CH617132A5 - Gripping device intended to be mounted on a vehicle wheel - Google Patents

Description

La présente invention a pour objet un dispositif d'agrippage destiné à être monté sur une roue de véhicule, comportant au moins trois barres coudées coplanaires, reliées entre elles, dont les extrémités coudées sont destinées à venir recouvrir la bande de roulement du pneu.

Dans les dispositifs connus de ce type, les barres, au nombre de quatre, sont reliées rigidement entre elles par un engrenage mécanique disposé au centre du dispositif, de telle sorte que le déplacement d'une barre entraîne toujours le déplacement des autres barres. Dès lors, lorsqu'une barre est en contact avec la chaussée, elle ne suit pas la déformation du pneu, étant donné qu'elle n'a pas la possibilité de se déplacer vers le centre de la roue. Elle doit par conséquent supporter tout le poids du véhicule. Cela se traduit par de fortes trépidations et les barres, incapables de supporter longtemps le poids du véhicule, se cassent en risquant d'endommager le véhicule et la chaussée. Ces dispositifs sont en outre encombrants, d'un poids élevé et d'un montage relativement compliqué.

La présente invention vise à supprimer les trépidations dues à la rigidité des dispositifs connus et à en simplifier le montage.

Le dispositif selon l'invention est caractérisé par le fait que les barres sont reliées entre elles, d'une part, par un support sur lequel au moins l'une des barres est montée coulissante et, d'autre part, par un moyen de tension.

L'une des barres au moins pouvant coulisser par rapport aux autres, les moyens de tension maintenant les parties recourbées des barres sur le pneu, le dispositif peut suivre les déformations du pneu lors du roulement, comme c'est le cas d'une chaîne à neige, ce qui permet d'envisager l'utilisation du dispositif en lieu et place d'une chaîne à neige, ce qui n'est pas le cas des dispositifs connus.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, des formes d'exécution de l'invention.

La fig. 1 représente trois vues des barres fixes d'une première forme d'exécution.

La fig. 2 représente quatre vues de la troisième barre coulissante.

La fig. 3 représente le moyen de tension de la première forme d'exécution.

Les fig. 4 à 11 illustrent la mise en place du dispositif selon la première forme d'exécution sur une roue de véhicule.

Les fig. 12 à 17A représentent des variantes de la première forme d'exécution.

La fig. 18 représente quatre vues du support d'une deuxième forme d'exécution.

La fig. 19 représente trois vues d'une barre de la deuxième forme d'exécution.

La fig. 20 représente une vue en coupe d'une barre montée sur le support.

La fig. 21 représente le moyen de tension de la deuxième forme d'exécution.

La fig. 22 représente deux variantes d'exécution du moyen de tension.

Les fig. 23 à 27 illustrent la mise en place du dispositif selon la deuxième forme d'exécution sur une roue.

Les fig. 28 à 33A illustrent le montage du dispositif selon la deuxième forme d'exécution avec un moyen de tension selon la variante représentée à la fig. 22.

Les fig. 34 à 40 illustrent des variantes d'exécution de la deuxième forme d'exécution.

Les fig. 41 à 48A représentent une troisième forme d'exécution et son montage sur une roue.

Les fig. 49 et 50 illustrent, comparativement, le comportement d'un dispositif selon l'art antérieur et d'un dispositif selon l'invention.

La fig. 51 représente une variante de la première forme d'exécution.

La fig. 52 représente une variante de la deuxième forme d'exécution.

Les fig. 53 à 55 représentent la mise en place d'un dispositif selon une variante de la deuxième forme d'exécution.

La première forme d'exécution comprend deux barres a et b (fig. 1) dont les extrémités sont coudées de manière à former une griffe destinée à s'étendre sur la bande de roulement du pneu. Ces deux barres a et b sont soudées à un support c présentant un passage e de section rectangulaire et portant un crochet d. Une troisième barre 2 (fig. 2) munie d'une griffe g et d'un crochet f est destinée à s'introduire en coulissant dans le passage e. La partie rectiligne de la barre 2 présente un certain nombre de trous. Les coupes II-IIi et II-II2 montrent en trait plein et en trait mixte différents profils que peut présenter la barre 2 à l'endroit de la coupe. Les profils non rectilignes augmentent la résistance de la barre. Les barres sont retenues ensemble au moyen d'un lien souple élastique 4 muni de mousquetons 3 à chacune de ses extrémités. Le dispositif est monté sur une roue 6 comme représenté aux fig. 4 à 11. On pose d'abord sur la roue la partie 1

