CH618224A5

CH618224A5 -

Info

Publication number: CH618224A5
Application number: CH1585577A
Authority: CH
Inventors: Olindo Baruffa
Original assignee: Mefina Sa
Priority date: 1977-12-22
Filing date: 1977-12-22
Publication date: 1980-07-15
Also published as: US4190008A; JPS5755433B2; GB2012825B; SE7813059L; AU518943B2; DE2855677A1; BR7808368A; JPS54100856A; FR2412634A1; IT7869941A0; CA1101278A; GB2012825A; ZA787213B; NL7812258A; AU4270178A; ES476222A1

Description

L'invention a pour objet une machine à coudre à point zigzag dans laquelle les déplacements latéraux de l'aiguille sont commandés par une came montée sur un arbre porte-cames dont elle est rendue solidaire en rotation, cet arbre étant entraîné en rotation à partir de l'arbre d'entraînement principal de la machine, assurant le mouvement de va-et-vient d'une barre porte-aiguille dans un berceau pivotant, la came commandant le pivotement du berceau par l'intermédiaire d'une coulisse, munie d'un tâteur pivotant autour d'un axe, monté sur un premier levier pivotant, et d'une bielle articulée par l'une de ses extrémités au berceau pivotant et dont l'autre extrémité est au contact de la coulisse et déplaçable le long de cette dernière par un second levier pivoté autour de l'arbre porte-cames.

Dans les machines à coudre à point zigzag de ce genre, le décentrage de l'aiguille est limité par les possibilités de déplacement de l'axe de pivotement de la coulisse. D'autre part, dans de telles machines permettant la couture semi-automatique de boutonnières, la précision de couture de la seconde lèvre de ces dernières est dépendante des tolérances de la came de commande du décentrage.

Pour remédier à ces inconvénients, la machine selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens permettant de déplacer l'axe de pivotement de la coulisse, tandis que son extrémité libre est immobilisée dans une de ses positions angulaires extrêmes, le tout de façon que, par déplacement de ladite autre extrémité de la bielle le long de la coulisse, la barre porte-5 aiguille est déplacée entre deux positions extrêmes de décentrage.

Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine selon l'invention.

La fig. 1 en est une vue en élévation.

Les fig. 2, 3 et 4 en sont des vues de détails à plus grande io échelle représentant les boutons de commande manuelle représentés à la fig. 1.

La fig. 5 en est une vue de dessus en plan, à plus grande échelle, après en avoir détaché le couvercle du bras supérieur, montrant une partie du mécanisme de la machine.

15 La fig. 6 est une vue partielle en élévation du mécanisme représenté à la fig. 5.

Les fig. 7 et 8 sont des vues partielles, en plan, du mécanisme représenté à la fig. 6 à deux niveaux différents.

Les fig. 9, 10 et 11 sont des vues en coupe axiale des cames de 20 commande du mécanisme, actionnées respectivement par les boutons de commande manuelle représentés aux fig. 2, 3 et 4.

La fig. 12 est une vue développée des trois profils de la came représentée à la fig. 10.

Le bâti de la machine représentée comprend un socle écar-25 table 1 surmonté d'un bras libre 2 contenant le mécanisme d'entraînement du transporteur, une colonne 3 dans laquelle est logé un moteur électrique et un bras supérieur 4 dans lequel est logé un arbre d'entraînement principal 5 accouplé audit moteur. Le bras supérieur 4 porte à son extrémité libre une tête 6 dans laquelle est 30 monté un berceau, dans lequel une barre porte-aiguille 8 est entraînée, selon un mouvement de va-et-vient sensiblement vertical par l'arbre d'entraînement principal 5. Le berceau 7 est lui-même monté pivotant autour d'un axe parallèle à la barre porte-aiguille 8, son pivotement autour dudit axe étant commandé par 35 un mécanisme logé à l'intérieur du bras supérieur 4.

