CH650188A5

CH650188A5 - Outil de blocage a long bec.

Info

Publication number: CH650188A5
Application number: CH6484/82A
Authority: CH
Inventors: Christian Petersen
Original assignee: Petersen Mfg
Priority date: 1981-03-06
Filing date: 1982-03-02
Publication date: 1985-07-15
Also published as: EP0073832A4; EP0073832A1; NL191175C; CA1164253A; WO1982003042A1; DK159602C; US4541312A; ES258997Y; DE3120478C2; ES268057Y; AU8394282A; AU563877B2; EP0073832B1; NL8220152A; IN158061B; NL191175B; JPS57149165A; DK492782A; DK159602B; ES268057U

Description

io La présente invention concerne un outil de blocage à long bec du type réglable comportant une genouillère de blocage.

Jusqu'ici, dans la technique, pratiquement toutes les pinces/clés de blocage comprennent généralement des mâchoires de dimension notable ou à grande embouchure pour l'usage général, bien que la 15 longueur totale nominale de l'outil puisse être différente, c'est-à-dire petite ou grande, par exemple de 127 à 254 mm. En outre, d'autres types plus particuliers d'outils de serrage à main comportent des formes modifiées de mâchoires, telles que des éléments de mâchoire en C, des mâchoires rectilignes, des mâchoires courbes, des mâchoires à 20 pincer, des mâchoires allongées en forme de plaque plane pour le travail des métaux en feuilles, des mâchoires de pince à souder ou des paires d'éléments de mâchoire mobiles munies d'un agencement de serrage à chaîne permettant d'enserrer efficacement une pièce telle qu'un tuyau.

25 Les brevets US ci-après sont représentatifs de la classe d'outils de blocage connue dans la technique, utilisant divers éléments de mâchoire et qui comprennent généralement aussi des éléments de poignée comportant l'une ou l'autre forme d'actionnement à genouillère pour bloquer une pièce entre deux mâchoires d'une pince de 30 blocage ou d'une clé de blocage:

Numéro

Date

Nom

1489458

8 avril 1924

W. Petersen

2201918

21 mai 1940

W. Petersen

2229454

20 octobre 1942

H. C. Borchers

2280005

14 avril 1942

W. Petersen

2341489

8 février 1944

J. E., R. M. Tornberg

2417013

4 mars 1947

W. Petersen

2563267

7 août 1951

C. Petersen

2590031

18 mars 1952

C. Petersen

2641149

9 juin 1953

C. Petersen

2711663

28 juin 1955

W. Petersen

3192804

6 juillet 1965

C. Petersen et coll.

3585704

22 juin 1971

J. A. Schroeder

3590669

6 juillet 1971

Vincent Marasco

Les brevets Petersen identifiés ci-dessus sont tous des précurseurs 50 d'outils de blocage à main contemporains vendus depuis des années par Petersen Manufacturing Co., Inc., de Dewitt, Nebraska 68341.

Outre les brevets de la technique antérieure mentionnés ci-dessus, les brevets US ci-après sont des exemples d'une classe de pinces plus classiques:

Numéro

Date

Nom

1141786 1442083 1504401 2847889

1er juin 1915 16 janvier 1923 12 août 1924 19 août 1958

W.O. Eilert A. J. Meyer W. C. Tuli et coll. F. O. Cain

La seule pince de blocage connue dans la technique antérieure et 65 qui ne comporte pas de long bec est celle du brevet US No 3600986, accordé à Earl M. Baldwin Jr. le 24 août 1971. Cet outil de blocage à main est aussi connu sous la marque commerciale Lever Wrench. Cet outil de la Société Leverage (modèle N° L-8) est une pince à

