CH639343A5

CH639343A5 - Emballage scelle pour produits a etaler ainsi que procede et appareil pour sa fabrication.

Info

Publication number: CH639343A5
Application number: CH705480A
Authority: CH
Inventors: Sanford Redmond
Original assignee: Sanford Redmond
Priority date: 1979-09-28
Filing date: 1980-09-19
Publication date: 1983-11-15
Also published as: IE801894L; NO802860L; ES253194Y; AU535482B2; DE3036435A1; FR2466407A1; CS238607B2; GB2058708A; FI71100C; FI71100B; GB2133765A; SE8006760L; IT1132775B; NZ195033A; PT71830A; PH19926A; SE446850B; AU6277080A; IE50119B1; GB2133765B

Description

L'invention se rapporte à un emballage scellé destiné au stockage, à l'expédition et à la manipulation, et utilisé comme support, lors de l'emploi, une fois qu'une enveloppe à trois dimensions a été détachée et retirée d'un tel emballage, pour un produit susceptible d'être étalé, adhérant à un élément de base sensiblement plan de cet emballage, ainsi qu'à un procédé et à un appareil pour la fabrication de ces emballages scellés.

L'invention convient notamment pour le stockage, l'expédition, la manipulation et le support, en vue de son emploi, d'un produit alimentaire tel que beurre, margarine, beurre d'arachide, confiture en gelée, ou autres produits susceptibles d'être étalés ou tartinés, destinés à être emballés en quantités mesurées, par exemple sous la forme d'une dose ou pain de beurre.

Actuellement, des produits à étaler ou à tartiner, tels que beurre et margarine, sont emballés et distribués dans le commerce en une variété de portions individuelles pour le service. Dans un emballage, une dose rectangulaire préformée ou pain de beurre ou de margarine est disposée sur une base en carton, un morceau de papier plat étant placé par-dessus et adhérant au pain. Ce dernier est recouvert sur le haut et à la base, mais non sur les côtés. Le produit à étaler est facilement retiré de la base en carton par l'utilisateur, en quantités convenant à ses besoins, au moyen d'un couteau ou d'une spatule, une fois que le couvercle a été détaché. Un emballage de ce genre est très utilisé dans le commerce. Toutefois, le produit à étaler n'est pas entièrement enfermé dans l'emballage et, de plus, cet emballage n'est pas scellé.

Dans un autre emballage commercial, le pain est complètement empaqueté dans une feuille. Avec un tel emballage, l'utilisateur est obligé de déployer la feuille, de sorte qu'il s'enduit inévitablement les doigts de la matière à étaler. Cela est salissant et source de désagréments. En outre, la matière constituant l'enveloppe étant très souple, il est normalement indispensable de placer l'emballage ouvert sur une surface plane telle qu'une table, et de racler la matière à étaler pour la détacher du papier. L'enveloppe souple ne constitue pas une base commode à partir de laquelle on peut retirer, pour l'emploi, des quantités appropriées de matière. En outre, un tel emballage nécessite une surface de feuille d'environ 67,75 cm2. Cette surface de feuille est non seulement coûteuse, mais pose des problèmes de positionnement de l'enveloppe, une fois que le pain a été déballé. Cela est en effet incommode, peu agréable à la vue, et est une autre source de désagréments durant un repas. De plus, lorsque le produit tel que beurre ou margarine se ramollit, comme cela arrive fréquemment, l'emballage devient inutilisable. Lorsqu'il n'est pas ouvert, l'emballage mou peut être déformé et ne peut être de nouveau réfrigéré en vue de sa réutilisation.

Un autre emballage commercial utilisé pour des portions de service individuelles ou pour des pains de beurre ou de margarine est constitué par un élément en forme de barquette ou de coupe en plastique mis en forme sous vide, recouvert par un couvercle plan formé par une feuille en plastique ou autre matériau. Le beurre (ou la margarine) est scellé dans la barquette. Pour l'emploi, l'utilisateur doit tout d'abord arracher le couvercle de la barquette en plastique. Une fois que la barquette ou la coupe est ouverte, le beurre ou la margarine doit être retirée en creusant ou en grattant le produit, au moyen d'un couteau ou analogue, ce qui est incommode. Le produit se trouvant dans les coins de la barquette ne peut être facilement enlevé et est généralement perdu. En outre, l'emballage est coûteux.

En plus des emballages précités pour portions de service individuelles de beurre ou de margarine, et de l'appareillage pour leur fabrication, il existe dans la technique connue différents types de machines destinées à l'emballage d'articles entre une ou plusieurs feuilles de matériaux tels que carton, carton ondulé, plastique stratifié ou analogue. Ces matériaux sont mis en forme au moyen du vide, d'une pression exercée par l'air par un poinçon, d'une compression et autres moyens de formage connus.

Dans certains dispositifs connus pour l'emballage de produits rigides ou non compressibles, les emballages sont réalisés à partir de deux éléments de matière en rouleau, de carton ondulé ou analogue.

Les éléments de matière en rouleau sont passés à travers la machine par l'intermédiaire de divers moyens tels que convoyeurs, crampons, rouleaux, etc. Le produit à emballer est disposé entre les éléments de la matière en rouleau. Ces éléments sont incurvés et formés autour du produit. Le produit se comporte comme un mandrin. Les éléments formés de la matière en rouleau sont reliés les uns aux autres par des types variés d'adhésifs ou par des moyens mécaniques, tels que rivets ou agrafes. En général, le produit emballé est non seulement rigide, c'est-à-dire non compressible, mais est de dimensions relativement importantes. En outre, l'emballage n'est pas utilisé comme support pour l'emploi du produit emballé, pas plus qu'il ne peut être formé autour d'un produit non rigide à étaler ou à tartiner, tel que beurre ou margarine.

