CH639594A5

CH639594A5 - Procede de fabrication de corps creux biorientes.

Info

Publication number: CH639594A5
Application number: CH134879A
Authority: CH
Inventors: Gilbert Roullet
Original assignee: Rhone Poulenc Ind
Priority date: 1978-02-13
Filing date: 1979-02-12
Publication date: 1983-11-30
Also published as: AU4417379A; DE2905480A1; DE2905480C2; IE790260L; SE7901197L; GB2014082A; DK57579A; LU80908A1; FR2416784B1; JPS5645368B2; ES477627A1; GB2014082B; SE431844B; IE48068B1; JPS54117565A; BE874105A; CA1120673A; NL7901091A; IT1113422B; US4267143A

Description

La présente invention est relative à un procédé pour l'obtention de corps creux biorientés en polyester réalisés par soufflage à partir d'une préforme.

L'invention est plus particulièrement relative à un procédé pour l'obtention de corps creux en polyester biorientés et imperméables aux gaz et aux arômes.

Dans le domaine des corps creux, les polyesters ont acquis un rapide développement au cours des récentes années. On connaît en particulier la remarquable aptitude du polytéréphtalate d'éthylène à donner, par biorientation-soufflage de préformes, des bouteilles qui possèdent d'excellentes propriétés mécaniques (notamment de résistance aux chocs et tenue à la pression interne) leur permettant d'être utilisées avantageusement pour l'emballage de liquides pressurisés et de boissons gazeuses. Cependant, la bonne conservation du produit emballé est parfois limitée dans le temps, lorsqu'il s'agit de liquides très aromatisés et/ou sensibles à l'oxygène et/ou carbonatés, par suite de l'insuffisance de l'imperméabilité aux gaz et aux arômes des corps creux en polytéréphtalate. Ce phénomène est d'autant plus important que la paroi du corps est mince et que le rapport de la surface du récipient au volume du contenu est grand.

Pour diminuer la perméabilité des corps creux, il a déjà été proposé d'enduire leur surface à l'aide d'un matériau barrière qui possède une perméabilité aux gaz plus faible que celle du substrat.

Selon les processus connus, le revêtement peut être appliqué sur le récipient fini, soit sur la préforme, les diverses techniques incluant la coextrusion, le surmoulage et les procédés d'enduction par trempage, pulvérisation, etc. Les deux premières techniques nécessitent un appareillage complexe et coûteux. Le revêtement par trempage ou pulvérisation sur le produit fini a pour principal inconvénient que l'épaisseur de la couche déposée est difficile à maîtriser du fait de la géométrie du récipient; en. outre, si l'on utilise l'alcool polyvinylique comme matériau barrière, le revêtement est, de façon connue, très sensible à l'eau; on sait que, dans des conditions très humides, les polymères d'alcool polyvinylique présentent l'inconvénient de ne pas conserver leur imperméabilité à l'oxygène et d'être sensibles aux rayures et aux salissures. Le revêtement par trempage ou pulvérisation au stade de la préforme a été proposé sur divers substrats tels que le polychlorure de vinyle, les polyoléfines, polycarbonates et polyamides, en utlisant un latex de polychlorure de vinylidène (brevet belge N° 803139). L'emploi de polychlorure de vinylidène impose, en pratique, l'application en plusieurs couches successives avec séchage intermédiaire de chaque couche car, dans le cas d'une couche épaisse, la pellicule superficielle s'oppose au séchage des couches profondes et peut conduire à une délamination.

La présente invention a pour objet un procédé de préparation d'articles creux biorientés en polyester, imperméabilisés aux gaz et aux arômes à l'aide d'un revêtement d'alcool polyvinylique d'épaisseur uniforme.

Selon l'invention, ce but est atteint par un procédé selon lequel on dépose par enduction au moins une couche d'alcool polyvinylique en solution aqueuse sur au moins l'une des parois d'une préforme en polyester, ou d'un tube en polyester préalablement à sa transformation en préformes, on sèche le revêtement, puis on étire et souffle la préforme dans un moule à la température d'orientation du polyester, de façon à obtenir un corps creux dont au moins une des parois est recouverte d'un film adhérent biorienté d'alcool polyvinylique.

Le polyester constituant le substrat de base est un polytéréphtalate de glycol. Le polyéthylène térêphtalate (incluant les homopoly-mères et copolymères contenant de faibles quantités d'autres unités diols et/ou triols et/ou diacides) est un matériau particulièrement intéressant; sa viscosité intrinsèque (mesurée dans l'orthochlorophé-nol) est de préférence comprise entre 0,60 et 1,2 dl/g.

