CH642248A5 - Dispositif scarificateur. - Google Patents

Description

La présente invention a trait à un dispositif scarificateur du type possédant des pluralités de pointes, destiné à la scarification de la peau, notamment pour des vaccinations, cutiréactions, tests immu-nologiques ou allergologiques, en particulier sous forme de tests multiples.

On connaît déjà des scarificateurs pour effectuer des vaccinations ou des tests médicaux comprenant, sur un support adapté à la préhension par l'opérateur, un groupe de pointes de scarification entouré d'un tube amovible permettant de maintenir la substance à l'intérieur du tube et en contact avec les pointes par capillarité. De tels dispositifs sont cependant encombrants et doivent être contenus dans des emballages aseptiques et hermétiques.

On connaît également des dispositifs de scarification destinés à des tests multiples, comprenant une poignée allongée relativement rigide de laquelle s'étendent, à la façon de pattes, des tiges incurvées de liaison aboutissant chacune à un groupe de pointes. Les pointes des différents groupes sont imprégnées des substances actives respectives à l'aide d'une pièce de base présentant une pluralité de puits en concordance avec les différents groupes et contenant les substances respectives, chaque groupe de pointes plongeant dans l'un des puits lorsque le dispositif est appliqué sur cette pièce de base. Afin de supprimer la nécessité d'une telle base, il a également été proposé d'entourer chaque groupe de pointes par un tube déformable amovible contenant la substance qui se maintient par capillarité autour des pointes, ce tube étant soudé par pincement, à son extrémité éloignée des pointes, de façon à former pour la substance un conditionnement aseptique, hermétique et amovible.

Une telle disposition présente cependant un grand nombre d'inconvénients. En premier lieu, elle entraîne une consommation importante de substances actives telles qu'antigènes allergènes, médicaments ou substances de tests. D'autre part, le dispositif présente un encombrement important en raison de la longueur des tubes dont l'extrémité, destinée à être scellée, doit se trouver suffisamment éloignée de l'extrémité destinée à entourer les pointes, afin d'éviter des phénomènes de déformation de cette extrémité au niveau des pointes. En outre, cette disposition ne garantit pas une absence d'influence de l'opération de scellement par soudure sur la substance active qui peut donc se trouver partiellement ou totalement dénaturée.

La présente invention se propose donc de remédier à ces. inconvénients et de fournir un dispositif scarificateur permettant de diminuer considérablement la consommation de substances actives, de garantir l'étanchéité et l'intégrité de celles-ci, tout en présentant un encombrement particulièrement réduit.

L'invention permet en outre d'effectuer, de façon automatique, la mise en place et la protection de la substance active et d'améliorer la stabilité et la présentation du dispositif scarificateur.

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Enfin, dans une variante, l'invention permet à un même dispositif scarificateur d'être utilisé avec des substances actives choisies ou combinées de façon individuelle par l'utilisateur.

L'invention a pour objet un dispositif scarificateur comprenant au moins un groupe de pointes allongées écartées entre elles et s'étendant depuis un support relié à des moyens de préhension, ledit groupe de pointes étant entouré d'une enveloppe, de préférence cylindrique, fermée et fixée de façon hermétique mais amovible sur le support de pointes, caractérisé par le fait que ladite enveloppe présente une paroi s'étendant, parallèlement aux pointes et en entourant celles-ci, depuis une première extrémité solidaire de façon amovible du support vers une seconde extrémité située au-delà de l'extrémité des pointes et se poursuivant, à cet endroit, par un épaulement transversal s'éloignant radialement des pointes de façon à former une surface munie en son centre d'un passage vers les extrémités des pointes et recevant un opercule obturant ledit passage et hermétiquement solidarisé à ladite surface en un emplacement radialement éloigné dudit passage.

Ainsi, l'enveloppe peut avantageusement présenter une partie de forme cylindrique destinée à entourer les pointes, et dont l'extrémité libre est susceptible d'être fixée contre le support, par exemple en pénétrant à force dans une rainure circulaire du support entourant la base des pointes, l'autre extrémité de la partie cylindrique se prolongeant radialement sous la forme d'un anneau plan, laissant en son centre le passage donnant l'accès aux pointes, l'opercule étant réalisé sous la forme d'un disque plan rendu solidaire de la partie d'enveloppe en forme d'anneau vers la périphérie de celle-ci. Le volume entourant les pointes se trouve ainsi réduit à son strict minimum, de même que, par conséquent, la quantité de substance active qui les entoure.

