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La présente invention a trait à un procédé de production d'un récipient ou emballage hygiénique, de l'espèce de récipient ou emballage particulièrement destinés à des aliments liquides ou analogues et susceptibles d'être ouverts en arrachant, en décou- pant ou en perforant une partie du récipient, ledit procédé compor- tant les opérations consistant à produire d'abord un tube cylin- drique souple et à enfermer ensuite une c ertaine quantité de matiè- re, introduite dans le tube, en aplatissant et en obturant ses bouts le long de zones marginales étroites, pour former des bords terminaux aplatis en forme d'ailette.
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Un récipient de l'espèce susdite doit satisfaire à l'exi- gence qu'il doit permettre la sortie de la matière y emballée par l'ouverture de vidange produite, sans contact probable entre le courant de vidange et l'extérieur normal du récipient, qui, pendant le transport et la manutention du récipient, peut avoir été conta- miné de quelque manière.'
Le procédé selon l'invention est sensiblement caractérisé en 'ce qu'une feuille aisément amovible, totalement ou partiellement avant l'ouverture du récipient, est appliquée, en relation, plus ou moins directe, avec une desdites opérations de fabrication, sur une partie du matériau d'emballage correspondant à au moins, un des coins du récipient et y est scellée, de manière que, normale- ment, une.aire stérile, suffisamment grande, de 'la paroi du réci- pient,
entourant l'ouverture de vidange projetée, soit couverte, pour que le récipient, après enlèvement total ou partiel de la feuille, puisse être vidé d'une manière hygiénique satisfaisante.
L'invention va maintenant être décrite plus en détail en se référant aux dessins annexés.
La figure 1 représente un récipient en tétraèdre produit selon l'invention, une feuille protectrice ayant été appliquée sur un coin du récipient.
La figure 2 représente un récipient en tétraèdre produit selon l'invention, la feuille protectrice couvrant un coin du ré- cipient et s'étendant, en outre, d'un bord d'obturation transver- sal à l'autre.
La figure 3 représente un récipient en tétraèdre produit selon l'invention, une feuille protectrice enfermant un bord d'ob- turation transversal et aussi la partie voisine de la paroi du récipient.
La figure 4 est une vue correspondant à la figure 3 d'un récipient en tétraèdre dont la feuille protectrice couvre un bord d'obturation transversal sans enfermer son bord tranché.
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Les figures 5, 6 et 7 représentent trois différentes réa- lisations de feuilles protectrices développées dans un plan.
La figure 8 représente schématiquement une réalisation possible d'un dispositif destiné à appliquer une feuille protec- trice sur un tube de matériau dont les récipients en tétraèdre sont faits.
La figure 0 représente schématiquement une réalisation possible d'un dispositif destiné à tremper des récipients en té- traèdre finis dans une solution ou un bain de matière fondue con- venable, pour former une feuille protectrice sur chaque récipient.
La figure 10 représenté schématiquement une réalisation possible d'un dispositif destiné à former des feuilles protectri- ces, sur des récipients en tétraèdre, par la pulvérisation.
La figure 11 représente schématiquement une réalisation possible d'un dispositif destiné à appliquer une feuille continue sur une bande de matériau en mouvement,avant la formation en tube.
La figure 12 représente schématiquement une réalisation possible d'un dispositif destiné à appliquer une feuille protectri- ce coupée sur un coin de récipients en tétraèdre finis.
Il a déjà été proposé de produire des récipients pour des aliments tels que le lait, le jus, les sauces, etc, sous la forme de tétraèdres sensiblement réguliers dont chacun a deux bords d'ob turation en forme d'aile, disposés dans des plans mutuellement perpendiculaires et consistant en prolongements de deux côtés cor- respondants de tétraèdre, aplatis l'un contre l'autre.
Bien que la présente invention, lorsqu'elle est appliquée, ne se limite pas nécessairement aux récipients en tétraèdre de cette espèce, elle a une grande importance en rapport avec ces récipients, ce pour quoi la description qui suit est entièrement axée sur ces récipients bien connus.
Les récipients ou emballages en tétraèdre sont destines
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à être vidés par une ouverture pratiquée de manière commode aans un des coins du récipient. Par suite de la forme tétraédrique du récipient, la matière emballée ne vient généralement pas en con- tact, lorsqu'on la verse du récipient, avec l'extérieur du réci- pient et l'on peut dire que les exigences hygiéniques raisonnables sont, de ce fait, satisfaites.
Toutefois, si le récipient doit pou- voir être déclaré entièrement satisfaisant du point de vue de l'hy- giène, toute source possible de contamination de la matière versée du récipient doit être supprimée, de manière que cette matière, même en cas d'une manutention peu soigneuse du récipient, ne puis- se venir, lorsqu'on la v erse du récipient, en contact avec une par- tie externe de la paroi de ce dernier, qui peut avoir été souillée pendant le transport ou la manutention des récipients.
