CH633095A5 - Hotte metallique prefabriquee pour cheminee. - Google Patents

Description

L'invention se rapporte à la préfabrication d'une hotte qui relie le foyer d'une cheminée au conduit de fumée.

Les solutions connues présentent divers inconvénients.

Certaines hottes, réalisées au moyen de plaques de béton assemblées par tenons et mortaises sur le lieu d'édification de la cheminée, comportent à leur partie supérieure une pièce métallique d'obturation et, dans ces conditions, les problèmes d'étanchéité vis-à-vis de la fumée sont délicats. D'autres modèles sont composés de plaques métalliques soudées ou vissées entre elles et leur assemblage doit s'effectuer en usine, ce qui complique évidemment les problèmes de transport.

D'une façon générale, les hottes préfabriquées connues sont réalisées par assemblage d'éléments qui sont en nombre relativement important, compte tenu de la diversité des tailles, et présentent divers inconvénients pratiques.

L'invention vise à réduire considérablement le nombre des éléments qu'il est nécessaire d'avoir en stock, à simplifier l'assemblage en vue de permettre de l'effectuer sur le lieu d'édification en un temps réduit, et à simplifier le transport en réalisant des éléments empilables, l'ensemble de ces résultats étant obtenu sans compliquer la fabrication en usine et tout en assurant au produit assemblé des qualités techniques entièrement satisfaisantes.

La hotte selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle est obtenue par emboîtement de deux éléments identiques d'un premier type avec deux éléments identiques d'un second type pour constituer un corps principal en forme de tronc de pyramide régulière à base rectangulaire, les éléments du premier type ayant des sections en C dans des plans parallèles aux bases et formant chacun une face terminale et deux retours d'angles de la hotte, tandis que les éléments du second type raccordent entre eux lesdits retours d'angles pour former les faces avant et arrière de la hotte, lesdits éléments étant en fonte moulée et l'élément du second type ayant la forme d'un trapèze dont les côtés obliques sont plus ou moins inclinés sur la base, en fonction de la taille de la cheminée, de façon que les branches horizontales desdites sections en C aient une longueur ne dépassant pas une limite prédéterminée compatible avec le moulage de la fonte, sans noyautage.

Suivant une autre particularité de l'invention, les raccordements entre les branches desdites sections en C peuvent être arrondis et les emboîtements peuvent être agencés pour présenter une surface lisse à l'intérieur dudit corps principal.

Les avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lumière de la description ci-après. Au dessin annexé:

la fig. 1 est une vue en perspective d'une hotte conforme à un mode d'exécution préféré;

la fig. 2 est une vue en perspective d'un élément du premier type, équipé d'une plaque antirefoulement;

la fig. 3 est une vue en coupe horizontale d'un emboîtement;

la fig. 4 est une vue en coupe transversale du chapeau de la hotte et du volet obturateur qu'elle supporte;

la fig. 5 est une vue en coupe transversale de la hotte, et la fig. 6 représente un crochet de fixation de la tige de commande du volet obturateur.

A la fig. 1, on a représenté une hotte dont le corps principal, en forme de tronc de pyramide régulière à base rectangulaire, est composé de deux éléments 1 et 2 du premier type susvisé et de deux éléments du second type, dont seul celui, 3, qui fait partie de la face avant de la hotte est visible au dessin.

Ce corps principal est coiffé d'un cadre 4 qui supporte un volet obturateur 5.

A la fig. 2, on a représenté en perspective l'un des éléments identiques 1 ou 2. On voit que les sections parallèles aux bases ont la forme générale d'un C dont les angles sont arrondis, et dont les extrémités 101,102 ont la forme représentée à la fig. 3 pour réaliser l'emboîtement de l'élément du premier type avec deux éléments du second type, comme on le verra dans la suite.

Une plaque 6 antirefoulement est montée amovible sur une glissière 7a, solidaire de l'élément 1 (voir aussi fig. 5). Elle est donc mise en place par simple emboîtement, dans la glissière, d'une arête saillante dont elle est munie (ou vice versa) et elle est bloquée au moyen d'ergots (non figurés) dont est munie la face interne de l'élément 3 sur lequel vient buter la plaque 6.

