CH632337A5 - Appareil a glacer, givrer ou embuer les recipients. - Google Patents

Description

L'invention a pour objet un appareil à glacer, givrer ou embuer les récipients ou corps creux, notamment les verres.

L'objet de l'invention se rattache au secteur technique de la réfrigération et du refroidissement.

On connaît des appareils destinés à réfrigérer les verres au moyen de la projection d'un gaz en phase liquide à l'intérieur de leur ouverture.

Ces appareils compliqués n'assurent pas une répartition régulière sur les verres, avec risque de casse et manque d'homogénéité de givrage sur les parois extérieures.

Selon l'invention, on a voulu obtenir une formation de glace, givre ou buée à l'extérieur de certains récipients ou corps creux, notamment les verres. Pour cela, on utilise le principe de détente et de vaporisation d'un gaz en phase liquide, maintenu en attente dans cet état, à l'intérieur d'une bouteille ou réservoir, par compression.

L'appareil se compose d'un moyen diffuseur, temporisateur, échangeur thermique et détendeur d'un gaz à l'état liquide, qui est monté et agit entre la vanne et la buse ou ouverture de projection dans un récipient, ledit moyen diffuseur assurant la projection du gaz, dans un état final liquide-gazeux, dans l'enceinte de détente constituée par les parois internes du récipient ou corps creux, de façon à assurer l'abaissement de la température à l'intérieur dudit récipient ou corps creux et la formation homogène de givre sur les parois extérieures, par la fixation des vapeurs de l'air ambiant.

Selon une forme spéciale d'exécution, un support profilé et équerré est adaptable directement au-dessous du plateau d'un comptoir, au moyen de vérins à vis, tandis que son bossage vertical autorise, de par son ouverture, le libre coulissement de la tige d'une table mobile rappelée en position haute par ressort à boudin et

2

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

3

632 337

recevant directement le récipient à givrer; une vanne solidaire du support autorise, par l'intermédiaire d'un levier réglable et pivotant, l'évacuation directe du gaz dans le moyen diffuseur dont l'extrémité supérieure traversant le support est directement accouplée à la partie axiale de la table mobile munie d'un joint, en vue de la diffusion directe du gaz en phase liquide-gazeuse à l'intérieur du récipient.

Selon une autre forme spéciale d'exécution, la vanne de distribution est établie avec un piston comportant, en bout, une bague de fermeture agissant en regard d'une ouverture annulaire en communication avec le moyen diffuseur, ledit piston étant rappelé automatiquement en position de fermeture par l'intermédiaire de rondelles élastiques.

Selon une autre forme spéciale d'exécution, la vanne de distribution est en communication avec une tubulure reliée soit directement à la bouteille d'alimentation du gaz, soit à tout dispositif de sécurité et de raccordement.

Selon une autre forme spéciale d'exécution, un carter-réceptacle enveloppe l'ensemble du support profilé et de son équipement avec, à sa base, une goulotte d'évacuation des gouttelettes de liquide; ledit carter se fixant par sa collerette sur la partie inférieure du plateau du comptoir.

Pour bien fixer l'objet de l'invention, sans toutefois le limiter,

dans les dessins annexés;

la fig. 1 est une vue partielle de face et en coupe d'un appareil selon l'invention à l'état de non-fonctionnement,

la fig. 2 est une vue semblable à la fig. 1, mais lors du fonctionnement de l'appareil,

la fig. 3 est une vue en plan et en coupe considérée suivant la ligne 3-3 de la fig. 1,

la fig. 4 est une vue de face, à caractère schématique, d'une forme simplifiée de l'appareil,

la fig. 5 est une vue en coupe, à une échelle plus importante, du diffuseur faisant office à la fois de temporisateur, d'échangeur thermique et de détendeur,

la fig. 6 est à petite échelle une vue en coupe longitudinale d'un appareil selon la réalisation en variante,

la fig. 7 est une vue de profil en coupe transversale suivant la ligne 7-7 de la fig. 6,

la fig. 8 est une vue extérieure en plan, correspondant à la fig. 6, la fig. 9 est une vue en coupe longitudinale semblable à la fig. 6, mais lors du fonctionnement de l'appareil,

la fig. 10 est une vue extérieure de profil et en coupe correspondant à la fig. 9, et la fig. 11 est une vue en plan et en coupe suivant la ligne 11-11 de la fig. 9.

Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative en se référant aux exemples illustrés par les figures des dessins.

L'appareil se compose d'une bouteille 1 renfermant un gaz en phase liquide 2, d'une manière préférée 50 bar à 15° C pour le dioxyde de carbone (C02).

Ce gaz 2 en phase liquide est puisé au fond de la bouteille 1 par l'intermédiaire d'un tube plongeur 3, par retournement, ou encore par tout système permettant d'acheminer le gaz 2, dans ce même état, jusqu'à une vanne montée sur ladite bouteille. On note que le liquide 2 est maintenu au fond de la bouteille par le gaz 21 formé dans la partie non remplie.

Le gaz est canalisé à la sortie du robinet de fermeture 4 dans un moyen diffuseur 5 faisant à la fois office de temporisateur, d'échangeur thermique et de détendeur, pour l'amener depuis sa phase liquide 2 à un état final idéal dans une enceinte de détente RI constituée par les parois internes du récipient R, de manière à en refroidir l'intérieur et à créer du givre G sur ses parois extérieures. Ce récipient R étant convenablement posé sur une table 6 dans laquelle débouche le moyen 5.

Ce moyen 5 faisant office de temporisateur, de réchauffeur et de détendeur est constitué par un ou des capillaires 71 formant, de préférence, un ou des serpentins 7 judicieusement dimensionnés

(fig. 5) selon la nature, la forme et les dimensions du récipient R. Il est bien évident que, selon les emplois et les gaz utilisés, le capillaire peut être constitué par un simple conduit recevant en bout un diffuseur.

Selon la réalisation illustrée fig. 1,2 et 3, un boîtier 8 est monté fixement sur un support 9 fixé en débordement dans la partie supérieure de la bouteille 1. Comme montré fig. 3, le support 9 peut former, directement ou d'une manière rapportée, une bride semi-circulaire 10 enserrant la partie supérieure de la bouteille 1 et coopérant avec un collier de serrage 11. La liaison du support 9 avec le collier 11 s'opérant, par exemple, au moyen de boulons 12 ou autres organes d'assemblage.

Le boîtier 8, de forme cylindrique, présente sur une partie de sa hauteur, en regard de la bouteille 1, une ouverture 81 formant à la base dudit boîtier une échancrure 82. L'ouverture 81 permet le logement à l'intérieur du boîtier 8 d'une vanne 13 interceptée par le robinet de fermeture 4 de la bouteille 1. Dans le corps de la vanne 13 est monté verticalement un piston 14 muni d'un clapet 141 pour commander, sous l'action d'un levier de manœuvre 15, l'ouverture ou la fermeture de la vanne 13. On note que les gaz sont emmagasinés dans une chambre 131 formée dans le corps de la vanne, ce qui a pour effet de maintenir le clapet 141 sur son siège 16, en Téflon notamment, en combinaison avec un ressort de rappel 17. De plus, la tige 142 du piston est logée dans un trou borgne 132 de la vanne, avec un certain jeu J pour permettre l'autocentrage du clapet 141 sur son siège 16.

L'étanchéité est obtenue par un joint 18 monté dans la partie haute du piston et maintenu fermement en appui dans son logement, par un chapeau 19 formant bride, vissé sur le corps de la vanne 13. Cette dernière est reliée au capillaire 71 par une chambre de réserve C permettant d'accumuler du gaz avant le passage de celui-ci dans le capillaire 71, pour une plus grande souplesse de fonctionnement.

Dans la partie supérieure du boîtier 8, la table 6 recevant le récipient R ou corps creux à givrer est mobile verticalement à l'intérieur dudit boîtier, en comprimant un moyen ressort 20 pour son rappel automatique en position. Le ressort 20 est en appui sur une bague épaulée 21 fixée dans l'alésage du boîtier 8. Cette bague 21, faisant office de siège au ressort 20, limite le déplacement vertical de la table 6 qui est calée en hauteur par tout moyen approprié. Cette table 6 présente axialement, directement ou d'une manière rapportée, un doigt vertical 61 coopérant avec le bras 151 du levier de commande 15 de la vanne 13.