A ce point de vue, il est désirable que le récipient, une fois les exigences hygiéniques satisfaites, puisse permettre la consommation directe, par exemple, puisse permettre de boire direc- tement au récipient. en forme
Les récipients en tétraèdre pourvus d'organes/d'aile peu- vent être produits continûment à partir d'un matériau en bande, par exemple une bande de papier revêtue d'un côté de plastique, en pliant ladite bande de papier de manière à former un tube cylin- drique, le côté revêtu de plastique étant tourné vers l'intérieur, les bords longitudinaux de la bande étant joints en un joint longi- tudinal, après quoi le tube ainsi obtenu est comprimé, pendant son remplissage par la mati.ère à emballer, et scellé le long de zones étroites,
situées à éale distance l'une de l'autre et perpendicu- laires à la direction longitudinale du tube et, alternativement, a dans deux directions normales entre elles, pour produire une chine continue de tétraèdres sensiblement réguliers, remplis, joints en- tre eux le long des zones d'obturation transversales aplaties, lterntivement disposées dans deux plans normaux entre eux, et
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qui sont tranchées entre elles sensiblement le long d'une ligne centrale située dans chaque zone d'obturation transversale.
Ensuite, la feuille protectrice est appliquée aux réci- pients en tétraèdre pourvus d'ailettes,.plus ou moins en rapport direct avec la fabrication continue des:récipients.
En principe, la feuille protectrice peut être appliquée au récipient en tétraèdre à un quelconque 'de trois moments rela- tifs à la fabrication continue des récipients, sans que la fabri- cation soit gênée.
En premier lieu, il est possible, lors de la fabrication ou de la préparation du matériau en bancie destiné à la production des récipients en tétraèdre, de pourvoir ladite bande d'une feuil- le protectrice sur ses parties que l'on désire protéger, à l'exté- rieur des récipients en tétraèdre. Dans ce cas, la feuille peut Être appliquée sous la forme d'un ruban continu qui, lorsque le récipient est fini, couvre non seulement un des quatre coins du récipient, mais aussi s'étend du coin en question au bord d'obtu- ration' aplati opposé du récipient, ou bien sous la forme de tron- çons de ruban destinés à couvrir un seul coin du récipient et la partie qui l'entoure.
Bien qu'un tel procédé offre certains avantages du fait que la feuille protectrice est appliquée d'avance sur la bande dont est formé le récipient, raison pour laquelle la machine pro- ductrice des récipients en tétraèdre ne doit pas être pourvue de dispositifs supplémentaires, le procédé présente certains désavan- tages techniques qui peuvent en rendre l'application difficile.
Un matériau en bande d'épaisseur égale, épaissi localement par l'application d'un ruban ou de tronçons de .ruban uniformément ré- partis, est difficile à enrouler de manière à former une bobine et est difficile à manutentionner à l'ébat bobiné; du ce fait, certains problèmes peuvent se poser lors du déroulement de la ban- de dans la machina à fabriquer les recipients Toutefois ce désa-
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vantage est sensiblement supprimé si la bande de matériau est pour- vue de deux rangs parallèles de tronçons de ruban disposés de la même manière, ce qui peut avoir lieu dans les cas où deux coins des récipients doivent être pourvus de feuilles protectrices.
Dans ce cas, on obtient aussi l'avantage que, pour des bandes à une face collante, on obtient un' moyen qui permet d'éviter l'agglomé- ration des couches placées T'une sur l'autre, lorsque la bande est bobinée.
En outre, la feuille protectrice,peut être appliquée en un moment de l'opération qui commence par le tranchage des réci- pients individuels remplis, depuis une chaîne continue de réci- pients en tétraèdre.
Ainsi, en principe; la feuille protectrice peut être ap- pliquée sur les récipients de quatre manières différentes dont chacune présente ses avantages spéciaux. Le procédé le plus expé- ditif est peut-être celui qui consiste à pourvoir au Moins un coin de chaque récipient en tétraèdre d'un capuchon ou bonnet de maté- riau en feuille à l'aide d'une machine à capsuler où à étiqueter de quelque espèce.
Le bonnet protecteur peut être préfaçonné selon la partie du récipient sur laquelle il doit être appliqué ou bien il peut être tranché et façonné lorsqu'il est appliqué.
La figure 12 présente schématiquement un dispositif à l'aide duquel des.récipients en tétraèdre finis peuvent être pour- vus d'une feuille protectrice sur un de leurs coins. Les réci- pients ou emballages en tétraèdre 1, reposant sur un côté, le bord d'obturation vertical étant dirigé directement vers l'arrière, sont avancés un à un par une courroie transporteuse 2 ou analogue, vers une station où les feuilles sont appliquées. Dans ladite sta- tion, au-dessus de la courroie 2, est montée une bobine 3 de maté- riau en ruban 4 avancé, entre une poulie menée 5 et une poulie fol- le 6 coopérant avec la poulie 5 sensiblement verticalement vers
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le bas, versla courroie 2, par une fente de guidage 7 destinée à fixer sa position, et deux couteaux coopérants 8 et 9.