Son enlèvement, facile à affectuer, permet le nettoyage ou le ramonage des conduits et de la hotte.

A la fig. 3, on a représenté en coupe par un plan parallèle aux bases de la hotte l'un des emboîtements entre les deux types

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d'éléments. L'élément 1 forme une partie femelle 101 tandis que l'élément 3 forme une partie mâle complémentaire 301. On voit que, du côté de la surface intérieure de la hotte, ces deux parties comportent des surfaces planes disposées en prolongement l'une de l'autre, de façon à présenter à la fumée une surface lisse. Cette particularité, jointe à la forme arrondie des angles du corps principal, confère à la hotte décrite des qualités techniques particulièrement satisfaisantes: la fumée glisse sans former de remous.

Les deux parties complémentaires de l'emboîtement comportent un méplat (1010,3010 respectivement) qui se raccorde par un arrondi avec une portion trapézoïdale dont les angles sont eux-mêmes arrondis. L'assemblage se fait à sec et laisse subsister entre les deux parties un intervalle sinueux de longueur suffisante pour assurer l'étanchéité vis-à-vis de la fumée, cet intervalle étant calculé pour tenir compte de la dilatation.

Revenant aux fig. 1 et 2, on voit que tous les éléments comportent, à la périphérie de leur grande base, un bord (103,303) replié vers l'extérieur. Ces bords repliés se raccordent entre eux pour former un bord continu améliorant la stabilité pendant l'assemblage et permettant le raccordement aisé sur les parties maçonnées de la cheminée.

Il est clair que la hotte décrite et représentée possède, de par sa forme de tronc de pyramide régulière et aussi grâce à la forme des joints, une excellente stabilité, même avant le montage du cadre 4. Celui-ci est muni d'une jupe 41 qui vient coiffer la surface extérieure du bord supérieur du corps principal, assurant ainsi, lorsque la hotte est montée et supporte le poids des boisseaux du conduit de fumée, un autoblocage des éléments constitutifs de la hotte.

Les éléments et le chapeau 4,41 sont réalisés en fonte (la fonte présentant les qualités les plus satisfaisantes du point de vue du fonctionnement d'une hotte de fumée). Ils sont obtenus par moulage sans noyautage et, dans ce but, les joints doivent avoir une forme qui se prête à cette technique de métallurgie, ce qui est le cas de celui qui a été figuré. Pour la même raison, la dimension à la base des retours d'angle de la pièce 1 ne doit pas dépasser une vingtaine de centimètres, et c'est pourquoi les côtés de l'élément 3 sont inclinés (cet élément ayant ainsi la forme d'un trapèze isocèle). On notera que le cadre 4 a des dimensions standards pour toutes les tailles de cheminée. La hauteur du corps principal et la longueur de sa grande base sont également fixes. Il en est de même pour la dimension à la base du retour d'angle (A B, fig. 2). Finalement, seules les inclinaisons des côtés obliques des deux éléments varieront d'une taille de cheminée à une autre, ainsi que la longueur de la base de l'élément 2. 5 Les deux éléments constitutifs des faces avant et arrière sont évidemment interchangeables, et il en est de même pour les deux éléments 1 et 2.

En particulier, ceux-ci sont chacun munis d'une glissière (7a, 7b respectivement) destinée à recevoir la plaque antirefoulement. 10 Grâce à ces particularités, les problèmes de fabrication et de stockage des éléments sont simplifiés au maximum. On notera que les éléments de même type sont empilables. En pratique, le poids de chaque élément ne dépasse pas une douzaine de kilogrammes. I5 A la fig. 4, on a représenté le cadre 4 et le volet obturateur 5 en coupe par un plan perpendiculaire aux grands côtés du cadre.

Le volet 5 est muni d'un axe 51 (voir aussi fig. 1) tourillonnant, de manière non figurée en détail, sur les petits côtés du cadre et décalé par rapport à l'axe de symétrie longitudinal du volet. 20 L'extrémité 52 du volet la plus rapprochée de l'axe 51 forme une feuillure en appui sur un épaulement 42 formé par le bord correspondant du cadre, tandis que l'autre extrémité 53 forme un épaulement sur lequel s'appuie une feuillure formée par le bord correspondant du cadre. Il en résulte que le volet aura normalement tendance à 25 basculer, sous l'effet de son propre poids, dans le sens qui provoque son ouverture.