Il est nécessaire de disposer d'un emballage pour un produit à étaler, tel que beurre, margarine, beurre d'arachide, confiture en gelée, etc., dans lequel le produit à étaler est complètement enfermé dans l'emballage, mais tout en pouvant être facilement retiré de celui-ci et étalé. Un tel emballage doit pouvoir être produit à partir de matériaux peu coûteux, et cela à des vitesses élevées et à un faible coût, avec le produit emballé à l'intérieur. Un tel emballage, lorsqu'il est ouvert, devrait constituer un support pour le produit, support à partir duquel il serait possible de prélever la quantité requise de ce produit pour l'étaler sur du pain, des petits pains, des toasts, des biscuits, etc.

Compte tenu de ce qui précède, l'invention a pour but de fournir un emballage scellé qui remédie aux inconvénients cités.

L'emballage scellé selon l'invention, destiné au stockage, à l'expédition, à la manipulation, à l'utilisation d'un produit à étaler, est caractérisé par un élément de base plan, rigide, présentant le produit à étaler qui adhère de façon détachable sur la face supérieure de cet élément, des bordures étant prévues sur la base entourant le produit à étaler, par un élément de recouvrement présentant une partie centrale à distance de l'élément de base et recouvrant le produit à étaler, des parois latérales s'étendant vers le bas à la périphérie de la partie centrale, et des bordures s'étendant vers l'extérieur, aux extrémités des parois latérales et entourant la partie centrale, par des moyens faisant adhérer de façon détachable les parties en bordures de l'élément de recouvrement permettant d'enlever cet élément de la base et du produit à étaler, de façon que celui-ci demeure adhérent à la base.

Les dessins annexés représentent, schématiquement et à titre d'exemple, plusiseurs formes d'exécution de l'objet de l'invention.

Sur ces dessins :

— la fig. 1 est une vue en perspective de la feuille supérieure ou de recouvrement utilisée dans l'invention;

— la fig. 2 est une vue, en perspective éclatée, d'éléments de l'emballage scellé, avant assemblage, montrant la feuille supérieure ou de recouvrement mise en forme, le produit à emballer étant placé sur la base relativement rigide;

— la fig. 3 est une vue en perspective de l'emballage une fois scellé;

la fig. 4 est une vue en perspective de l'emballage, montrant la feuille supérieure au moment où celle-ci est détachée de la base et du produit;

— la fig. 4A est une vue en perspective, analogue à la fig. 4, illustrant une variante de l'emballage;

— la fig. 5 est une vue de dessus de l'emballage de la fig. 3 ;

— la fig. 6 est une vue du fond de l'emballage des fig. 3 et 5;

— la fig. 7 est une vue en perspective de l'appareil d'alimentation et de formage;

— la fig. 8 est une vue de côté, en élévation, de l'appareil de la fig- 7;

— la fig. 8A est une vue de côté, en élévation, d'une variante de l'appareil des fig. 7 et 8;

— la fig. 8B est une vue de côté, en élévation, d'une partie de l'appareil de la fig. 8A, mais en une position différente;

— la fig. 8C est une vue en bout de l'appareil de la fig. 8A;

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— la fig. 9 est une vue, en perspective éclatée, du tambour de formage des fig. 7 et 8;

— la fig. 10 est une vue en coupe selon la ligne 10-10 de la fig. 8;

— la fig. 11 est une vue en coupe selon la ligne 11-11 de la fig. 10;

— la fig. IIA est une vue en coupe d'une partie modifiée de l'appareil de la fig. 11 ;

— la fig. IIB est une vue en coupe d'une variante de la fig. IIA, mais prise en une position différente;

— la fig. 12 est une vue éclatée d'une partie du convoyeur à pains de produit;

— la fig. 13 est une vue en élévation illustrant le dispositif de refoulement;

— la fig. 14 est une vue de côté, en élévation, du dispositif de la fig. 13, à partir de la gauche, comme représenté à la fig. 13;

— la fig. 15 est une variante du dispositif de la fig. 13, et

— la fig. 16 est une vue en coupe selon la ligne 16-16 de la fig. 15.

En se référant au dessin, en particulier aux fig. 1 à 6, on a représenté un élément de base relativement plan et rigide, désigné de façon générale par 2, lequel, comme illustré, est de forme rectangulaire. De préférence, la base est en carton ou analogue, enduit d'un revêtement résistant aux graisses et présentant une épaisseur d'environ 0,26 mm. L'élément de base 2 présente, sur sa face supérieure, un revêtement en un matériau auto-adhésif et capable d'adhérer à la base au moment de l'enduction, mais par ailleurs non adhésif. L'emploi d'un revêtement assurant la cohésion présente l'avantage que deux éléments ainsi enduits peuvent être liés l'un à l'autre, à des vitesses extrêmement élevées, en exerçant une faible pression et sans apport de chaleur. L'importance de pouvoir se dispenser d'un apport thermique et d'adhésifs activés à chaud est liée au fait que non seulement la chaleur doit circuler à travers la matière sur laquelle l'adhésif est appliqué, mais également, que la matière doit être ensuite refroidie. Du fait que les cadences de production des emballages selon l'invention sont voisines de 1500 unités par minute, en une seule série, le scellage à chaud devient pratiquement impossible pour l'équipement utilisé pour la fabrication des emballages.