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constituée des barres fixes et du support c comme représenté aux fig. 4 et 5. Ensuite, on introduit la barre 2 dans le support (fig. 6 et 7). On accroche ensuite l'un des mousquetons 3 du lien 4 dans le trou de la barre 2 le plus proche du support. Ce mousqueton constitue déjà une sécurité empêchant la barre 2 de sortir du support et empêchant pratiquement le dispositif d'échapper de la roue. On enroule ensuite, en exerçant une certaine tension, le lien 4 autour des crochets d et f et accroche finalement le second mousqueton ou simplement un anneau 5 à l'un de ces crochets (fig. 9 à 11).

La fig. 12 représente une variante dans laquelle les deux barres solidaires du support forment, en position montée, un angle a, et sont articulées sur le support de manière à pouvoir être rabattues parallèlement, en position de non-emploi, dans la position représentée en trait mixte. Le support présente dans ce cas-là des butées limitant l'ouverture des barres.

L'encombrement peut être également réduit selon la variante représentée à la fig. 13, dans laquelle les deux barres fixes sont presque parallèles et écartées d'un petit angle a mesuré sur le centre de la roue.

La fig. 14 représente une variante dans laquelle les deux barres fixées au support sont pratiquement parallèles et la barre coulissante présente un embranchement en forme de fourche aux dents pratiquement parallèles. Les barres et les dents parallèles peuvent former entre elles un angle, par exemple de 90°, comme représenté en trait mixte.

La fig. 15 représente une variante de la fig. 14, dans laquelle les barres et les branches de la fourche sont articulées pour pouvoir être rabattues dans la position représentée en trait mixte pour le rangement.

Les fig. 16,17 et 17a représentent une variante simplifiée de la première forme d'exécution, comportant une barre mobile 7 non perforée et un lien souple élastique 4 simplement muni de boucles 5 à chacune de ses extrémités. Cette exécution simplifiée est suffisante pour les dépannages et pour rouler à vitesse réduite.

La deuxième forme d'exécution comprend un support indépendant de forme annulaire 8 (fig. 18) constitué de trois segments h reliés par des glissières soudées j dirigées radialement. La section V-V de l'anneau peut être droite (section V-Vi) ou en U (section V-V2). Le dispositif comporte trois barres identiques 9 (fig. 19) présentant une extrémité recourbée en forme de griffe k destinée à venir sur le pneu et une extrémité intérieure également coudée en forme de crochet 1. La partie rectiligne est munie de trous pour la fixation d'un mousqueton. Les coupes VII-VII montrent la barre 9 et son crochet 1 respectivement seule et montée dans une glissière du support 8 (fig. 20). Le moyen de tension est constitué par un lien souple élastique 4 muni d'anneaux 3 à ses extrémités et de mousquetons coulissant entre ces extrémités, ces mousquetons étant destinés à venir s'accrocher dans les trous des barres 9 pour assurer ces barres, alors que les anneaux d'extrémité viennent s'accrocher sur les crochets 1, le lien lui-même étant enroulé sur les crochets 1. Le moyen de tension peut être également réalisé comme représenté à la fig. 22 par une première partie élastique souple 4 munie de boucles 5 à ses extrémités et une seconde partie constituée par une chaîne 11 terminée par un anneau 10 et un mousqueton 12. Comme représenté en variante dans cette même fig. 22, la chaîne 11 peut être remplacée par une courroie 11' munie de trous.

Les fig. 23 à 27 illustrent la mise en place d'un dispositif selon une variante un peu simplifiée de la deuxième forme d'exécution dans laquelle les barres 9 n'ont pas de trous et dans laquelle le moyen de tension est constitué par un simple lien souple élastique à l'extrémité duquel sont formées des boucles 5. Une barre 9 est tout d'abord introduite dans l'une des coulisses j du support 8 et posée sur la roue 6. Les deux autres barres 9 sont ensuite introduites dans chacune des deux autres coulisses j, cela sans qu'il soit nécessaire de déplacer le véhicule. On accroche ensuite l'une des boucles 5 du lien 4 à l'un des crochets 1 de l'une des barres

(fig. 25) puis on enroule ensuite, avec une certaine tension, le lien 4 autour des crochets des trois barres et accroche finalement l'autre boucle 5 à l'un des crochets 1 (fig. 26 et 27). En utilisant les mêmes barres non perforées et le moyen de tension selon la fig. 22, il est possible d'assurer les barres en cas de rupture du lien élastique ou d'une trop grande force centrifuge. Le montage d'une telle variante est représenté aux fig. 28 à 33A. On accroche tout d'abord l'anneau 10 à l'un des crochets 1, puis on enroule la chaîne 11 autour des crochets 1 des deux autres barres, puis accroche l'un des maillons suivants de la chaîne au mousqueton 12. Les barres sont ainsi assurées. On enroule ensuite le reste de la chaîne et le lien élastique 4 autour des crochets des barres comme précédemment.