Lorsque, pendant l'avance des récipients 1, une quantité convenable de matériau en ruban 4 a été avancée par la fente limi- tée par les couteaux 8 et 9 en position active, la partie de ruban qui pend librement sous la fente est saisie par une tête de façon- nage de bonnet 10 qui comporte une cavité 11, correspondant à la forme du coin du tétraèdre, cavité dans laquelle la partie de ru- ban est introduite,.par exemple à l'aide.d'une sous-pression réali- sée à l'aide d'une conduite à vide 12, des becs convenables étant prévus dans la cavité 11. Après que ladite partie de ruban a été aspirée, elle est tranchée du ruban 4 par exemple de manière qu'un des couteaux, 8 soit amené à exécuter un mouvement de cou- page vers l'autre couteau, 9.
En conjonction avec cela, la tête de façonnage de bonnet 10, qui est attachée à un bout d'un levier
14 dont l'autre bout pivote autour'un arbre fixe 13, est levée au-dessus du coin supérieur d'un tétraèdre 1 arrivant à ladite station où le bonnet est appliqué, après quoi ladite tête est abaissée de manière que sa 'cavité 11 enferme ledit coin.
Le mouvement pivotant du bras 15 autour de l'arbre 13 est synchronisé avec le mouvement d'avance de la.courroie 2 et du ruban 4 et esteffectué par un disque-came 17, attaché à un ar- bre actionné, disque-came qui coopère avec un galet 18 du levier
15.
Le ruban 4 peut être constitué par le papier, le plasti- que, l'aluminium ou analogue en feuille, imprégné de thermoplas- tique ou de quelque autre agent liant convenable sur sa face in- terne. Si on le désire, le ruban peut être pourvu, lorsqu'il se déroule de la bobine 3, de manière convenable, d'une colle prise à un récipient à colle.
Dans le dispositif représenté figure 12, on suppose que la partie de ruban est scellée à chaud sur le tétraèdre 1. Pour
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cette raison, la tête de façonnage de bonnet 10 est chauffée par un élément électrique 19 y disposé. Pour donner la pression de scellement nécessaire pour sceller à chaud la partie de ruban au tétraèdre 1, un moyen de contre-pression 20, actionné par ressort, peut être prévu dans la station où le bonnet est appliqué: Lorsque la tête de façonnage de bonnet 10 est abaissée sur le coin du té- traèdre 1, elle déplace ledit tétraèdre 1 vers l'arrière par rap- port à la direction du mouvement de la courroie 2, par suite de quoi le tétraèdre vient en prise avec ledit moyen de contre-pres- sion 20 et tend à déplacer ce dernier dans le même sens, en vain- quant la force d'un ressort de traction 21.
Le dispositif représenté figure 12 peut être employé avec de petites modifications pour appliquer sur les tétraèdres finis et remplis 1 des pièces protectrices en forme, d'étiquettes, pré- parées d'avance, ou des bonnets protecteurs destinés audit coin du tétraèdre 1 en question. Le dispositif prend alors principale- ment le caractère d'une machine à étiqueter ou à capsuler.
- Lorsque le tétraèdre 1 quitte la station où le bonnet est appliqué, il est pourvu,à son coin supérieur, d'Une feuille protectrice 22 qui l'épouse et qui y colle, et qu'on suppose, fi- gure 12, avoir une forme rectangulaire ou carrée en développement plan, mais qui, évidemment, peut avoir quelque autre forme conve- nable et s'étendre sur une plus grande ou une plus petite partie de la paroi du récipient en tétraèdre.
Si, dans le dispositif selon la figure 12, les tétraèdres
1 sont acheminés vers la station où le bonnet est appliqué, de manière que le bord d'obturation' vertical sait à l'avant, il est possible d'appliquer une feuille sur la totalité du bord d'obtu- ration et sur la partie voisine de la paroi du tétraèdre; toute- fois, dans le cas, le chapeau de façonnage 10 doit être modifié de manière correspondante.
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Selon un procédé, relatif à l'intervalle de temps consi- déré, chaque récipient est revêtu, sur la partie externe en ques- tion, d'un matériau fluide qui.se solidifie, par quoi l'on forme la feuille protectrice désirée. Le matériau fluide peut être appli- que par l'immersion'du récipient rempli fini dans une certaine ) quantité de matériau fluide ou par la peinture par pulvérisation ou par une peinture de quelque autre,forme de la partie en ques- tion de la paroi externe du récipient par le matériau fluide.
La figure 9 représente schépatiquement un dispositif d'im- mersion des récipients individuels en tétraèdre 1 dans une quanti- té cqnvenable de matériau fluide 23. Les récipients 1 sont dépla- cés vers l'avant, continûment, un des coins vers le bas, par exem- ple suspendus d'une manière convenable entre deux courroies en ou chaînes 24 avançant dans le même sens, une seule étant représen- tée figure 9.
Lorsqu'un tétraèdre 1 arrive à la station d'immersion, une partie du tétraèdre 1 actionne un organe détecteur 25 qui, par un circuit d'actionnement 26, actionne à son tour un servo-disposi- tif 27 qui transmet une impulsion d'actionnement, par exemple à un cylindre hydraulique 26 Ce dernier déplace alors,un bac 29 contenant le matériau fluide 23 le long de guides 30, vers le haut, d'une position inactive à une position dans laquelle' le coin infé- rieur du tétraèdre 1 est immergé dans le matériau 23 à la profon- deur voulue.