La préforme peut être obtenue directement ou indirectement à partir d'un tube extrudé ou par tous moyens connus tels qu'injection, injection-soufflage, extrusion-soufflage, compression, transfert. Par simplicité, on utilise le terme de préforme, qu'il s'agisse d'une préforme terminée (extrémité fermée et col matricé) ou d'une ébauche telle qu'un tronçon de tube.

La solution aqueuse d'alcool polyvinylique peut être appliquée sur la préforme de toute manière appropriée, par exemple par trem5

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page, enduction à la racle ou à la lame d'air, pulvérisation, arrosage, etc. L'enduction peut aussi s'effectuer directement au niveau de l'ex-trusion du tube, après la sortie de la filière, auquel cas les tubes sont ensuite séchés et tronçonnés à la longueur désirée, éventuellement stockés, avant d'être transformés en préformes. Il est avantageux que le revêtement soit appliqué à une température comprise entre 40 et 60° C.

L'imperméabilité du revêtement aux gaz et aux vapeurs est fonction de l'épaisseur de la couche sur le produit fini et de la nature de l'alcool polyvinylique. Pour obtenir une bonne imperméabilité aux gaz non ploaires, on choisit de préférence les produits obtenus à partir de polyesters de vinyle qui contiennent au moins 90%, et de préférence plus de 97%, de motifs alcool vinylique. Comme polyesters de vinyle, on cite tout particulièrement les polyacétates de vinyle et leurs copolymères riches en acétate tels que les copolymères acétate de vinyle/éthylène contenant moins de 10% d'unité éthylène. De tels produits sont disponibles dans le commerce. Bien que le maximum d'effet imperméabilisant, surtout en atmosphère humide, soit donné par les alcools polyvinyliques de poids moléculaire élevé, leur emploi peut donner lieu à des difficultés de dissolution, ce qui oblige à effectuer plusieurs dépôts successifs pour obtenir un revêtement final d'épaisseur suffisante. Un bon compromis consiste à utiliser un alcool polyvinylique ayant un indice d'ester compris entre 2 et 150, de préférence inférieur à 20, et une viscosité (mesurée en solution à 4% dans l'eau) inférieure à 20 cPo, et plus spécifiquement comprise entre 2 et 10 cPo. La concentration de l'alcool polyvinylique dans la solution est généralement comprise entre 5 et 25%. Le solvant peut être soit de l'eau seule, soit un mélange d'eau et d'adjuvants hydrosolubles dont le point d'ébullition est inférieur à 150°C, tels que les alcools éthylique et méthylique, pouvant éventuellement contenir de faibles proportions, généralement inférieures à 5%, d'autres agents hydrosolubles à point d'ébullition plus élevé comme le glycérol ou l'éthylèneglycol. Il est ainsi facile de déposer des grammages supérieurs à 30 g/m2 en une seule couche, ce qui peut être suffisant pour certaines applications. Il reste néanmoins possible d'effectuer l'enduction en plusieurs couches successives à l'aide d'une même composition ou de compositions différentes. Par exemple, la première couche peut consister en un alcool polyvinylique de bas poids moléculaire et d'indice d'ester moyennement élevé, et la seconde couche en un alcool polyvinylique de très bas indice d'ester et de poids moléculaire plus élevé.

Les solutions d'alcool polyvinylique peuvent bien entendu contenir divers adjuvants tels qu'émulsifiants, plastifiants, réticulants, bactéricides, fongicides, antistatiques, agents glissants, charges, colorants, pigments et réticulants.

Pour faciliter le mouillage, et par conséquent l'adhésion du revêtement, il peut être conseillé, selon la nature du substrat et celle de la couche d'enduction, d'effectuer un traitement préalable de la surface du polyester, par exemple par effet Corona ou flammage, et/ou d'abaisser la tension superficielle de la solution d'alcool polyvinylique en incorporant des agents tensio-actifs.