Comme représenté, un produit 6, tel qu'un pain de matière à étaler, par exemple de margarine, de beurre, de beurre d'arachide, de confiture en gelée, est disposé approximativement au centre de la base 2. L'invention n'est toutefois pas limitée à des produits alimentaires à étaler et pourrait être également utilisée pour des emballages destinés à contenir des peintures artistiques, des pommades, des onguents, des crèmes, des mastics ou autres produits habituellement appliqués au moyen d'un couteau ou d'une spatule.

Aux températures normales d'emploi, le produit à étaler adhère à l'élément de base et continuera d'y adhérer, quelle que soit l'orientation de cet élément de base, jusqu'à ce qu'il soit retiré par un couteau ou une spatule.

Le produit est disposé sur la base, tout en formant des bordures 8 autour de ce produit et s'étendant vers la périphérie 10 de cette base. Une feuille supérieure 12, relativement mince, relativement souple et non extensible est constituée, dans une forme d'exécution préférée, par un papier lisse présentant une épaisseur d'environ 0,05 mm. La feuille supérieure doit être souple et pouvoir être mise en forme comme représenté à la fig. 2. La feuille supérieure 12 est sensiblement rectangulaire et de dimensions telles que des pattes de dépouillement, ultérieurement décrites, puissent être formées. La feuille supérieure est également enduite, sur sa face inférieure faisant face à la base 2, d'un agent de cohésion 4, tel que celui utilisé sur la base. Cet agent cohésif 4 doit être adhésif à la feuille supérieure au moment de l'enduction, et doit pouvoir se lier avec l'agent adhésif 4 sur la base 2, tout en étant par ailleurs non adhésif. Lorsque l'élément de recouvrement est détaché de la base et du produit contenu dans l'emballage, l'agent d'adhésion sur la base et sur la feuille supérieure 12 devrait se séparer sans décollement ou dépouillement de la base 2 ou de la feuille supérieure 12. De préférence, comme on le voit à la fig. 4A, l'agent de cohésion 4 sur la feuille supérieure 12 est appliqué par points 4a de grosseurs sensiblement égales et distribués sensiblement uniformément. Des points d'agent cohésif d'environ 0,50 mm de diamètre et espacés de 0,8 mm entre les centres se sont révélés acceptables. L'agent cohésif, au lieu d'être appliqué par points sur le couvercle 12, peut être aussi appliqué sur la base 2.

L'élément supérieur est réalisé dans une certaine mesure, suivant la forme du produit à contenir, à expédier, à stocker et à manipuler, de manière à obtenir un emballage compact et attrayant. Cela peut être obtenu, comme expliqué plus loin, avant que l'élément supérieur soit appliqué, ou partiellement obtenu avant que le couvercle soit appliqué avec formage final lorsque l'emballage est terminé.

Comme représenté à la fig. 3, l'élément supérieur 12 est conformé de manière à inclure une partie centrale 14 relativement plane, de forme rectangulaire, et sensiblement de même étendue que le pain 6 de matière à étaler. Des côtés 18 s'étendent vers le bas, à partir des bords périphériques 16 de la partie centrale 14. L'angle des côtés n'est pas critique et pourrait être un angle droit par rapport à la partie centrale 14. Les côtés 18 s'étendant vers le bas se terminent suivant des bordures 20 sensiblement parallèles à la partie centrale 14 et aux bords périphériques 22 de l'élément de base 2. Les bordures 20 s'étendent sensiblement à proximité ou légèrement au-delà des bords périphériques 22 de l'élément de base 2. Les bordures ou parties marginales de la feuille supérieure sont en contact face à face avec les bordures de la base (voir fig. 3 et 4). Ces surfaces étant enduites d'un agent d'adhésion, l'élément supérieur 12 et la base 2 sont reliés par adhésion, autour du pain de produit 6.

Des moyens sont prévus pour former des languettes ou des pattes sur l'élément supérieur, celles-ci étant utilisées pour séparer la feuille supérieure de la base et du produit, en saisissant l'une de ces pattes pour détacher l'élément supérieur de l'élément de base et du produit. Comme représenté aux fig. 5 et 6, de tels moyens comprennent une pluralité de plis 24 munis d'extrémités 26, au moins l'une de ces extrémités s'étendant au-delà du bord de la base, formant ainsi des moyens facilement accessibles pour détacher et retirer l'élément supérieur de recouvrement 12 de la base 2 et du pain 6.

Comme représenté au dessin, il est prévu quatre plis 24, chacun d'eux s'amorçant en un coin de la partie centrale 14 et se terminant à une distance relativement courte du coin adjacent de l'élément de base 2. Un côté 28 de chaque pli 24 est sensiblement parallèle aux bords adjacents de la feuille supérieure 12 et de l'élément de base 2 et constitue en fait un prolongement de sa paroi latérale de liaison 28. Chaque côté 28 s'étend à une courte distance au-delà du bord de l'élément de base formant la languette 26.

Il n'est pas nécessaire que des plis 24 soient formés au voisinage des coins. Il est prévu que de tels plis soient également formés le long des côtés, entre les coins. Le formage des plis au voisinage des coins, comme représenté au dessin, constitue néanmoins la forme d'exécution préférée. Les plis 24 sont aplatis à leurs extrémités 30 (fig. 3), de manière à achever le scellage de l'emballage.

Certains avantages résultent de la disposition des languettes au voisinage des coins de l'élément de base.

En détachant l'élément supérieur 12 de la base 2 (fig. 4), il est nécessaire que l'élément supérieur 12 soit retiré de façon que le produit 6 demeure sur cette base 2. Lorsqu'il s'agit d'un produit à étaler, tel que margarine, beurre, beurre d'arachide, etc., il est évident que, si le produit 6 demeure sur la base plane 2 relativement rigide, ce produit peut en être détaché beaucoup plus facilement et complètement qu'à partir d'un élément en forme de coupe, comme dans les types précités d'emballages simples pour portions, tels que des barquettes ou des enveloppes en feuilles.