Le servo-disposibif 25,26, 27 du cylindre hydraulique 28 est d'une espèce telle que le bac 29, après un intervalle de temps convenable est de nouveau abaissé à sa position inactive.
Le niveau du matériau fluide peut évidemment être gardé constant par des moyens bien connus, de manière que la longueur de la course du cylindre 26 ne doive pas être modifiée d'après les changements de niveau éventuels.
Le matériaux fluide 23 peut, par exemple, être un plasti- que en solution, en émulsion, en plastosol ou fondu. Si le maté-
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riau fluide 23 est fondu, on doit évidemment prendre des mesures pour chauffer le bac 29 Si le matériau fluide 23 est une émul- sion, une solution ou un plastosol, le récipient entéradre 1 doit, après avoir été immergé dans le matériau, être chauffé pour vaporiser le solvant ou l'agent de dispersion afin que le plasto- sol puisse former une pellicule sur le tétraèdre 1, pour obtenir ainsi la feuille protectricevoulue 31 sur le récipient. ce denier effet,;
le dispositif transporteur 24 peut être amené à passer par un four à tunnel dans lequel on souffle de l'air chaud sur les coins, ayant été immergés, des récipients ou dans lequel des lampes chauffantes ou analogues dirigent leur radiation sur le coin en question. Lorsque l'émulsion ou la solu- tion ont été employés, on doit prendre des mesures pour éliminer les produits vaporisés du four. Du four à tunnel, les.récipients 1 peuvent être acheminés vers un dispositif de refroidissement, après quoi ils peuvent être livrés.
La figure 10 représente un dispositif destiné à appliquer une feuille protectrice sur un coin des tétraèdres finis et rem- plis, par la peinture par pulvérisation. Ce dispositif peut com- prendre une courroie transporteuse du type de la figure 9, ayant deux courroies trapézoïdales parallèles 24 avançant dans le même sens. Lorsqu'un tétraèdre 1 arrive à la station où la feuille est appliquée, il peut amener, par un servo-dispositif, par exemple de l'espèce indiquée figure 9 un ou plusieurs becs de pulvérisa- tion 32, à appliquer sur le coin inférieur du tétraèdre, une pel- licule 33 d'un matériau fluide convenable. De la même manière que pour le dispositif de la figure 9, l'application du matériau fluide sur les coins du tétraèdre est arrêtée après une période de temps convenable .
Le matériau fJuide à appliquer aux tétraèdres 1 par la peinture par pulvérisation peut consister en une solution, une émulsion ou en un plastique sous forme fluide. Lorsqu'on applique ainsi une solution ou une émulsion le solvant ou l'agent de dis- persion doit être vaporisé dans un dispositif de séchage du type
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décrit à propos de la fig 9 Si l'on emploie un plastique 'flui- de, le tétraèdre 1 ne doit être chauffé après l'application du plastique.
Pour obtenir une forme de feuille protectrice 33 autre que celle qui 'est obtenue par la peinture par pulvérisation "ouverte", on peut employer des moyens convenables formant po- choir dans la station où la feuille est appliquée, moyen qui peut être mis dans la position active immédiatement avant la pul- vérisation et remis ensuite dans la position de repos.
Il est évidemment possible, à l'aide d'un dispositif uqi est fondamentalement pareil par sa construction à celui qui est décrit figure 10, d'appliquer la feuille protectrice 33 sur le tétraèdre 1 en badigeonnant ce dernier par une solution, une émulsion ou un plastique fluide. A cet effet, les becs de pulvé- risation 32 sont remplacés par des noyons convenables pour badi- geonner mécaniquement le tétraèdre 1 de matériau fluide.
Le moment le plus favorable pour l'application de la 'feuille protectrice est celui qui précède immédiatement le fa- çonnage et le scellement des récipients en tétraèdre, en chaîne continue, pendant leur production continue, décrite ci-avant.
En fait, si la feuille protectrice est appliquée à quelque mo- ment pendant cet intervalle de temps, l'application de la feuil- le peut être combinée d'une manière simple, directement avec la production continue de récipients en tétraèdre, sans que la ma- chine employée à cet effet doive être indûment compliquée.
Le procédé employé dans ce dernier cas a une relation étroite avec l'application d'un ruban ininterrompu ou de tron- çons de ruban sur les parties de l'extérieur du matériau en bande qui doivent être protégées dans le récipient fini.
Par -rapport au procède d'impression et au procédé par pulvérisation, lE dispositif, dstiné à mettre en oeuvre le pro-
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cédé, peut être modifié par des moyens simples, de manière que l'ensemble d'un bord d'obturation de chaque récipient en tétra- èdre et la partie voisine de la paroi du récipient soient pour- vus d'une feuille protectrice.