3

650 188

long bec à réglage automatique qui est difficile à actionner et encore plus difficile à régler à une pression désirée. En outre, la Lever Wrench est d'utilisation ardue et incommode comme pince de blocage parce que, lorsqu'on pousse vers l'extérieur sa poignée mobile de levier pour débloquer l'outil, les mâchoires ne commencent pas immédiatement à s'écarter, et qu'il est nécessaire de continuer à déplacer la poignée de levier vers l'extérieur, d'un arc considérable, avant que les mâchoires ne commencent effectivement à s'écarter, ce qui fait qu'il existe une grande course perdue et que l'on doit ouvrir beaucoup trop la main pour écarter les mâchoires. Un autre inconvénient de l'outil Lever Wrench est qu'il est cémenté, c'est-à-dire que le cœur est tendre et qu'une peau ou coquille extérieure mince est seule trempée. Des lectures typiques de dureté des surfaces de mâchoire d'une telle pince de blocage à long bec sont d'environ 58 à 60 Rockwell, échelle C, la peau ou coquille mesurant environ 0,127 mm au maximum. Les lectures du cœur varient d'environ 28 à 30 Rockwell, échelle C. Bien que la peau ou coquille extérieure présente une dureté appropriée pour une pince de blocage à long bec, l'utilisation d'aciers qui sont par nature de qualité inférieure, a pour effet que les mâchoires, lorsqu'elles subissent une pression considérable en enserrant étroitement une pièce, se déforment facilement vers l'extérieur et se courbent excessivement et qu'elles se déforment de façon permanente sans reprise élastique, ce qui empêche de ramener les mâchoires à leur forme et à leur état primitifs exempts de contraintes, même si cette action se situe dans les limites élastiques des aciers utilisés.

L'un des principaux inconvénients des outils de blocage indiqués ci-dessus est qu'ils sont généralement conçus pour diverses applications et que leur configuration et leurs éléments structuraux, particulièrement les mâchoires de forme spéciale, sont trop obtus, trop courts ou trop massifs pour atteindre des endroits petits ou resserrés et ne sont généralement pas appropriés ni utiles dans des locaux exigus et pour de nombreux travaux délicats.

C'est pourquoi le but de l'invention est de fournir une pince de blocage à long bec qui surmonte tous les inconvénients des outils de blocage de la technique antérieure.

Ce but de l'invention est atteint par une pince de blocage à long bec telle que décrite dans la revendication 1.

Avec cette pince de blocage à long bec, on peut appliquer toute grandeur désirée de pression pour retenir des objets petits et fragiles tels que des bijoux, des composants électroniques, de petits ressorts, des goupilles, etc., le tout avec une commande précise, comme au doigt.

On décrira et on expliquera maintenant l'invention plus en détail en se référant, à titre d'exemple, aux dessins annexés et sur lesquels:

— la fig. 1 est une vue en élévation latérale de la pince de blocage à long bec, des parties cachées étant indiquées en tireté;

— la fig. 2 est une vue en perspective des mâchoires de la pince de blocage, la mâchoire supérieure étant toutefois arrachée pour montrer la mâchoire inférieure entière;

— la fig. 3 est une vue en plan suivant la ligne 3-3 de la fig. 2, et

— la fig. 4 est une vue en élévation latérale fragmentaire fortement agrandie de la section en développante des dents, illustrant la courbe arquée inverse.

Comme on le voit le mieux sur la fig. 1, la pince de blocage à long bec 10 comprend un élément de poignée 12 et un élément mobile de serrage ou mâchoire inférieure 14. L'élément de poignée 12 est muni d'un élément fixe de serrage ou mâchoire supérieure 16. Un mécanisme de genouillère comprend un élément de poignée allongé 18 et un élément de bras de genouillère 20 qui est engagé de façon classique par une extrémité autour d'un pivot 22 de manière à pouvoir pivoter. L'autre extrémité libre (indiquée en tireté) de l'élément de bras de genouillère 20 est adaptée à l'élément de poignée 12 et en particulier, à l'extrémité de butée (aussi indiquée en tireté)

d'une vis de réglage 24 qui est convenablement vissée à l'extrémité de l'élément de poignée 12. L'extrémité antérieure de l'élément de poignée 18 est de préférence fourchue et une partie de coin de l'élément mobile de serrage 14 est convenablement disposée à l'intérieur de la fourche ou entre les bras de la fourche, grâce à un pivot 19. De façon similaire, l'élément de poignée 12 est de préférence en U et reçoit une autre partie de coin de l'élément mobile de serrage 14 qui y est aussi fixé convenablement au moyen d'un pivot 17.

Des moyens élastiques 26, de préférence sous la forme d'un ressort d'extension à boudin, sont fixés entre l'élément de poignée 12 et l'élément mobile de serrage 14 ou mâchoire inférieure de manière à solliciter l'élément de serrage 14 à s'éloigner de l'élément fixe de serrage quand on ouvre les mâchoires.

