CH655879A5

CH655879A5 - Appareillage d'alimentation en pieces a travailler.

Info

Publication number: CH655879A5
Application number: CH367/84A
Authority: CH
Inventors: Ivor Richard Harris
Original assignee: Nat Res Dev
Priority date: 1983-01-26
Filing date: 1984-01-26
Publication date: 1986-05-30
Also published as: GB8401576D0; DE3402322A1; FR2539666A1; GB8302123D0; IT8452900V0; IT1178842B; FR2539666B1; GB2135933A; GB2135933B; US4674379A; IT8467079A0; US4528881A

Description

L'invention concerne un appareillage d'alimentation en pièces à travailler pour machines à scier, par exemple pour amener du bois à io la lame d'une scie circulaire. Ces appareillages améliorent la qualité des produits obtenus et augmentent la productivité en procurant une alimentation en matériau à travailler d'une vitesse constante et en réduisant la fatigue de l'opérateur; en outre ils améliorent la sécurité dans l'exécution du travail en éliminant l'alimentation manuelle. is Les appareillages d'alimentation à moteur proposés jusqu'à présent étaient d'une construction lourde et manquant de souplesse, en particulier ils ne pouvaient accommoder des pièces à travailler dont les dimensions variaient. Dans ces conditions, les opérateurs trouvaient plus commode d'alimenter les machines à la main, ce qui 20 augmente le risque d'accident.

L'objet de la présente invention est un appareillage d'alimentation qui puisse être ajusté d'une manière rapide et aisée.

L'appareillage d'alimentation en pièces à travailler pour machines à scier selon l'invention est défini par la revendication 1. 25 De préférence, les moyens pour maintenir fermement les moyens d'entraînement dans une position donnée sont constitués par un ressort à gaz et les moyens permettant de libérer les moyens d'entraînement de la position où ils sont maintenus par le ressort à gaz consistent en un dispositif permettant de faire communiquer les extrémi-30 tés du ressort à gaz.

Il est aussi prévu sur l'appareillage des moyens permettant de déplacer latéralement les moyens d'entraînement, mais uniquement sur des positions où les moyens d'entraînement ne peuvent entrer en contact avec la lame de la scie ou un autre outil.

35 Dans une forme d'exécution préférée les moyens d'entraînement comportent une paire de courroies d'entraînement parallèles pour mouvoir les pièces à travailler. Ces moyens d'entraînement peuvent être ajustés dans au moins deux positions distinctes; dans une de ces positions, les courroies sont situées d'un même côté par rapport à la 40 lame de la scie; dans l'autre position, elles sont situées de part et d'autre de cette lame. Les résultats sont les meilleurs lorsque la partie des courroies qui est la première à entrer en contact avec la pièce à travailler forme un angle avec la barrière normalement associée avec la lame de manière à forcer la pièce contre cette barrière. 45 L'invention est décrite ci-dessous à titre d'exemple et à l'aide des dessins en annexe, où:

la fig. 1 est une vue en perspective de l'appareillage d'alimentation à moteur selon l'invention, tel qu'il est monté sur un établi portant une scie circulaire,

50 la fig. 2 est une vue en plan avec certaines portions représentées en coupe de l'appareillage de la fig. 1,

la fig. 3 est une vue frontale de cet appareillage, et la fig. 4 en est une vue latérale.

Lorsque l'on se réfère aux dessins, l'appareillage d'alimentation 55 comporte un moteur 1 solidaire du logement 2 d'un arbre d'entraînement. Un système de bras 3 que l'on peut abaisser est monté sur le logement 2. Ce système de bras 3 porte à son tour une tête d'alimentation 4. L'appareillage d'alimentation est monté sur un bras de support horizontal 5 par l'intermédiaire de paliers lisses 6 et 7. Ce 60 bras de support 5 est fixé sur un montant 8 solidaire de l'établi 9. Le bras de support 5 est en outre soutenu par une plaque 10 qui est fixée sur l'établi 9 de manière à se trouver dans le prolongement de la lame de scie 11 et d'une lame de division 12 qui l'accompagne. Le moteur I est de préférence un moteur électrique muni d'une boîte 65 d'engrenage. L'arbre d'entraînement 13 (voir fig. 2) partant du moteur est contenu dans le logement 2 sur lequel est monté le bras 3 que l'on peut abaisser par l'intermédiaire des tourillons 14, ce qui permet à ce bras de pivoter. L'arbre 13 est maintenu par le palier 15,

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et il est relié à une poulie d'entraînement 16 par un dispositif d'accouplement coulissant 17. La poulie 16 est à son tour maintenue par des paliers 18 situés dans l'enveloppe 19 que comporte le bras 3. Une courroie dentée 20 située à l'intérieur de l'enveloppe 19 relie la poulie d'entraînement 16 à la poulie entraînée 21. La poulie 21 est maintenue par les paliers 22 situés aussi à l'intérieur de l'enveloppe 19, comme l'est la poulie 16. La courroie 20 peut être tendue par une poulie de tension 20a. L'enveloppe de la tête d'alimentation 4 est montée sur le bras 3 par l'intermédiaire des tourillons 24, ce qui permet à cette tête de pivoter.

