CH617348A5

CH617348A5 -

Info

Publication number: CH617348A5
Application number: CH110877A
Authority: CH
Inventors: Pierre Bore; Jean-Claude Arnaud; Arnaud De Labbey
Original assignee: Oreal
Priority date: 1976-01-29
Filing date: 1977-01-28
Publication date: 1980-05-30
Also published as: FR2339395A1; AU516130B2; NL7700861A; IT1082459B; FR2339395B1; DE2703642A1; BR7700558A; AT372605B; US4089942A; DE2703642C2; AU2181377A; BE850849A; CA1093972A; JPS52102437A; ATA52577A

Description

La présente invention a pour objet une composition cosmétique déodorante, prévenant la formation des mauvaises odeurs dues à une décomposition bactérienne de la sueur sur les régions axilliaires, inguinales et interdigitales.

On connaît jusqu'à ce jour, en dehors des molécules absorbant les odeurs, deux classes principales de produits pour lutter contre les mauvaises odeurs dues à la transpiration humaine.

On connaît tout d'abord des compositions antitranspirantes à base de produits bloquant ou limitant fortement la sudation, tels que des astringents à base de sels d'aluminium et notamment à base d'hydroxychlorure d'aluminium. De telles compositions permettent d'empêcher la formation des mauvaises odeurs en supprimant leur cause directe qui est l'émission de sueur par l'épiderme.

On connaît également une seconde classe de compositions qui n'agissent pas ou n'agissent que faiblement sur le volume de la sudation, mais qui, par leur effet bactéricide ou antiseptique, détruisent les bactéries qui sont à l'origine de la décomposition de la sueur.

Parmi les composés ayant de telles propriétés, on peut en particulier citer l'hexachlorophène, le bithionol (bisphénol) et les composés ammonium quaternaires tels que le Cequartyl ou encore certaines résines échangeuses d'ions ou des chélates métalliques de dicétone-1,3.

Les compositions appartenant à ces deux classes ne donnent pas totale satisfaction, car, d'une part, les compositions astringentes ou antitranspirantes provoquent l'arrêt de la sudation qui est un phénomène naturel et elles ont de plus une action défavorable sur l'épiderme, et, d'autre part, les compositions bactéricides ont l'inconvénient de détruire totalement la flore microbienne de la peau et, par conséquent, de perturber l'équilibre biologique de l'épiderme, ce qui n'est pas souhaitable.

La présente invention est basée sur la découverte surprenante qu'il était possible de prévenir la décomposition malodorante de la sueur sous l'action des micro-organismes, sans qu'il soit nécessaire d'employer des substances astringentes telles que celles qui sont utilisées dans les compositions antiperspirantes ou des substances bactéricides qui modifient totalement la flore microbienne de la peau.

La présente invention a pour objet une composition déodorante pour l'hygiène corporelle contenant, dans un véhicule cosmétique, comme ingrédient actif, un mélange constitué d'au moins un acide organique faible et d'au moins un sel d'un acide organique faible avec un composé organique aminé, ledit acide organique faible ayant, d'une part, pour formule brute: CnHm(OH)x(COOH)y, n étant 0 ou un nombre entier de 1 à 6, m étant un nombre entier de 1 à 8, x étant 0,1 ou 2 et y étant 1, 2 ou 3 et, d'autre part, un poids moléculaire n'excédant pas 192, ledit mélange par application sur la peau maintenant le pH de la sueur à une valeur comprise entre 3 et 6.

Les essais effectués par la société titulaire ont, en effet, permis de montrer que, par l'emploi de telles compositions à base du mélange selon l'invention, il était possible de prévenir et, de la sorte, d'empêcher la formation des mauvaises odeurs en ne modifiant pas sensiblement la flore bactérienne présente sur l'épiderme.

En d'autres termes, les compositions selon l'invention ont une action sélective sur les bactéries qui sont essentiellement responsables de la dégradation bactérienne de la sueur conduisant à la formation des mauvaises odeurs.

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En conséquence, les compositions selon l'invention ne perturbent pas sensiblement l'équilibre biologique de l'épiderme, ce qui, jusqu'à présent, ne pouvait être obtenu à l'aide des compositions connues notamment à base d'agents bactéricides à large spectre tel que, par exemple, l'hexachlorophène.