Le produit 6, lorsqu'il est en forme de pain à côtés parallèles, présente une face relativement grande, sensiblement plane, en contact avec la base 2 et adhérant à celle-ci. En outre, les languettes 26 sont positionnées et disposées de sorte que l'élément de recouvrement 12, en le retirant de la base 2, se détachera à partir d'un coin vers le coin diagonalement opposé. De cette façon, l'enveloppe relativement mince se détache du pain 16 sans que celui-ci, beaucoup plus épais, se détache de la base 2. Du fait que les surfaces suppor5

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tant le produit sur la base sont plus grandes que la ligne le long de laquelle l'enveloppe 12 est détachée de la base 2 et du pain 6, il en résulte que le pain 6 demeure en place sur sa base, quelle que soit l'orientation de cette base, jusqu'à ce que le pain 6 soit entièrement ou partiellement retiré par un couteau ou une spatule.

Le procédé et l'appareil utilisés pour la fabrication des emballages scellés selon l'invention seront maintenant décrits. En se référant au dessin, en particulier aux fig. 7 à 14, on a représenté un bâti fixe 32, sur lequel est montée en rotation une bobine 34 contenant un matériau en feuille 36, relativement mince, par exemple en papier, qui sera conformé de manière à constituer la feuille supérieure 12. Des moyens de freinage 38 s'appliquent sur le matériau souple 36 afin d'empêcher tout déroulement indésirable de ce matériau en provenance du rouleau 34.

Le matériau 36 constituant la feuille supérieure est alimenté par une paire de rouleaux d'alimentation 40 (fig. 11) entraînés par un train d'engrenages 42 et un engrenage principal 43 (fig. 7). Le train d'engrenages 42 entraîne également des rouleaux 44 (fig. 7 et 11) auxquels sont attachés des couteaux 46. Ces couteaux 46 découpent le matériau de la feuille supérieure en longueurs prédéterminées lorsque le matériau 36 passe à travers les rouleaux d'alimentation 40. La feuille supérieure découpée 36 est ensuite guidée par des guides 48 (fig. 7) vers des moyens constituant un tambour à vide, désignés de façon générale par 50.

Ces moyens de tambour à vide 50 (fig. 9 à 11) comprennent un collecteur circulaire 52 fixé au bâti 32 selon toute manière appropriée. Par une ouverture 54 et une chambre circulaire 53, le collecteur circulaire 52 communique avec une source de vide, non représentée, pour l'usage expliqué ultérieurement. Par les ouvertures 55 et 57 (fig. 9 et 11), la chambre à vide 53 est en communication avec la surface du collecteur 52 sur la périphérie des postes de formage 58, dans le but ultérieurement décrit. Les ouvertures 55 (figure 11) peuvent être sur des zones plates aux extrémités d'entrée et de sortie du poste de formage 58 dans le tambour 56, ou peuvent être sur la surface incurvée du tambour, au voisinage des extrémités du poste de formage 58, comme représenté en 55' à la fig. 11 A.

Le tambour 56 présentant une pluralité de postes de matriçage ou de formage 58, également espacés sur sa périphérie, est monté de façon télescopique sur le collecteur 52, et en rotation sur celui-ci. Bien que six postes aient été représentés, il pourrait y avoir un nombre plus ou moins grand de tels postes, suivant les dimensions et la vitesse du tambour. Une bague d'étanchéité (ou joint) 60 est connectée sur la surface intérieure du tambour à vide 56, cette bague étant reliée au tambour 56 au moyen de vis 64 ou analogues, de manière à être entraînée en rotation avec celui-ci. Une bague d'étanchéité (ou joint) 63 est montée de façon fixe sur le collecteur 52. Les joints 60 et 63 permettent d'obtenir une étanchéité au vide entre le collecteur fixe 52 et le tambour en rotation 56, dans le but qui sera décrit plus en détail ultérieurement. L'engrenage 43 est monté sur la surface extérieure du tambour 56 et fixé à ce tambour 56 et à l'engrenage 66 (fig. 9 et 10) par des vis à tête 68. L'engrenage 66 est entraîné par le pignon 70 monté sur l'arbre d'entraînement 72. Comme on le voit aux fig. 9 et 11, un sabot d'étanchéité 73 est sollicité par un ressort à lame 75, de manière à venir en contact avec la surface intérieure du tambour 50, en vue de former un joint étanche avec cette surface, dans le but qui sera ultérieurement décrit.

Un élément de refoulement (ou refouloir) 74 (fig. 8) est monté sur une tige 75 fixée par un pivot 80 au disque d'entraînement76 et coulissant dans un guide 82 monté pivotant sur un disque de guidage 78. Les disques 76, 78 sont entraînés par un train d'engrenages traditionnel (non représenté) qui, de son côté, est entraîné par l'engrenage 43. La rotation des disques 76, 78 provoque le déplacement essentiellement vertical du refouloir 74. L'extrémité 86 du refouloir 74 (fig. 11) est fixée par des vis 88 et sollicitée par un ressort 90. L'extrémité 86, qui est de préférence en un matériau à faible coefficient de frottement ou autolubrifiant, tel que le Nylon, comprend une partie formant une tête 92 s'étendant vers le bas et une bordure 96 s'étendant vers l'extérieur.

