Google Patents

Description

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REVENDICATION 1. Mécanisme automatique d'une clarinette système Boehm en mi bémol, ré, ut, si bémol, la, alto ou cor de basset, comportant sur le corps supérieur de la clarinette une clé de douzième (1) ouvrant un trou de chalumeau (25), un anneau mobile (2) sur la bosse de pouce et sur le corps inférieur, actionnées par l'auriculaire droit ou gauche, une clé de mi grave/si médium (21), fa grave/do médium (20) et fa dièse grave/do dièse médium (22), caractérisé en ce que la clarinette comprend un trou de chalumeau supplémentaire (24) situé environ à mi-distance entre le trou de chalumeau (25) et l'anneau de pouce

(2), ce trou supplémentaire (24) étant ouvert à la place du trou de chalumeau (25) pendant l'émission des notes si bémol gorge, si, do et do dièse clairon écrites en milieu de portée en clé de sol, l'ouverture de ce trou supplémentaire (24) étant obtenue par l'action du pouce sur la spatule de clé de douzième (1), ou l'action simultanée du pouce sur l'anneau de pouce (2) et sur la spatule de clé de douzième (1) combinée avec une action de l'un des deux auriculaires sur la clé du mi grave/si médium (21), ou sur la clé du fa grave/do médium (20) ou sur la clé du fa dièse grave/do dièse médium (22), l'action des auriculaires étant transmise au trou supplémentaire (24) au moyen de tringles (6, 8) allant du corps du bas au corps du haut de la clarinette, tringles mises en mouvement sur le corps du bas par un levier-came (23) solidaire de la clé du fa grave/do médium (20), ces tringles (6, 8) ouvrant le trou supplémentaire (24) par l'intermédiaire d'un levier fermant le trou de chalumeau (25) et d'une balan-cette (7) reliant le levier (5) à un levier supplémentaire (4) ouvrant le trou supplémentaire (24), l'ouverture du trou supplémentaire (24) par la spatule de clé de douzième (1) étant assurée par un second levier supplémentaire (3) monté sur l'axe de pivotement de l'anneau de pouce (2) sur lequel agit un ressort (13) soulevant le levier supplémentaire (4) du trou supplémentaire (24) contre l'action d'un ressort (12) tendant à ouvrir le trou de chalumeau (25), cette action du levier supplémentaire

(3) étant neutralisée par l'appui de pouce sur l'anneau de pouce (2), la balancette (7) étant montée à l'extrémité d'un bras (27) solidaire de la spatule de clé de douzième (1).

La présente invention a pour objet un mécanisme automatique d'une clarinette à système Boehm en mi bémol, re, ut, si bémol, la, alto ou cor de basset, comportant sur son corps supérieur une clé'de douzième ouvrant un trou de chalumeau, un anneau mobile sur la bosse de pouce et sur le corps inférieur, actionnées par l'auriculaire droit ou gauche, une clé de mi grave/si médium, fa grave/do médium et fa dièse grave/do dièse médium.

Les clarinettes proposées sur le marché mondial, quel que soit leur système de clétage (Boehm ou autre), ont en commun une inégalité de timbre et d'intonation sur les notes si bémol, ainsi que si, do et do dièse clairon (écrit en milieu de portée en clé de sol). D'autre part les notes de mi et fa grave sont souvent trop basses.

Il est connu que la faiblesse du si bémol de gorge provient de la double fonction du trou de douzième, qui devrait produire des douzièmes parfaites ainsi que le si bémol médium. Cette double fonction est évidemment contradictoire car pour les douzièmes, ce trou ne convient que du ré clairon ou contre-ut clairon. Il en résulte que les do dièse, do et si timbrent mal et que les douzièmes mi/si, fa/do et fa dièse, do et si timbrent mal et que les douzièmes mi/si, fa/do et fa dièse/do dièse sont trop grandes. Les fabricants doivent faire un compromis entre l'intonation et le timbre de ces notes:

— soit mi et fa grave trop bas pour obtenir si et do médium justes;

— soit mi et fa grave justes, mais si et do médium trop hauts;

— soit un compromis entre les deux compromis déjà existants.

