CH644049A5 - Manche destine a etre utilise en liaison avec un outil en forme de ''l''. - Google Patents

Description

L'invention concerne de manière générale les outils à main et, plus particulièrement, elle fournit un manche destiné à être utilisé en liaison avec un outil en forme de L, notamment une clé à six pans mâle.

On utilise couramment, depuis de nombreuses années, des clés à six pans mâles qui sont employées dans divers processus de montage et de répartition pour visser des boulons dits à six pans creux. Des outils analogues en forme de L peuvent être équipés de douilles ou d'autres têtes à des fins variées. Habituellement, la clé à six pans mâles a les mêmes dimensions sur toute son étendue et, en pratique, elle est fabriquée à partir d'une longueur de tige d'acier massif à section transversale hexagonale qui est pliée suivant une forme en L. L'outil résultant est quelque peu mince et, de ce fait, difficile à utiliser quand on applique une pression, en particulier pour les petites di-s mensions. De même, la longue extrémité de l'outil a tendance à être trop petite et ne permet qu'un effet de levier insuffisant dans de nombreuses circonstances. Un inconvénient plus sérieux des clés à six pans mâles est qu'elles cassent sous une pression excessive, habituellement à la pliure. Quand la clé casse, des morceaux de métal io jaillissent souvent de l'outil cassé, ce qui constitue un danger pour les personnes se trouvant à proximité immédiate.

Bien que de nombreux types de manches ou poignées aient été proposés pour l'utilisation des clés à six pans mâles, aucun de ceux-ci n'a démontré être totalement satisfaisant des points de vue de la 15 simplicité, de la sécurité, de la facilité du changement d'outil et analogue.

C'est donc un but de la présente invention de fournir un manche (ou poignée) destiné à être utilisé en liaison avec des outils en forme de L, notamment des clés à six pans mâles.

20 Un autre but de l'invention est de fournir un manche destiné à être utilisé pour des outils en forme de L qui permette un changement rapide et aisé d'outils de différentes tailles.

Un autre but de l'invention est de fournir un manche pour un outil en forme de L qui enferme sensiblement complètement l'outil 25 pendant l'utilisation pour constituer une protection dans l'éventualité de la rupture de l'outil quand une pression excessive lui est appliquée.

Le manche selon l'invention, destiné à être utilisé en liaison avec un outil en forme de L, est caractérisé en ce qu'il comprend: 30 a) une branche tubulaire présentant un passage axial ayant une longueur et une largeur suffisantes pour accueillir le long bras dudit outil;

b) une tête montée à une extrémité de la branche et présentant en son intérieur un creux ouvert sur ledit passage, sur une première

35 extrémité de ladite tête et sur un côté directement opposé audit passage, et c) des moyens de retenue s'étendant en travers dudit côté de la tête pour maintenir la partie de l'outil qui est présente dans un creux.

40 Des formes de réalisation de l'invention seront maintenant décrites, à titre d'exemple, en liaison avec les dessins joints, dans lesquels: la fig. 1 est une vue perspective explosée d'un manche selon l'invention pour clé à six pans;

la fig. 2 est une vue latérale en coupe dudit manche;

45 la fig. 3 est une vue latérale en coupe d'une autre forme de réalisation d'un manche selon l'invention;

la fig. 4 est une vue de dessous du manche représenté à la fig. 3 ; la fig. 5 est une vue de bout du manche de la fig. 3;

la fig. 6 est une vue perspective du manche de la fig. 3; 50 la fig. 7 est une vue perspective représentant une variante de l'invention;

la fig. 8 est une vue de côté du manche représenté à la fig. 7 ; la fig. 9 est une vue de dessous de la tête du manche représenté à la fig. 7;

55 la fig. 10 est une vue perspective explosée d'une autre forme de réalisation de l'invention, et la fig. 11 est une vue latérale en coupe du manche représenté à la fig. 10.

On se réfère maintenant aux dessins, en particulier aux fig. 1 et 2. 60 La référence 10 indique globalement un manche (ou poignée) utilisé pour une clé 12 à six pans mâles standard, le manche comprenant une branche allongée 14 présentant à une de ses extrémités une tête 16. Le manche peut aussi être utilisé pour d'autres outils à main, en forme de L. Le manche peut être réalisé en une grande variété de 65 tailles différentes suivant la taille des clés à six pans mâles devant être manœuvrées. Cependant, à titre d'exemple, quand on met en œuvre le manche pour une clé à six pans mâle ayant un grand bout d'une longueur d'environ 7,5 cm, on utilise un manche 10 ayant une

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longueur hors tout d'environ 13 cm. Une clé à six pans mâle longue de 7,5 cm a généralement un diamètre d'environ 5 mm et une courte extrémité active d'environ 2,5 cm de long.