De façon avantageuse, la périphérie de la partie en forme d'anneau peut se prolonger à nouveau selon une courte portion cylindrique de diamètre élargi formant avec la partie en forme d'anneau une sorte de cupule au fond de laquelle est disposé l'opercule. Cette partie cylindrique de diamètre élargi peut avantageusement présenter sur son bord des rainures ou cannelures destinées à en faciliter la préhension.

De préférence, l'enveloppe est réalisée en un matériau plastique tel que par exemple du polyéthylène, et l'opercule peut avantageusement comporter une couche de matière plastique, en l'occurrence du polyéthylène, de préférence recouverte, sur sa face externe, d'un matériau de protection tel qu'un film métallique ou une feuille de carton.

L'opercule est de préférence rendu solidaire de la surface correspondante, présentée par l'enveloppe, par soudage à chaud.

La distance radiale importante qui sépare la ligne de soudage de la partie centrale de l'opercule, seule en contact avec la substance active, élimine toute augmentation de température de la partie centrale de l'opercule, et par conséquent de la substance active, pendant le soudage de l'opercule.

On peut, en variante, remplacer le soudage par d'autres procédés de solidarisation, par exemple soudage à ultrasons, collage, etc., ces différentes opérations étant effectuées suffisamment loin de la substance active pour éviter toute dénaturation de celle-ci.

Par ailleurs, dans le cas où l'enveloppe présente une forme de cupule recevant en son fond l'opercule, la base, de préférence cannelée, de la cupule éloigne l'opercule et sa ligne de soudage de tout contact mécanique, ce qui assure une protection de l'opercule et de la soudure.

Comme cela a été dit, le dispositif scarificateur selon l'invention peut ne comporter qu'un seul groupe de pointes, et par conséquent une seule enveloppe entourant le groupe. Cependant, le dispositif peut également être réalisé sous forme de dispositif scarificateur multiple permettant d'effectuer simultanément des réactions ou des vaccinations multiples et comprenant de préférence une poignée allongée relativement rigide avec des supports disposés latéralement vers l'extérieur des deux bords longitudinaux de la poignée, ces supports étant reliés à la poignée par des pattes de liaison, de préférence recourbés, chacun desdits supports portant un groupe propre de pointes. Conformément à l'invention, chaque groupe de pointes se trouve entouré par une enveloppe. Cette enveloppe peut présenter, à sa base, une sorte de cupule mais, en variante, la partie en forme d'anneau plan, qui poursuit radialement la paroi cylindrique de l'enveloppe, peut ne pas comporter le prolongement cylindrique de diamètre élargi et être réalisée de façon parfaitement plane, la totalité des bases des différentes enveloppes du dispositif se trouvant disposée dans un même plan. On peut alors effectuer simultanément l'obturation, c'est-à-dire la pose et le soudage des différents opercules, en prévoyant de réaliser ceux-ci dans une plaque que l'on vient appliquer contre les différentes bases, de façon à faire coïncider les zones formant opercule de la plaque avec les bases correspondantes. De préférence, la plaque peut rester intégrale, après la mise en place des opercules, pour former une surface susceptible de porter des inscriptions. Les opercules peuvent cependant être individualisés dans la plaque, non seulement par leur ligne circulaire de soudure, mais encore par des prédécoupes ou des zones d'affaiblissement entourant cette ligne. De façon avantageuse, la base peut être réalisée sous la forme d'un film de matière plastique, notamment du polyéthylène, recouvert par un carton assez fort avec, éventuellement, interposition d'un film métallique.

Dans une forme de réalisation perfectionnée de l'invention, les moyens de préhension, par exemple la poignée avec ses différentes pattes, peuvent porter des supports individuels amovibles portant chacun son enveloppe. Ainsi, l'opérateur pourra mettre en place, aux extrémités des différentes pattes, les ensembles support/enveloppe contenant les substances de son choix, et selon une disposition arbitraire. De préférence, le support présente alors, à son extrémité opposée à celle qui porte les pointes, des moyens de fixation rapide, par exemple à force ou par encliquetage, contre les extrémités de pattes conformées de façon correspondante, la résistance à la séparation entre le support et l'extrémité de patte ou élément de liaison étant supérieure à la résistance à la séparation entre le support et l'enveloppe.