La société titulaire a également constaté que, par l'emploi comme ingrédient actif d'un mélange d'un acide organique faible et d'un sel d'un acide organique faible avec un composé organique aminé, il était possible d'obtenir d'excellentes formulations cosmétiques. En effet, les constituants de l'ingrédient actif présentent une excellente solubilité dans les solvants usuels de la cosmétique, ce qui permet l'obtention d'une grande variété de formulations sans que l'on constate des phénomènes indésirables tels que par exemple une précipitation.

Parmi les acides organiques faibles susceptibles d'être utilisés dans le mélange constituant l'ingrédient actif et qui correspondent à la formule brute donnée ci-dessus, on peut en particulier citer les acides suivants: l'acide formique, l'acide acétique, l'acide citrique, l'acide malique, l'acide lactique, l'acide tartrique, l'acide adipique, l'acide phtalique, l'acide salicilique et l'acide succinique.

Les composés organiques aminés servant à la formation des sels du mélange constituant l'ingrédient actif sont des composés à fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire; ces composés aminés peuvent être mono- ou plurifonctionnels comme, par exemple, des aminoalcools, des aminoacides ou des polymères aminés.

Ces composés aminés peuvent être éventuellement hétéro-cycliques. Parmi ces composés aminés, on peut en particulier citer, sans que cette énumération soit limitative:

— des aminoalcools tels que: l'amino-2-méthyl-2 propanol-1, l'amino-2 méthyl-2-propanediol-l,3, la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la triéthanolamine ou les mono-, di- et triiso-propanolamines,

— des aminoacides tels que: l'histidine, l'arginine, la lysine et l'ornithine,

— des polymères aminés tels que : les polymères cationiques résultant de la condensation de la pipérazine, de l'épichlorhydrine et de la diglycolamine ou des aminés grasses polyoxyéthylénées ou polyoxypropylénées,

— ou des composés tels que: l'orthotolylbiguanidine ou la S-benzylcystéamine ou un de ses sels d'un acide organique faible.

Comme indiqué ci-dessus, les compositions selon l'invention, après avoir été appliquées sur la peau et après avoir perdu leurs éléments volatils et/ou avoir été mélangées à la sueur sont susceptibles de maintenir le pH de la sueur à une valeur sensiblement fixe comprise entre 3 et 6.

Selon la présente invention, le pH transmis à la sueur est de préférence inférieur au pK de l'acide qui entre dans la composition du mélange constituant l'ingrédient actif, ou, s'il est supérieur, le pH transmis à la sueur l'est au maximum de 0,8 unité lorsque le Pk de l'acide est compris entre 3 et 4,5, au maximum, de 0,5 imité lorsque le pK de l'acide est compris entre 4,5 et 5 et, au maximum, de 0,2 unité lorsque le pK de l'acide est compris entre 5 et 6.

D'une manière générale, on a remarqué que les meilleurs résultats étaient obtenus lorsque le pH transmis à la sueur avait sensiblement la même valeur que le pK de l'acide du mélange constituant l'ingrédient actif.

L'efficacité du mélange est d'autant plus grande que le pH conféré à la sueur est plus près de 3. D'un point de vue cosmétique, le pH de 3 est considéré comme constituant une limite acceptable pour une bonne tolérance avec les muqueuses de la peau et notamment avec celles des régions axilliaires, inguinales et interdigitales.

Les compositions déodorantes selon la présente invention peuvent se présenter sous diverses formes et en particulier sous forme de solutions aqueuses contenant éventuellement une certaine quantité d'alcool à condition, bien entendu, que le mélange

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constituant l'ingrédient actif soit soluble dans le véhicule cosmétique.

Les compositions selon l'invention peuvent également être constituées par une solution du mélange constituant l'ingrédient actif dans un liquide volatil tel que de l'alcool qui s'évapore rapidement après l'application de la composition sur l'épiderme. De façon préférentielle, les compositions selon l'invention se présentent sous la forme d'aérosols et sont conditionnées dans une bombe en présence d'un gaz propulseur liquéfié sous pression, tel que du trichlorofluorométhane et du dichlorodifluorométhane ainsi que leurs mélanges.