Si la feuille doit être appliquée en relation avec l'o- pération du façonnage du tube ou après celle-ci, mais avant l'opération proprement dite de façonnage de tétraèdre, on peut employer un dispositif dont la construction est schématiquement représentée figure 8.. Un tube 34 fait d'une bande courbée, avan- ce continûment et verticalement vers le bas, pour pénétrer dans une machine dont une partie de bâti 35 est représentée figure'
8;
ce tube est comprimé, pendant le remplissage par la matière à emballer, et scellé le long de zones étroites situées à égale distance entre elles et perpendiculaires à la direction longitu- dinale du tube et alternativement dans deux directions normales entre elles, ce qui forme une chaîne continue de tétraèdre 1 remplis, qui sont unis entre eux le long de zones d'obturation transversales aplaties, alternativement disposées dans des plans perpendiculaires, lesdits tétraèdres étant tranchés l'un de l'au- tre le long d'une ligne centrale transversale située dans chaque zone d'obturation transversale.
Un matériau en forme de ruban 39, provenant d'une bobi- ne 38 montée pour tourner dans un châssis 37, est amené à passer entre deux poulies 40 et 41 une poulie, 40, servant de guide et de contre-poulie à l'autre poulie 41 qui est agencée pour appli- quer sur le ruban 39 une configuration convenable d'un agent liant 42 provenant d'un réservoir 43 coopérant avec la surface d'enveloppe de la poulie 41, et à passer sur un support hori- zontal et barre de guida e 44 vers l'intervalle compris entra deux galets 45 et 46 tournant en sens inverse et rigidement montés, leurs arbres étant situés dans le même plan vertical.
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Le galet inférieur 45 a un rayon actif plus grand que celui du galet supérieur 46 et peut coopérer avec le tube de matériau 34 Le galet- 46 est pourvu, sur sa surface d'enveloppe, d'un tran- chant rectillgne 47 radialement actif et disposé obliquement par rapport à l'arbre du ;alet 46, tranchant qui, en tournant, dé- crit un hyperbololde de révolution sensiblement symétrique. Au moins une surface terminale du galet inférieur 45 comporte deux embases 48 ou analogues, situées symétriquement autour de l'axe du galet 45une tringle 49 étant montée, de manière mobile, dans chaque embase, dans le direction radiale.
Les boutsexter- nes des tringles 49 comportent un organe de serrage 50 coopérant avec la surface du galet et les bouts internes comportent une roulette à came 51; chacune des tringles est actionnée radiale- ment vers l'extérieur par la force d'un ressort de compression en boudin 52 qui entoure la tringle 49 et coopère, en partie avec l'embase 48 et, en'partie, avec l'organe de serrage 50 Le galet inférieur 45 est actionné par la machine 35 de manière que sa vi- tesse .périphérique corresponde sensiblement à la vitesse d'avance du tube '34. Le galet supérieur 46 est aussi actionné par la ma- chine 35,mais dans le sens opposé à celui de la rotation du galet inférieur 45 et à une vitesse plus grande, afin que le tranchant 47 trace,
deux fois pour chaque tour du galet inféri- eur 45 une ligne de coupure sur la surface de ce dernier, ligne qui est sensiblement parallèle aux axes des galets 45 et 46
Pendant la rotation du galet 45, l'organe de serrage 50 serre, du fait d'un mouvement radial vers l'intérieur, le bord latéral, et presse, contre la surface du galet 45 le ruban 39 s'étendant de la barre de guidage 44 et dans l'intervalle entre les galets 45 et 46 près du bout avant du ruban.
De ce fait, le ruban 39 est amené à participer au mouvement du galet 45 qui se poursuit, par suite de quoi la bobine 38 se débobine
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jusqu'à ce que le tranchant 47, en coopération avec le galet 45 coupe la partie de ruban 53 du reste du ruban 39 après quoi le déroulement de la bobine 38 cesse, jusqu'à ce que l'organe de serrage 50 suivant serre le bout du ruban. La partie de ruban 53,maintenue par l'organe de serrage 50, poursuit sa rotation avec le galet inférieur 5 après avoir été coupé et vient, de ce fait, en prise,.par son bout libre, avec l'extérieur du tube 34 en mouvement continu ; alors, l'organe de serrage 50 exécute un déplacement radialement vers l'extérieur pour relâcher la partie du ruban 53.
Dans le tube 34, une poulie de contre-pres- sion 54 tourne librement autour d'un axe situé dans le plan ho- rizontal de l'axe du galet inférieur 45 et parallèle à ce der- nier axe.- Le galet 45 presse la partie de ruban 53 contre l'ex térieur du tube, la poulie 54 fonctionnant en tant que bouterolle à l'intérieur du tube, par suite de quoi la partie de ruban 53 se déroule contre le tube 34 et est amenée'à y adhérer.
Toute- fois, si le galet inférieur 45 est cylindrique, la partie de ruban 53 n'est appliquée contre'le tube 34 que sur une zone étroite qui, si l'on emploie des rubans 39 larges, nécessite deux galets coopérants sphériques 55 et 56, un galet externe con- cave 55 et un galet interne convexe 56, pour mieux appliquer la partie de ruban 53 contre le tube 34
Le déplacement nécessaire à la fonction de l'organe de serrage 50 est effectué à l'aide d'un guiae courbe fixe 57, de forme convenable, coopérant avec la roulette à came 51.