Le mauvais timbre des si, do et do dièse médium clairon provient du fait que le trou de douzième habituel est placé trop près de l'embouchure. Pour le si bémol de gorge, ce même trou est trop petit et également placé trop près de l'embouchure. II sonne sourd, étouffé, sans timbre et nécessite des doigtés complémentaires compliqués pour l'améliorer.

Le but de l'invention est de remédier à toutes ces faiblesses tout en conservant le doigté normal.

A cet effet, le mecanisme automatique pour clarinette est modifié tel que défini par la revendication.

En résumé, le but visé est atteint essentiellement au moyen d'un trou de chalumeau supplémentaire, d'une tringle de transmission, d'une balancette, d'un levier, d'une clé et d'un prolongement de la clé du do/fa, tel que défini dans la revendication indépendante.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'invention.

La figure 1 représente le corps du haut d'une clarinette système Boehm.

La figure 2 est une vue en coupe selon II-II de la figure 1.

La figure 3 est une vue en coupe selon III-III de la figure 1.

La figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la figure 1.

La figure 5 est une vue en coupe selon V-V de la figure 1.

La figure 6 est une vue de côté d'une partie du corps du haut représentant la figure 1.

La fig. 7 représente le corp du bas de la même clarinette.

La figure 8 est une vue en coupe selon VIII-VIII de la figure 7.

La figure 9 est une vue de détail de la figure 8.

Le mécanisme de la clarinette partiellement représentée comprend, sur son corps supérieur, une clé de douzième 1 ouvrant un trou de chalumeau ou de douzième 25, un anneau mobile 2 sur la bosse de pouce et, sur le corps inférieur, action-nables par l'auriculaire droit ou gauche, une clé de mi grave/si médium 21, une clé de fa grave/do médium 20 et une clé de fa dièse grave/do dièse médium 22, comme les clarinettes connues.

Le corp supérieur comprend en outre un trou de chalumeau supplémentaire 24 situé environ à mi-distance entre le trou de douzième 25 et l'anneau de pouce 2, ce trou supplémentaire 24 étant ouvert à la place du trou de douzième existant 25 pendant l'émission des notes si bémol gorge, si, do et do dièse clairon écrites en milieu de portée en clé de sol. L'ouverture de ce trou supplémentaire 24 est obtenue par l'action du pouce sur la spatule de clé de douzième 1 ou l'action simultanée du pouce sur l'anneau de pouce 2 et sur la spatule de clé de douzième 1 combiné avec une action de l'un des deux auriculaires sur la clé du mi grave/si médium 21 ou sur la clé du fa grave/do médium 20 ou sur la clé du fa dièse grave/do dièse médium 22. L'action des auriculaires est transmise au trou supplémentaire 24 par des tringles 6, 8 allant du corps du bas au corps du haut de la clarinette. Ces tringles sont mise en mouvement sur le corps du bas par un levier-came 23 solidaire de la clé du fa grave/do médium 20. Ces tringles 6, 8 ouvrent le trou supplémentaire 24 par l'intermédiaire d'un levier 5 fermant le trou de douzième existant et d'une balancette 7 reliant le levier 5 à un levier supplémentaire 4 ouvrant le trou supplémentaire 24. L'ouverture de ce trou supplémentaire 24 par la spatule de clé de douzième 1 est assurée par un second levier supplémentaire 3 monté sur l'axe de pivotement de l'anneau de pouce 2, sur lequel agit ua ressort 13 soulevant le levier supplémentaire 4 du trou supplémentaire 24 contre l'action d'un ressort 12 tendant à ouvrir le trou de douzième existant 25. Cette action du levier supplémentaire 3 est neutralisée par l'appui de pouce sur l'anneau de pouce 2. La balancette 7 est montée à l'extrémité d'un bras 27 solidaire de la spatule de clé de douzième 1.