Un levier de libération 28 est convenablement monté de façon pivotante, au moyen d'un pivot 30, à l'intérieur de l'élément de poignée 18. Il est muni d'une partie dirigée vers l'avant (comme indiqué en tireté) et peut coopérer avec une saillie 32 de l'élément à genouillère 20 qui se dirige vers l'élément de poignée 18. Quand on fait pivoter le levier de libération 28 autour du pivot 30, l'élément de poignée 12 s'éloigne de l'élément de poignée 18.

On comprendra que le mécanisme de clé ou de pince de blocage et la construction de genouillère ici décrits, à l'exception des mâchoires à long bec, sont fondamentalement conformes à la construction décrite dans le brevet US N° 1489458. En outre, cette construction, son fonctionnement et le fonctionnement précis du levier de libération sont indiqués clairement dans le brevet US N° 3192804. Comme expliqué dans ces brevets antérieurs de Petersen, on effectue la fermeture d'une clé ou pince de blocage comportant un dispositif de genouillère en déplaçant l'élément de poignée mobile 18 vers l'élément de poignée fixe 12. Ce mouvement force l'extrémité supérieure de l'élément à genouillère 20 à se mouvoir vers l'intérieur et vers l'élément de poignée 12. Le pivot 22 se meut aussi vers l'intérieur et, quand ce pivot dépasse son point mort, la pince est bloquée dans une position fermée.

Comme on le voit par les fig. 2 à 4, chaque élément de mâchoire 14, 16 comprend une partie antérieure rectiligne 34 à dents transversales et une partie postérieure courbée 36 en développante inverse, à dents transversales similaires. Un coupe-fils classique comprenant une lame inférieure 38 est placé à la partie intérieure de la face active de l'élément mobile de mâchoire 14 et une enclume supérieure 40 est placée à la partie intérieure de la face active de l'élément fixe de mâchoire 16. La lame 38 est convenablement biseautée en sens opposé ainsi qu'il est classique dans la technique. A l'extrémité antérieure ou à la partie de bout des mâchoires 14 et 16, des moyens d'enserrement appropriés sous la forme d'un moletage 46 sont prévus sur une longueur d'environ 9,53 mm au lieu de dents transversales. Les courbures en développante des mâchoires permettent de saisir de grands corps ronds aussi bien que des corps de forme polygonale, par exemple des écrous hexagonaux, des têtes de boulons, etc., de façon telle que des surfaces planes opposées de ceux-ci soient saisies pratiquement sur la totalité de ces surfaces et en conséquence, un enserre-ment plus ferme est exercé sur l'écrou ou la tête de boulon. La fig. 4 illustre clairement la courbure inverse des sections en développante qui suit les parcours radiaux indiqués par les rayons tracés en trait mixte.

Pour comprendre plus complètement la structure et le fonctionnement des mâchoires courbes, on se référera au brevet US N° 2563267 cité plus haut à propos de l'arrière-plan technique de l'invention.

Comme on le voit le mieux sur les fig. 2 et 3, les faces ou parties de mâchoire 42,44 sont plus larges que le corps principal des éléments de mâchoire 14, 16 et se rétrécissent généralement de quelques degrés, depuis le point le plus large situé à l'extrémité de la partie en développante 36 jusqu'au point le plus étroit représentant le bout mince de mâchoire 46, situé aux extrémités de chaque face ou partie de mâchoire 42, 44 de la pince de blocage à long bec. De préférence, la largeur ou l'épaisseur des mâchoires au bout est d'environ h = 3,18 mm et, à leur base, elle est d'environ 7,94 mm. Il faut noter aussi que les éléments de mâchoire sont représentés en tireté, sur la fig. 1, dans une position parallèle espacée, à une distance nominale d'environ e = 4,76 mm. Ces faces ou parties de mâchoire 42, 44 qui sont de préférence rectilignes sur une longueur d'environ Lst =