Ledit galet inférieur 45 comporte de préférence deux parties 58 formant la surface active du galet, parties qui sont surélevées par rapport aux parties inactives de la surface d'en- veloppe du galet 45 Chaque partie surélevée peut comporter un bord tranchant arrière, coopérant avec le tranchant 47 afin de faciliter le tranchage de la partie de ruban 53 du ruban 39.
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Le dispositif décrit et représenté figure 8 est chrono- réglé, eu égard à sa fonction, par rapport à la machine 35, de manière que le tube 34 reçoive, en se déplaçant continûment vers le bas devant le dispositif en question, des parties de ruban 53 sur des parties qui, dans la chaîne des récipients en tériaè dre 1 continûment produits par la machine 35,correspondent à deux coins conjugués, joints par une zone aplatie 36 située dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe du galet 45.
Du fait que, dans le dispositif qui vient d'être décrite les tronçons de ruban 53 sont fixés au tube 34 le fonctionne- ment du dispositif est intermittent. On doit observer que le dispositif de la figure 8 n'est représenté que .schématiquement . et révèle un procédé possible d'application de parties de ruban 53 sur le tube 34
Evidemment, il est aussi'possible d'appliquer sur l'ex- térieur du tube en mouvement continu, 34 un ruban ininterrompu, parallèle à la direction du mouvement et à l'axe du tube. , ruban un qui,-dans les tétraèdres finis 1, couvre/de ses coins et 'étend depuis ledit coin jusqu'au bord d'obturation transversal opposé.
Afin/le réaliser cela, le dispositif de la figure 8 peut être modifié de manière que les organes de serrage 50 et les éléments de support et d'actionnement y relatifs soient supprimés et que ' le galet inférieur 45 ait une section circulaire, tandis que le galet supérieur 46 et son tranchant 47 sont supprimés et rempla- cés par un ou plusieurs galets fous, coopérant avec la surface d'enveloppe du galet inférieur 45galets qui sont agencés pour amener le ruban 39 à suivre la surface d'enveloppe du galet infé rieur 45 vers l'intervalle séparant ce dernier galet et un galet de contre-pression 54 situé dans le tube 34.
Dans le cas où la feuille protectrice doit être appli- quée avant que la bande de matériau ne soit pliée pour former un tube, un dispositif ayant sensible ment la construction de la figure 11 peut être employé. Une bande de matériau 61 est dérou-
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lée d'une bobine 60 montée pour tourner dans un bâti de bobine
59 pour en faire, de manière continue, des récipients remplis en tétraèdre ; bande 61 passe par un galet de guidage 62 vers une machine 63 dans laquelle la bande e st façonnée en tube de la manière décrite, tube qui est ensuite rempli et transformé en une chaîne continue de tétraèdres remplis.
Un ruban 66 est dé- roulé d'une bobine 65 montée pour tourner sur un arbre fixe 64 et passe sur un galet de guidage 67 contre lequel est appliqué le matériau susmentionné 61 par sa face qui doit former l'exté- rieur du tube et, donc, des tétraèdres finis. Le ruban passe sur le galet ce guidage 67 de manière à être pressé par ce der nier contre la bande ol alors que cette dernière avance. Entre le galet 65 et le galet de guidage 67 est disposé un dispositif d'encollage qui, dans le dessin, est représenté comme étant un galet de revêtement 69, partiellement immergé dans un aent li- ant convenable 68, galet de revêtement qui prend d'un réservoi'
70 une quantité convenable d'agent liant 66 et l'applique, sui- vant une configuration convenable, à la face du ruban 66 qui doit venir en prise avec la bande 61.
Un galet de contre-pression
71 est prévu qui coopère avec le galet de guidage 67 et- qui est situé sur le côté opposé de la bande bl. Lorsque la bande 61 est avancée sur le galet de guidage 62, le ruban 66 est, pressé contre la face de la bande qui fait face au galet de guidage 67 et y colle du fait de l'agent liant 68 appliqué au ruban 66.
Le galet de contre-pression 71 fournit la contre-pres- sion nécessaire à l'encollage.
Selon une variante, on peut supposer que le dispositif décrit, destiné à appliquer un ruban continu 66 sur une bande de matériau 61, avant que cette dernière ne soit façonnée en tube, est situé du côté opposé par rapport à la direction de l'avance de la bande de matériau 61, en un point où le façonnage de la bande 61 en tube n'a pas encore commencé ou a commencé à un de- gré élémentaire.
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Une variante convenable du dispositif de la figure 11 est constituée par un dispositif dans lequel des tronçons de ru- ban sont appliqués à des distances égales entre elles sur la bande mobile 61. Dans un tel dispositif à fonctionnement intermittent, destiné à appliquer les rubans, le galet de guidage 67 peut être remplacé par un galet d'un type sensiblement pareil à celui du galet 45figure 8 pourvu des dispositifs destinés à maintenir les parties de ruban sur la surface du galet et d'un dispositif de 'coupage coopérant avec le galet correspondant au galet 46 pourvu du tranchant 47 de la même figure. D'autres mesurés de modification du dispositif de la figure 11 pour en faire un dis- positif intermittent sont évidentes pour une personne versée dans cette technique.
