FR2655615A1 - Procede de preparation d'un film d'emballage utilise dans un processus automatique d'emballage de fleurs coupees arrangees en bouquets, et dispositif pour la mise en óoeuvre dudit procede. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé de préparation d'un film d'emballage utilisé dans un processus automatique dans lequel le film est déroulé en continu d'une bobine, puis est conformé autour du bouquet avant d'être thermoscellé pour obturer l'article emballé. Conformément à un aspect essentiel de l'invention, le film (1) passe en continu dans un poste d'enduction (100) où une face de celui-ci, correspondant à la face intérieure de l'article emballé, est enduite d'un produit anti-buée, l'enduction étant limitée à des zones successives disjointes (200), grâce à un mode d'application intermittent, de façon à laisser subsister des zones de film (201, 202) non enduites autour de chacune des zones enduites (200), les zones non enduites correspondant, après conformage du film (1) autour du bouquet, aux zones thermoscellées dudit film. Application à l'emballage de fleurs coupées, par exemple de roses.

Description

L'invention concerne le domaine de ltemballage de fleurs coupées, et plus spécialement un processus d'emballage permettant le transport et la conservation d'une pluralité de fleurs, en particulier de roses, arrangées en bouquets.

De nombreux processus d'emballage utilisant un film plastique conformé autour d'un bouquet ont été proposés.

L'état de la technique est illustré par le brevet américain N" 2 774 187, et par les brevets français N" 2 286 759, NO 1 223 782, N" 2 272 914, N" 2305 121 et N" 2467 796.

Cependant, les processus d'emballage décrits dans les brevets ci-dessus se prêtent mal à une automatisation des différentes étapes aboutissant à un article emballé, et de plus ne sont pas performants pour obtenir des articles emballés dans de bonnes conditions d'humidité et avec une tenue mécanique préservant la forme des bouquets lors de leur transport.

Un procédé d'emballage a été récemment mis au point par la demanderesse, visant à améliorer le transport et la conservation de fleurs coupées arrangées en bouquets, procédé illustré dans la demande de brevet européen N" O 291 413, qui est incorporé à titre de référence.

Ce procédé d'emballage est aisément mis en oeuvre dans le cadre d'un processus automatique d'emballage, dans lequel un film d'emballage est déroulé en continu d'une bobine, puis est conformé autour du bouquet avant d'être thermoscellé pour obturer l'article emballé.

Dans le cadre d'un tel processus, on peut utiliser un film d'emballage en matière plastique en polychiorure de vinyle, polycarbonate ou polypropylène. Ce film est transparent, et de préférence revêtu d'une couche formant barrière au gaz, de façon à pouvoir insuffler dans le sachet, avant l'obturation de celui-ci, un mélange gazeux, par exemple de l'azote, favorisant la conservation des fleurs, de façon que le bouquet emballé puisse conserver un aspect satisfaisant pendant six à sept jours, même si l'article est stocké à température ambiante.

Cependant, on se heurte à un problème délicat du fait des conditions de stockage des bouquets emballés prêts à la vente, car les articles sont mis à rayon à température ambiante : en effet, l'emballage étant clos, il tend à se former de la buée sur la face intérieure du film en raison de la quantité d'eau importante évapo-transpirée par les fleurs coupées, ce qui nuit naturellement à l'aspect extérieur de l'article emballé.

Il se pose ainsi un problème de préparation du film d'emballage visant à éviter la formation de buée sur la face intérieure du film, lorsque l'article emballé est stocké dans des conditions de température qui ne sont pas celles d'une chambre froide.

On pourrait être tenté d'utiliser une technique d'enduction du film connue dans le domaine alimentaire, par exemple pour les salades. Il est en effet prévu dans ce cas d'enduire préalablement un film d'un produit anti-buée, avant le bobinage dudit film : le film est déroulé sur place pour être utilisé, à partir d'une bobine ainsi préparée.

Malheureusement, cette technique n'est pas applicable au domaine de l'emballage des fleurs coupées arrangées en bouquets.

Ceci est dû au fait que les produits tels que salades produisent une faible quantité d'eau évapo-transpirée, et ce d'autant plus que les articles emballés sont stockés pour la vente dans des conditions de températures froides (quelques degrés) : au contraire, les végétaux vivants tels que les fleurs coupées dégagent une quantité d'eau très supérieure, de sorte que les produits anti-buée utilisés classiquement ne sont pas suffisamment actifs dans une telle application.