Chacun des postes de formage 58 sur le tambour à vide 56 comprend une partie centrale plane 98 (fig. 9), des parois inclinées d'entrée et de sortie 100, 102 (fig. 11) et des parois latérales inclinées 104 (fig. 10). Des espacements ou intervalles 106 sont prévus dans la surface du tambour 56, entre les extrémités des parois latérales inclinées 104 et des parois inclinées d'entrée et de sortie 100,102, comme on le voit à la fig. 9.

En se référant aux fig. 8A, 8B, des tambours 77, 77' sont montés en rotation et avec possibilité de réglage vertical sur un bâti fixe 79, au moyen d'une vis de réglage manuel 81 et d'écrous de blocage 83. Les plaques 85, 87, 89, 91 sont montées sur les tambours 77, 77' au moyen de tiges et de rainures plates et sont sollicitées élastiquement vers l'extérieur de la périphérie des tambours 77, 77' par des paires de ressorts de compression montés dans les tambours 77, 77' aux extrémités intérieures des plaques. Les tambours 77, 77' sont entraînés par un engrenage 93, entraîné à son tour par un engrenage 95 à partir du train d'engranges 42, et en synchronisation avec celui-ci. Des galets-supports 101,101' sont montés sur l'arbre 103 des bras pivotants 105, 105' montés pivotants en 107 sur le bâti fixe. Les galets-supports 101,101', avec les tambours 77, 77', sont en contact, comme cela sera décrit ultérieurement, avec les bords longitudinaux de l'élément de base 2 et de l'élément de recouvrement 12. Des bras pivotants 105,105' et des galets-supports 101,101' sont ajustés de façon que les galets 101,101' amènent en contact les bords longitudinaux des éléments de base et de recouvrement, avec les tambours 77, 77', au moyen de vis de réglage 107, 107'. Le support 112 est réglé par came, de manière à amener en contact les bords avant et arrière de l'élément de base 2 et de l'élément de recouvrement 12 avec les bords des plaques 85, 87, 89, 91, au moyen d'une came 109 réglée par une vis de réglage 111.

L'appareil et l'emballage scellé selon l'invention sont particulièrement adaptés pour l'emploi avec l'appareil illustré et décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3129546, publié le 21 avril 1964, dont la description est incorporée ici à titre de référence. L'appareil illustré et décrit dans ce brevet place des portions individuelles d'un produit à étaler tel que beurre ou margarine sur un élément de base relativement rigide, dont l'illustration et la description sont présentement incorporées.

Comme illustré aux fig. 11 et 12 et décrit plus en détail dans le brevet N° 3129546, un pain 6 de beurre, de margarine ou analogue, est formé et déposé sur une base 2, sur un convoyeur 110 porteur de supports 112 destinés à recevoir et à convoyer ladite base 2. Chacun des supports 112 présente une pince 114 destinée à saisir l'extrémité arrière de l'élément de base 2 transporté et alimenté par le convoyeur 110 en direction des flèches, à la fig. 11.

L'appareil pour le formage du pain et pour l'entraînement du convoyeur 110 du brevet précité et l'appareil de la présente invention sont entraînés par une source commune telle qu'un moteur électrique, non représenté, et sont en prise mutuellement de façon que les supports 112 et le pain 6 soient chacun en synchronisation avec un poste de formage 58 sur le tambour 56, lorsque ce dernier tourne en direction de la flèche (fig. 11) et que le convoyeur 110 fait avancer les supports 112 et le pain 6 devant le tambour 56.

Le tambour 56 étant entraîné en rotation, en synchronisation avec le convoyeur 110 et les supports 112 sur ce dernier, le matériau 36 constituant la feuille supérieure souple est alimenté par le rouleau 34, par l'intermédiaire des rouleaux d'alimentation 40. L'extrémité avant du matériau de la feuille 36 est découpée par les couteaux 46 en une longueur prédéterminée, laquelle, comme cela sera maintenant décrit, est conformée, transférée et amenée à adhérer à la base 2, au-dessus du pain 6, sur les supports 112, lorsque le poste de formage 58 portant la longueur découpée et conformée se trouve en correspondance avec la base 2.

Lorsque la longueur prédéterminée est coupée à partir de l'extrémité avant du matériau 36, la feuille découpée est guidée par les guides 48, et amenée en contact avec le tambour en rotation 56. La rotation du tambour 56 et l'alimentation et le découpage du matériau 36 sont synchronisés de façon que les guides 48 viennent en

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contact avec les bords avant et arrière et les bords latéraux de la feuille découpée, au-dessus des ouvertures 55, 57. De cette façon, le vide régnant dans la chambre 53 maintient, par les ouvertures 55, 57, la feuille découpée, de façon synchronisée, au-dessus de la partie centrale 98 et des parois inclinées 100,102, 104 du poste de formage 58 correspondant. Lorsque chaque poste de formage 58 est entraîné en rotation dans le sens de la flèche (fig. 11) en passant devant les guides 48, une longueur prédéterminée de matériau en feuille 36 est alimentée par les rouleaux 40, découpée par les couteaux 46 et déposée sur le tambour en rotation 56, en synchronisation avec un poste de formage correspondant 58.

Comme on le voit à la fig. 11, la longueur découpée du matériau en feuille 36 s'étend de façon sensiblement plane à travers le poste de formage et y est ainsi maintenue durant son passage, par les ouvertures 55, 57 et grâce au vide régnant à l'intérieur.