Les récipients en tétraèdre de ladite espèce peuvent aussi être faits de tubes souples sans joint longitudinal; à cet ei'fet, le tube est comprimé, pendant que la matière à emballer y est introduite, et est scellé le long de zones étroites à des distances mutuellement égales, perpendiculairement à la direc- tion longitudinale du tube et, alternativement dans deux direc- tions normales entre elles par suite de quoi l'on forme une chaî- ne continue de tétraèdres 'remplis, qui sont joints mutuellement le long de zones d'obturation transversales aplaties, alternati- vement disposées dans deux plans perpendiculaires, et qui sont tranchés l'un de; l'autre le long d'une ligne centrale transver- sale de chaque tétraèdre .
Le tube souple sans joint peut être fait continûment en relation directe avec le façonnage et le rem- plissage des récipients, ou il peut être façonné en tétraèdre et rempli en tronçons déterminés, préparés d'avance.
.!Jans le premier cas, les récipients en tétraèdre pro- jetés peuvent être pourvus d'une veuille productrice, immédiate- ment avant que le: tube ne soit façonné on tétraèdres à l'aide d'un dispositif ayant sensiblement la même construction et le
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même fonctionnement que celui de la figure 8 ou bien, après le façonnage et le remplissage des tétraèdres, par des dispositifs tels que ceux des figures 9, 10 et 12. Dans le second cas, la feuille protectrice peut être tout aussi bien appliquée sur l'extérieur des longueurs de tube.
Vu que la question de la production de récipients en tétraèdre à partir de feuillets, dont chacun est destiné'à for- mer un récipient, peut se poser, lesjfeuilles protectrices peu- vent évider.ment être. appliquées sur les récipients scellés et remplis. '
Lorsque les feuilles protectrices sont appliquées par intermittence sur le matériau en bande ou sur le tube dont les récipients doivent tre faits, des machines ou appareils à éti- queter, agencés à c t effet, peuvent évidemment être employés,' qui attachent des feuilles ou des étiquettes préfabriquées une à une à la bande ou au .tube, sur leurs parties en question.
Les figures 1, 2, 3 et 4 représentent schématiquement, sans restreinder l'invention, quatre divers récipients ou embal- lages hygiéniques, produits selon l'invention, présentant la caractéristique commune qu'ils forment un tétraèdre sensiblement régulier, ayant deux bords d'obturation mutuellement normaux doit chacun est constitué par des prolongements aplatis de deux côtés correspondants du tétraèdre.
Le récipient en tétraèdre 72 de la figure 1 est pourvu, sur son coin d'ouverture et sur la partie voisine de la paroi du récipient, d'une feuille protectrice 73 qui, développée dans un plan, est sensiblement rectangulaire ou carrée.
La figure 2 représente un récipient 74 qui correspond au récipient 72, représenté figure 1, la seule différence étant que la feuille protectrice 75 s'étend jusqu'au bord tranché du bord d'obturation opposé au coin d'ouverture.
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Pour les récipients destinés à des aliments qui ne peu- vent sortir par une ouverture faite en arrachant, coupant ou per- forant un coin du récipient, mais doivent sortir par l'ouverture créée en arrachant ou en coupant tout un bord d'obturation, la feuille protectrice doit couvrir deux coins situés sur le même bord d'obturation et, en outre, le long de toute la longueur du bord d'obturation en question, elle doit couvrir, au moins en partie, les deux côtés dudit bord et les-côtés correspondants du tétraèdre.
Les figures 3 et 4 représentent respectivement deux ré- cipients 76 et 77 produits selon l'invention, une feuille protec- trice respective 78 et 79 couvrant un bord d'obturation, les deux coins correspondants et les parties voisines de la paroi du récipient. La différence des récipients 76 et 77 est que la feuille protectrice 78 du récipient 76 couvre aussi le bord tran- ché du bord d'obturation, ce qui n'est pas le cas de la feuille
79 du récipient 77.
Des feuilles protectrices 73,75 78 et 79 représentées respectivement en principe figures 1, 2, 3 et 4, les deux feuil- les 73 et 75, nommées en premier lieu, peuvent être appliquées en partie sur une bande de matériau avant ou pendant son façonna- ge en tube, en partie sur un tube avant que ce dernier ne soit façonné en une chaîne de récipients en tétraèdre et en partie sur les récipients finis. La feuille protectrice 78 peut être seule- ment appliquée sur les récipients finis, tandis, que la feuille protectrice 79 peut être appliquée en partie sur un matériau en bande pendant la préparation ou avant le façonnage en tube, et en partie sur les récipients finis.
On voit, à la lumière de ce qui précède, que la forme rectangulaire de la feuille protectrice développée dans un plan, convient particulièrement bien aux vues de la présente invention.