Selon cette forme de réalisation, on peut également utiliser, comme gaz propulseur, du gaz carbonique ou du protoxyde d'azote soit seul, soit en mélange avec des hydrocarbures halo-génés tels que ceux énumérés ci-dessus.

Bien entendu, d'autres agents propulseurs peuvent être utilisés, sans pour cela sortir du cadre de l'invention.

Les alcools susceptibles d'être utilisés dans les compositions selon l'invention sont de préférence l'éthanol ou l'isopropanol.

Les compositions selon l'invention peuvent également se présenter sous la forme d'émulsions du type huile-dans-l'eau ou eau-dans-l'huile, la phse aqueuse de l'émulsion contenant le mélange constituant l'ingrédient actif.

Parmi les huiles qui peuvent être employées pour constituer la phase huileuse des émulsions, on peut citer en particulier: les huiles hydrocarbonées, comme l'huile de paraffine, l'huile de Purcellin (esters d'acide gras en Cs-Cis) le perhydrosqualène et les solutions de cire microcristalline dans les huiles ;

Les huiles animales ou végétales comme l'huile d'amande douce, l'huile d'avocat, l'huile de calophylum, la lanoline, l'huile de ricin, l'huile de cheval, l'huile de porc, l'huile d'olive et l'huile de tournesol;

Les huiles minérales dont le point initial de distillation à pression atmosphérique est d'environ 250° C et le point final de l'ordre de 410°C;

Les esters saturés tels que le palmitate d'isopropyle, les myrys-tates d'alkyle (C3-C16) tels que ceux d'isopropyle, de butyle et de cétyle, le stéarate d'hexadécyle, le palmitate d'éthyle, les triglycérides des acides octanoïque et décanoïque, le ricinoléate de cétyle et les adipates et cébaçates d'alkyle (Ci-Cie).

On peut également utiliser, dans la phase huileuse, des huiles de silicone solubles dans les autres huiles telles que le diméthyl-polysiloxane, le méthylphénylpolysiloxane et le copolymère silicone/glycol.

Les compositions selon l'invention peuvent également se présenter sous forme de gels ou de sticks. Les sticks sont constitués de savons dissous dans l'alcool éthylique et de polyols tels que la glycérine, le propylèneglycol, dans lesquels est incorporée une solution alcoolique ou hydroalcoolique du mélange constituant l'ingrédient actif.

Il est également possible de formule des sticks à partir de cires, d'huiles, d'alcools gras et d'émulsionnants.

Les émulsionnants peuvent être des émulsionnants traditionnels pour ce type de compositions et en particulier des amides gras tels que le monoéthanolamide de coprah, le diéthanolamide stéarique, etc.

Il est bien entendu que ces différentes formes de réalisation, à savoir, solutions aqueuses, hydroalcooliques, alcooliques, émulsions, gels, sticks ou aérosols, peuvent contenir tout autre ingrédient généralement utilisé dans ces types de compositions.

Il est clair que les conditions de pH mentionnées ci-dessus pour obtenir l'effet déodorant selon l'invention doivent être réalisées lorsque la composition est appliquée sur l'épiderme après évaporation des additifs volatils utilisés pour son conditionnement.

C'est ainsi, par exemple, que les compositions appliquées sur la peau peuvent, comme indiqué ci-dessus, contenir une quantité importante d'alcool et être, au moment de l'application, à un pH

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en dehors de la zone de pH susmentionnée, à condition qu'après évaporation de l'alcool ou des éléments volatils au contact de l'épiderme, la sueur soit maintenue dans la gamme de pH compris entre 3 à 6.

La concentration du mélange, constituant l'ingrédient actif, dans la composition, peut varier dans d'assez larges limites. Elle dépend de la solubilité du constituant du mélange qui entre dans la composition selon l'invention. Elle dépend également du mode d'application, car il est clair que c'est la concentration du mélange, constituant l'ingrédient actif, dans la sueur, qui détermine son efficacité, non sa concentration dans la composition elle-même. Or, la concentration du mélange, constituant l'ingrédient actif, dans la sueur, dépend, d'une part, de la quantité de composition appliquée et, d'autre part, du volume de sueur émis pendant un temps donné.