On pourrait alors imaginer utiliser une enduction préalable du film avec un produit anti-buée plus concentré, afin d'accroître l'efficacité du produit anti-buée utilisé, et en particulier la durée d'action de celui-ci après le processus d'emballage. Cependant on se heurterait alors à un double inconvénient: le bobinage d'un film préalablement enduit sur une face impliquerait
nécessairement une imprégnation de l'autre face du film, ce qui d'une
part altèrerait l'enduction de la face intérieure, et d'autre part nuirait à
la propreté et à l'esthétique de l'article emballé du fait de l'enduction de
face extérieure ; l'utilisation d'un produit anti-buée plus concentré, de viscosité relative
ment élevée, nuirait à l'efficacité du thermosoudage utilisé pour obturer
l'emballage, et donc à la qualité de la fermeture de l'emballage.

L'invention vise à résoudre ce problème, en proposant un procédé de préparation d'un film d'emballage et dispositif de mise en oeuvre dudit procédé qui permettent d'effectuer une enduction satisfaisante d'un produit anti-buée sur un film d'emballage déroulé d'une bobine.

L'invention a également pour objet de proposer un procédé de préparation et un dispositif d'enduction associé ne nuisant aucunement à la qualité de la fermeture des articles emballés obtenue par thermosoudage.

L'invention a aussi pour objet de proposer un procédé de préparation et un dispositif d'emballage qui soient aisément intégrables dans un processus automatique d'emballage, sans altérer la souplesse d'utilisation d'un tel processus qui doit pouvoir s'appliquer à des bouquets de tailles différentes.

Ce problème est résolu conformément à l'invention grâce à un procédé de préparation d'un film d'emballage utilisé dans un processus automatique d'emballage de fleurs coupées arrangées en bouquet, processus dans lequel le film est déroulé en continu d'une bobine, puis est conformé autour du bouquet avant d'être thermoscellé pour obturer l'article emballe, caractérisé par le fait que le film passe en continu dans un poste d'enduction où une face de celui-ci, correspondant à la face intérieure de l'article emballé, est enduite d'un produit anti-buée, l'enduction étant limitée à des zones successives disjointes de façon à laisser subsister des zones de film non enduites autour de chacune des zones enduites, lesdites zones non enduites correspondant, après conformage du film autour du bouquet, aux zones thermoscellées dudit film.

De préférence, l'enduction est réalisée d'une part sur une bande centrale du film pour laisser subsister deux bandes latérales non enduites, lesdites bandes latérales étant ultérieurement soudées par thermoscellage après conformage du film, et d'autre part de façon intermittente pour laisser subsister des bandes transversales non enduites, lesdites bandes transversales étant ultérieurement rapprochées et thermoscellées en amont et en aval de chaque bouquet ; en particulier, ltenduction intermittente est organisée de façon que chacune des bandes transversales non enduites permette de réaliser deux bandes thermoscellées successives entre lesquelles est réalisée une découpe séparant les articles emballés.

Avantageusement dans ce cas, l'enduction intermittente est obtenue par un soulèvement intermittent du film qui dégage ledit film d'un rouleau d'enduction : plus particulièrement, le soulèvement du film est obtenu par un soufflage exercé sur la face dudit film concernée par l'enduction intermittente.

De préférence, l'enduction intermittente du film est synchronisée au thermoscellage des bandes transversales, ce qui permet une adaptation parfaite à la taille concernée des bouquets emballés.

L'invention concerne également un dispositif d'enduction permettant la mise en oeuvre du procédé précité, ce dispositif étant caractérisé par le fait qu'il comporte une unité inférieure et une unité supérieure entre lesquelles le film d'emballage passe en continu, l'unité inférieure comportant des moyens pour enduire une face du film d'un produit anti-buée, et l'unité supérieure comportant des moyens de support dudit film, lesdites unités inférieure et supérieure pouvant être éloignées ou rapprochées l'une de l'autre, par des moyens de déplacement associés, pour réaliser une enduction intermittente dudit film.

Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, l'unité inférieure est fixe, et comporte un bac recevant un produit anti-buée, ainsi qu'un cylindre d'enduction partiellement immergé dans ledit produit, l'unité supérieure étant déplaçable dans une direction sensiblement verticale, et comportant un rouleau de relevage sur lequel passe le film, ledit rouleau de relevage étant parallèle audit cylindre d'enduction et disposé en amont de celui-ci.

De préférence alors, l'unité supérieure comporte également une réglette transversale de soufflage au-dessus de laquelle passe le film, ladite réglette étant parallèle au cylindre d'enduction et disposée en aval de celui-ci, de façon à soulever ledit film après enduction sans affecter les zones enduites.

On obtient un dispositif de structure particulièrement simple en prévoyant dans ce cas que le rouleau de relevage et la réglette transversale de soufflage soient montés sur une structure de support commune, ladite structure étant reliée au bac de l'unité inférieure par des moyens de relevage associés.