La branche 14 et la tête 16 sont de préférence fabriquées en métal à haute résistance et, dans ce but, l'aluminium, l'acier ou le laiton peuvent être utilisés avantageusement.

D'aurtres matériaux à haute résistance, tels que quelques matières plastiques solides et rigides, peuvent être aussi utilisés. La branche présente un passage axial 18 s'étendant sensiblement sur la totalité de la longueur du manche et qui peut, si souhaité, s'étendre sur la longueur totale de celle-ci. La profondeur du passage doit être en tout cas suffisante pour recevoir le grand bout d'une clé à six pans mâle introduit dans ce passage, et la largeur doit être, de manière similaire, dimensionnée pour permettre l'introduction d'une clé de cette même taille. Pour un manche destiné à actionner une clé de la taille indiquée plus haut, la profondeur du passage doit être de 9 à 10 cm, et sa largeur doit être de l'ordre de 6,5 mm. Ces dimensions sont évidemment données seulement à titre d'exemple et peuvent être modifiées dans une large mesure en fonction des tailles particulières de clés devant être manœuvrées à l'aide du manche.

La surface extérieure de la branche doit fournir une prise à friction et, à cet effet, la surface peut être moletée, comme représenté, rainurée ou cannelée, ou même munie d'un autre type de finition texturée pour augmenter la prise.

La tête a avantageusement une forme sensiblement cylindrique, mais d'autres configurations peuvent être aussi prévues. La tête peut être fabriquée d'une seule pièce avec la branche ou bien être une pièce séparée fixée à l'extrémité de la branche au moyen d'un emmanchement dur de la branche dans la tête ou d'un montage par vis pour lequel la partie gauche de la branche, telle que vue sur la fig. 1, est filetée sur son extrémité extérieure, alors que la tête présente un alésage taraudé destiné à recevoir l'extrémité filetée de la branche.

En tout cas, la tête 16 présente une paroi arrière 20, des parois latérales 22 et 24 et une paroi de fond 26 qui définissent un creux 28 ouvert au bout et sur le côté de la tête pour permettre l'introduction et l'enlèvement d'une clé à six pans mâle 12. Pour un manche 10 de la taille indiquée plus haut, la tête 16 peut avoir sensiblement une longueur de l'ordre de 25 mm. La tête doit être plus ou moins centrée sur l'extrémité de la branche, afin que la paroi arrière 20 s'étende à une distance suffisante de la surface de la branche pour que la tête puisse être saisie entre les doigts pour la rotation initiale du manche lors du début du vissage d'un écrou en place. A cette fin, la surface cylindrique extérieure de la tête à proximité de la paroi arrière peut être moletée comme indiqué en 30 sur la fig. 1.

Le creux 28, dans la dimension indiquée plus haut, s'étend typiquement sur environ 25 mm de l'extrémité ouverte jusqu'à la paroi arrière du creux et il a une profondeur d'environ 12 mm à partir du côté ouvert jusqu'à sa base, en définissant un creux sensiblement en forme de U dont la paroi de fond est alignée avec l'extrémité interne de la branche, comme on le voit bien sur la fig. 2. La largeur du creux est typiquement d'environ 6 mm, ce qui est suffisant pour s'adapter aux petits bouts de clés à six pans mâles de plusieurs tailles.

La clé 12 est maintenue en position au moyen d'un verrou 32 monté pivotant à proximité d'une de ses extrémités sur une broche 34 passant au travers de la tête 16 à proximité de la paroi arrière du creux. Le verrou 32, dans la forme de réalisation représentée, est sensiblement cylindrique et il présente une ouverture 36 relativement grande pour accueillir la broche relativement étroite. On a constaté que la grande ouverture permet une bonne action de détente du verrou quand il est ouvert ou fermé. L'extrémité interne du verrou présente une partie chanfreinée 38 sur laquelle s'appuie un ressort à lame 40, à l'arrière du creux. La coopération entre le verrou 32 et le ressort à lame est telle que le verrou peut être basculé soit en position ouverte, soit en position fermée. L'extrémité externe du verrou est conique pour faciliter l'ouverture du verrou à l'aide du pouce.