La durée et l'intensité du séchage du ou des dépôts d'alcool polyvinylique doivent être choisies de manière à éviter tout risque de ramollissement et/ou de cristallisation prématuré du polyester de base, et dans des conditions telles que le revêtement d'alcool polyvinylique puisse ensuite être étiré sans craquelures ni délaminage, tout en acquérant une structure biorientée cristalline favorable à l'obtention de propriétés mécaniques et physiques améliorées. Il est préférable de maintenir une teneur en humidité résiduelle supérieure à 0,01 %. Un mode de réalisation pratique consiste à effectuer un séchage partiel tel que la teneur en humidité soit relativement élevée, par exemple comprise entre 0,5 et 5%, le séchage final pouvant être réalisé à tout stade après le biétirage, par exemple après mise en forme du corps creux. On peut avantageusement utiliser des moyens de séchage échauffant préférentiellement la surface du revêtement, par exemple un soufflage d'air à température élevée pendant un temps bref ou un rayonnement infrarouge de longueur d'onde choisie.

Divers perfectionnements peuvent ultérieurement être apportés au revêtement. Un premier perfectionnement consiste à soumettre la couche d'alcool polyvinylique, après biétirage, à un traitement thermique au-dessus de 100°C et de préférence entre 150 et 240° C. Ce traitement peut être obtenu, par exemple, en soufflant le corps creux sur un moule dont les parois correspondant aux parties les plus étirées de la bouteille sont portées à une température supérieure à 100°C et en maintenant les parois du corps creux au contact des parois du moule au moyen d'une pression interne de fluide. Une variante consiste à effectuer un post-traitement thermique du revêtement externe de la bouteille, après démoulage de celle-ci et de préférence après son remplissage, au moyen d'un soufflage de gaz chaud ou à l'aide d'un rayonnement infrarouge pendant un temps bref. Le post-traitement thermique dans l'intervalle de température indiqué a pour résultat de favoriser la cristallisation du revêtement et la déshydratation interne de l'alcool polyvinylique, et il est particulièrement recommandé lorsqu'il s'agit d'un alcool à faible indice d'ester. Cet effet peut encore être renforcé en incorporant à l'alcool de faibles quantités de réticulants tels que le glyoxal ou les résines mélamine/ formol.

Dans certains cas, et notamment lorsque les bouteilles doivent être soumises à des conditions d'humidité extrêmes, il est souhaitable de protéger la couche d'alcool polyvinylique à l'aide d'un second revêtement moins sensible et moins perméable à l'humidité. Le revêtement par ce second polymère pourra se faire, comme précédemment, soit sur la préforme soit directement sur le tube extrudé, par exemple à l'aide d'un latex du polymère imperméable à l'humidité, ou encore par gainage à l'aide d'un polymère fondu. Comme latex, on pourra utiliser avantageusement des latex de polystyrène, des copolymères styrène/butadiène ou styrène/acrylate, du polyacétate de vinyle, un homopolymère et un copolymère de chlorure de vinylidène. Comme polymère fondu, on pourra utiliser un polyester, qui sera éventuellement le polyester du substrat, ou une résine ionomère, ou un polyéthylène basse densité, un copolymère éthylène/acétate de vinyle à faible teneur en acétate, un polyamide, un polymère ou un copolymère de chlorure de vinylidène. Selon un mode de réalisation préférentiel, l'enduction est effectuée sur le tube lui-même, le deuxième revêtement étant appliqué par coextrusion-couchage en continu à l'aide d'un polymère fondu. Ce procédé peut être réalisé, par exemple, au moyen d'une filière circulaire coaxiale au tube enduit d'alcool polyvinylique, alimentée par une extrudeuse annexe.

La couche protectrice à base de polymère imperméable à l'humidité peut aussi être appliquée sur le corps creux fini, après biorientation-soufflage. Les techniques classiques de revêtement par couchage peuvent être appliquées. On peut aussi, suivant une forme de réalisation du procédé de l'invention, mettre en place sur la bouteille un manchon de polymère étirable ou rétractable, la mise en œuvre pouvant être réalisée sur la chaîne d'embouteillage, avant ou après remplissage. Le manchon peut être réalisé par découpage transversal d'une gaine obtenue soit par extrusion-gonflage (cas le plus courant des gaines polyéthylène basse densité, polypropylène, éthylène/acétate de vinyle, résine ionomère, copolymère d'acryloni-trile), soit à partir d'un film plat roulé sur lui-même et soudé ou collé (cas du PVC et du polychlorure de vinylidène). Bien entendu, le manchon peut contenir divers adjuvants, notamment colorants et absorbants UV, il peut être transparent ou opaque, imprimé ou non. Il n'est pas nécessaire que le manchon recouvre la totalité de la surface de la bouteille. Selon le cas, seule la partie cylindrique droite peut être protégée, à l'exclusion du fond et du goulot.

