CH644071A5 - Vehicule de transport de marchandises. - Google Patents

Description

L'invention concerne un véhicule de transport de marchandises, en particulier chargées sur des palettes ou dans des chariots ou conteneurs à roulettes, par exemple pour l'approvisionnement de magasins du type supermarché ou analogue.

Lorsque les produits ou marchandises à transporter sont chargés sur des palettes ou dans des chariots ou conteneurs à roulettes, il est impossible de superposer ces palettes ou ces chariots pour leur transport dans un véhicule, et il faut donc les déposer simplement les uns à côté des autres sur le plancher du véhicule de transport. Les palettes chargées ou les chariots à roulettes ont en général une hauteur largement inférieure à la hauteur utile de chargement du véhicule, de sorte que seule une faible partie du volume de chargement de celui-ci est utilisée, ce qui nuit à la rentabilité du transport.

Pour remédier à cet inconvénient, on a proposé des véhicules de transport à deux niveaux superposés de chargement. Toutefois, la conception et la réalisation de ces véhicules posent un certain nombre de problèmes qui n'ont pas pu être tous résolus.

En effet, ces véhicules, afin de pouvoir circuler sur les routes, passer sous les ponts, etc., doivent présenter une hauteur hors tout inférieure à une valeur limite déterminée (de l'ordre de 4,3 m). On a constaté que, si l'on partait d'un véhicule de conception classique, par exemple d'une semi-remorque, ayant une hauteur hors tout inférieure à cette hauteur maximale déterminée, et qu'on disposait dans ce véhicule un plancher horizontal intermédiaire pour y former deux niveaux superposés de chargement, chacun de ces niveaux présentait une hauteur de chargement beaucoup trop faible, interdisant d'y placer des palettes chargées normalement ou des conteneurs à roulettes de taille standard (qui ont une hauteur de 1,70 m environ), et gênant énormément le déplacement d'une personne sur ce niveau, d'où de grandes difficultés de chargement.

On a également constaté que prévoir des niveaux de chargement ayant des hauteurs très différentes dans un véhicule de transport ne présentait pratiquement pas d'intérêt. De même, on a constaté que charger un véhicule de transport à deux niveaux de chargement de hauteur faible avec des palettes de faible hauteur ou des chariots de hauteur réduite, correspondant à la hauteur de niveau de chargement, ne présentait pas non plus d'intérêt, en raison des difficultés de chargement et de la nécessité d'un parc de conteneurs spéciaux.

L'invention a pour objet un véhicule de transport de marchandises, en particulier une semi-remorque, qui ne présente aucun des inconvénients précités et permet d'augmenter dans une large mesure la rentabilité du transport de produits palettisés ou placés dans des chariots ou conteneurs à routes de hauteur standard.

Le véhicule de transport selon l'invention est défini par la revendication 1.

Cette combinaison de caractéristiques permet de disposer, dans un véhicule de transport tel qu'une semi-remorque, de deux niveaux superposés de chargement ayant chacun une hauteur utile de 1,7 ou 1,75 m environ, la hauteur hors tout du véhicule étant inférieure à 4,3 m et, de préférence, de l'ordre de 4,20 m.

Le châssis peut comprendre au moins un, et de préférence deux longerons centraux, associés à des traverses s'étendant sur toute la largeur du véhicule et sur certaines desquelles sont montés à rotation lesdits bras de roues.

Cette constitution particulière du châssis du véhicule permet de réduire encore la hauteur au-dessus du sol du niveau inférieur de chargement et, donc, la hauteur hors tout du véhicule.

Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, dans lesquels:

la fig. 1 est une vue schématique en élévation d'un véhicule de transport selon l'invention;

la fig. 2 est une vue schématique partielle en élévation du mode de suspension des roues arrière, et la fig. 3 est une demi-vue en plan correspondant à la fig. 2. Le véhicule représenté au dessin est une semi-remorque 10 comportant une partie avant 11 en col de cygne pour son attelage sur un tracteur 12, de la façon classique.