Le ressort à lame 40 présente une partie droite 42 relativement étroite suivie d'une étroite lèvre 44 à son extrémité inférieure qui est montée entre la tête et l'extrémité côté tête du manche 10 à clé. L'extrémité extérieure 46 est légèrement plus large que la partie inférieure et elle est courbée vers l'avant de manière à appliquer une pression sur le bout chanfreiné 38 et à assurer l'action de basculement du verrou. Quand le verrou est ouvert, la clé 12 peut être introduite dans le manche ou en être retirée. Quand la clé est en place, le verrou est basculé contre l'extrémité de la clé pour la maintenir en place.

Les fig. 3 à 6 représentent une variante de l'invention. Dans cette forme de réalisation, une clé 12 est maintenue en position au moyen d'un ressort 48 qui est fixé à la tête grâce à un rivet ou vis 50 sur le côté de la tête entre la paroi arrière et le début d'un creux 52. Le ressort présente une partie plate 54 s'étendant à partir de la vis 50 jusqu'au point où il forme une courbure arrière 56 en U s'étendant dans le creux 52 sur une distance suffisante pour être en contact avec le côté de la clé à six pans mâle 12 qui y est disposée. La pression est suffisante pour maintenir la clé en place mais, lorsqu'on applique une pression de soulèvement au ressort, ce dernier peut être dégagé du creux et poussé sur un côté pour permettre la mise en place ou l'enlèvement de la clé.

La clé étant en place, elle est maintenue fermement et étroitement à l'intérieur du manche, le bout actif de la clé faisant saillie du creux 52 sur une distance d'environ 13 mm qui est suffisante pour actionner un boulon à six pans creux ou analogue pour lequel l'outil est mis en œuvre. La longue branche fournit un effet de levier augmenté et cette branche relativement épaisse permet une saisie bien plus complète et plus ferme, ce qui permet d'appliquer une plus grande pression lorsque requis. Si tant est que la branche s'étend complètement dans la tête, presque aucune pression n'est appliquée à la tête, de sorte qu'il n'y a pas de risque que la tête se dégage de la branche, étant donné que, virtuellement, toute la pression s'exerce entre la branche du manche et la clé à six pans mâle. Au cas où une pression excessive est appliquée et si la clé se brise, toutes les parties sont retenues à l'intérieur du manche, avec très peu de risques qu'une quelconque partie en jaillisse librement. S'il est souhaitable de retourner la clé afin d'atteindre un boulon à six pans creux disposé profondément, c'est chose simple que d'enlever la clé du manche et d'introduire le petit bout de la clé dans le passage 58, le grand bout de celle-ci s'étendant alors à l'extérieur par le creux 52.

En pratique, on a constaté qu'il était souhaitable que la paroi arrière de la tête soit sensiblement concave afin de ménager une position pour le pouce quand on utilise l'outil. La coupelle concave sur la tête assure une prise plus sûre et plus positive du manche lorsqu'on utilise le dispositif pour visser des vis, des écrous ou analogues.

On se réfère maintenant aux fig. 7, 8 et 9 où est représentée une autre variante de réalisation de l'invention. Dans cette variante, un manche 60, sensiblement similaire au manche 10 de la forme de réalisation précédemment décrite, est muni de moyens différents pour maintenir une clé 12 en position. Dans la forme de réalisation représentée aux fig. 7, 8 et 9, une paire d'éléments de retenue 62 et 64 sont prévus en travers d'un creux 66. Les éléments de retenue sont typiquement des pièces cylindriques relativement courtes, en métal ou en matière plastique, placées chacune aux deux extrémités d'un étrier 68 à ressort en forme de C s'étendant autour de la tête 70. Les éléments de retenue 62 et 64 sont logés dans des rainures semi-cylindri-ques 72 conformées dans la tête sur les bords opposés du creux avec un jeu suffisant pour permettre aux éléments de retenue de s'écarter d'une distance suffisante pour le passage entre eux d'une clé 12. La clé peut être placée initialement en position en faisant passer le grand bout de la clé entre les éléments de retenue, provoquant leur écartement, puis en forçant l'introduction de la clé dans le manche, de sorte que l'extrémité active fasse saillie par rapport à la tête de la manière décrite. Quand le petit bout de la clé passe dans le creux et se loge dans celui-ci, les éléments de retenue se rapprochent élasti-quement l'un de l'autre, fermant le creux le long de son extrémité et coopérant avec le petit bout de la clé, comme on le voit bien sur la

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fig. 9. L'outil peut facilement être enlevé en tirant sur le bout de la clé avec une force suffisante pour écarter les éléments de retenue et permettre à l'outil d'être totalement extrait.