Pour le fermer, il faut exercer une traction sur un anneau 54 (fig. 1 et 5) situé au voisinage de l'extrémité 52, ce qui est obtenu au moyen d'une tige 55 munie à sa base d'une poignée 56 (fig. 5). Au voisinage 30 de sa base, la tige 55 s'engage dans une encoche 81 (voir fig. 6) dont est munie une pièce de verrouillage 8 (fig. 1 et 6). Cette pièce se termine par un crochet 82 qui peut glisser le long du bord replié (103, 303) du corps principal, ce qui permet de placer la pièce de verrouillage en un point quelconque du pourtour de la hotte. Une vis 35 83 assure la fixation de sa position. Lorsque la tige filetée est engagée dans l'encoche et bloquée en translation par la pièce 56, le volet est maintenu en position fermée. Une simple poussée sur la pièce 56 permet de dégager la tige, autorisant ainsi l'ouverture du volet sous l'effet de son propre poids.

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2 feuilles dessins

Claims (9)

633 095 REVENDICATIONS

1. Hotte métallique préfabriquée pour cheminée, caractérisée en ce qu'elle est obtenue par emboîtement de deux éléments identiques d'un premier type avec deux éléments identiques d'un second type pour constituer un corps principal en forme de tronc de pyramide régulière à base rectangulaire, les éléments du premier type ayant des sections en C dans des plans parallèles aux bases et formant chacun une face terminale et deux retours d'angles de la hotte, tandis que les éléments du second type raccordent entre eux lesdits retours d'angles pour former les faces avant et arrière de la hotte, lesdits éléments étant en fonte moulée et l'élément du second type ayant la forme d'un trapèze dont les côtés obliques sont plus ou moins inclinés sur la base, en fonction de la taille de la cheminée, de façon que les branches horizontales desdites sections en C aient une longueur ne dépassant pas une limite prédéterminée compatible avec le moulage de la fonte, sans noyautage.

2. Hotte selon la revendication 1, caractérisée en ce que les raccordements entre les branches desdites sections en C sont arrondis et les emboîtements sont agencés pour présenter une surface lisse à l'intérieur dudit corps principal.

3. Hotte selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que les dimensions des bases du premier élément, de la petite base du second élément et de la hauteur du corps principal sont constantes pour les différentes tailles de cheminée, l'inclinaison des côtés obliques des éléments sur leurs bases variant d'une taille à l'autre.

4. Hotte selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le corps principal est coiffé d'un chapeau en fonte moulée comportant un cadre de support du conduit de fumée de la cheminée et de l'axe d'un volet obturateur et une jupe, solidaire de la face inférieure du cadre, venant coiffer la surface extérieure du bord supérieur du corps principal.

5. Hotte selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que lesdites faces terminales sont chacune munies d'une glissière apte à recevoir de façon amovible une plaque antirefoulement, tandis que les éléments du second type sont munis, sur leur face intérieure, d'ergots servant de butée au bord de ladite plaque.

6. Hotte selon la revendication 2, caractérisée par un intervalle sinueux entre les parties mâle et femelle de chaque emboîtement, ledit intervalle ayant une longueur suffisante pour assurer l'étanchéité du joint vis-à-vis de la fumée et une épaisseur calculée pour autoriser la dilatation.

7. Hotte selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que lesdits éléments ont un bord inférieur replié vers l'extérieur.

8. Hotte selon la revendication 4, caractérisée en ce que ledit axe est décalé par rapport à l'axe de symétrie dudit volet, le bord du volet le plus proche de l'axe s'appuyant sur la face supérieure du bord correspondant du cadre, tandis que le bord du volet le plus éloigné de l'axe s'appuie sur la face inférieure du bord correspondant du cadre, des moyens étant prévus pour exercer une traction au voisinage dudit bord le plus proche de l'axe afin d'assurer la fermeture du volet.

9. Hotte selon les revendications 7 et 8, caractérisée en ce que lesdits moyens comportent une tige dont l'extrémité inférieure s'engage dans une encoche ménagée dans un crochet monté coulissant sur ledit bord inférieur replié.