On note, dans l'exemple du dessin, que le doigt axial 61 est décalé en hauteur, par rapport au centre de la table 6, au moyen de bras 62, pour laisser un espace libre 63 autorisant le passage de l'extrémité libre 72 du capillaire 71 qui débouche au centre de ladite table, tout en étant solidaire de cette dernière.

Un joint 22 à étanchéité plus ou moins parfaite est monté sur la table 6. Ce joint 22 présente axialement une ouverture 221 pour le passage normal du gaz.

Selon ces dispositions, on comprend qu'après avoir ouvert le robinet de fermeture 4 de la bouteille 1, on pose à l'envers sur la table 6 le récipient ou corps creux R à givrer, glacer ou embuer. L'appui manuel (flèche F, fig. 2) exercé sur le récipient R provoque le déplacement vertical vers le bas de la table 6, jusqu'à ce que cette dernière soit en appui sur le siège de son ressort de rappel 20. La descente de la table 6 actionne donc, par son doigt 61, le levier 15 qui commande l'ouverture de la vanne, en dégageant de son siège d'appui le clapet 141 du piston 14, pour permettre à une certaine quantité de gaz sous pression 2 de s'échapper par le serpentin 7 dans l'enceinte de détente RI du récipient R. Par ce passage dans le capillaire 71 du serpentin, le titre en vapeur augmente. On relâche ensuite également l'effort, tout en maintenant le récipient R pendant le défilement du jet de gaz en phase liquide. Le récipient R étant donc refroidi par la détente du dioxyde de carbone (C02), la vapeur d'eau contenue dans l'air se givre en G sur les parois extérieures du récipient.

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

632337

4

L'évacuation des eaux de condensation s'effectue par des ouvertures 91, formées dans le support 9 du boîtier 8 pour coopérer avec l'échancrure 82 formée à la base dudit boîtier (fig. 3).

Il faut noter que le mouvement de descente de la table 6 comprime son ressort de rappel 20, mais également, d'une manière moins importante, le serpentin 7 solidaire de ladite table 6. Ce dernier étant réalisé en tout matériau compatible avec le gaz utilisé.

Sans sortir du cadre de l'invention, un dispositif permettant la remontée et/ou la descente temporisées de la table 6 peut être prévu.

Comme illustré fig. 4, le serpentin 23 peut être relié directement au tube plongeur 24, la vanne étant supprimée et la commande de l'appareil s'effectuant uniquement par le robinet de fermeture 25 de la bouteille 26.

Enfin, l'appareil peut recevoir un habillage lui donnant toute présentation souhaitée ou être intégré dans un meuble, ledit appareil pouvant être équipé de plusieurs ensembles en partant d'une même bouteille.

Selon la réalisation en variante illustrée fig. 6,7,8,9,10 et 11, l'appareil est établi essentiellement avec un support équerré 27 formant plaque à sa partie supérieure et muni symétriquement, dans son épaisseur, de trous taraudés 272 destinés à coopérer par vissage avec des douilles épaulées 28 formant vérins, dans lesquelles des boulons 29 traversent l'épaisseur du plateau P du comptoir à équiper de l'appareil.

Cette disposition permet ainsi d'adapter le support équerré 27 à une hauteur constante par rapport à la face supérieure du plateau P, quelle que soit son épaisseur.

La plaque 27 est en outre établie avec un bossage 273 disposé verticalement et axialement, alésé pour autoriser l'engagement d'une bague 30 dans laquelle coulisse librement la queue cylindrique et axiale 311 d'une table mobile 31 dont la partie supérieure, de préférence de forme circulaire, émerge d'une ouverture PI formée dans l'épaisseur du plateau P. Une bordure profilée 32, formant cache des tètes de boulons 29, est en outre fixée sur ledit plateau P de manière à entourer et à protéger en hauteur la partie supérieure de la table mobile 31.

L'extrémité inférieure de la queue 311 de la table mobile 31 est percée pour autoriser le vissage d'un doigt fileté 33 réglable en position longitudinale, de manière à coopérer en appui avec l'extrémité du levier de commande de la vanne. Ce doigt fileté 33 est bloqué, après réglage, par l'intermédiaire d'un écrou 34 dont la rondelle intercalaire 35, prenant appui sur l'extrémité de la queue 31 x,

déborde périphériquement pour se présenter en regard de l'extrémité du bossage 273, de manière à limiter en hauteur la course ascendante de la table mobile 31.