Avantageusement alors, les moyens de relevage sont constitués par deux vérins pneumatiques, dont le corps est fixé au bac de l'unité inférieure, et dont la tige est reliée à la structure de support de l'unité supérieure.

L'efficacité du dispositif est également améliorée en prévoyant que la structure de support de l'unité supérieure porte également un rouleau presseur parallèle au cylindre d'enduction et disposé directement au-dessus de celui-ci ; en particulier, la structure de support de l'unité supérieure a la forme d'un capot recouvrant le rouleau presseur et le cylindre d'enduction.

De préférence également, le cylindre d'enduction est un cylindre du type héliogravure, un racleur porté par le bac de l'unité inférieure étant en outre associé audit cylindre d'enduction.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, concernant un mode de réalisation particulier, en référence aux figures où - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif d'enduction
conforme à l'invention, comportant une unité inférieure fixe et une unité
supérieure relevable (ici en position haute) permettant une enduction
d'une face du film limitée à des zones successives disjointes, ledit
dispositif permettant de mettre en oeuvre un procédé de préparation d'un
film d'emballage conforme à l'invention - la figure 2 est une vue de dessus du dispositif de la figure I, dont le
capot d'unité supérieure est schématisé en pointillés pour mieux
distinguer le rouleau presseur surplombant le cylindre d'enduction, ainsi
que le rouleau de relevage amont et la réglette transversale de soufflage
aval - les figures 3a et 3b sont deux vues en élévation du dispositif d'enduction
des figures précédentes, respectivement en position d'enduction (unité
supérieure abaissée) et de non-enduction (unité supérieure relevée, et
soufflage aval enclenché) - la figure 4 est une vue en élévation d'un poste d'emballage disposé en
aval du dispositif d'enduction précité, au niveau duquel le film
partiellement enduit de produit anti-buée est conformé autour du
bouquet de fleurs coupées à emballer, avant d'être thermoscellé pour
obturer l'article emballé - la figure 5 est une coupe selon V-V de la figure 4, illustrant le film
conformé autour du bouquet, passant au niveau de deux molettes
inférieures d'entraînement qui pincent les deux bandes latérales (non
enduites de produit anti-buée) rapprochées pour être thermosoudées au
niveau de deux molettes disposées en aval des molettes d'entraînement - la figure 6 est un détail partiel des lames de soudure opérant le
thermosoudage et la coupe, de façon à obtenir deux bandes thermoscel
lées successives (non enduites de produit anti-buée) entre lesquelles est
réalisée une découpe séparant les articles emballés.

La figure 1 illustre un dispositif d'enduction 100 conforme à l'invention, permettant une enduction d'une face d'un film d'emballage I limitée à des zones successives disjointes 200, ledit dispositif permettant de mettre en oeuvre un procédé de préparation d'un film d'emballage conforme à l'invention.

Le procédé de préparation concerné vise à préparer un film d'emballage utilisé dans un processus automatique d'emballage de fleurs coupées arrangées en bouquets, processus dans lequel le film est déroulé en continu d'une bobine, puis est conformé autour du bouquet avant d'être thermoscellé pour obturer l'article emballé. Le poste d'emballage proprement dit sera ultérieurement décrit en référence aux figures 4 à 6, ledit poste d'emballage étant disposé en aval du poste d'enduction qui va être présentement décrit.

Conformément à un aspect essentiel de l'invention, le film 1 passe en continu dans un poste d'enduction 100 où une face de celui-ci, correspondant à la face intérieure de l'article emballé, est enduite d'un produit anti-buée, l'enduction étant limitée à des zones successives disjointes 200 de façon à laisser subsister des zones de film 201, 202 non enduites autour de chacune desdites zones enduites, ces dernières correspondant, après conformage du film autour du bouquet, aux zones thermoscellées dudit film.

Le film d'emballage 1 est déroulé d'une bobine 2, puis passe sur un rouleau de renvoi 3 avant d'arriver au niveau du poste d'enduction
100, où il subit une enduction partielle, de type intermittent ainsi que cela sera décrit plus en détail ci-après, après quoi le film partiellement enduit passe sur des rouleaux de renvoi 4 et 5 disposés en aval du poste d'enduction 100.