L'arbre d'entraînement 25 est relié à la poulie entraînée 21 par un dispositif d'accouplement coulissant 26. L'arbre d'entraînement 25 est maintenu par les paliers 27 situés dans l'enveloppe 23 de la tête d'alimentation. Une roue d'entraînement 28 est montée sur l'arbre d'entraînement 25 et est reliée à une roue entraînée 29 par l'intermédiaire d'une paire de courroies trapézoïdales 30. Ces courroies sont en outre maintenues par des roulements intermédiaires 31. La roue entraînée 29 est montée sur un arbre à excentrique 32 logé dans les paliers 33. Cet arbre à excentrique permet d'ajuster la tension des courroies trapézoïdales 30. Les courroies trapézoïdales comportent de préférence un revêtement à haute friction (non représentée). Le caoutchouc naturel s'est avéré insuffisant pour cet usage. Les roulements 31 permettent d'accroître la force qu'exercent les courroies sur la pièce à travailler.

Les tourillons 14 et 24 permettent au bras et à la tête d'alimentation de pivoter respectivement autour des axes 34 et 35 (voir fig. 4). La tête d'alimentation 4 est toutefois maintenue orientée dans une direction fixe par une tige de fixation 36 reliant l'extension rigide 37 du logement 2 et l'extension rigide 38 de l'enveloppe 23 de la tête d'alimentation 4. La tige de fixation 36 constitue le quatrième côté d'un système de liaision en forme de parallélogramme. La longueur de la tige de fixation 36 peut être modifiée de manière que la tête d'alimentation puisse prendre la position spatiale choisie, et qui est généralement telle que les courroies trapézoïdales soient parallèles à la surface de l'établi ou qu'elles forment avec lui un léger angle.

Le poids global du bras 3 et de la tête d'alimentation 4 est compensé par un ressort à gaz 39 disposé entre l'extension 37 et le bras

40 d'une manière rigide par l'enveloppe du bras 3. Le ressort à gaz est d'une manière connue muni d'une vanne (non représentée) contrôlée par un levier 41, ce qui permet l'ajustage pneumatique de la tige de piston 42 à une position déterminée dans l'intervalle de fonctionnement pour lequel ce dispositif a été conçu. L'ouverture de la vanne met en communication les deux extrémités du ressort. La force qui s'exerce sur la tige de piston 42, bien qu'insuffisante pour soulever la tête d'alimentation, permet néanmoins à l'opérateur d'effectuer cette manœuvre sans effort important. Lorsque la vanne est fermée, le piston est bloqué pneumatiquement dans sa position et il faut une force importante pour l'en déplacer dans un sens ou dans l'autre. De cette manière la tête d'alimentation est alors maintenue dans la position choisie d'une manière suffisamment ferme pour que son poids et celui du bras ne puissent l'en déplacer.

On notera qu'en utilisant le mouvement du bras 3 pour effectuer l'ajustement vertical de la tête d'alimentation 4, il n'y a pas besoin de tenir compte du poids du moteur 1 et de la transmission et arbre d'entraînement associés. Leur disposition par rapport au bras de support 5 entraîne une répartition de poids qui permet de faire tourner tout le système autour du bras 5 sans effort. Des contrepoids peuvent naturellement être prévus lorsque cela est souhaité, soit pour faciliter l'ajustement vertical de la tête d'alimentation 4, soit pour faciliter la rotation de tout le système.

L'appareillage est conçu pour être déplacé dans le sens vertical à l'aide d'une poignée 43 montée sur l'extension 38. Un côté 44 de la poignée peut tourner et il est relié par un câble Bowden 45 au levier

41 du ressort à gaz. En manœuvrant ce levier, on peut rapidement et aisément déplacer la tête d'alimentation dans le sens vertical vers une position choisie dans l'intervalle de fonctionnement pour lequel l'appareillage a été prévu, En relâchant ensuite le levier 41, on bloque le système dans la position qui a été choisie.