Le procédé selon l'invention, dans lequel on utilise une préforme en polyester qui a été revêtue d'au moins une couche d'alcool polyvinylique qui est ensuite biétirée-soufïlée en même temps que le polyester de base, conduit à des corps creux qui possèdent des caractéristiques avantageuses par rapport aux corps creux biorientés en polyester non enduits ou enduits après le soufflage. La structure semi-cristalline biorientée du revêtement obtenu selon le procédé a pour principales conséquences une augmentation de la résistance à la rayure sous l'effet d'un frottement, une diminution des risques de sa5

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lissure, surtout par forte humidité, une diminution de la tendance de l'alcool polyvinylique à perdre ses propriétés d'imperméabilité aux gaz en atmosphère très humide, une amélioration de l'aspect et,

enfin, une plus forte adhésion au substrat.

Les corps creux obtenus conservent les caractéristiques des corps creux en polyester en ce qui concerne leur résistance à la pression, leur brillance et leur transparence. Ils ont pour avantage une bonne imperméabilité aux gaz et aux arômes, ce qui permet de les utiliser avantageusement pour l'emballage et la conservation de produits alimentaires comme les boissons gazeuses et les jus de fruits.

On décrit ci-après, à titre illustratif et non limitatif, des exemples de réalisation de l'invention.

Dans tous les exemples, la mesure de perméabilité à l'oxygène est exprimée en centimètres cubes - centimètres par centimètre carré -secondes - centimètres de mercure.

Exemple 1:

On réalise, à la sortie d'un réacteur de polycondensation, l'extru-sion d'un tube de polyester de 24,8 mm de diamètre extérieur de té-réphtalate d'éthylèneglycol de viscosité intrinsèque, mesurée dans l'orthochlorophénol, de 0,82 dl/g. Grâce à une pompe à engrenages dont la pression de refoulement atteint 300 bar, on fait passer le polymère fondu à travers un mélangeur statique à 10 éléments de 4 in. (marque Ross) muni d'une double enveloppe à circulation de fluide caloporteur réglé à 240° C, puis à travers un ensemble poinçon-filière de 30/40 mm de diamètre. A la sortie de la filière, l'extrudat passe dans un conformateur de type Kanfman refroidi à l'eau puis, après égouttage, au-dessus d'un bac contenant une solution aqueuse à 15% d'alcool polyvinylique (marque Rhodoviol 4-20 de la Société Rhône-Poulenc) maintenue à 50° C, constamment réapprovisionnée et envoyée par une pompe sur le tube au moyen de deux groupes, espacés de 20 cm l'un de l'autre, de 6 buses disposés en couronne autour du tube. Après égouttage, le tube passe au-dessus d'une préracle métallique en forme de croissant, de diamètre intérieur 26 mm, puis à travers 2 lames d'air circulaires centrées sur l'axe du tube délivrant de l'air tiède, respectivement à 40° C sous 0,15 bar et à 60° C sous 0,3 bar. Ensuite, le tube passe à travers un four à panneaux radiants de 1 m de longueur permettant de porter la température progressivement de 60 à 150°C et, enfin, dans un dispositif de tirage et de découpage où il est tronçonné en longueurs de 160 mm. Les tronçons de tube, ainsi revêtus à raison de 30 g/m2 d'alcool polyvinylique dont la teneur en humidité résiduelle est de 0,1 à 0,2%, servent à faire des préformes qui sont biétirées-soufflées, à 95-115° C, sous forme de bouteilles de 1,5 1 sur machine Corpoplast BAB 3. L'épaisseur du revêtement dans la partie cylindrique droite de la bouteille est de 2,5 |i.

Sur la partie la plus étirée de la bouteille, on mesure la perméabilité à l'oxygène, à 40° C, dans de l'air à 45% d'humidité relative, et on la compare à celle d'une bouteille réalisée dans les mêmes conditions à partir d'un tube extradé non enduit.

Selon l'exemple 0,35 xlO-12 Témoin 5,8 x 10~12

La bouteille enduite a une brillance et une transparence comparables à celles de la bouteille non enduite.