Dans une variante d'une telle forme de réalisation, les moyens de préhension peuvent avantageusement être conçus pour recevoir un seul support avec son enveloppe grâce à des moyens de fixation rapide. Ceux-ci peuvent avantageusement être du type à mâchoires susceptibles de venir serrer une partie du support opposée à l'extrémité qui porte les pointes, ces mâchoires pouvant par exemple avantageusement se resserrer autour de cette partie par coulissement dans un élément tabulaire provoquant le serrage des mâchoires par un effet de rampe.

De façon particulièrement avantageuse, ce moyen de préhension peut comporter des moyens permettant, lors de la fixation, de séparer l'enveloppe d'avec le support pour libérer les pointes du support et permettre à l'opérateur qui tient le moyen de préhension de procéder à partir de ce moment à la scarification.

Les avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, faite à titre d'exemple non limitatif et se référant aux dessins annexés dans lequel:

la fig. 1 représente une vue de profil d'un dispositif scarificateur à supports multiples selon l'invention,

la fig. 2 représente une vue d'un tel dispositif selon une variante de l'invention,

la fig. 3 représente une vue de dessus d'une plaque d'opercules pour le dispositif de la fig. 2,

la fig. 4 représente une vue en coupe d'un ensemble support/ enveloppe amovible,

la fig. 5 représente une vue en coupe partielle d'un moyen de préhension d'un support unique,

la fig. 6 représente une vue en coupe de la partie inférieure de ce moyen au moment de la séparation d'un support et de son enveloppe,

la fig. 7 représente une vue analogue à la fig. 6 juste avant la scarification.

On se réfère tout d'abord à la fig. 1.

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Le dispositif représenté, destiné à permettre notamment de réaliser une pluralité de tests immunologiques ou allergologiques, est réalisé en polyméthacrylate de méthyle. Il présente une poignée 1 qui est vue de profil sur la fig. 1 et qui s'étend normalement de façon perpendiculaire au plan de cette figure. Cette poignée présente, de part et d'autre de son plan médian, une pluralité de pattes 2 comprenant une première portion horizontale s'étendant perpendiculairement à la poignée 1 et une portion oblique s'étendant vers le bas. A l'extrémité de chacune des parties obliques descendantes des pattes 2 se trouve disposé un support 3 de forme sensiblement circulaire, moulé d'un seul tenant avec l'ensemble du dispositif et présentant, en outre, une nervure de raidissement 4 se dirigeant vers la patte. La patte inférieure du support circulaire 3 présente une gorge circulaire 5 déterminant en son centre une embase 6 présentant à sa partie inférieure un groupe de pointes 7 orientées vers le bas.

L'enveloppe qui entoure le groupe de pointes 7 présente tout d'abord une partie cylindrique 8 dont le diamètre interne correspond au diamètre externe de l'embase 6, de façon à permettre une mise en place à force de cette partie 8 sur l'embase et autour des pointes 7, et cela sur une distance suffisante, grâce à la profondeur de la gorge 5, pour assurer une jonction hermétique. A son extrémité éloignée du support 3, la partie cylindrique 8 en polyéthylène se poursuit par un épaulement en forme d'anneau plan 9 qui lui-même se poursuit, toujours vers le bas, par une nouvelle partie cylindrique 10 de diamètre élargi mais de moindre longueur que la partie 8. Comme on le voit sur l'enveloppe séparée du support qui figure à gauche du dessin, cette partie 10 présente des cannelures permettant d'en faciliter la préhension.

Comme on le voit sur la figure, la longueur de l'orifice interne de la partie 8 est suffisante pour que, lorsque son extrémité supérieure bute au fond de la gorge 5, son extrémité inférieure soit située légèrement au-dessous de l'extrémité des pointes 7. Lorsque l'enveloppe a ainsi été montée sur l'embase, on peut donc venir disposer, dans le fond de la cupule formée par la partie annulaire plane 9 et le rebord périphérique 10, un opercule circulaire en forme de disque comprenant une feuille de polyéthylène 11 revêtue extérieurement d'une feuille d'aluminium 12. Cet opercule est soudé à sa périphérie contre le fond de la cupule au voisinage du rebord 10 où l'on voit la trace 13 de la ligne de soudure.