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

650 188

4

31,75 mm (la longueur totale étant d'environ Lt = 44,45 mm), lorsqu'on les écarte l'une de l'autre par pivotement, sont parallèles à ladite position prédéterminée de séparation qui est d'environ e = 4,76 mm, qui est préférable, étant donné que, en dessous de cet espacement, la plupart des usages et des applications des pinces de blocage à long bec auraient lieu, par exemple la manipulation ou l'installation de petites pièces, la traction ou le cintrage des broches, des fils, des clavettes, etc., la récupération des hameçons, le serrage des pièces ou le sectionnement d'un morceau de fil d'acier dur ou d'une matière d'enroulement monofilament minuscule. En outre, on peut enserrer la plupart des petits objets ou pièces dans une position où une partie notable de ceux-ci est placée à plat sur les mâchoires au lieu d'être seulement enserrée au bout des mâchoires, comme c'est le cas par exemple lorsqu'on utilise des pinces à long bec classiques, ces mâchoires étant pratiquement parallèles à zéro et ayant une action de ciseaux pure et simple lorsqu'on enserre une pièce entre les mâchoires. Cependant, les mâchoires sont capables de s'ouvrir à environ 57,15 mm au bout et à 25,4 mm à la base, à l'état maximal. Toutefois, avec une pièce plus grande que 4,76 mm, les faces de mâchoire sont incapables d'atteindre une position parallèle lorsque la pièce est enserrée entre elles.

Une ouverture parallèle se maintient lorsqu'une pièce est enserrée et pressée entre elles, du moment que la grandeur de la pièce ne dépasse pas l'ouverture nominale parallèle. Ainsi, même avec une très petite pièce de 1,59 mm ou moins, une fois que les mâchoires sont bloquées dessus, les extrémités étroites des mâchoires fléchissent ou font ressort pour s'adapter à l'épaisseur de la pièce et ainsi, maintenir la pièce de façon sûre et serrée, les mâchoires étant parallèles. Les éléments de mâchoire à long bec ont la forme voulue pour leur assurer de l'élasticité, permettant de créer le parallélisme lorsque les mâchoires sont bloquées et serrées autour d'une pièce.

L'élasticité inhérente des mâchoires permet aux éléments de mâchoire de faire ressort jusqu'à la dimension de la pièce enserrée.

Ainsi, l'ouverture parallèle effective entre les mâchoires, lorsqu'on les utilise, est l'épaisseur effective de la pièce. Bien entendu, et comme indiqué plus haut, l'ouverture parallèle effective des éléments de mâchoire, en partant de l'ouverture parallèle nominale, de 4,76 mm, se produit seulement dans le sens décroissant ou dans celui d'une plus petite dimension, étant donné qu'un tel parallélisme entre les mâchoires ne peut pas être réalisé si l'on enserre une pièce plus grande que l'ouverture parallèle nominale de 4,76 mm.

Les éléments de mâchoire à long bec sont donc critiques dans leur construction et leur profil est important en ce sens que chacun des éléments de mâchoire présente de préférence un rapport entre longueur totale de mâchoire (Lt) et hauteur moyenne de mâchoire (Ha) compris entre 6,5 et 8,5 avec une gamme de dureté des mâchoires de 53 à 57 Rockwell, échelle C, les éléments de mâchoire étant faits d'un acier allié ayant des propriétés désirées de solidité et de ténacité ainsi que la flexibilité voulue. La hauteur moyenne de mâchoire (Ha) est la moyenne de la hauteur minimale de la mâchoire, au bout de celle-ci, et la hauteur de la mâchoire à l'endroit de la dernière dent rectiligne de l'extrémité, auprès de la partie courbée 36. La fig. 2 illustre le mieux ces dimensions relatives ainsi que des dimensions qui établissent une configuration plus préférentielle de face de mâchoire, le rapport entre la longueur de la partie plane rectiligne de mâchoire (Lst) et la hauteur moyenne de mâchoire (Ha) étant compris entre 4,5 et 6,5.

Une gamme encore plus préférentielle de rapport entre la longueur (Lst) de la partie plane rectiligne de mâchoire et la hauteur moyenne de mâchoire (Ha) est comprise entre 5 et 6, un rapport spécialement préférentiel étant celui d'environ 5,5.

Une gamme plus spécialement préférentielle de rapport entre la longueur totale (Lt) de la mâchoire et la hauteur moyenne (Ha) de la mâchoire est comprise entre 7 et 8, un rapport encore plus préférentiel étant d'environ 7,5.