Exemple 2:

On moule par injection une préforme ayant une longueur de 160 mm, un diamètre extérieur de 24,8 mm et une épaisseur de paroi de 2,5 mm. Le polyester utilisé est un homopolymère de téréphtalate d'éthylèneglycol ayant une viscosité intrinsèque de 0,8 dl/g (mesurée à 25; C en solution à 1 % dans l'orthochlorophénol). La préforme est enduite, après traitement Corona, par immersion en une seule fois durant 10 s dans un bac contenant une solution à 17% d'alcool polyvinylique (marque Rhodoviol 4-20 de la société Rhône-Poulenc) maintenue à une température de 50° C. Après égouttage, la préforme est séchée par passage à travers une double rangée de panneaux radiants puis soufflage d'air chaud à 100°C. La préforme enduite à raison de 35 g/m2 est transformée en bouteille de 1,51 par chauffage

à environ 90° C, étirage et soufflage dans un moule. L'épaisseur du revêtement est de 3,5 |i. Après remplissage avec une boisson aux fruits, la bouteille passe devant une rampe infrarouge élevant la température du revêtement externe jusqu'à 190°C pendant quelques secondes.

Perméabilité à l'oxygène à 40°C et 45% d'humidité relative: 0,6x10-12

Bouteille témoin non enduite: 5,6 x 10~12

Après 6 mois de stockage à 35°C, la boisson conservée dans la bouteille selon l'invention n'a subi aucune altération de goût.

Exemple 3:

On moule par injection des préformes pour bouteilles de 11 en polytéréphtalate d'éthylèneglycol de viscosité intrinsèque 0,8 dl/g, pesant 44 g, destinées au conditionnement de la bière. Les préformes ont une longueur de 160 mm, un diamètre extérieur de 24,8 mm, une épaisseur de 2,6 mm et comportent une partie interne à 1° de coni-cité et un col pour bouchon couronne INE 29.

Les préformes sont mises en place sur des mandrins coniques au moyen d'un dispositif de chargement. Chaque ensemble préforme-mandrin se présente ensuite en alignement sur un distributeur qui vient les placer à intervalle régulier sur une chaîne de convoyeur à mouvement de translation continu de 5 m/min, entraînée par une roue crantée. Les préformes sont animées d'un mouvement de rotation sur elles-mêmes au moyen d'un ensemble courroie-poulies. Les préformes passent entre deux rangées d'électrodes obliques de traitement Corona. Après retournement, elles plongent dans un bac fixe contenant une solution aqueuse à 15% d'alcool polyvinylique (marque Rhodoviol 30-5 de Rhône-Poulenc) et 0,5% de résine mélamine/formol (marque Accobond de American Cyanamid). La température du bain est maintenue à 45 ± 5° C. La profondeur d'immersion des préformes est de 145+2 mm. A la sortie du bain, les préformes sont égouttées au-dessus d'un bac par gravité naturelle et par passage devant une lame d'air oblique. Puis elles passent durant 1 min à l'intérieur d'un four constitué d'une double rangée de panneaux radiants et d'un ventilateur à air chaud, ce qui permet de porter le revêtement à une température de 100°C alors que le cœur de la préforme ne dépasse pas 70° C. Elles sont immédiatement reprises et portées à une température de 115°C, sans quitter leur mandrin, puis sont transférées sur une machine de soufflage pour y être biorientées à la cadence de 2800 bouteilles/h par soufflage dans un moule porté à 130°C, le contact avec les parois du moule étant maintenu pendant 10 s au moyen de la pression interne.

La reprise d'humidité, mesurée à 20°C et 65% d'humidité relative, est de 5% en 4 h au lieu de 7,8% si l'on omet le réticulant mélamine/formol.

Un test de dégustation pratique après un séjour de 3 mois à 20° C montre que les caractéristiques organoleptiques de la bière conditionnée dans ce type de bouteille imperméabilisée n'ont pas varié de façon sensible, alors que l'altération du goût est nette après 4 semaines à 20° C avec une bouteille de même épaisseur non imperméabilisée.

Par ailleurs, la bière qui contenait 3 volumes de C02 au moment de l'embouteillage ne perd que 4% de ce gaz au bout de ce laps de temps à 20° C, contre 12% pour une bouteille témoin.

Exemple 4:

On réalise, à la vitesse de 7,50 m/min, l'extrusion d'un tube en polytéréphtalate d'éthylèneglycol (homopolymère de viscosité intrinsèque V.l. OCP=0,83 dl/g) de 24,8 mm de diamètre extérieur et de 2,6 mm d'épaisseur, à la sortie d'un réacteur de polycondensation, en utilisant comme matières de base l'acide téréphtalique et l'éthylè-neglycol.