Le dispositif d'enduction 100 comporte une unité inférieure
101 et une unité supérieure 102 entre lesquelles le film d'emballage 1 passe en continu, l'unité inférieure 101 comportant des moyens 102, 103,
104 pour enduire une face du film 1 d'un produit anti-buée, et l'unité supérieure 102 comportant des moyens 108, 111 du support dudit film, lesdites unités inférieure et supérieure pouvant être éloignées ou rapprochées l'une de l'autre, par des moyens de déplacement associés 105, 106, pour réaliser une enduction intermittente dudit film.Le principe général retenu est donc celui d'un contact intermittent entre le film 1 déroulé en continu et un cylindre d'enduction 103, de telle sorte que le contact entre le film et ledit cylindre produise une enduction d'une face dudit film, tandis que l'éloignement du film par rapport au cylindre d'enduction suspende provisoirement cette enduction. Les zones enduites 200 du film d'emballage 1 sont visibles sur la figure 1, mais leur disposition par rapport à la bande du film est mieux visible sur la vue de dessus de la figure 2.On constate en effet que l'enduction est réalisée d'une part sur une bande centrale du film pour laisser subsister deux bandes latérales 201 non enduites, ces bandes latérales étant ultérieurement soudées au niveau de leur bord longitudinal par thermoscellage après conformage du film 1, et d'autre part de façon intermittente pour laisser subsister des bandes transversales 202 non enduites, ces bandes transversales étant ultérieurement rapprochées et thermoscellées en amont et en aval de chaque bouquet. L'obtention de bandes latérales 201 est ici aisément obtenue en prévoyant un cylindre d'enduction 103 dont la longueur est inférieure à la largeur du film d'emballage 1. Pour ce qui est des bandes transversales 202, celles-ci sont ici obtenues par soulèvement intermittent du film d'emballage relativement au cylindre d'enduction 103.En réalité, comme cela est visible sur la figure 2, les bandes transversales 202 non enduites sont chacune centrées de part et d'autre d'un axe transversal 203 qui correspond à une ligne de coupe au niveau du poste d'emballage proprement dit, ainsi que cela sera ultérieurement décrit. Ceci signifie que, pour chaque bande transversale 202, une moitié aval constituera l'extrémité arrière thermoscellée d'un article emballé, tandis qu'une moitié amont constituera l'extrémité avant d'un article emballé suivant l'article précité. Il est donc nécessaire d'être en mesure de contrôler parfaitement la distance d entre deux zones enduites successives 200, ladite distance représentant la largeur de la bande transversale 202 concernée.Les moyens qui vont être décrits ci-après permettent de réaliser l'obtention de bandes 202 parfaitement propres, ce qui délimite exactement des zones enduites successives 200.

Ainsi, il est possible d'organiser l'enduction intermittente d'une face du film d'emballage 1 de telle façon que chacune des bandes transversales non enduites 202 permette de réaliser deux bandes thermoscellées successives entre lesquelles est réalisée une découpe séparant les articles emballés.

L'enduction intermittente du film d'emballage 1 est ici obtenue par un soulèvement intermittent dudit film, qui dégage celui-ci d'un rouleau d'enduction 103.

I1 serait possible de concevoir un dispositif d'enduction comportant une unité inférieure mobile, équipée d'un cylindre d'enduction, et une unité supérieure fixe assurant le support du film d'emballage lorsque celui-ci défile continûment au niveau du poste d'enduction. I1 s'est avéré cependant préférable de prévoir d'une part une unité inférieure 101 fixe, comportant un bac 102 recevant un produit anti-buée 104, ainsi qu'un cylindre d'enduction 103 partiellement immergé dans ledit produit, et d'autre part une unité supérieure 102 qui est déplaçable dans une direction sensiblement verticale, ladite unité supérieure comportant quant à elle un rouleau de relevage 108 sur lequel passe le film 1, ledit rouleau de relevage étant parallèle audit cylindre d'enduction et disposé en amont de celui-ci.L'unité inférieure 101 comporte ainsi un bac 102 sur lequel est monté tournant un cylindre d'enduction 103 qui barbote dans un produit anti-buée 104. Le cylindre d'enduction 103 est de préférence un cylindre de type héliogravure, auquel est associé un racleur 115 porté par le bac 102 de l'unité inférieure 101 et de préférence constitué par une lame d'acier inoxydable, dénommée également clinquant, du type couramment utilisé dans le domaine de l'imprimerie.

I1 convient de noter à ce titre qu'on ne pouvait utiliser un cylindre d'enduction rainuré comme cela est classique dans le domaine de l'héliogravure, c'est-à-dire un cylindre comportant une rainure longitudinale dont la profondeur est de l'ordre de quelques microns. En effet, outre le coût élevé d'un tel cylindre, celui-ci ne permet qu'une seule longueur d'enduction, qui correspond au développé du cylindre moins la largeur circonférentielle de la rainure. Ceci signifie qu'un tel cylindre ne permet aucune modification de la longueur des zones enduites. Mais surtout, le produit anti-buée utilisable dans une telle application présente une viscosité beaucoup plus faible que celle d'une encre d'imprimerie, de sorte que la capillarité du produit anti-buée tendrait très certainement à faire migrer le produit vers des zones non enduites.L'homme de l'art aurait pu alors songer à s inspirer d'une solution couramment utilisée dans le domaine de la flexogravure, en utilisant un rouleau en caoutchouc présentant une rainure longitudinale creusée à la périphérie de celui-ci une telle solution eût été certainement moins onéreuse que la précédente, mais on aurait retrouvé l'inconvénient d'une longueur d'enduction imposée, ainsi qu'une qualité d'enduction défavorable en raison de l'adhérence du produit anti-buée au caoutchouc qui eût gêné la migration du produit vers le film.