Un ressort à boudin 36 entourant la queue 311 est intercalé entre un épaulement de cette dernière et l'extrémité supérieure du bossage 273, de manière à assurer le rappel permanent vers le haut de la table mobile 31.

La branche verticale renforcée du support équerré 27 autorise le positionnement et l'appui du corps parallélépipédique 37 de la vanne de distribution, fixé par des vis 38.

Ce corps 37 comporte verticalement un alésage 371 dans lequel se déplace à coulissement un piston cyclindrique 39 coopérant, vers le haut, avec un joint d'étanchéité 40 logé dans une gorge circulaire établie dans l'alésage 371. A son extrémité inférieure, le piston 39 reçoit un clapet périphérique 41, en matière plastique de préférence, maintenu circulairement par l'intermédiaire d'une bague 42 fixée par retreinte.

Ce clapet 41 se présente facialement en regard d'une chambre annulaire 372, formée en bout de l'alésage 371 en regard de la périphérie du piston 39, en communication avec une ouverture transversale 373 dans laquelle est fixée, au moyen d'un embout fileté 43, l'extrémité du moyen diffuseur, tel un tube capillaire 44 avec une ouverture de faible diamètre, par exemple de l'ordre de 6/10 mm, destiné à autoriser à l'intérieur du verre ou récipient la projection du gaz à un état final liquide-gazeux.

A cet effet, ce tube capillaire 44 est enroulé ou non à sa base pour former au moins une spire 441, de grand diamètre, qui se raccorde à une branche verticale 442 traversant librement une ouverture oblon-gue 27s du support équerré 27. Cette branche 442 se prolonge par 5 une partie oblique 44 3 traversant deux ouvertures successives de la table mobile 31 pour se présenter en bout, verticalement et axialement, et se fixer à la partie supérieure de ladite table 31. A cet effet, une bague fendue 45 traversée par l'extrémité du tube capillaire 44 autorise, par l'intermédiaire d'un écrou 46, son serrage en position et io également le maintien d'un joint de table 47 en matière souple, évidé, sous la forme d'une pluralité de secteurs circulaires.

Au-dessous du clapet périphérique 41, le corps 37 de vanne forme une chambre cylindrique 374, obturée à sa base par un bouchon 48 et dans laquelle débouchent transversalement deux ouvertures opposées 15 37s filetées pour le raccordement d'une tubulure 49 d'arrivée du gaz à l'état liquide. Cette tubulure 49 est reliée à tout dispositif de sécurité et de raccordement aboutissant à une ou plusieurs bouteilles d'alimentation du gaz placées dans tout local approprié. Il est bien évident que l'un des côtés de l'ouverture 375 est utilisé; le côté opposé 20 est obturé par un bouchon 50.

La partie supérieure débordante du piston 39 reçoit une rondelle 51 engagée par élasticité dans une gorge correspondante et destinée à autoriser l'appui d'une pluralité de rondelles élastiques 52, genre Belleville, placées en superposition et intercalées entre ladite 25 rondelle 51 et l'extrémité supérieure du corps 37, de manière à assurer le rappel permanent du clapet 41 en position d'obturation, en regard de la chmabre annulaire 372. Le corps 37 de la vanne forme chape à sa partie supérieure pour autoriser, de par ses joues, l'engagement d'un axe transversal 53 d'articulation d'un levier de 30 commande 54 dont l'extrémité opposée se présente en regard du doigt fileté 33 solidaire de la queue 311 de la table mobile 31. Un doigt de réglage 55, vissé dans l'épaisseur du levier 54, coopère en appui avec l'extrémité supérieure du piston 39.

Selon ces dispositions, on comprend que le récipient R ou corps 35 creux à givrer, glacer ou embuer est posé à l'envers sur le joint de table 47, tandis qu'un effort manuel descendant est exercé sur ce dernier de manière à provoquer le déplacement vers le bas de la table mobile 31 qui agit, d'une part, sur le tube capillaire 44 en provoquant le rapprochement de sa spire 441 autorisant cette déformation et, .40 d'autre part, par l'intermédiaire du doigt fileté 33, sur l'extrémité libre du levier de commande 54, en vue d'assurer son pivotement vers le bas.