De façon générale, lorsque le pK de l'acide est inférieur ou égal à 5, la concentration de l'acide doit être au moins égale à 10~2M lorsque le pH de la solution est inférieur au pK ou n'excède pas ce dernier de plus de 0,2 unité, tandis que la concentration de l'acide doit être au moins égale à 0,5 • 10 ~ *M lorsque le pH excède le pK de plus de 0,2 unité.

Lorsque le Pk de l'acide est supérieur à 5, la concentration en acide doit être au moins égale à 0,5 • 10_'M.

De façon générale, le mélange constituant l'ingrédient actif est présent dans une proportion comprise entre 0,5 à 15% en poids par rapport au poids total de la composition.

De façon générale, l'effet déodorant obtenu par les compositions selon l'invention est maintenu pendant une période au moins égale à 24 h.

Comme le montrent les exemples donnés ci-après, le sel de l'acide organique faible et du composé organique aminé peut être obtenu in situ lors du mélange des différents ingrédients de la composition ou peut être éventuellement préparé séparément, comme par exemple dans le cas du malate de S-benzylcystéamine.

Dans le but de mieux faire comprendre l'invention, on va en donner maintenant à titre d'illustration et sans aucun caractère limitatif plusieurs modes de réalisation décrits dans les exemples ci-après:

Exemple 1 :

On prépare selon l'invention un agent déodorant sous forme de spray alcoolique en procédant au mélange des ingrédients suivants:

Acide acétique 0,53 g

Amino-2-méthyl-2-propanediol-l,3 0,44 g

Parfum 0,5 g

Alcool absolu qsp 30 g

Cette composition est alors conditionnée dans une bombe aérosol en présence de :

Trichlorofluorométhane 42 g

Dichlorodifluorométhane 28 g

L'utilisation de ce spray par application sous les aisselles permet, après évaporation, de maintenir le pH de la sueur à 4,9 et de prévenir la formation des mauvaises odeurs.

Exemple 2:

On prépare selon l'invention un spray déodorant alcoolique en procédant au mélange des ingrédients suivants :

Acide lactique 0,79 g

Amino-2-méthyl-2-propanol-l 0,39 g

Parfum 0,5 g

Alcool absolu qsp 30 g

Cette composition est alors conditionnée dans une bombe aérosol en présence de:

Trichlorofluorométhane 42 g

Dichlorodifluorométhane 28 g

L'application de ce spray sous les aisselles permet, après évaporation, de maintenir le pH de la sueur à 4,2 et d'empêcher une dégradation bactérienne de la sueur.

Exemple 3:

On prépare selon l'invention un spray déodorant hydroalcoolique en procédant au mélange des ingrédients suivants :

Acide tartrique

30

g

Monoéthanolamine

19,9

g

Parfum

5

g

Eau

200

ml

Ethanol qsp

.. 1000

ml

Saturation de la solution au protoxyde

d'azote sous pression

7

kg/cm2

L'utilisation de ce spray permet de maintenir le pH à 4,3 et d'empêcher la formation de mauvaises odeurs pendant une période prolongée.

Exemple 4:

On prépare selon l'invention une lotion déodorante en procédant au mélange des ingrédients suivants :

Acide citrique, IH2O 42 g

Polymère cationique résultant de la condensation de la pipérazine, de l'épichlor-hydrine et de la diglycolamine en solution aqueuse à 28,7% 180 ml

(composé décrit dans le brevet français N° 74.27030)

Ethanol 200 ml

Parfum 1 g

Eau qsp 1000 ml

Cette lotion appliquée sous les aisselles permet, après évaporation, de maintenir le pH à 5.

Exemple 5:

Acide malique

26,8

g

Diéthanolamine

30,6

g

Eau

200

ml

Parfum

5

g

Ethanol

.. 1000

ml

Saturation de la solution au CO2 sous

pression

7

kg/cm2

L'utilisation de ce spray sous la plante des pieds permet, après évaporation, de maintenir le pH à 3,9.