Lorsque chaque poste de formage 58 tourne dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, comme représenté par la flèche à la fig. 11, sous le refouloir 74, le disque d'entraînement 76 et le disque de guidage 78 entraînés en continu, en synchronisation avec le tambour 56, l'extrémité 86 du refouloir 74 vient en contact avec le matériau en feuille. La tête rectangulaire 92 — s'étendant vers le bas — du refouloir 74, repousse la partie centrale de la feuille dans la cavité du poste de formage, vers la partie centrale plane 98. Lorsque la partie centrale de la feuille est poussée vers la partie centrale plane 98 de la cavité du poste de formage, les bords avant et arrière et les bords latéraux sont entraînés de force vers le bas par les embases 96 s'étendant vers l'extérieur, à l'encontre des ouvertures à vide 55, 57. Entre les bords avant et arrière et les bords latéraux, le matériau en feuille est conformé en plis qui s'étendent dans les intervalles 106 entre les bords. Cette conformation permet d'obtenir les plis 24 dans l'assemblage de l'emballage scellé.

Le refouloir 74 est entraîné et synchronisé de manière à se déplacer vers l'intérieur et vers l'extérieur au fur et à mesure que chaque poste de formage 58 se déplace en rotation en passant devant ce re-foulpir. De cette façon, lorsque le tambour tourne et arrive au niveau du refouloir 74, ce dernier, qui est déplacé, met en forme le matériau en feuille dans la matrice au poste de formage, puis est retiré. L'entraînement en rotation du tambour 56 et le déplacement alternatif, vers l'intérieur et vers l'extérieur, du refouloir 74, se font bien entendu de façon continue.

Le matériau en feuille, conformé en l'élément de recouvrement 12 dans le poste de formage 58 au moyen du refouloir 74, est entraîné en rotation vers le bas, dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre (fig. 8 et 11) et, lorsqu'il approche de la position correspondant à 6 h., le bord avant du couvercle 12 vient en contact avec l'extrémité avant de la base 12 se déplaçant sur le convoyeur 110. Lorsque la base 2 se déplace sur le convoyeur 110 en direction du tambour 56 et juste avant que l'extrémité avant de la base 2 vienne en contact avec le bord avant du couvercle 12, l'extrémité avant de la base 2 prend contact et est soulevée légèrement en se détachant du support 112 par les galets 91, 91a sur les côtés opposés du convoyeur 110 et du support 112. Les galets 91, 91a, 92 sont espacés de manière à dégager le convoyeur 110 et le support 112, mais à entrer en contact avec le bord longitudinal de l'élément de base 2 et de l'élément de recouvrement 12, lorsque l'élément de base et les éléments de recouvrement sont amenés en contact.

Les galets 91, 91a (fig. 8) sont montés en rotation, respectivement sur des bras 94,94a pivotés en 99,99a et sollicités élastiquement, respectivement par des ressorts 104, 104a montés sur des bases 108, 108a, dans le sens contraire de celui des aiguilles d'une montre, en direction des bords longitudinaux des éléments de base et de recouvrement et du tambour 56. De cette façon, les bords longitudinaux de l'élément de base 2 et de l'élément de recouvrement 12, lorsque ces bords sont amenés en contact entre eux, se déplacent entre les surfaces des galets 91, 91a et du tambour 56. Lorsque le tambour 56 est en rotation, et que les bords longitudinaux de l'élément de base 2 et de l'élément de recouvrement 12 sont déplacés entre le tambour et les galets, les galets 91, 91a sont poussés dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 8) par les ressorts de compression 104,104a.

A peu près au moment où les bords du couvercle 12 sont amenés en contact avec les bords de la base 2, entre les galets 91,91a et le tambour 56, les ouvertures à vide 55, 57 se déplacent au-delà de la chambre à vide 53 (fig. 11), de sorte que le vide est coupé et que le couvercle se détache. Les revêtements d'adhésion, sur les faces de contact du couvercle 12 et de la base 2, sont amenés en contact par la communication du poste de formage 58 sur le tambour en rotation 56, avec la base 2 sur le support 112 du convoyeur 110, cependant que le passage entre les galets 91, 91a et le tambour 56 réalise l'adhésion du couvercle 12 sur la base 2, autour du pain de produit 6. En provenance du tambour 56 et des galets 91, 91a, la base 2, munie de son couvercle 12 autour du pain 6, progresse vers les tambours 77, 77'. Les tambours 77, 77' sont, bien entendu, entraînés en rotation et réglés de façon synchronisée par rapport à l'avance du convoyeur 110, du support 112 et de la base 2, de telle façon que, lorsque l'extrémité avant de la base 2 approche des tambours 77, 77', l'extrémité avant de la plaque 91 dans les tambours en rotation 77, 77' vient en contact avec l'extrémité avant du couvercle 12. La plaque 91 est poussée dans la rainure à l'encontre de la compression des ressorts, et le bord avant du couvercle 12 est fixé de façon adhé-sive au bord avant de la base 2. Lorsque le convoyeur 110, le support 112 et la base 2 continuent leur progression, et que les tambours 77, 77' continuent de tourner, les bords longitudinaux de la base 2 et du couvercle 12 passent entre les tambours 77, 77' et les galets-supports 101,101'. Les tambours 77, 77' et les galets 101,101' font adhérer les bords longitudinaux. Le bord avant de la plaque 89 dans les tambours en rotation 77, 77' vient en contact avec l'extrémité arrière du couvercle 12, réalisant ainsi la fixation de l'extrémité arrière du couvercle sur la base 2.