Le doigt 55 agit ainsi sur le piston 39 et le clapet 41 se dégage de la chambre annulaire 372 du corps 37 pour permettre le libre passage 45 du gaz à l'état liquide, venant de la tubulure 49, directement dans le tube capillaire 44.

Ce dernier autorise directement, sans l'intermédiaire d'aucune chambre de réserve formant capacité, le changement rapide de l'état 50 liquide à un état final de projection liquide-gazeux dans l'enceinte formée par l'intérieur du récipient R, tel que verre posé à l'envers siale joint de table 47.

Il faut noter que le mélange liquide-gazeux obtenu à la sortie du tube capillaire 44 peut être très variable, compte tenu de la nature du 55 récipient, de son volume, de sa fragilité et, également, de la température ambiante du local et dudit récipient.

De ce fait, le tube capillaire 44 peut être de toute longueur appropriée, avec ou sans enroulement partiel ou total sous forme de serpentin, et adapté selon les cas.

60 Cet appareil ainsi décrit est complété par un carter-réceptacle 56 qui enveloppe l'ensemble du support équerré 27 et de son équipement en constituant, à sa base, un fond profilé et incliné 561 qui aboutit à une goulotte d'évacuation 562 des gouttelettes de liquide pouvant s'écouler de la table mobile 31. Ce carter 56 comporte en outre, sur 65 ses côtés latéraux, deux fentes opposées 563 destinées à permettre le libre passage de la tubulure 49, lors de son montage et sa fixation sur la face inférieure du plateau P du comptoir. A cet effet, une bordure équerrée 564 établie sur les parties supérieures des côtés latéraux

5

632337

autorise, de par ses trous, la fixation par vis, ou autre moyen, dudit carter 56.

Les avantages ressortent bien de la description, et on souligne en particulier:

— la faible consommation de gaz;

— la projection du mélange gaz-liquide à une température idéale évitant la casse du verre;

— la répartition uniforme du mélange, à l'intérieur de l'enceinte, " pour l'obtention du glaçage sur l'ensemble du verre ou autre application;

— la possibilité de modification de la longueur du tube capillaire 17 5 par l'usager; ledit tube pouvant comporter éventuellement, à cet effet, des marques ou repères correspondant à des caractéristiques d'emploi.

R

3 feuilles dessins

Claims (13)

632 337 REVENDICATIONS

1. Appareil destiné à glacer, givrer ou embuer les récipients ou corps creux, notamment les verres, comprenant une bouteille ou réservoir avec moyen de fermeture contenant, sous pression, un gaz en phase liquide, des moyens avec plateau pour recevoir en appui au moins un récipient creux au-dessus d'une buse de projection, et des moyens pour commander, à partir des moyens d'appui des récipients, l'ouverture et la fermeture d'une vanne qui distribue le gaz jusqu'à la buse et au récipient à givrer, l'appareil étant caractérisé par un moyen diffuseur, temporisateur, échangeur thermique et détendeur qui est monté et agit entre la vanne et la buse ou ouverture de projection dans le récipient, ledit moyen diffuseur assurant la projection du gaz, dans un état final liquide-gazeux, dans l'enceinte de détente constituée par les parois internes du récipient ou corps creux, de façon à assurer l'abaissement de la température à l'intérieur dudit récipient ou corps creux et la formation homogène de givre sur les parois extérieures, par la fixation des vapeurs de l'air ambiant.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen diffuseur faisant à la fois office de temporisateur, d'échangeur thermique et de détendeur est constitué par un ou des tubes ou conduits capillaires, formant de préférence un ou des serpentins judicieusement dimensionnés selon la nature, la forme et les dimensions du récipient.