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De ce fait, si, figures 5,6 et 7, trois feuilles protectrices de type différent ont toutes une forme rectangulaire en dévelop- pement dans le plan du dessin, c'est dans le but de donner une image représentative de l'invention et non pour limiter la por- tée de l'invention aux seules feuillesrectangulaires.
Si la feuille protectrice doit fournir la protection hygiénique voulue à l'extérieur du récipient couvert par la feuille, il est nécessaire que la partie couverte par la feuille et la partie correspondante de la face en prise de la feuille, après que la feuille a été appliquée, soient toutes deux stériles et aussi que les parties en question soient gardées sans bacté- ries jusqu'à l'enlèvement de la feuille.
La première exigence est satisfaite d'une manière simple: les deux parties sont soumises, immédiatement avant ou après l'application de la feuille, à une stérilisation d'une forme convenable, en faisant usage de moyens convenables bien connus.
Lesdites parties peuvent, par exemple, être exposées à la radia- é tion d'une lampe de strilisation, ou la partie en prise de la feuille protectrice peut être revêtue d'une couche d'une subs- é tance strilisante active.
La seconde exigence est satisfaite en ce que la feuille protectrice est faite d'une matière d'une robustesse suffisante par rapport aux efforts probables et est attachée à l'extérieur du récipient par un joint de colle rentrant, limitant la partie activement couverte de la paroi du récipient.Figures 5, 6 et 7 ces joints de colle, respectivement 80, Si et 02,délimitent res- pectivement une partie non encollée ou non adhésive 83 04, 85 La dernière partie de la seconde exigence est évidemment aussi satisfaite si la feuille protectrice colle à la paroi du réci- pient sur toute la partie de celui-ci qui doit être protégée, et non seulement autour d'un bord entourant ladite,partie.
Pour la feuille protectrice de la figure 5, le joint de
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colle 80, disposé le long des bords de la feuille, est situé à une certaine distance desdits bords. de manière que deux zones marginales non adhésives 86 et 87 apparaissent à l'extérieur du joint de colle 80 et puissent servir de parties à saisir pour enlever la feuille du récipient.
La feuille protectrice représentée figure 6 comporte un joint de colle 81 dont le contour externe coïncide avec celui de, la feuille protectrice et comporte une patte d'une pièce 88 qui n'adhère pas à la paroi du récipient et sert donc de pièce à saisir pour enlever la.feuille. ,
La figure 7 représente une feuille protectrice'dont le contour externe coïncide avec celui du joint de colle 82. Cette feuille est appliquée sur la partie convenable avec un ruban 89 dont un bout dépasse la feuille et forme une pièce à saisir pour enlever la feuille.
Pour autant que le procédé de fabrication de récipient ou la nature de @ feuille proprement dite ou celle de la partie de la paroi du récipient sur laquelle elle doit être appliquée n'interdisent pas l'emploi d'un adhésif spécial ou d'un agent liant semblable, ce dernier doit assurer une adhésion suffisante et permettre aussi l'enlèvement de la feuille sans dommage for- tuit à la paroi du récipient.
Il est entendu que l'expression "joint de colle" doit être comprise dans le sens le plus large et que les dispositifs destinés à appliquer la pâte ou l'agent liant, décrits ci-avant à propos des dispositifs destinés à appliquer les feuilles, peu- vent, dans certains cas, être entièrement supprimés et doivent, dans d'autres cas, être remplacés par des dispositifs d'obtura- tion à chaud ou analogues.
La feuille appliquée sur les récipients de l'espèce sus- dite constitue un élément ornemental d'une espèce nouvelle et, dans bien des cas, importante, qui, outre qu'il augmente la valeur
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esthétique du récipient, peut aussi exercer un rôle fonctionnel.
Par exemple, la paroi du récipient peut avoir une décoration de base, caractérisant le producteur, tandis que les différentes matières y contenues peuvent gure marquées par différentes déco- rations et/ou formes de la feuille protectrice. des avantages hygiéniques pr,écités d'une feuille protectrice
En plus/de l'espèce' en question, l'on obtient aussi un autre avantage à savoir qu'au cours de la fabrication, le réci- pient proprement dit peut être pourvu d'une ligne de perforation' pénétrant partiellement ou perçant la paroi du récipient et-ayant une extension suffisante pour faciliter l'arrachage d'une partie de la paroi du récipient pour découvrir l'ouverture de sortie.
Une ligne perforée perçant la paroi du récipient donne lieu à des fuites, tandis qu'une ligne de perforation à pénétration partiel- le de la paroi du récipient ne fait que diminuer la robustesse du récipient. La feuille selon la présente invention écarte à la fois lesdits désavantages et, en même temps, assure les avan- tages hygiéniques susdits si elle est appliquée au récipient sur toute la surface où figure la ligne de perforation. Le moment et le procédé d'application de la feuille sont choisis de manière à donner un récipient qui, en dépit de la ligne de perforation, est parfaitement intact, quant à sa robustesse structurelle et à son étanchéité, jusqu'à l'enlèvement de la feuille.
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