Une autre variante de réalisation de l'invention est représentée aux fig. 10 et 11. Dans cette variante de réalisation, un verrou 74 sollicité par ressort est mis en œuvre pour maintenir une clé 12 dans un manche 76. Le manche 76 et sa tête 78 sont semblables à ceux de la forme de réalisation précédemment décrite. Cependant, à la place •d'un étrier à ressort pour maintenir la clé en place, on utilise un verrou 74. Le verrou 74 est monté à pivotement à proximité de l'arrière d'une tête à douille 80 au moyen d'un tenon 82 de rotation. Le verrou est muni d'un ressort 84 dont une extrémité coopère avec l'extrémité interne du verrou et dont l'autre extrémité coopère avec la tête, 5 la partie centrale du ressort étant enroulée autour du tenon. Le ressort maintient normalement le verrou dans la position fermée représentée en trait plein à la fig. 11, de telle manière qu'il repose contre la partie de la clé qui est à l'intérieur du creux. En soulevant le verrou en position ouverte, la clé peut être enlevée ou remplacée.

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2 feuilles dessins

Claims (9)

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1. Manche destiné à être utilisé en liaison avec un outil en forme de L, caractérisé en ce qu'il comprend:

a) une branche tubulaire présentant un passage axial ayant une longueur et une largeur suffisantes pour accueillir le long bras dudit outil;

b) une tête montée à une extrémité de la branche et présentant en son intérieur un creux ouvert sur ledit passage, sur une première extrémité de ladite tête et sur un côté directement opposé audit passage, et c) des moyens de retenue s'étendant en travers dudit côté de la tête pour maintenir la partie de l'outil qui est présente dans le creux.

2. Manche selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de retenue comprennent un élément élastique pouvant coopérer avec la tête et s'étendre dans le creux.

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REVENDICATIONS

3. Manche selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'élément élastique est un ressort à lame allongée fixé à une extrémité à la tête à proximité du creux et s'étendant dans le creux pour coopérer avec la partie de l'outil qui est présente dans ce creux, ledit ressort étant déplaçable dans le creux et hors de lui ainsi que vers les côtés de celui-ci pour permettre l'introduction d'outils dans le manche, et leur enlèvement.

4. Manche selon la revendication 3, caractérisé en ce que le ressort comprend une partie sensiblement plate s'étendant à partir de ladite extrémité jusqu'à sa partie médiane et présentant une courbure sensiblement en forme de U à son extrémité libre, ladite courbure en forme de U pouvant s'étendre dans le creux pour permettre la prise manuelle de cette courbure pour mettre le ressort dans le creux ou l'en retirer.

5. Manche selon la revendication 1, caractérisé en ce que la tête présente une face concave dans son extrémité opposée à ladite première extrémité.

6. Manche selon la revendication 1, caractérisé en ce que la tête est sensiblement cylindrique, d'axe perpendiculaire à l'allongement de la branche tubulaire, les deux extrémités de ladite tête s'étendant sur des côtés opposés du manche, et l'extrémité de ladite tête opposée à ladite première extrémité étant moletêe sur sa surface extérieure cylindrique.

7. Manche selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de retenue comprennent une paire d'éléments de retenue dé-plaçables et montés élastiquement sur la tête au débouché du creux, les éléments de retenue étant adaptés pour s'écarter sous une pression appliquée pour ouvrir le creux et pour se fermer l'un contre l'autre quand ils sont relâchés pour fermer le creux.

8. Manche selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de retenue comprennent un ressort sensiblement en forme de C s'étendant autour de la tête et présentant un élément de retenue à chacune de ses extrémités.

9. Manche selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de retenue comprennent un verrou sollicité par ressort, monté pivotant sur la tête dans une position propre à être appliqué dans le creux et hors de celui-ci.