Le remplissage s'effectue de la façon suivante: on met en place sur chaque support, c'est-à-dire autour de chaque groupe de pointes 7, une enveloppe encore dépourvue de son opercule. On stérilise l'ensemble et on le retourne de façon que la poignée soit orientée vers le bas et que les pointes soient orientées vers le haut. On remplit les volumes adjacents aux pointes, à l'intérieur de la partie 8, avec les différentes substances actives, à savoir une substance par groupe de pointes. On met ensuite en place, dans les cuvettes, les différents opercules et on les soude. On comprend que, dans cette opération, on a mis en place uniquement une quantité limitée de substance active dont le volume est au plus égal et de préférence inférieur au volume délimité entre l'embase, la paroi 8 et l'opercule. En outre, le soudage s'effectue sur la ligne circulaire 13 radialement éloignée du volume interne contenant la substance, de sorte qu'aucune transmission de chaleur n'a lieu vers celle-ci.

Le dispositif ainsi réalisé peut alors être conditionné dans de simples emballages, d'autant plus que les bases des enveloppes, formées par le bord inférieur des parties cylindriques 10, s'étendent dans le même plan et forment, pour le dispositif, une assise stable.

Lorsque l'opérateur veut se servir du dispositif, après l'avoir extrait éventuellement de son emballage, il le saisit par la poignée 1, à l'aide d'une main et, de l'autre, il retire successivement les différentes enveloppes de façon à dégager la totalité des groupes de pointes telles que 7. Le dispositif est alors prêt pour la scarification.

Afin de faciliter l'enlèvement des enveloppes, on peut éventuellement réaliser une plaque en carton ou en matière plastique (non représentée) munie, au pas des parties cylindriques 8, d'un certain nombre d'orifices de diamètre légèrement supérieur au diamètre externe des parties cylindriques 8, cette pièce étant ainsi prisonnière entre les différents rebords 9 et les bords inférieurs des supports 3, de sorte que, en tirant cette pièce vers le bas, à l'écart de la poignée 1, on libère les différentes enveloppes.

On se réfère aux fig. 2 et 3.

Dans cette forme de réalisation, les enveloppes comportent encore un corps cylindrique 8 et une partie annulaire 9, mais sont dépourvues de la partie cylindrique élargie 10, de sorte que la base du dispositif est formée par les faces inférieures des parties annulaires 9.

L'obturation des différentes enveloppes du dispositif est assurée en un seul temps, à l'aide d'une plaque 14 composée d'une feuille de polyéthylène 15 et d'une couche de carton 16. Des découpes partielles 17, convenablement disposées au pas des supports 3, déterminent des opercules 18 qui sont simultanément soudés contre les faces inférieures des différentes parties 9, selon les lignes de soudure 13, après que le dispositif a reçu les différentes quantités voulues des différentes substances mises en place dans les enveloppes correspondantes autour des pointes.

Les découpes partielles 17 peuvent être conçues de façon à permettre, après le soudage, la séparation du reste de la plaque 14, pour ne laisser subsister que les opercules soudés contre les enveloppes. Cependant, en variante, la plaque peut être conçue pour rester à demeure et éventuellement permettre de séparer les enveloppes des supports, par exemple deux à deux, si la résistance des soudures est supérieure à la résistance de la fixation de l'enveloppe dans la gorge 5.

On se réfère à la fig. 4.

Dans cette forme de réalisation, on voit une patte 2 qui présente à son extrémité une partie munie d'une gorge circulaire transversale 19. Cette gorge est destinée à coopérer par encliquetage avec un bourrelet interne correspondant 20 d'un support 21 présentant, pour le reste, la même forme que les supports 3. Ce support 21 est revêtu d'une enveloppe munie de son opercule comme sur la fig. 1. La résistance à la séparation axiale entre le bras 2 et le support 21 est supérieure à la résistance à la séparation axiale entre le support et l'enveloppe qui entoure les pointes.

Ainsi, on peut livrer à l'utilisateur des dispositifs de scarification présentant une poignée analogue à la poignée 1 et une pluralité de pattes 2 dépourvues de support, ainsi que des ensembles constitués chacun par un support 21 revêtu de son enveloppe et contenant une substance spécifique. L'utilisateur peut alors fixer, aux emplacements désirés sur le dispositif, les ensembles support/enveloppe contenant les substances requises puis, après séparation de l'enveloppe, tandis que le support reste fixé sur la patte, le dispositif de scarification est prêt à être utilisé. Après usage, les supports 21 sont séparés du dispositif lui-même qui peut alors resservir après mise en place de nouveaux ensembles.