D'autre part, une gamme plus préférentielle de dureté des mâchoires est de 54 à 55 Rockwell, échelle C, lorsqu'on utilise un acier à ressorts et à outils trempé à l'huile contenant des quantités relativement grandes de silicium et de manganèse, en comparaison d'autres aciers au carbone simples ou aciers alliés à outils. En dessous de 53 Rockwell, l'acier est trop tendre et, au-dessus de 57 Rockwell, l'acier risque de se rompre.

Comme on le voit mieux sur la fig. 1, la poignée fixe 12 présente une surface de choc (surface plane rectiligne du bouton terminal mo-leté de la vis de réglage 24) et présente un axe 50 passant par la surface de choc et définissant la direction d'une ligne de force qui peut être communiquée à la pince de blocage.

Cet axe, désigné par la référence 50, part du bout d'enserrement ou bord terminal de la face de la mâchoire fixe en passant à peu près par l'axe géométrique de la vis de réglage 24 et il définit la ligne de force qui peut être communiquée à l'outil, par exemple si l'on frappait sur la tête plate de la vis de réglage 24 avec un marteau de tapissier. L'axe passant par la surface rectiligne de choc fait, avec la surface rectiligne de choc, un angle d'environ 87 à environ 93° et cet axe passe aussi par le bout d'enserrement ou bord terminal de la face de la mâchoire fixe. Une autre ligne axiale 52 définit une ligne bissectrice formée par l'angle des mâchoires lorsqu'elles sont fermées et serrées contre une pièce. L'angle a entre ces deux axes, dans la pince de blocage à long bec de la présente invention, est inférieur à environ 5° quand les bouts d'enserrement des éléments de mâchoire sont dans une position généralement de contact ou fermée. Avec un si petit angle entre les deux axes, un clou, tel qu'une pointe, retenu par sa tête au bout des mâchoires, l'axe du clou se trouvant le long de la ligne bissectrice, peut être facilement enfoncé initialement si l'on tape simplement sur la tête de la vis de réglage 24. Ici, la ligne de force du coup appliqué à la tête, qui est pratiquement parallèle au corps de la pince de blocage, est telle que la force transmise est pratiquement alignée sur l'axe du clou au lieu de faire un angle avec celui-ci, ce qui est moins efficace pour amorcer l'enfoncement du clou, étant donné que le coup tendrait à causer une déviation ou une flexion du clou, puisque la force ou le coup n'est pas dirigé le long de l'axe du clou. D'autre part, avec la disposition structurale de la pince de blocage selon l'invention, il ne peut se produire aucune torsion ni aucun couple de rotation autour du clou, étant donné que la force est transmise de façon pratiquement alignée sur l'axe du clou dont il s'agit d'amorcer l'enfoncement.

On comprendra que l'élasticité des éléments de mâchoire diminue à mesure que l'épaisseur des mâchoires augmente. Par conséquent, la majeure partie de l'action élastique et de la flexion se produit aux extrémités frontales des éléments de mâchoire, qui sont plus minces. Ainsi, la flexibilité des éléments de mâchoire est fonction du rapport L/H, et plus ce rapport est grand, plus la flexibilité est grande pour une largeur donnée ou constante et un même acier à outils. Il est donc essentiel que le bout des éléments de mâchoire ait une section mince car, s'il a une grande épaisseur, aucune action de courbure ni de flexion ne peut se produire lorsqu'on serre une pièce (dans les limites de l'ouverture parallèle nominale de 4,76 mm) entre les mâchoires. Par contre, l'utilisation de mâchoires minces et longue en aiguille entraînerait une détérioration, étant donné que leur bout serait très peu résistant et se briserait facilement sous la plus légère pression appliquée à une pince de blocage.

L'ouverture parallèle de 4,76 mm, bien qu'elle ne soit pas critique, est importante aussi en ce sens que, avec de plus grandes dimensions, par exemple 6,35, 9,53 ou 12,7 mm, une personne ne serait pas assez forte pour déformer élastiquement les mâchoires dans une mesure suffisante pour qu'elles prennent une position parallèle autour d'une pièce, excepté sur un objet ayant approximativement la même grandeur que l'ouverture parallèle nominale des mâchoires. Par contre, avec une ouverture parallèle nominale de 4,76 mm, on a facilement assez de puissance pour enserrer parallèlement une petite pièce d'une grandeur de 4,76 mm ou moins et, avec une pince de blocage à long bec de cette dimension, la plupart des travaux délicats nécessitant un outil à long bec rentreraient généralement dans cette gamme inférieure. Evidemment, avec des objets plus grands, on n'envisagerait pas d'utiliser une pince de blocage à long bec.