3. Appareil selon la revendication 2, comprenant, outre la bouteille, un support auquel est fixé un boîtier dans lequel est montée la vanne de distribution du gaz en phase liquide, caractérisé en ce que ladite vanne est reliée directement au capillaire dont l'extrémité libre débouche à travers un plateau mobile rappelé par ressort et monté à libre coulissement par rapport audit boîtier, de façon à autoriser l'appui du récipient creux à givrer; un doigt axial, solidaire du plateau, coopérant en bout avec un levier de commande du piston ou clapet de la vanne pour autoriser, lorsque s'exerce une pression d'appui sur le récipient placé sur ledit plateau, l'ouverture de ladite vanne et la distribution du gaz en phase liquide, notamment à travers le moyen diffuseur capillaire, jusqu'à la diffusion à l'intérieur du récipient dans un état liquide-gazeux.

4. Appareil selon l'une des revendications 1,2 ou 3, caractérisé en ce qu'un joint d'étanchéité est monté sur le plateau d'appui du récipient ou corps creux, ce joint présentant axialement une ouverture pour un passage normal du gaz dans son état à la sortie du moyen diffuseur.

5. Appareil selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le fond du boîtier présente au moins une ouverture pour l'évacuation des eaux de condensation.

6. Appareil suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le déplacement du plateau est freiné, dans les deux sens, par un dispositif agissant ou non par friction et destiné à temporiser le déplacement du piston de la vanne et, par suite, le débit de la distribution du gaz en phase liquide.

7. Appareil selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le piston de la vanne est muni d'un clapet qui, en position d'obturation, est maintenu en appui contre son siège par les gaz emmagasinés dans une chambre formée dans le corps de la vanne, et par un ressort de rappel qui assure également l'appui du piston sur le levier de commande articulé à pivotement par une extrémité et en contact avec le doigt du plateau à l'autre extrémité; la tige du piston étant guidée dans un trou borgne, avec un certain jeu, pour permettre l'autocentrage du clapet sur son siège.

8. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le moyen d'appui du récipient comprend un support profilé et équerré, adaptable directement au-dessous d'un plateau de comptoir par l'intermédiaire de vérins à vis réglables et indépendamment de la bouteille ou du réservoir d'alimentation, ledit support autorisant, de par son bossage vertical disposé dans l'axe de l'ouverture dudit plateau, le libre coulissement de la queue axiale d'une table mobile rappelée en position haute par ressort à boudin et recevant directement le récipient à givrer.

9. Appareil selon la revendication 8, caractérisé par le fait qu'une vanne de distribution, solidaire du côté vertical et équerré du support, autorise, par l'intermédiaire d'un levier commandé en pivotement par un doigt réglable fixé en bout de la queue axiale de la table mobile, l'évacuation du gaz à l'état liquide, directement dans le moyen diffuseur, sous forme de capillaire, dont l'extrémité supérieure est accouplée à la partie axiale de la table mobile munie d'un joint d'appui, en vue de la diffusion directe du gaz en phase liquide-gazeuse.

10. Appareil selon la revendication 9, caractérisé par le fait que la vanne de distribution est établie avec un piston coulissant comportant, en bout et sur sa périphérie, une bague-clapet de fermeture agissant en appui, en regard d'une ouverture annulaire en communication directe avec le moyen diffuseur; ledit piston avec joint d'étanchéité étant rappelé automatiquement en position haute de fermeture par l'intermédiaire de rondelles élastiques.

11. Appareil selon la revendication 10, caractérisé par le fait que la vanne de distribution est en communication, de par une chambre inférieure disposée au-dessous de la bague-clapet, avec une tubulure aboutissant à la bouteille d'alimentation du gaz avec, en interposition, tout dispositif de sécurité et de raccordement.

12. Appareil selon la revendication 11, caractérisé par le fait qu'un carter-réceptacle enveloppe l'ensemble du support profilé et de son équipement, en constituant, à sa base, un fond profilé et incliné muni d'une goulotte d'évacuation du liquide pouvant s'écouler de la table mobile; ledit carter comportant en outre, à sa partie supérieure, une collerette de fixation sur la partie inférieure du plateau du comptoir.

13. Appareil selon la revendication 12, caractérisé par le fait que le moyen diffuseur de longueur variable, compte tenu des conditions de dégivrage et de la nature du récipient, peut comporter ou non un enroulement partiel ou total sous forme de serpentin; ledit moyen diffuseur étant accouplé par ses extrémités, d'une part, à la table mobile et, d'autre part, à la vanne de distribution.