Les considérations qui précèdent montrent que des solutions empruntées au domaine de l'héliogravure ou de la flexogravure, pour réaliser une enduction intermittente du film d'emballage, ne pouvaient convenir dans le cadre de l'application concernée. I1 importait donc de concevoir un dispositif particulier pour réaliser une telle enduction intermittente, conformément à la présente invention.

Le soulèvement intermittent du film d'emballage 1, réalisé de préférence par un soufflage exercé sur la face enduite dudit film, permet dans le cadre de la présente invention de dégager aisément le film du rouleau d'enduction 103, tout en conservant la possibilité de faire varier ad libitum la distance d séparant deux zones enduites successives 200 : en l'espèce, le dispositif illustré ici utilisé avec un film d'emballage de largeur 500 mm, permet de réaliser des zones enduites 200 dont la largeur, correspondant à la longueur du cylindre d'enduction 103, est de l'ordre de 220 mm, et dont la longueur peut varier aisément de 740 à 950 mm selon le type de bouquet concerné.

Les bandes latérales séparant deux zones successives enduites 200, capables de générer deux extrémités thermosoudées dont la propreté ne risque aucunement d'altérer la qualité de la soudure, de largeur 50 mm de part et d'autre d'un axe central. D'ailleurs, on aura tout intérêt à faire en sorte que l'enduction intermittente du film d'emballage soit synchronisée au thermoscellage des bandes transversales 202, ce qui permet alors une adaptation parfaite à la taille concernée des bouquets emballés.

L'unité supérieure 102 du dispositif d'enduction 100 comporte un rouleau de relevage 108 sur lequel passe le film d'emballage 1, ledit rouleau étant parallèle au cylindre d'enduction 103 et disposé en amont de celui-ci, ainsi que cela a été dit plus haut; cette unité supérieure comporte également une réglette transversale de soufflage 111 au-dessus de laquelle passe le film 1, ladite réglette étant également parallèle au cylindre d'enduction 103 mais disposée en aval de celui-ci, de façon à soulever ledit film après enduction de celui-ci sans affecter les zones enduites 200.Le fonctionnement du dispositif d'enduction 100, en rapport avec les deux positions de base de l'unité supérieure 102, sera décrit en détail plus loin en référence aux figures 3a et 3b. I1 est en effet plus clair de décrire d'abord les éléments structurels concernés visibles sur les figures 1 et 2, avant de décrire le fonctionnement du dispositif d'enduction 100.

On distingue sur la figure 1 une structure de support commune 107, qui a ici la forme d'un capot tourné vers le bas, ladite structure supportant le rouleau de relevage 108 et la réglette transversale de soufflage 111, laquelle est reliée au bac 102 de l'unité inférieure 101 par des moyens de relevage 105, 106. Le rouleau de relevage 108, disposé en amont du cylindre d'enduction 103, est porté par des pattes 109 visibles sur la figure 2. La réglette transversale de soufflage 111 est quant à elle portée par des équerres 112 fixées au capot 107, de telle façon que cette réglette de soufflage s'étende transversalement avec des orifices 113 tournés vers le haut.Les moyens de relevage, non visibles sur la figure 1, mais représentés sur la vue de dessus de la figure 2, et sur les figures 3a et 3b qui seront décrites ultérieurement, sont ici constitués par deux vérins pneumatiques, disposés de chaque côté du capot 107 et du bac 102, vérins dont le corps 105 est fixé au bac 102 de l'unité inférieure 101, et dont la tige 106 est reliée à la structure de support 107 de l'unité supérieure 102 au moyen d'une patte 114 associée. Ces deux vérins pneumatiques, de préférence commandés en synchronisation avec le thermoscellage des bandes transversales, permet un relevage intermittent de l'unité supérieure comme schématisé par la double flèche 120 de la figure 1.

Par ailleurs, il est intéressant que la structure de support 107 de l'unité supérieure 102 porte également un rouleau presseur 110 parallèle au cylindre d'enduction 103 et disposé directement au-dessus de celui-ci. En position d'enduction, ce rouleau presseur 110 applique correctement le film d'emballage 1 contre le cylindre d'enduction, tandis que, en position relevée de l'unité supérieure 102, ce rouleau presseur 110 ne remplit aucune fonction. On observera cependant que, en position relevée de l'unité supérieure 102, un éventuel contact entre la face supérieure du film d'emballage 1 et le rouleau presseur 110 ne peut avoir aucun effet néfaste, étant donné que l'enduction ne concerne que la face inférieure dudit film.