Lorsque l'appareillage d'alimentation est en service, il est normalement placé dans une position telle que la surface inférieure des courroies 30 soit située plus bas que la surface supérieure de la pièce à travailler. Une pièce telle que la pièce 46 de la fig. 4 sera disposée 5 manuellement contre les courroies 30 de manière à leur permettre de l'agripper et la mouvoir sur l'établi vers la lame de scie 11. Comme l'appareillage a été placé de manière que les courroies 30 soient plus bas (voir les flèches sur la fig. 4) que la surface supérieure de la pièce à travailler, cette dernière déplace la tête d'alimentation 4 vers le io haut en comprimant le gaz du ressort 39. La force de rappel du ressort assure la prise nécessaire des courroies 30 sur la pièce à travailler, permettant de faire passer la pièce sur la scie.

Pour simplifier l'ajustement de la position de la tête d'alimentation, l'enveloppe 23 est pourvue d'une extension 47 dont la surface inférieure est située à une certaine hauteur au-dessus de la surface de contact des courroies 30 (par exemple 20 mm). Dans ces conditions, l'ajustement de l'appareillage se fait en tournant la poignée 44 pour ouvrir la vanne du ressort à gaz et en descendant (ou en montant) la tête jusqu'à ce que l'extension 47 repose sur la surface supérieure de la pièce à travailler. Cette extension sert en outre de protection et empêche l'opérateur de mettre ses doigts dans les courroies d'entraînement 30.

En plus de pouvoir être ajusté verticalement, l'appareillage peut 25 aussi être ajusté latéralement. Bien que cet ajustement puisse se faire en un nombre plus important de positions, dans la forme d'exécution représentée, il existe deux positions: dans l'une de ces positions, la lame de scie 11 est située entre les deux courroies d'entraînement 30 et, dans la seconde position, la scie est située à côté des courroies, 30 comme cela est représenté sur les fig. 2 et 3. C'est sur la fig. 3 que l'on peut le mieux voir les deux fentes courbes 48 et 49 du logement 2 servant à l'ajustement latéral, ainsi que la surface courbe correspondante 50 (voir fig. 4) formée par la partie supérieure de la plaque de support 10 destinée à s'insérer dans l'une des deux fentes. Lors-35 que le logement 2 est placé dans la position choisie, il est bloqué sur la plaque 10 par l'intermédiaire d'un verrou éclipsable 51 qui s'engage dans une ouverture 52 de la plaque 10. Ce verrou est immobilisé dans l'ouverture par l'effet d'une force qui s'exerce sur lui. On peut le dégager de cette position à l'aide d'une pièce basculante 53 40 reliée à la manette 54 de la poignée 43 par un câble Bowden 55. Lorsque le verrou 51 est dégagé de la plaque 10 tout le système peut pivoter autour du bras de support 5 de manière à dégager la plaque 10 de la fente. On fait ensuite glisser tout le système le long du bras de support 5 pour amener l'autre fente en face de la plaque 10. Il est 45 à noter que, si la plaque 10 n'est pas en face d'une des fentes, il n'est pas possible d'abaisser le système; il n'est donc pas possible de le placer incorrectement.

Lorsque la tête d'alimentation 4 est placée dans la position où la lame de la scie 11 se trouve entre les deux courroies 30, la pièce et le 50 morceau qui en est enlevé sont tous deux tenus pendant le sciage. Cela n'est plus le cas lorsque la tête d'alimentation 4 est placée d'un côté de la scie. Pour éviter alors tout risque que le morceau coupé ne revienne vers l'opérateur, un galet 56 est monté sur le bras 57 fixé sur un pivot 58 que l'on peut faire coulisser dans une fente 59 de 55 l'enveloppe 23 de la tête d'alimentation 4. Le poids du galet 56 sur le morceau coupé est suffisant pour le tenir. Lorsque l'utilisation de ce galet n'est pas nécessaire, il est basculé vers le haut où il ne gêne pas l'opérateur.

6o Un interrupteur de sécurité 60 (voir fig. 4) est monté sur le bras 3 de manière à fonctionner lorsqu'il touche la butée 61 (voir fig. 1) quand le bras 3 est levé. De même, un interrupteur de sécurité 62 (voir fig. 1) est prévu pour fonctionner lorsque le système est déplacé de l'une des positions de fonctionnement vers l'autre. Le rôle des in-65 terrupteurs est de couper l'alimentation du moteur 1 et/ou de la lame de la scie lorsque celle-ci est exposée d'une manière dangereuse.