La filière d'extrusion est précédée d'un mélangeur statique Ross à 12 éléments, permettant d'abaisser de manière progressive et homogène, sans cristallisation, la température du produit fondu de 278+5 à 234+2° C. En amont de ce mélangeur a été intercalée une

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pompe à engrenages, permettant d'avoir une très bonne régularité de débit de polymère.

Le tube, une fois conformé et refroidi, est enduit en une seule passe d'une couche de 25 n d'alcool polyvinylique par passage dans un bain à 15% de Rhodoviol 4-20 dans l'eau, puis séchage au moyen s d'un four tunnel à rayonnement infrarouge.

Ensuite, le tube enduit passe à travers le poinçon creux d'une filière d'extrusion-couchage dont l'entrefer circulaire a un diamètre moyen de 32 mm et une largeur de 0,5 mm. Cette filière est alimentée à angle droit par une petite boudineuse Rairex à vis de 25 mm, débi- io tant 6 kg/h de polytéréphtalate d'éthylèneglycol (homopolymère de viscosité intrinsèque 0,6 à 0,7 dl/g, constitué en partie de déchets de polyester de (ri)=0,85 recyclés après broyage, sans séchage intermédiaire). La vitesse de la gaine de polyester est environ le cinquième de celle du tube. La gaine est happée par le tube, vient se coller à lui 15 et s'étire, en donnant une couche protectrice de 78 (i d'épaisseur moyenne. Elle est maintenue avant collage au tube, grâce à une légère dépression d'air.

Après refroidissement par passage dans un bac d'eau froide, le tube est coupé en tronçons de 180 mm de long qui servent à faire des 20 préformes de bouteilles biorientées de 1,51 destinées à l'emballage de boissons aux fruits.

On mesure la perméabilité à l'oxygène après 2 mois de stockage à 25° C et 60% d'humidité relative, et on la compare avec une bouteille en polyester réalisée dans les mêmes conditions a) à partir d'un 25 tube non enduit, b) à partir du tube enduit d'une seule couche d'alcool polyvinyle.

Bouteille selon l'exemple 0,8 x 10 -12

Bouteille a 6,lxl0-12

Bouteille b 2,5x10-12 30

Exemple 5:

On utilise des préformes en polyester (longueur 180 mm, poids 59 g) moulées par injection à partir d'un homopolymère de téréphta-Iate d'éthylèneglycol de viscosité intrinsèque 0,84 dl/g. On revêt les préformes d'une couche d'alcool polyvinylique (Rhodoviol 30-5), à raison de 24 g/m2, et d'une couche externe protectrice à base de copolymère de chlorure de vinylidène (IXAN WA 35) de Solvay. Cette double enduction est réalisée en continu sur une machine à chaîne convoyeuse porteuse de mandrins sur lesquels sont emmanchées les 40 préformes. Celles-ci passent entre deux rangées d'électrodes de traitement Corona qui permettent d'augmenter la tension superficielle critique de leur surface externe de 37 à 52 dyn/cm, puis dans un premier bac, maintenu à 45°C, contenant la solution aqueuse à 12% d'alcool polyvinylique et 0,5% de résine mélamine/formol (Acco- 45 bond). Le revêtement est partiellement séché dans un four à panneaux radiants et à circulation d'air chaud à contre-courant qui permet de porter la température de la surface à 140C'C pendant 5 s.

Les préformes revêtues de leur première couche passent ensuite un bref instant dans un deuxième bac de faible longueur contenant l'IXAN WA 35 à 40° C dont la tension superficielle est de 40 dyn/ cm, puis dans un four comportant une première zone de chauffage dans laquelle le revêtement est porté graduellement jusqu'à 135°C pendant environ 1 min, puis dans une deuxième zone où il est'maintenu pendant 15 s à 95° C.

A la sortie de la chaîne, les préformes enduites peuvent être éjectées de leur mandrin, après refroidissement par soufflage d'air, pour être stockées, ou bien elles peuvent être immédiatement reprises par le carrousel d'une machine de biorientation pour y être transformées en bouteilles de 1,5 1 de capacité.

Ces bouteilles sont remplies avec un soda aux fruits à 3,4 volumes de C02, comportant comme seul additif de l'acide ascorbique (vitamine C), La durée de conservation peut atteindre 8 mois à 25° C ou 2 ans à 5°C.