Exemple 6:

Acide succinique 1,04 g

Triéthanolamine 1,76 g

Parfum 0,5 g

Alcool absolu qsp 30 g

Trichlorofluorométhane 42 g

Dichlorodifluorométhane 28 g

Ce spray appliqué sous les aisselles permet, après évaporation, de maintenir le pH à 5,1.

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Exemple 7:

On prépare selon l'invention une lotion déodorante pour pulvérisation manuelle en procédant au mélange des ingrédients suivants :

Acide tartrique 30 g

Orthotolybiguanidine 70 g

Parfum 5 g

Eau 350 ml

Ethanol qsp 1000 ml

L'utilisation de cette solution permet, après évaporation, de maintenir sous les aisselles le pH à 4,5.

Exemple 8:

On prépare selon l'invention un spray hydroalcoolique déodorant en procédant au mélange des ingrédients suivants :

Acide lactique 18 g

Propomeen C12 [amine à chaîne grasse (COPRA) polyoxypropylénée à l'aide de

2 moles d'oxyde d'éthylène] 29,8 g

Parfum 5 g

Eau 100 ml

Ethanol qsp 1000 ml

Saturation de la solution au protoxyde d'azote sous pression : 7 kg/cm2

Ce spray alcoolique après pulvérisation permet, après évaporation, de maintenir le pH à 3,75.

Exemple 9:

Acide lactique 18 g

Arginine 15,5 g

Parfum 1 g

Eau 150 ml

Ethanol qsp ■ 1000 ml

Cette lotion appliquée sous les aisselles permet, après évaporation, de maintenir le pH de la sueur à 3,85, et évite ainsi la formation de mauvaises odeurs durant les 24 h qui suivent l'application.

Exemple 10:

On prépare selon l'invention un spry hydroalcoolique en procédant au mélange des ingrédients suivants :

Acide malique 13,4 g

Malate de S-benzylcystéamine 19,3 g

Parfum 5 g

Eau 100 ml

Ethanol qsp 1000 ml

Saturation de la solution au protoxyde d'azote sous pression 7 kg/cm2

Ce spray pulvérisé sous les aisselles permet de maintenir le pH à 3,4.

Exemple 11:

On prépare selon l'invention une émulsion déodorante en procédant au mélange des ingrédients suivants :

Acide lactique 2,11g

Amino-2-méthyl-2-propanol-l 0,9 g

Propylèneglycol 23,5 g

Alcool cétylstéarylique polyoxyéthyléné à

l'aide de 15 moles d'oxyde d'éthylène 28 g

Alcool cétylique 4,7 g

Huile de paraffine 11,7 g

Myristate d'isopropyle 4,7 g

Eau 23,5 g

Cette émulsion appliquée sous les aisselles permet de 5 maintenir le pH de la sueur à 4,0.

Exemple 12:

On prépare selon l'invention une lotion déodorante en procé-]0 dant au mélange des ingrédients suivants:

Acide lactique 18 g

L-lysine 14,6 g

Ethanol 700 ml

Parfum 1 g

15 Eau qsp 1000 ml

Cette solution après pulvérisation manuelle sous les aisselles permet de maintenir le pH à 3,9.

20 Exemple 13:

Acide acétique 12 g

L-ornithine 13,2 g

25 Ethanol 800 ml

Parfum 1 g

Eau qsp 1000 - ml

Cette solution après pulvérisation manuelle sous les aisselles 30 permet de maintenir le pH à 5,1.

Exemple 14:

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Acide orthophtalique 33,2 g

L-histidine 48,4 g

Eau 500 ml

Parfum 1 g

40 Ethanol qsp 1000 ml

Cette solution appliquée sous les aisselles permet, après évaporation, de maintenir le pH à 4,8.

Exemple 15:

45 Selon la présente invention, on prépare une lotion déodorante pour pulvérisation manuelle en procédant au mélange des ingrédients suivants :

Acide lactique 9 g

50 Malate de S-benzylcystéamine 19,3 g

Parfum 1 g

Eau 100 ml

Ethanol qsp 1000 ml

Cette lotion, lorsqu'elle est appliquée sous les aisselles et après 55 évaporation des constituants volatils, permet de maintenir le pH de la sueur à 3,4 ce qui permet d'éviter la formation de mauvaises odeurs.