Les figures 3a et 3b illustrent le dispositif d'enduction qui vient d'être décrit, respectivement en position d'enduction (unité supérieure 102 abaissée, conformément à la flèche 121) et de non enduction (unité supérieure 102 relevée, conformément à la flèche 122, et soufflage aval enclenché). Sur la figure 3a, on constate que le film passant sur le rouleau de relevage 108 est pincé entre le cylindre d'enduction 103 et le rouleau presseur 110 pour être enduit sur une longueur prédéterminée, cette zone enduite passant ensuite au-dessus de la réglette de soufflage 111, sans toutefois venir au contact de ladite réglette.On notera par ailleurs la présence d'une barrette de séchage 123, qui n'a pas été représentée sur les figures 1 et 2 pour ne pas charger leur représentation, barrette qui peut être une barrette chauffante à éléments infra-rouge ou une barrette soufflante analogue à la réglette 111 précédemment décrite. L'utilisation d'une telle barrette de séchage 123 n'est pas obligatoire, mais, sera cependant souvent avantageuse pour favoriser une évaporation rapide du solvant contenu dans le produit anti-buée utilisé.

Sur la figure 3b, l'unité supérieure 102 est relevée, et le film passe alors au-dessus du cylindre d'enduction 103, en étant supporté, en amont dudit cylindre par le rouleau de relevage 108, et en aval dudit cylindre par la réglette de soufflage 111, laquelle est en action pour soulever le film passant au-dessus de celle-ci en évitant tout contact physique qui risquerait d'altérer les zones enduites.

Le dispositif d'enduction 100 qui vient d'être décrit permet ainsi l'obtention aisée de zones enduites 220 de forme rectangulaire, dont la longueur peut être aisément modifiée en fonction de la taille des bouquets concernés. En aval de ce dispositif d'enduction, est prévu un poste d'emballage 300 illustré sur la figure 4, poste au niveau duquel le film partiellement enduit de produit anti-buée est conformé autour du bouquet de fleurs coupées à emballer, avant d'être thermoscellé pour obturer l'article emballé.

Sur la figure 4, on distingue ainsi un rouleau de renvoi 6 amenant le film partiellement enduit 1 au niveau d'un bloc conformateur 301 illustré ici de façon schématique. Des bouquets de fleurs coupées 302 sont amenés par un tapis roulant 303 vers ce bloc conformateur 301, à l'intérieur duquel le film 1 est progressivement conformé autour du bouquet au moyen de flasques latéraux (non représentés ici) de façon que le bouquet sorte de ce bloc conformateur 301 enveloppé par le film 1, les bords d'extrémité 201 dudit film étant alors rapprochés l'un de l'autre à un niveau inférieur du tube ainsi formé. L'ensemble est entraÎné par deux molettes 304 entre lesquelles passent les deux bords d'extrémité 201, comme cela est visible sur le détail de la figure 5. Les molettes 304, fixées au bâti 310 de la machine, sont de simples molettes cylindriques à paroi lisse ; on notera également la forme caractéristique du tube que constitue alors le film d'emballage ainsi conformé. Le tube ainsi entrainé avec le bouquet 302 ainsi enveloppé passe ensuite au niveau de deux molettes chauffantes de soudage 305, également portées par le bâti 310 de la machine; les molettes 305 sont analogues aux molettes d'entraînement 304 précitées, si ce n'est que leur surface est de préférence dentelée, et que ces molettes sont chauffées par des moyens non illustrés ici pour réaliser une soudure longitudinale en partie inférieure de l'article, au niveau des deux lèvres 201 qui sont en contact l'une de l'autre.Le tube ainsi fermé longitudinalement doit maintenant être obturé transversalement en avant et en arrière du bouquet, ce qui est réalisé par les lames de soudure tournantes 306 disposées en aval des molettes de soudure longitudinale 305.