L'extrémité arrière de la semi-remorque 10 est équipée de portes 13 s'ouvrant sur toute la hauteur du véhicule, par exemple des portes à double battant, une porte rideau, etc., et d'un hayon 14 élévateur et gerbeur pour le déplacement des palettes ou des chariots ou conteneurs à roulette entre le niveau du sol et les deux niveaux de chargement formés dans la semi-remorque 10. Dans une variante, l'ouverture arrière peut être fermée en partie par le hayon en position relevée et en partie par un auvent rabattable.

Le niveau inférieur de chargement 15 est porté par le châssis de la semi-remorque 10 et s'étend de l'extrémité arrière de la semi-remorque jusqu'au voisinage de la partie avant 11 en col de cygne. La largeur horizontale du niveau de chargement 15 est légèrement réduite au niveau des passages de roues arrière 16. Un second niveau de chargement 17, ou niveau supérieur, est formé à mi-hauteur de la semi-remorque et s'étend sur toute la longueur de celle-ci. La partie avant de la semi-remorque, située entre le niveau supérieur 17 et la partie avant 11 en col de cygne, est aménagée de façon à former un ou plusieurs compartiments 18, avantageusement réfrigérés (par exemple au nombre de 3) pour le transport des produits surgelés ou des produits frais à conserver au froid. Ces compartiments 18 sont équipés de portes latérales 19 pour être accessibles de chaque côté de la remorque.

Un groupe frigorigène 20 est monté sur l'avant de la semi-remor-que 10, sensiblement au niveau des compartiments réfrigérés 18, et

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peut être alimenté en énergie soit par le moteur du tracteur 12, soit par un groupe électrogène 21 porté par l'extrémité avant de la semi-remorque. On peut également prévoir que le groupe frigorigène 20 puisse être alimenté directement par le secteur.

De même, si on le désire, le hayon élévateur 14 peut être alimenté s en énergie par le groupe électrogène 21 ou par tout autre moyen approprié.

Les surfaces de chargement 15 et 17 sont formées par des tôles d'acier et sont encadrées par des lisses en tôle d'acier sur une certaine hauteur à partir de la surface de chargement. Des rails, com- io portant des galets ou des patins coulissants reliés à des sangles et des systèmes de blocage de ces galets ou patins, sont prévus sur les faces internes des parois latérales verticales de la semi-remorque et forment des moyens d'arrimage du chargement transporté.

Comme indiqué plus haut, la semi-remorque 10 présente une 15 hauteur hors tout au-dessus du sol de 4,20 m, et la hauteur utile de chaque volume de chargement déterminé par les niveaux 15 et 17 est d'environ 1,75 m, ce qui permet le déplacement d'un homme debout et le chargement de chariots ou conteneurs à roulettes de taille standard, c'est-à-dire ayant une hauteur d'environ 1,70 m. Dans l'exem- 20 pie représenté en fig. 1, la semi-remorque 10 a une longueur totale d'environ 13 m et peut transporter une charge utile de 23 t pour un poids total en charge de 321.

On se réfère maintenant aux fig. 2 et 3, qui représentent schéma-tiquement la liaison des roues arrière au châssis du véhicule et une 25 partie de la structure de ce châssis.

Le châssis 30 du véhicule comprend essentiellement deux longerons centraux 31, par exemple à section en I, qui s'étendent parallèlement à l'axe longitudinal 32 du véhicule et sont séparés l'un de l'autre de quelques dizaines de centimètres. Ces longerons 31 s'éten- 30 dent horizontalement sur toute la longueur du niveau inférieur de chargement 15, c'est-à-dire de l'extrémité arrière du véhicule jusqu'à la partie avant 11 en col de cygne. Des longerons centraux sont éga-

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lement prévus dans cette partie avant 11 en col de cygne, et s'étendent horizontalement entre l'extrémité avant du volume inférieur de chargement et l'extrémité avant de la semi-remorque.