Bien que dans la forme d'exécution préférée de l'invention décrite la tête d'alimentation soit pourvue des courroies d'entraîne

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ment 30, d'autres moyens d'entraînement sont concevables, par exemple des rouleaux mus individuellement et ayant chacun un système d'appui séparé.

Pour obtenir des résultats optimaux et en particulier assurer que la pièce est bien appuyée contre la barrière normalement associée aux scies circulaires, il a été trouvé utile de disposer les courroies 30 sur une partie de leur longueur qui est la première à entrer en contact avec la pièce de manière à former un angle avec la barrière pour que la pièce soit pressée contre la barrière. Il est avantageux que cet angle soit de Vi à 1 Vi , et que la longueur de courroie qui est ainsi disposée corresponde à environ 'A de la longueur totale, ce qui correspond dans la forme d'exécution décrite à la portion allant de 5 la roue d'entraînement 28 au rouleau adjacent 31. Le reste de la courroie peut avantageusement former un angle d'environ qui est orienté comme l'angle formé par la première partie de la courroie.

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4 feuilles dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Appareillage d'alimentation en pièces à travailler pour machines à scier, comportant des organes d'entraînement par friction que l'on engage sur la surface de la pièce à travailler pour la mouvoir et des moyens pour déplacer les organes d'entraînement dans un espace délimité de manière à pouvoir alimenter la machine en pièces de différentes tailles, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (3, 4, 36, 39) comprenant un ressort à gaz (39) pour maintenir fermement les organes d'entraînement (30) en une position fixe à l'intérieur de l'espace, des moyens (41 ) pour libérer les organes d'entraînement (30) de cette position et des moyens (14, 19, 24, 36, 37, 38) permettant aux organes d'entraînement de conserver automatiquement une orientation fixe lorsqu'ils sont déplacés dans l'espace délimité.
2. Appareillage selon la revendication I, caractérisé en ce que les moyens permettant de libérer les organes d'entraînement (30) comportant des dispositifs (41, 44, 45) permettant de faire communiquer les extrémités du ressort à gaz.
3. Appareillage selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que des moyens sont prévus permettant de déplacer latéralement les organes d'entraînement, mais seulement sur des positions où les organes d'entraînement ne peuvent entrer en contact avec la lame de la scie.
4. Appareillage selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les organes d'entraînement comportent une paire de courroies parallèles (30) qui sont conçues pour venir s'engager sur la pièce à travailler.
5. Appareillage selon les revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les organes d'entraînement sont agencés de façon à pouvoir être placés en deux positions au moins, dans l'une desquelles les deux courroies d'entraînement sont situées d'un même côté de la lame de la scie et dans l'autre où la lame de la scie se trouve entre les deux courroies.
6. Appareillage selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que les courroies sont disposées sur une partie de leur longueur qui est la première à entrer en contact avec la pièce à travailler de manière à former un angle avec la barrière associée à la lame de la scie pour que la pièce à travailler soit pressée contre cette barrière.
7. Appareillage selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'angle, qui est orienté dans le sens du déplacement de la pièce à travailler, est compris entre Vi et l'A ' .
8. Appareillage selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce qu'approximativement un tiers de la longueur des courroies est disposé suivant un angle.
9. Appareillage selon la revendication 8, caractérisé en ce que la partie restante des courroies est disposée de manière à former un angle, qui est orienté dans le sens du déplacement de la pièce à travailler, d'environ Zi~.
10. Appareillage selon l'une des revendications 1 à 9, utilisé avec une scie circulaire montée sur un établi, caractérisé en ce que les moyens pour déplacer les organes d'entraînement comportant un bras (3) pouvant pivoter sur un axe (34) destiné à être parallèle à l'axe de rotation de la scie, en ce que les organes d'entraînement (4) sont fixés sur le bras autour duquel ils peuvent pivoter, et que les moyens permettant aux organes d'entraînement de garder une orientation fixe comportent un système de liaison en forme de parallélogramme (14,19, 24, 36, 37, 38).
11. Appareillage selon la revendication 10, caractérisé en ce que le ressort à gaz (39) agit sur le système de liaison en forme de parallélogramme.
12. Appareillage selon l'une des revendications 10 ou 11, caractérisé en ce qu'un moteur (1) et une transmission (2, 13) servant à faire fonctionner les organes d'entraînement (30) sont agencés de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe (5) parallèle à l'axe de rotation (34) du bras.
13. Appareillage selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il est agencé de façon à pouvoir glisser le long du premier axe (5) pour faire effectuer un mouvement latéral aux organes d'entraînement, l'immobilisation s'effectuant par des verrous coulissants (52).