Ces molettes chauffantes 306 sont ici rotatives, comme schématisé par les cercles en traits mixtes 307, ce qui est a priori préférable à un système de lames mobiles en translation alternative. Le détail de la figure 6 permet de mieux apprécier la conformation du bord actif des deux lames de soudure tournantes 306, conçues pour opérer à la fois un double thermosoudage et une coupe centrale : on distingue en effet, pour chaque lame de soudage 306, un bord dentelé amont 320 et un bord dentelé aval 321, ces bords étant séparés par une zone centrale de coupe avec un couteau 322 sur l'une des lames 306 et une enclume 323 sur l'autre lame.Ainsi, chaque fois que les lames de soudure arrivent l'une en face de l'autre, elles réalisent un thermoscellage de l'extrémité arrière de l'article amont et un thermoscellage de l'extrémité avant de l'article aval, ainsi qu'une découpe entre ces deux articles. L'espace e séparant ces deux lames de soudure 306 pourra éventuellement être réglé afin de s'adapter à des films d'emballage différents. Après cette opération, les articles emballés 400 sont reçus sur un tapis de convoyage 401, et sont prêts à être envoyés sur une unité de transport pour l'expédition.

I1 pourra s'avérer avantageux de prévoir un insufflage de fluide gazeux favorisant la conservation des fleurs coupées avant l'obturation complète du sachet dans lequel est disposé le bouquet de fleurs. Dans ce cas, il suffit de prévoir une buse de soufflage (non représentée sur la figure 4) disposée axialement entre les molettes de soudage longitudinal 305 et les lames de soudage transversal 306.

Si l'on veut faire varier la longueur des zones enduites de produit anti-buée 200, il suffit de faire varier la longueur des trajectoires circulaires 307 des lames de soudure tournantes 306, ce qui peut être réalisé par des moyens mécaniques simples déjà prévus pour régler l'intervalle e séparant ces deux lames. La synchronisation avantageusement prévue entre le relevage de l'unité supérieure 102 et le thermosoudage réalisé par les lames tournantes 306, permet d'obtenir aisément une variation correspondante de la longueur des zones enduites 200 et des zones non enduites 202, ce qui supprime tout réglage du dispositif d'enduction en cas de changement dimensionnel des fleurs coupées à emballer.

Bien que le principe général des produits anti-buée soit bien connu, il convient cependant de fournir à l'homme de l'art quelques indications concernant le choix du produit anti-buée qui s'adapte le mieux possible au type d'application concerné.

Il convient de rappeler que la buée est constituée de très fines gouttelettes d'eau s'accrochant sur le film, et qu'un produit anti-buée doit être en mesure, ou bien d'augmenter sensiblement la tension de surface du support pour que celle-ci dépasse largement la tension de surface de l'eau (dans ce cas la gouttelette en formation ne s'étale pas, et sa liaison au film par une très faible surface de contact, favorise son détachement du support par simple gravité), ou bien au contraire de diminuer sensiblement la tension de surface du support par rapport à la tension de surface de l'eau (dans ce cas l'étalement de la gouttelette sur le support est favorisé, ce qui induit un regroupement des gouttelettes voisines, jusqu'à formation d'un film uniforme très mince qui n'altère de toute façon pas la transparence recherchée).

En l'espèce, le produit anti-buée utilisé sera donc un produit liquide constitué par une dilution d'un fort pourcentage de matière active dans un solvant, de préférence avec 20 % (en volume) de matière active pour 80 % de solvant.

La matière active comportera, de façon classique, un agent tendant soit à augmenter, soit à diminuer sensiblement la tension de surface du support (le support pouvant être une face du film enduite de polychlorure de vinylidène - PVDC), un agent filmant (pour favoriser l'étalement du produit anti-buée sur le support), et un agent fixateur (pour éviter que le produit anti-buée ne goutte ou migre.Le solvant pourrait etre un solvant pétrolier (peu onéreux, mais inflammable et à vitesse d'évaporation très lente) ou chloré (ininflammable, mais onéreux et dangereux à respirer), mais on préfèrera plutôt une solution d'alcool, tel que l'isopropanol, étendue dans de l'eau (une concentration d'alcool à 85 % convient particulièrement bien en l'espèce) : un tel solvant est en effet économique et peu dangereux à respirer, et le danger théorique résultant de son caractère inflammable n'intervient pratiquement pas en raison des faibles quantités concernées.Il conviendra cependant de prévoir alors un séchage actif (par exemple en utilisant la réglette soufflante 123 ou une barrette à éléments infra-rouge) pour évaporer rapidement le solvant, de sorte qu'on est assuré de ne conserver que de la matière active sur le film enduit au moment de l'emballage proprement dit, même si la vitesse de défilement du film est élevée (une durée trop longue d'évaporation aurait en outre pour inconvénient d'augmenter le risque de migration possible du produit vers des zones plus concentrées).

Le produit anti-buée préconisé ci-dessus offre en outre l'avantage de ne requérir qu'une faible quantité de produit, ce qui écarte tout risque de traces visibles pouvant induire une irisation par diffraction de la lumière. I1 convient de noter que le pourcentage de matière active retenu (un pourcentage de 20 % a par exemple été préconisé plus haut) ne peut en fait guère être augmenté notablement dans la pratique si l'on veut préserver une fluidité suffisante du produit, favorable au bon étalement de celui-ci (avec 30 % on aurait en effet un liquide déjà relativement visqueux, avec 50 % un liquide très épais, et avec 70 % une pâte presque impossible à étaler).