En provenance des tambours en rotation 56, 77, 77', le pain recouvert progresse sur le support 112, au moyen du convoyeur 110, vers un second refouloir, en aval des tambours 56, 77, 77', désigné de façon générale par 130 (fig. 8, 13 et 14). Le refouloir 130 comprend une tête 132 en un matériau à faible coefficient de frottement ou autolubrifiant, tel que le Nylon, présentant une partie centrale surélevée 134 et des parois latérales 136, 138 s'étendant vers le bas et longitudinalement dans le sens de déplacement du convoyeur 110 et à distance entre elles, de manière à dégager le pain 6 et la partie centrale surélevée 134 de l'ensemble de l'emballage, mais tout en étant en même temps suffisamment rapprochées pour venir en contact avec les bords longitudinaux de cet emballage. Le refouloir 130 est relié par la tige 140 et les pivots 142,144, aux disques en rotation 146,148. Les disques 146,148 sont entraînés en continu par un engrenage, non représenté, par le mécanisme d'entraînement du tambour 56 et du convoyeur 110 et synchronisés avec ce mécanisme d'entraînement. Lorsqu'un emballage de recouvrement, provenant des tambours 56, 77, approche du refouloir 130, la tête 132 de ce refouloir se déplace vers le bas. Lorsque l'emballage recouvert se déplace en dessous du refouloir 130, les parois latérales 136,138 du refouloir 130, se déplaçant vers le bas, viennent en contact avec les plis verticaux 24 dans la feuille de recouvrement 12, de manière à enfoncer et à sceller les plis, l'enveloppe de scellement 12 sur la base 2 formant ainsi une fermeture scellée autour du pain de produit 6. Lorsque le convoyeur 110 progresse, l'emballage scellé s'éloigne du refouloir 130, et la tête 132 de ce refouloir est relevée par les disques en rotation 146,148.

Dans la forme d'exécution des fig. 8,13 et 14, les bords et les plis 24 dans la feuille de recouvrement 12 sont scellés sur la base 2, autour du pain de produit 6, De cette façon, la partie centrale surélevée 134 est soulevée et demeure au-dessus et à distance de la partie supérieure du pain, lorsque ce dernier est refoulé. Dans certains cas, notamment pour des pains plus grands, par exemple pour des pains de 113,40 g, le formage et le dimensionnement du pain peuvent être désirés durant le refoulement final. Pour effectuer un tel dimensionnement et un tel formage, la tête 132' du refouloir (fig. 15,16) pré-

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sente une cavité centrale surélevée 134' surmontée par des parois latérales 136', 138' s'étendant vers le bas et des parois d'extrémités 139', 141. La cavité centrale 134'et les parois 136', 138', 139', 141 sont conformées de façon que, lorsque les extrémités des parois 136', 138', 139', 141 sont amenées en contact avec les bords, s'étendant s vers l'extérieur, du couvercle 12 sur la base 2, autour du pain de produit 6, le couvercle 12 s'applique sur le sommet de la cavité 134' et les parois, de manière à dimensionner et à former le pain. Dans de tels cas, bien entendu, le produit initialement formé et déposé sur la base 2 est d'un volume proportionné aux dimensions et à la forme à io obtenir éventuellement à la tête 132' du refouloir.

Les emballages scellés se déplaçant en provenance du refouloir 130 peuvent être prélevés à la main ou au moyen d'une machine,

telle que le compteur, l'empileur et l'emballeur décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3631652. 15

Il existe de nombreux revêtements adhésifs qui peuvent être employés pour relier l'élément de recouvrement 12 à la base 2. Dans le choix des matériaux d'adhésion, on sélectionnera un matériau compatible avec les matières du couvercle et de la base et assurant une liaison fortement adhésive entre eux, tout en étant acceptable pour l'emploi avec le produit alimentaire à emballer. De préférence, le matériau adhésif sera adhésif à lui-même, mais non à d'autres matériaux, et devra être sec au toucher. Lorsqu'ils sont appliqués pour adhérer entre eux, par exemple entre l'élément de recouvrement 12 et la base 2, les matériaux devront être fermes et maintenir les éléments assemblés. Toutefois, lorsque l'élément de recouvrement 12 est détaché de la base 2 et du pain du produit 6 emballé, de tels revêtements adhésifs devraient se séparer sans donner lieu à un arrachement de la feuille de recouvrement ou à un décollement de la base 2. Le matériau adhésif devra, bien entendu, adhérer aux surfaces de la base et du couvercle, lesquelles peuvent être en matériau imperméable aux graisses ou enduites d'un tel matériau. Comme déjà mentionné, il est préférable d'appliquer le produit adhésif sur la base ou sur le couvercle, sous la forme d'une série de points uniformes également espacés. En vue d'effectuer le stockage et la manipulation avant formage de l'emballage, l'adhésif peut être enduit d'un agent de séparation qui devra, bien entendu, ne pas gêner l'adhésion lorsque la base et le couvercle sont amenés en contact.