Ce mécanisme est actionné par une came choisie dans un empilage de cames 9 montées sur un arbre commun et rendues solidaires en rotation de ce dernier. Un pignon 10 solidaire d'une extrémité de cet arbre engrène avec une vis tangente fixée à l'arbre 40 d'entraînement principal 5 qui entraîne ainsi l'empilage de cames 9 en rotation.

Le mécanisme de commande du pivotement du berceau comprend une coulisse 11 munie d'un tâteur 12 au contact de la came choisie dans l'empilage de cames 9. Une bielle 13 articulée par une 45 de ses extrémités au berceau 7 est munie à son extrémité libre d'un tâteur 14, déplaçable le long de la coulisse 11. Cette dernière est montée de façon pivotante autour d'un axe 15, lui-même monté sur un levier 16 pivoté sur un axe 17 monté sur une platine 18 rendue solidaire du bâti de la machine. Les axes 15 et 17 sont tous 50 deux orientés parallèlement à l'arbre porte-cames susmentionné.

Un levier 19 pivoté autour de cet arbre, entre la platine 18 et le pignon 10, permet de déplacer le tâteur 14 le long de la coulisse 11. Un de ses bras 20 est en effet au contact du profil 21 d'une came 22 actionnable manuellement par un bouton de 55 commande 23 (voir fig. 3 et 10), tandis qu'un autre bras 24 est articulé à la bielle 13 portant le tâteur 14. En déplaçant le bras 20 du levier 19 de gauche à droite de la fig. 7, le tâteur 14 peut ainsi être déplacé le long de la coulisse 11 de haut en bas de la fig. 7 par le bras 24 du levier 19. Pour ce faire, il suffit de tourner le bou-60 ton 23 (fig. 3) dans le sens des aiguilles d'une montre de 0 à 4. Ce déplacement correspond à une augmentation progressive de la largeur de point, lorsque la machine est réglée pour une couture zigzag commandée par une came de l'empilage de cames 9.

Le choix d'une came de l'empilage de cames 9 se fait au 65 moyen du bouton 25 représenté à la fig. 2 qui actionne une came 26 à double profil 27, 28 (fig. 5 et 9). Le profil 27 commande, par l'intermédiaire d'un levier 29, le déplacement du tâteur 12 le long de l'empilage de cames 9, tandis que le profil 28

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écarte le tâteur 12 de l'empilage de cames 9 par l'intermédiaire d'un levier 30 et d'une bielle 31 lors du déplacement de son support 32 en regard de l'empilage de cames 9 (voir fig. 6 à 8). En tournant le bouton 25 dans le sens des aiguilles d'une montre, on amène ainsi successivement le tâteur 12 au contact de 6 cames différentes (2 à 7), la came 1 étant celle qui correspond à la couture zigzag simple.

En plus de la came 26, le bouton 25 commande une came 33 au contact d'un suiveur de came monté à l'extrémité d'un des bras 34 du levier 16. Cette came 33 maintient l'axe 15 de pivotement de la coulisse 11 en position centrée dans les positions 1 à 7 du bouton 25, mais permet son décentrage à droite de la fig. 8 (correspondant à un décentrage à gauche de la barre porte-aiguille 8) dans la position entre D et 7 du bouton 25 (qui correspond à la couture de la lèvre gauche d'une boutonnière).

Dans la position D du bouton 25, le décentrage à gauche de la barre porte-aiguille 8 s'accompagne d'un écartement du tâteur 12 de l'empilage de cames 9 par le profil 28 de la camé 26.

Si, dans cette position D du bouton 25, on fait tourner le bouton 23 (fig. 3) dans le sens des aiguilles d'une montre entre 0 et 4, on provoque par un déplacement du tâteur 14 le long de la coulisse 11, de haut en bas de la fig. 7, un déplacement graduel de la barre porte-aiguille 8 d'une position décentrée à gauche à une position décentrée à droite.