La réalisation de tels supports individuels séparables présente également l'avantage d'éviter la mise au rebut du dispositif scarificateur comprenant plusieurs groupes de pointes si les tests effectués après l'imprégnation des pointes et avant l'obturation par les opercules 12 révèlent un défaut dans l'imprégnation.

On se réfère maintenant aux fig. 5, 6 et 7.

Dans cet exemple de réalisation d'un dispositif comportant un seul groupe de pointes, on voit un moyen de préhension 21 susceptible de recevoir et de supporter un support avec son groupe de pointes, de façon rapide et amovible. Le support est de préférence analogue à celui de la fig. 4 et désigné par 21, le groupe de pointes étant protégé par l'enveloppe 8. A la différence du support 21 de la fig. 4, le support de la fig. 5 présente, à son extrémité opposée aux groupes de pointes, un prolongement conique à faible pente 23.

Le moyen de préhension 22 se présente sous la forme d'un corps allongé muni de deux pattes d'appui pour les doigts 24 et d'une poignée supérieure 25 permettant d'actionner une tige coulissante 26. Le mouvement de la tige 26 permet d'entraîner axialement un groupe de mâchoires 27, par exemple de quatre mâchoires qui, comme cela est bien connu dans le domaine des stylomines, ont ten-

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dance à s'écarter radialement les unes des autres lorsque l'on repousse la tige 26 par le bouton 25 vers le bas alors que ces mâchoires ont au contraire tendance à se refermer lorsque la tige 26 est à nouveau entraînée vers le haut sous l'effet d'un ressort antagoniste usuel. s

Le fonctionnement est alors le suivant: l'opérateur, saisissant le moyen de préhension 22 avec deux doigts prenant appui sur les pattes 24, appuie avec le pouce sur le bouton 25 et, à l'encontre du ressort antagoniste, fait coulisser les mâchoires 27 vers le bas, ce qui provoque également leur écartement jusque dans la position extrême io représentée sur la fig. 5 dans laquelle l'extrémité des mâchoires 27 émerge du corps 22 au-delà de son bord extrême 28. L'opérateur rapproche alors, comme on le voit sur la fig. 5, les mâchoires du prolongement 23 de façon à entourer celui-ci, puis il libère la pression sur le bouton 25, ce qui provoque alors un mouvement vers le haut 15 des mâchoires et, très rapidement, le serrage des mâchoires sur le prolongement 23. L'ensemble formé par le support 21 et l'enveloppe 8 se trouve alors entraîné vers le haut et vers l'intérieur du corps du moyen de préhension 22. On a représenté sur la fig. 6 la position extrême haute des mâchoires 27. On voit que le diamètre de l'orifice interne dans lequel coulissent les mâchoires est inférieur au diamètre de la partie la plus large de l'enveloppe 8 qui vient ainsi buter contre le rebord 28, ce qui, du fait de la poursuite du mouvement des mâchoires et du support 21 vers le haut, sépare l'enveloppe 8 du support 21, de sorte que l'enveloppe 8 tombe sous l'effet de la gravité et que les pointes sont alors dégagées. L'opérateur applique alors l'extrémité 28 contre l'épiderme 29 du sujet et réappuie sur le bouton 25 provoquant le mouvement de descente des mâchoires 27 et du support de pointes 21, ce qui finit par entraîner la pénétration des pointes dans l'épiderme et la scarification. Après la scarification, l'opérateur éloigne le moyen de préhension 22 loin de l'épiderme et, continuant encore à repousser le bouton 25 vers le bas, il finit par provoquer l'écartement des mâchoires 27 et la chute du support 21, l'opérateur étant alors prêt à ressaisir un nouveau support 21 muni de son enveloppe. Les supports 21 peuvent avantageusement se présenter les uns à la suite des autres sur une bande ou sur un carton ou sur un autre élément dans un ordre immuable correspondant aux différentes substances qui sont utilisées.