R

11 feuilles dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Emballage scellé destiné au stockage, à l'expédition, à la manipulation et à l'utilisation d'un produit à étaler, caractérisé par un élément de base (6) plan, rigide, présentant le produit à étaler qui adhère de façon détachable sur la face supérieure de cet élément, des bordures (8) étant prévues sur la base entourant le produit à étaler, par un élément de recouvrement (12) présentant une partie centrale (14) à distance de l'élément de base et recouvrant le produit à étaler, des parois latérales (18) s'étendant vers le bas à la périphérie de la partie centrale, et des bordures (20) s'étendant vers l'extérieur, aux extrémités des parois latérales et entourant la partie centrale, par des moyens (4,4a) faisant adhérer de façon détachable les parties en bordure de l'élément de recouvrement aux bordures de la base, et par des moyens prévus sur l'élément de recouvrement (12) permettant d'enlever cet élément de la base et du produit à étaler, de façon que celui-ci demeure adhérent à la base.
2. Emballage scellé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de recouvrement comprend une pluralité de plis s'étendant vers le bord de la base pour former au moins une patte constituant le moyen pour enlever l'élément de recouvrement de la base.
3. Emballage scellé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'élément de base est constitué par un matériau rigide enduit d'un matériau assurant une adhésion.
4. Emballage scellé selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'élément de recouvrement est constitué par une feuille enduite d'un matériau assurant une adhésion.
5. Emballage scellé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'élément de recouvrement est dimensionné de manière à former au moins une patte s'étendant au-delà dudit élément de base.
6. Emballage scellé selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'élément de recouvrement comprend une partie centrale (14) sensiblement de même étendue que le produit (6).
7. Emballage scellé selon la revendication 6, caractérisé en ce que les parois latérales sont munies de plis s'étendant de la partie centrale vers le bord de la base.
8. Emballage scellé selon la revendication 7, caractérisé en ce que la partie centrale est de forme rectangulaire.
9. Emballage scellé selon la revendication 8, caractérisé en ce que les plis sont amorcés aux angles de la partie centrale et s'étendent vers les bords de la base.
10. Emballage scellé selon la revendication 9, caractérisé en ce que les plis s'étendent parallèllement à au moins deux bords de la base.
11. Emballage scellé selon la revendication 10, caractérisé en ce que les extrémités des plis sont scellées.
12. Emballage scellé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens permettant de faire adhérer les parties en bordures sont constitués par un agent d'adhésion.
13. Emballage scellé selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'agent d'adhésion forme un enduit discontinu sur l'une des bordures adhérentes.
14. Emballage scellé selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'enduit discontinu se présente sous la forme de points d'agent d'adhésion espacés sur au moins l'un des éléments adhérents.
15. Emballage scellé selon la revendication 14, caractérisé en ce que la surface des éléments adhérents est résistante aux graisses, et en ce que les points d'agent d'adhésion sont disposés sur la surface résistant aux graisses.
16. Emballage scellé selon la revendication 15, caractérisé en ce que les points d'adhésion sont prévus sur l'élément de recouvrement.
17. Emballage scellé selon la revendication 15, caractérisé en ce que les points d'agent d'adhésion sont prévus sur la base.
18. Procédé de fabrication de l'emballage scellé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes:

a) on place sur un élément de base rigide un produit à étaler;

b) on découpe une feuille souple supérieure;

c) on confère à la feuille supérieure sa forme approximative s finale à trois dimensions;

d) on place la feuille supérieure ainsi formée en alignement avec l'élément de base portant le produit, et e) on fait adhérer les surfaces de l'élément de base et de la feuille supérieure adjacentes aux périphéries, de manière à former l'embal-

io läge scellé.
19. Appareil pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 18, caractérisé en ce qu'il comprend:

a) des moyens (58) pour conformer les feuilles supérieures en un élément à trois dimensions;

15 b) des moyens d'alimentation (34, 40,42) en feuilles supérieures vers les moyens de formage;

c) un convoyeur (48) déplaçant l'élément de base porteur du produit vers une position correspondant à son élément supérieur mis en forme;

20 d) des moyens (74) pour amener en contact l'élément supérieur avec l'élément de base, et e) des moyens (4,4a) pour faire adhérer l'élément supérieur à l'élément de base.
20. Appareil selon la revendication 19, caractérisé en ce que les 25 moyens de formage (58) comprennent un tambour à vide (56) monté

en rotation et présentant au moins un poste de formage.
21. Appareil selon la revendication 20, caractérisé en ce que les moyens de formage comprennent également des moyens de refoulement (74) destinés à compresser la feuille dans le poste de formage.

30 22. Appareil selon la revendication 21, caractérisé en ce que le tambour à vide (54) est agencé de façon à déplacer l'élément supérieur (30) mis en forme pour l'amener en contact avec l'élément de base, afin de faire adhérer l'élément supérieur à l'élément de base le long de bordures transversales.

35 23. Appareil selon la revendication 22, caractérisé en ce qu'il comprend un rouleau de pression entraîné destiné à compresser les bordures longitudinales des éléments supérieurs et des éléments de base, afin de faire adhérer les bordures.
24. Appareil selon la revendication 23, caractérisé en ce qu'il 40 comprend des moyens de pression transversaux montés sur le rouleau de pression entraîné, et destinés à exercer une compression supplémentaire sur les bordures transversales.
25. Appareil selon la revendication 23, caractérisé en ce que le poste de formage (58) et les premiers moyens de refoulement (74)

45 sont agencés de façon à presser la feuille supérieure, de manière à lui conférer une forme présentant une partie centrale plane, des parois avant et arrière, et des parois latérales s'étendant à partir de la partie centrale plane, les parois avant et arrière et lesdites parois latérales se terminant sur des parties en bordures planes, munies de plis so s'étendant de l'angle de la partie centrale vers les bords de la feuille supérieure de formage.
26. Appareil selon la revendication 25, caractérisé en ce qu'il présente des seconds moyens de refoulement (130) destinés à la fermeture des extrémités terminales des plis.

55 27. Appareil selon la revendication 23, caractérisé en ce qu'il comprend des pistons destinés à amener en contact les bordures avant et arrière des éléments supérieurs et des éléments de base, afin de réaliser l'adhésion des bordures avant et arrière.
28. Appareil selon la revendication 26, caractérisé en ce que les 60 seconds moyens de refoulement (130) comprennent des moyens

(134', 136', 138', 139,141) pour le dimensionnement et le formage des emballages scellés.
29. Appareil selon la revendication 28, caractérisé en ce que les moyens de dimensionnement et de formage comprennent un élément

65 de refoulement (132') encastré, destiné à appliquer la partie supérieure de l'emballage scellé et les éléments latéraux en vue d'assembler les côtés de l'emballage scellé.

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