L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles figurant aux revendications.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Procédé de préparation d'un film d'emballage utilisé dans un processus automatique d'emballage de fleurs coupées arrangées en bouquet, processus dans lequel le film est déroulé en continu d'une bobine, puis est conformé autour du bouquet avant d'être thermoscellé pour obturer l'article emballé, caractérisé par le fait que le film (1) passe en continu dans un poste d'enduction (100) où une face de celui-ci, correspondant à la face intérieure de l'article emballé, est enduite d'un produit anti-buée, l'enduction étant limitée à des zones successives disjointes (200) de façon à laisser subsister des zones de film (201, 202) non enduites autour de chacune des zones enduites (200), lesdites zones non enduites correspondant, après conformage du film autour du bouquet, aux zones thermoscellées dudit film.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'enduction est réalisée d'une part sur une bande centrale du film (200) pour laisser subsister deux bandes latérales (201) non enduites, lesdites bandes latérales étant ultérieurement soudées par thermoscellage après conformage du film (1), et d'autre part de façon intermittente pour laisser subsister des bandes transversales non enduites, lesdites bandes transversales étant ultérieurement rapprochées et thermoscellées en amont et en aval de chaque bouquet.

3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé par le fait que l'enduction intermittente est organisée de façon que chacune des bandes transversales non enduites (202) permette de réaliser deux bandes thermoscellées successives entre lesquelles est réalisée une découpe séparant les articles emballés.

4. Procédé selon la revendication 2 ou 3, caractérisé par le fait que l'enduction intermittente est obtenue par un soulèvement intermittent du film (1) qui dégage ledit film d'un rouleau d'enduction (103).

5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le soulèvement du film (1) est obtenu par un soufflage exercé sur la face dudit film concernée par l'enduction intermittente.

6. Procédé selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé par le fait que l'enduction intermittente du film (1) est synchronisée au thermoscellage des bandes transversales (202).

7. Dispositif d'enduction (100) d'un film d'emballage (1), permettant la mise en oeuvre d'un procédé de préparation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte une unité inférieure (101) et une unité supérieure (102) entre lesquelles le film d'emballage (1) passe en continu, l'unité inférieure (100) comportant des moyens (102, 103, 104) pour enduire une face du film (1) d'un produit anti-buée, et l'unité supérieure (102) comportant des moyens (108, 111) de support dudit film, lesdites unités inférieure et supérieure pouvant être éloignées ou rapprochées l'une de l'autre, par des moyens de déplacement associés (105, 106), pour réaliser une enduction intermittente dudit film.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que l'unité inférieure (101) est fixe, et comporte un bac (102) recevant un produit anti-buée (104), ainsi qu'un cylindre d'enduction (103) partiellement immergé dans ledit produit, l'unité supérieure (102) étant déplaçable dans une direction sensiblement verticale, et comportant un rouleau de relevage (108) sur lequel passe le film (1), ledit rouleau de relevage étant parallèle audit cylindre d'enduction et disposé en amont de celui-ci.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que l'unité supérieure (102) comporte également une réglette transversale de soufflage (111) au-dessus de laquelle passe le film (1), ladite réglette étant parallèle au cylindre d'enduction (103) et disposée en aval de celui-ci, de façon à soulever ledit film après enduction sans affecter les zones enduites (200).

10. Dispositif selon les revendications 8 et 9, caractérisé par le fait que le rouleau de relevage (108) et la réglette transversale de soufflage (111) sont montés sur une structure de support commune (107), ladite structure étant reliée au bac (102) de l'unité inférieure (101) par des moyens de relevage associés (105, 106).

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que les moyens de relevage sont constitués par deux vérins pneumatiques (105, 106), dont le corps (105) est fixé au bac (102) de l'unité inférieure (101), et dont la tige (106) est reliée à la structure de support (107) de l'unité supérieure (102).

12. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que la structure de support (107) de l'unité supérieure (102) porte également un rouleau presseur (110) parallèle au cylindre d'enduction (103) et disposé directement au-dessus de celui-ci.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que la structure de support (107) de l'unité supérieure (102) a la forme d'un capot recouvrant le rouleau presseur (110) et le cylindre d'enduction (103).

14. Dispositif selon l'une des revendications 8 à 13, caractérisé par le fait que le cylindre d'enduction (103) est un cylindre du type héliogravure, un racleur (115) porté par le bac (102) de l'unité inférieure (101) étant en outre associé audit cylindre d'enduction.