On pourrait, bien entendu, réaliser un tel décentrage graduel de la barre porte-aiguille 8 en sens contraire, à partir d'une position décentrée à droite vers une position décentrée à gauche, en prévoyant dans l'empilage de cames 9, une came à profil circulaire de diamètre correspondant au diamètre minimal des cames et en maintenant le tâteur 12 au contact du profil d'une telle came, servant alors uniquement de butée, par exemple en position 7 du bouton de commande 25. Dans ce cas, la came 33 devrait, dans cette position 7 du bouton 25, actionner simultanément le bras 34 du levier 16 de façon à décentrer l'axe de pivotement de la coulisse 11 à gauche de la fig. 8 (correspondant à un décentrage à droite de la barre porte-aiguille 8). Il suffit ensuite de tourner le bouton 23 (fig. 3) dans le sens des aiguilles d'une montre entre 0 et 4 pour provoquer un déplacement graduel de la barre porte-aiguille 8 d'une position décentrée à droite à une position décentrée à gauche.

L'empilage de cames 9 comprend encore des cames de commande des mouvements de la griffe de transport du tissu à coudre logée dans le bras libre 2 et entraînée à partir de l'arbre d'entraînement principal 5 de la machine. L'amplitude et le sens du déplacement de cette griffe sont commandés par une came 35 actionnable manuellement par un bouton 36, comme décrit dans le brevet N° 606573. Cette commande est effectuée par l'intermédiaire d'une tige 37 sensiblement verticale, susceptible d'occuper diverses positions angulaires. Ainsi, en tournant le bouton 36 dans le sens des aiguilles d'une montre de 0 à 4, on augmente la longueur du point en marche avant. En tournant le bouton 36 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre à partir du 0, on enclenche le transport en marche arrière et on augmente progressivement la longueur de point en marche arrière. Comme représenté à la fig. 5, ce réglage manuel du sens et de l'amplitude du transport du tissu à coudre est effectué à partir de la came 35 par l'intermédiaire d'un poussoir 38, guidée axialement en direction d'un bras 39 solidaire de la tige 37.

La machine décrite permet également la couture automatique d'une boutonnière. Pour ce faire, on procède de la façon suivante :

Al) On décentre la barre porte-aiguille 8 à gauche pour la couture de la lèvre gauche de la boutonnière en tournant le bouton 25 jusqu'à la position boutonnière (entre D et 7).

A2) On tourne le bouton 36 jusqu'à la position boutonnière. Le transport du tissu est ainsi réglé à la longueur de point requise pour la couture de la boutonnière, mais en marche arrière.

A3) On tourne le bouton 23 jusqu'à la position boutonnière. L'extrémité 20 du levier 19 est ainsi poussée vers la droite de la fig. 7 par le profil 21 de la came 22 en position de couture de la lèvre gauche de la boutonnière, tandis que le profil 40 de cette came 22 actionne un poussoir 41 qui agit sur un bras 42 de la tige 37 pour l'amener dans la position de transport en marche avant. On coud alors la lèvre gauche de la boutonnière en marche avant.

B) On tourne le bouton 23 dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à la position II, ce qui a pour effet de pousser l'extrémité 20 du levier 19 encore plus vers la droite de la fig. 7 et d'augmenter la largeur du point. Simultanément, la pression exercée par le profil 40 de la came 22 sur le poussoir 41 et sur le bras 42 de la tige 37 est relâchée et la tige 37 revient en position de transport en marche arrière, son bras 39 venant buter contre l'extrémité en regard du poussoir 38. On coud alors un verrou de boutonnière en marche arrière.

C) On tourne le bouton 23 dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à la position III, ce qui a pour effet de ramener l'extrémité 20 du levier 19 dans la position précédente (A3), cependant qu'un profil 43 de la came 22 actionne un poussoir 44 qui agit sur l'extrémité d'un bras 45 du levier 16, de façon à" décentrer la barre porte-aiguille à droite. On coud alors la lèvre droite de la boutonnière en marche arrière.