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2 feuilles dessins

Claims (14)

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   REVENDICATIONS

   1. Dispositif scarificateur comprenant au moins un groupe de pointes allongées écartées entre elles et s'étendant depuis un support relié à des moyens de préhension, ledit groupe de pointes étant entouré d'une enveloppe fermée et fixée de façon hermétique et amovible sur le support de pointes, caractérisé par le fait que ladite enveloppe présente une paroi (8) s'étendant, parallèlement aux pointes (7) et entourant celles-ci, depuis une première extrémité solidaire de façon amovible du support (3) vers une seconde extrémité située au-delà de l'extrémité des pointes (7) et se poursuivant, à cet endroit, par un épaulement transversal (9) s'éloignant radialement des pointes (7) de façon à former une surface munie en son centre d'un passage vers les extrémités des pointes (7) et recevant un opercule (12) obturant ledit passage et hermétiquement solidarisé à ladite surface (13) en un emplacement radialement éloigné dudit passage.
2. 2. Dispositif scarificateur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite paroi (8) est de forme cylindrique et est fixée dans une gorge (5) présentée par le support (3), l'autre extrémité de cette partie cylindrique se prolongeant radialement sous la forme d'un anneau plan (9), l'opercule étant réalisé sous la forme d'un disque plan (12) rendu solidaire dudit anneau vers la périphérie de celui-ci.
3. 3. Dispositif scarificateur selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que la périphérie de l'épaulement transversal (9) se prolonge selon une courte portion cylindrique de diamètre élargi (10) formant avec la surface de l'épaulement une sorte de cupule au fond de laquelle est disposé l'opercule (12).
4. 4. Dispositif scarificateur selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la surface externe de ladite partie cylindrique (10) présente des cannelures.
5. 5. Dispositif scarificateur selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il présente une poignée allongée (1) à partir de laquelle s'étendent, de part et d'autre de ladite poignée, des pluralités de pattes (2) aboutissant à des supports (3) comportant chacun un groupe de pointes (7), chaque support étant entouré d'une enveloppe.
6. 6. Dispositif scarificateur selon la revendication 5, caractérisé par le fait que lesdits opercules (18) sont réalisés dans une plaque (14) présentant des zones formant opercules et disposés au pas desdits groupes de pointes pour être fixés, en un seul temps, contre lesdits épaulements (9).
7. 7. Dispositif scarificateur selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les opercules sont individualisés dans la plaque par des lignes d'affaiblissement ou des prédécoupes (17).
8. 8. Dispositif scarificateur selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait qu'il est réalisé en une matière plastique, notamment du polyméthacrylate de méthyle, l'enveloppe étant en po-lyéthylène.
9. 9. Dispositif scarificateur selon la revendication 8, caractérisé par le fait que l'opercule présente un film de matière plastique, notamment de polyéthylène, recouvert d'une couche de protection en métal ou en carton.
10. 10. Dispositif scarificateur selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que les moyens de préhension présentent au moins une extrémité munie de moyens de fixation rapide (19) susceptibles de recevoir des supports (21) amovibles munis de moyens de fixation rapide correspondants (20), lesdits supports comportant chacun une enveloppe pour former un ensemble support/enveloppe, permettant ainsi de mettre en place sur le dispositif un ensemble support/enveloppe quelconque.
11. 11. Dispositif scarificateur selon la revendication 10, caractérisé par le fait que la résistance à la séparation entre le support (21) et le moyen de fixation rapide (19) est supérieure à la résistance à la séparation entre ledit support (21) et l'enveloppe qu'il porte.
12. 12. Dispositif scarificateur selon l'une des revendications 10 ou 11, caractérisé par le fait que lesdits moyens de fixation rapide comportent des mâchoires (27) séparables susceptibles de venir serrer un prolongement (23) d'un support de pointes (21).
13. 13. Dispositif scarificateur selon la revendication 12, caractérisé par le fait que lesdites mâchoires (27) peuvent coulisser à l'intérieur d'un corps du moyen de préhension (22) pour entraîner le support

    (21) de façon à faire agir des moyens de séparation (28) permettant de séparer l'enveloppe (8) d'avec le support (21).
14. 14. Dispositif scarificateur selon la revendication 13, caractérisé par le fait que lesdits moyens de préhension présentent la forme d'un corps allongé (22) muni de pattes d'appui (24) et d'un bouton (25) permettant de provoquer le mouvement desdites mâchoires (27) entre une position extrême dans laquelle lesdites mâchoires (27) sont éloignées les unes des autres pour se disposer autour du prolongement (23) et une autre position extrême dans laquelle les mâchoires serrent ledit prolongement (23), et ledit support (21) est extrait de l'enveloppe (8) venue buter contre une partie fixe (28) dudit corps

    (22).