Exemple 6:

On fabrique des bouteilles biorientées en polyester de 1,251 de capacité, à paroi cylindrique lisse, pour un soda à 2,8 volumes de C02. Ces bouteilles sont obtenues à partir de préformes injectées de 50 g à col fileté, revêtues extérieurement d'une couche d'alcool polyvinylique de 25 n- Cette couche est déposée par immersion verticale jusqu'à 30 mm du rebord du col dans une solution à 17% de Rhodoviol 4-20 dans l'eau, puis séchage, ces opérations étant réalisées sur une machine à chaîne convoyeuse continue selon l'exemple 4.

Les préformes revêtues sont transformées en bouteilles sur deux machines de biorientation-soufflage Cincinnati RHB V, chacune d'elles ayant un débit de 2500 bouteilles/h. Les bouteilles sont reprises sur une chaîne d'embouteillage dans laquelle on a intercalé une machine Flip-on 3 automatique (société Servo-Wrap dépositaire en Europe de Potdevin Machine Co. USA) destinée à la mise en place de manchons étirables protecteurs de 30 n d'épaisseur. Cette machine est alimentée par une bobine de gaine étirable en copolymère éthylène/acétate de vinyle extrudée-soufïlée et prédécoupée. Chaque manchon est séparé du suivant, ouvert puis agrandi par étirage, et mis en place verticalement sur la bouteille immobilisée environ 1 s sous la tête de chargement. Le manchon se rétracte ensuite lentement et recouvre la partie cylindrique enduite de la bouteille en débordant un peu sur le goulot et sur le fond.

Après remplissage du soda, la bouteille ainsi imperméabilisée reçoit une étiquette en papier collée sur le manchon.

Le soda ainsi conditionné répond aux exigences d'une conservation minimale de 6 mois à température ambiante.

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Claims

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1. Procédé d'obtention d'articles creux en polyester biorienté, par étirage et soufflage d'une préforme dans un moule à la température d'orientation du polyester, caractérisé en ce que l'on dépose par enduction au moins une couche d'alcool polyvinylique en solution aqueuse sur au moins l'une des parois de la préforme, ou d'un tube, préalablement à sa transformation en préformes, et que l'on sèche ensuite le revêtement.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'alcool polyvinylique présente un indice d'ester compris entre 2 et 150 et une viscosité, mesurée en solution à 4% dans l'eau, inférieure à 20 cPo.

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REVENDICATIONS

3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'alcool polyvinylique présente un indice d'ester inférieur

à 20.

4. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'alcool polyvinylique présente une viscosité comprise entre 2 et 10 cPo.

5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'on ajoute un réticulant à la solution aqueuse d'alcool polyvinylique.

6. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'en-duction est réalisée à une température comprise entre 40 et 60° C.

7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'on sèche la solution aqueuse d'alcool polyvinylique jusqu'à une teneur en humidité résiduelle non inférieure à 0,01%.

8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que le séchage de la solution d'alcool polyvinylique sur le tube ou la préforme est effectué jusqu'à une teneur en humidité résiduelle comprise entre 0,5 et 5%, puis est achevé après étirage-soufflage de la préforme.

9. Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'on effectue un post-traitement thermique du revêtement après biétirage, à une température supérieure à 100° C et de préférence comprise entre 150 et 240° C.

10. Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, suivant lequel on applique plus d'un revêtement, caractérisé en ce que le revêtement final est constitué d'un polymère moins perméable à l'humidité que l'alcool polyvinylique.

11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que le revêtement final est effectué à l'aide d'un latex de polymère qui est appliqué après séchage partiel de l'alcool polyvinylique.

12. Procédé selon la revendication 11, suivant lequel le latex de polymère est un latex de copolymère de chlorure de vinylidène, caractérisé en ce que le séchage est effectué dans une première zone à une température comprise entre 80 et 200° C puis, dans une deuxième zone, à une température comprise entre 90 et 100° C.

13. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que le revêtement final est appliqué par coextrusion-couchage à l'aide d'un polymère fondu.

14. Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que le polymère fondu est un polytéréphtalate d'éthylèneglycol.

15. Procédé selon l'une des revendications 10,11 ou 12, caractérisé en ce que le revêtement final est appliqué après le biétirage-soufflage sur le corps creux.

16. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que le revêtement final est constitué d'un manchon de polymère étirable ou rétractable mis en place sur le corps creux.

17. Articles creux biorientés obtenus par le procédé selon la revendication 1.