D) On tourne le bouton 23 dans le sens des aiguilles d'une montre en position IV, ce qui a pour effet de repousser à nouveau l'extrémité 20 du levier 19 plus à droite de la fig. 7 et d'augmenter la largeur du point (voir B), cependant que le profil 43 de la came 22 continue d'actionner le poussoir 44 qui agit sur l'extrémité du bras 45 du levier 16, de façon à décentrer la barre porte-aiguille à droite. On coud alors l'autre verrou de boutonnière en marche arrière.

E) On tourne le bouton 23 dans le sens des aiguilles d'une montre en position V, ce qui a pour effet de ramener l'extrémité 20 du levier 19 à gauche, dans sa position représentée à la fig. 8, le tâteur 14 étant ainsi ramené dans sa position représentée à la fig. 7 (largeur de point nulle). Le profil 43 de la came 22 n'actionne plus le poussoir 44 agissant sur l'extrémité du bras 45 du levier 16, de sorte que la barre porte-aiguille est de nouveau décentrée à gauche (Al). Par contre, le profil 40 de la came 22 actionne à nouveau le poussoir 41 qui agit sur le bras 42 de la tige 37 pour l'amener dans une position de transport en marche avant qui est toutefois moindre que lors de la couture de la lèvre gauche de la boutonnière (A3). On coud alors le point d'arrêt de la boutonnière.

On a représenté à la fig. 12 les profils de cames 21, 40 et 43 de la came 22 actionnée par le bouton 23, ainsi que celui de la came 33 actionnée par le bouton 25 intervenant lors de la couture d'un point zigzag de largeur croissante en position 0 à 4 du bouton 23. On a également représenté, en continuation, les profils de cames 21, 40 et 43 de la came 22 actionnée par le bouton 23 intervenant lors de la couture automatique d'une boutonnière telle que décrite ci-dessus.

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Claims

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1. Machine à coudre à point zigzag dans laquelle les déplacements latéraux de l'aiguille sont commandés par une came (9) montée sur un arbre porte-cames dont elle est rendue solidaire en rotation, cet arbre étant entraîné en rotation à partir de l'arbre d'entraînement principal (5) de la machine, assurant le mouvement de va-et-vient d'une barre porte-aiguille (8) dans un berceau pivotant (7), la came (9) commandant le pivotement du berceau (7) par l'intermédiaire d'une coulisse (1), munie d'un tâteur (12) pivotant autour d'un axe (15), monté sur un premier levier (16) pivotant, et d'une bielle (13) articulée par l'une de ses extrémités au berceau pivotant (7) et dont l'autre extrémité est au contact de la coulisse (11) et déplaçable le long de cette dernière par un second levier (19) pivoté autour de l'arbre porte-cames, la machine étant caractérisée en ce qu'elle comprend, d'autre part, des moyens permettant de déplacer l'axe (15) de pivotement de la coulisse (11), tandis que son extrémité libre est immobilisée dans une de ses positions angulaires extrêmes, le tout de façon que, par déplacement de ladite autre extrémité de la bielle (13) le long de la coulisse (11), la barre porte-aiguille (8) est déplacée entre deux positions extrêmes de décentrage.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens permettant de déplacer l'axe (15) de pivotement de la coulisse (11) comprennent un premier organe d'actionnement du premier levier (16) pour déplacer ledit axe (15) en direction de l'arbre porte-cames, tandis que le tâteur (12) est maintenu écarté des cames (9) et solidaire en rotation de l'arbre porte-cames.

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REVENDICATIONS

3. Machine selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le premier organe d'actionnement du premier levier (16) est constitué par une came (33) montée coaxialement à une came (28) d'écartement du tâteur (12) porté par la coulisse (11) et à une came (27) de commande des déplacements dudit tâteur (12) parallèlement à l'arbre porte-cames, sur l'arbre d'un bouton (25) de sélection des cames (9) solidaires en rotation de l'arbre porte-cames.

4. Machine selon les revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend un second organe d'actionnement du premier levier (16) constitué par un profil (43) d'une came (22) montée sur l'arbre d'un bouton (23) et coopérant avec deux autres profils (21, 40) de cette came (22) pour la confection automatique de boutonnières.