5

io

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

R

1 feuille dessins

Claims

650188

2

REVENDICATIONS

1. Outil de blocage à main à long bec, présentant une paire d'éléments de mâchoire opposés (42, 44), une poignée fixe (12), une poignée mobile (18), des moyens de blocage (20) disposés entre lesdites poignées pour maintenir une relation de genouillère entre les mâchoires lorsqu'elles sont dans une position fermée, caractérisé en ce que chacun des éléments de mâchoire présente un rapport entre longueur totale (Lt) de la mâchoire et hauteur moyenne (Ha) de la mâchoire compris entre 6,5 et 8,5, la gamme de dureté à cœur des mâchoires étant de 53 à 57 Rockwell C, les éléments de mâchoire étant formés d'un acier allié à ressorts, les éléments de mâchoire présentant, lorsqu'ils sont espacés, une ouverture parallèle nominale d'environ 4,76 mm, ce qui permet aux éléments de mâchoire de serrer une pièce allant jusqu'à 4,76 mm d'épaisseur, les faces de mâchoire étant parallèles, en fléchissant jusqu'à la position parallèle lorsqu'on les ferme et en revenant à leur état primitif exempt de contraintes lorsqu'on relâche la pression de serrage.
2. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque face de mâchoire comprend une partie de mâchoire plane et rectili-gne (34) et une partie de mâchoire courbe (36) et en ce que le rapport entre la longueur (Lst) de la partie plane et rectiligne de mâchoire et la hauteur moyenne (Ha) de la mâchoire est compris entre 4,5 et 6,5.
3. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des dents taillées transversalement sur les faces de mâchoire.
4. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un coupe-fils qui comprend une lame (38) et une enclume (40) sur les éléments de mâchoire.
5. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que chacune des faces de mâchoire comprend une partie courbe (36).
6. Outil selon la revendication 5, caractérisé en ce que la partie courbe des faces de mâchoire comprend une courbure en développante inverse.
7. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un levier de libération (28) pivoté sur la poignée mobile (18) et associé en vue d'une coopération avec le levier à genouillère (20) des éléments de mâchoire de manière à solliciter les éléments de mâchoire à s'écarter.
8. Outil selon la revendication 2, caractérisé en ce que le rapport entre la longueur (Lst) de la partie plane rectiligne de mâchoire et la hauteur moyenne (Ha) de mâchoire est compris entre 5 et 6.
9. Outil selon la revendication 8, caractérisé en ce que le rapport entre la longueur (Lst) de la partie plane rectiligne de mâchoire et la hauteur moyenne (Ha) de mâchoire est d'environ 5,5.
10. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rapport entre la longueur totale (Lt) de la mâchoire et la hauteur moyenne (Ha) de la mâchoire est compris entre 7 et 8.
11. Outil selon la revendication 10, caractérisé en ce que le rapport entre la longueur totale (Lt) de la mâchoire et la hauteur moyenne (Ha) de la mâchoire est d'environ 7,5.
12. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que la gamme de dureté des mâchoires est de 54 à 55 Rockwell C.
13. Outil selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une partie moletée (46) à la partie d'extrémité des faces de mâchoire.
14. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que la poignée fixe (12) présente une face arrière plane et un axe (50) passant par cette face et définissant la direction d'une ligne de force pouvant être communiquée à l'outil à main et en ce que la paire de mâchoires comprend un axe bissecteur (52) formé par l'angle des mâchoires lorsqu'elles sont fermées contre une pièce enserrée entre elles, l'angle entre ces axes étant inférieur à 5 quand les bouts d'enserrement des éléments de mâchoire sont dans une position fermée.
15. Outil selon la revendication 14, caractérisé en ce que la face arrière fait partie de la vis de réglage et en ce que l'axe (50) passant par cette face fait avec celle-ci un angle de 87 à 93 et passe aussi pratiquement par le bout d'enserrement de la face de mâchoire fixe.
16. Outil selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les faces de serrage des mâchoires sont tronconiques de quelques degrés allant de leur point le plus large à- la fin des faces des mâchoires jusqu'à leur partie la plus mince au bec des mâchoires.