Exemple 16:

60 Selon la présente invention, on prépare une lotion déodorante pour pulvérisation manuelle en procédant au mélange des ingrédients suivants :

Acide orthophtalique 16,6 g

65 Lactate d'arginine 26,2 g

Parfum 1 g

Eau 150 ml

Ethanol qsp 1000 ml

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Cette lotion, lorsqu'elle est pulvérisée sous les aisselles et après évaporation des constituants volatils, permet de maintenir le pH de la sueur à 3,2.

Exemple 17:

Selon la présente invention, on prépare un déodorant sous forme de gel en procédant au mélange des ingrédients suivants :

Acide succinique 23,6 g

Monoéthanolamine 6,1 g

Hydroxyéthylcellulose 45 g

Eau qsp 1000 ml

Ce gel, lorsqu'il est appliqué sous les aisselles, permet de maintenir le pH de la sueur à 4,6, ce qui permet d'éviter la formation de mauvaises odeurs pendant une période d'environ 24 h après l'application.

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Claims

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1. Composition déodorante pour l'hygiène corporelle permettant d'empêcher la formation de mauvaises odeurs dues à une décomposition bactérienne de la sueur, caractérisée par le fait qu'elle contient, dans un véhicule cosmétique, comme ingrédient actif, un mélange constitué d'au moins un acide organique faible et d'au moins un sel d'un acide organique faible avec un composé organique aminé, ledit acide organique faible ayant d'une part pour formule brute CnHm(OH)x(COOH)y, n étant 0 ou un nombre entier de 1 à 6, m étant un nombre entier de 1 à 8,

x étant 0, 1 ou 2 et y étant 1, 2 ou 3, et d'autre part un poids moléculaire n'excédant pas 192, ledit mélange par application sur la peau maintenant le pH de la sueur à une valeur comprise entre 3 et 6.

2. Composition selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'acide organique faible est pris dans le groupe constitué par l'acide formique, l'acide acétique, l'acide citrique, l'acide malique, l'acide lactique, l'acide tartrique, l'acide adipique, l'acide phtalique, l'acide salicilique et l'acide succinique.

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REVENDICATIONS

3. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le composé organique aminé est un composé mono- ou plurifonctionnel à fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire.

4. Composition selon l'ime des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le composé organique aminé est un aminoalcool pris dans le groupe constitué par:

— l'amino-2 méthyl-2 propanol-1, l'amino-2 méthyl-2 pro-panediol-1,3, la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la tri-éthanolamine et les mono-, di- et triisopropanolamines.

5. Composition selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que le composé organique aminé est un amino-acide pris dans le groupe constitué par:

— l'histidine, l'arginine, la lysine et l'ornithine.

6. Composition selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que le composé organique aminé est un polymère cationique résultant de la condensation de la pipérazine, de l'épichlorhydrine et de la diglycolamine ou une amine grasse polyoxyéthylénée ou polyoxypropylénée.

7. Composition selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que le composé organique aminé est l'ortho-tolylbiguanidine ou la S-benzylcystéamine ou un de ses sels d'un acide organique faible.

8. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le pH transmis à la sueur est sensiblement égal au pK de l'acide organique faible constituant l'ingrédient actif.

9. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que l'ingrédient actif est compris dans une proportion de 0,5 à 15% en poids par rapport au poids total de la composition.

10. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le véhicule cosmétique est une solution aqueuse ou hydroalcoolique, ou un solvant organique tel que de l'alcool.

11. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le véhicule cosmétique est constitué d'un mélange d'un alcool et d'un gaz propulseur liquéfié sous pression, la composition se présentant sous la forme d'une bombe aérosol.

12. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que l'alcool est soit l'éthanol, soit l'iso-propanol.

13. Composition selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée par le fait qu'elle se présente sous la forme d'une émulsion du type huile-dans-l'eau ou eau-dans-l'huile, la phase aqueuse de l'émulsion contenant le mélange constituant l'ingrédient actif.

14. Composition selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée par le fait qu'elle se présente sous la forme d'un gel ou d'un stick.