Le châssis 30 comprend encore des traverses horizontales (dont une seule est représentée en 33 en fig. 3) qui s'étendent sur toute la largeur du véhicule, sauf au niveau des passages de roues arrière 16, et qui sont portées par les longerons centraux 31. Dans un mode de réalisation préféré, ces traverses horizontales 33 passent au travers des longerons centraux 31.

Les roues arrière 34 du véhicule, au nombre de 4 dans l'exemple représenté, sont portées chacune par un bras indépendant 35 qui s'étend dans un plan sensiblement vertical, parallèlement à l'axe longitudinal 32 du véhicule, et qui, à son extrémité avant, est monté pivotant autour d'un axe horizontal 36 sur le châssis 30. Par exemple, l'extrémité avant de chaque bras 35 peut être montée pivotante autour de l'axe 36 dans une chape 37 portée par une traverse horizontale 33 et/ou un longeron central 31. Chaque bras de roue 35 présente une fusée horizontale 38 sur laquelle est montée en rotation la roue 34, de la façon classique.

Entre l'extrémité arrière de chaque bras 35 et le châssis 30 est prévu un moyen de suspension 40 formant également amortisseur, de préférence du type pneumatique ou hydropneumatique. Avantageusement, ces moyens de suspension et d'amortissement 40 sont à hauteur réglable et commandable, de telle sorte que la hauteur du châssis 30 par rapport au sol peut être la même quand le véhicule est en charge et quand il est à vide.

L'utilisation des bras de roues indépendants 35 et des moyens de suspension et d'amortissement 40 permet de supprimer les essieux transversaux qui portent et relient normalement les roues arrière 34 et qui passent sous le châssis. On peut donc baisser le niveau du châssis 30 entre les roues arrière 34, sensiblement jusqu'au niveau de l'axe de rotation de ces roues, ce qui permet de diminuer la hauteur hors tout du véhicule par rapport au sol.

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2 feuilles dessins

Claims (7)

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1. Véhicule de transport de marchandises à deux niveaux superposés de chargement, caractérisé en ce que les deux niveaux de chargement (15, 17) ont sensiblement une même hauteur utile de 1,75 m, la hauteur hors tout du véhicule étant inférieure ou égale à 4,30 m, le niveau supérieur (17) de chargement étant de hauteur constante et s'étendant sur sensiblement toute la longueur utile de chargement du véhicule (10), et le niveau inférieur (15) de chargement s'étendant sensiblement à la hauteur de l'axe de rotation des roues arrière (34), et en ce que chacune des roues arrière (34) est reliée au châssis (30) du véhicule par un bras indépendant (35) qui est monté à rotation autour d'un axe horizontal (36) sur le châssis (30) et est associé à un moyen (40) de suspension et d'amortissement prévu entre le bras (35) et le châssis (30).

2. Véhicule selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque moyen (40) de suspension et d'amortissement est du type pneumatique ou hydropneumatique.

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REVENDICATIONS

3. Véhicule selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le châssis (30) comprend au moins un, et de préférence deux longerons centraux (31), associés à des traverses (33) s'étendant sur toute la largeur du véhicule, sauf au niveau des roues arrière, et sur certaines desquelles les bras de roues (35) sont montés à rotation.

4. Véhicule selon l'une des revendications 1 à 3, formant semi-remorque à col de cygne, caractérisé en ce que les parties avant des niveaux supérieur (17) et inférieur (15) de chargement limitent entre elles, au niveau du col de cygne (11), au moins une chambre ou compartiment (18), par exemple réfrigéré.

5. Véhicule selon la revendication 4, caractérisé en ce que le ou les compartiments (18) sont équipés de portes latérales (19).

6. Véhicule selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est muni de portes arrière (13) s'ouvrant sur toute la hauteur des niveaux de chargement (15,17) et d'un hayon (14) élévateur et gerbeur, ou d'un auvent rabattable coopérant avec le hayon pour la fermeture de l'ouverture arrière.

7. Véhicule selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'arrimage des produits transportés, tels que des rails de ses parois latérales verticales dans lesquels coulissent des patins ou galets reliés à des sangles.