En position de repos (sol) la clé 1 verrouille les leviers 4 et 5, en utilisant la force d'un ressort 14, au moyen de la balan-

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cette 7. Le ressort 14 doit de ce fait être plus fort que les ressorts 12 et 13 réunis. La tringle 6, et le levier 26 qui lui est associé, sont maintenus levés par la faible tension d'un ressort de rappel 15. Le demi-anneau de pouce 2 est levé. Le levier supplémentaire 3 est également maintenu par le levier supplémentaire 4, lui-même verrouillé par la clé de douzième 1.

En position si bémol clairon, le pouce est levé du demi-anneau de pouce 2. L'autre demi-anneau de pouce 10 est fixe. Le levier supplémentaire 3 est libéré. La clé de douzième 1 est appuyée et, par l'intermédiaire de la balancette 7, provoque l'ouverture du trou supplémentaire 24, grâce au ressort 13, plus fort que le ressort 12.

Pour obtenir les notes du clairon à partir du ré, le demi-anneau de pouce 2 et la clé de douzième 1 sont appuyés simultanément, le levier supplémentaire 3 est neutralisé par l'anneau de pouce 2. Le trou de chalumeau 25 s'ouvre par l'action de la balancette 7, car le levier supplémentaire 4 est maintenu fermé par le ressort 12.

Pour obtenir les notes si, do et do dièze médium clairon, on part de la même situation que précédemment, mais le levier 26 referme le levier 5, par l'actionnement, sur le corps du bas de la clé 20 et de ce fait ouvre le levier supplémentaire 4. Celui-ci fonctionne alors comme un trou de douzième pour les si, do et do dièse médium en améliorant considérablement le timbre,

tout en provoquant des rapports de douzième parfaits avec les fondamentales mi, fa et fa dièse. La fonction du levier supplémentaire 4, comme trou de douzième, peut être interrompue grâce à une pièce 11 (figure 7) montée pivotante sur le corps inférieur. Ceci est parfois nécessaire dans certains passages où le petit doigt de la main droite doit rester appuyé sur le levier-came 23.

Le si bémol de gorge ainsi produit par ce nouveau trou placé à l'endroit idéal a une sonorité riche et timbrée, fondue dans l'ensemble, et peut être éclairci ou assombri avec des doigtés complémentaires. En variant le diamètre de ce trou, il est parfaitement possible de l'accorder selon les désirs de chaque instrumentiste.

Etant donné que les rapports de douzième mi/si, fa/do et fa 5 dièse/do dièse sont justes, ces notes peuvent être ajustées (au point de vue de l'intonation) au reste de la colonne d'air. La sonorité de ces notes est ample, sans souffle; leur attaque dans le pianissimo est sans difficulté. Ce système améliore de façon très audible l'homogénéité des sons allant du sol chalumeau io tout ouvert au do clairon, passage difficile demandant au musicien une attention et un travail particuliers. En outre, spécialement sur la clarinette en la, le fait que le fa et le mi grave soient justes est très appréciable.

Le do produit par la combinaison du doigté de si bémol i5 gorge et des deux clés de trille, mues par l'index droit, a une meilleure sonorité que celui d'origine.

Il est désormais possible de jouer deux nouveaux mi 4ème octave:

— en faisant le doigté du sol 3ème octave (pouce + index + médius + annulaire main gauche, combiné avec une des clés de si, do et do dièse clairon,

— en faisant le doigté du sol 3ème octave combiné avec l'ouverture du trou de pouce.

25 Un mi bémol 4ème octave est possible en faisant le doigté du contre-ut combiné à l'ouverture du trou de pouce.

Le trille contre-ut/contre-ut dièse est facilement possible en combinant au doigté du contre-ut une des clés de si, do ou do dièse clairon.

30 La clé 20 a volontairement une course plus longue que la clé 28 au point de contact, afin qu'un éventuel frôlement de la clé 20 ne provoque pas l'ouverture intempestive du levier supplémentaire 4. Un ressort à lame compense l'effet en deux temps.

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