En variante, il est possible de prévoir plus de trois glissières sur le support annulaire 8, par exemple douze glissières comme représenté à la fig. 34. Ces douze glissières permettent de monter douze barres recourbées comme représenté à la fig. 35, ce qui permet d'augmenter l'adhérence et d'améliorer le roulement. Les fig. 37 à 40 montrent des variantes de forme du support annulaire 8. Les fig. 34, 35 et 40 montrent en outre comment les barres suivent la déformation du pneu.

La troisième forme d'exécution représentée aux fig. 41 à 48 comprend également deux barres fixes solidaires d'un support 13 présentant un passage pour une troisième barre 14, comme dans la première forme d'exécution. Cette troisième barre 14 est également munie de perforations à son extrémité rectiligne et d'un crochet 19 dirigé latéralement. A l'une des barres fixes est accroché un ressort 18 muni d'un mousqueton 17. Sur le support 13 est articulé un levier 16 à l'extrémité du bras court duquel est accroché un ressort 15 dont l'extrémité libre est terminée par une boucle. Pour le montage du dispositif sur une roue 6, on glisse d'abord les deux barres fixes sur la roue (fig. 42), puis on introduit la barre coulissante 14 dans le support 13 (fig. 43 et 44). On accroche ensuite sans effort la boucle du ressort 15 au crochet 19, puis, agissant sur le levier 16, on vient accrocher celui-ci derrière le crochet 19 en tendant le ressort 15 (fig. 47). Comme représenté à la fig. 46, il est nécessaire d'exercer une traction vers le haut du levier 16 pour tendre le ressort 15. Si l'on préfère toutefois exercer une pression vers le bas, il suffit de déplacer l'ensemble de 180°.

La fig. 51 représente une variante de la première forme d'exécution dans laquelle la barre mobile ne présente pas de perforation. Le moyen de tension est formé par une boucle constituée d'un lien souple non élastique et d'un tendeur 20 analogue à un tendeur de fixation de ski.

La fig. 52 représente une variante de la seconde forme d'exécution utilisant un moyen de tension identique à celui de la fig. 51. Dans les deux cas, la partie souple non élastique est en deux parties accrochables au moyen d'un crochet 24. En position fermée, l'extrémité du tendeur 20 est introduite dans une boucle de sécurité 21.

Les fig. 53 à 55 illustrent le montage du dispositif selon la seconde forme d'exécution en utilisant un moyen de tension du type représenté à la fig. 21, constitué par un lien souple et élastique muni de deux mousquetons d'extrémité et de deux mousquetons intermédiaires coulissants permettant d'assurer les trois barres au moyen de trois mousquetons fixés dans les trous de chacune des barres. La fixation se fait par enroulement sur les crochets 1 des barres.

La fig. 49 illustre, en trait mixte, le déplacement des barres d'un dispositif d'agrippage selon l'art antérieur, lors de la déformation du pneu lors du roulement. On voit que non seulement la barre supérieure s'écarte du pneu, mais que les barres latérales se déplacent également sur le pneu.

Comparativement, un dispositif selon l'invention, tel que représenté en fig. 50, permet à la barre inférieure de suivre la déformation du pneu, tandis que les deux autres barres ne subissent aucun déplacement.

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10 feuilles dessins

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1. Dispositif d'agrippage destiné à être monté sur une roue de véhicule, comportant au moins trois barres coudées coplanaires, reliées entre elles, dont les extrémités coudées sont destinées à venir recouvrir la bande de roulement du pneu, caractérisé par le fait que les barres sont reliées entre elles, d'une part, par un support sur lequel au moins l'une des barres est montée coulissante et, d'autre part, par un moyen de tension.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le moyen de tension est constitué par un lien souple et élastique (4).

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le moyen de tension est constitué par un ressort (15).

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le moyen de tension est constitué par une boucle formée par un lien souple et un tendeur (20).

5. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait qu'il comprend deux barres (1) fixées rigidement au support et une troisième barre (2) coulissant dans le support, le support et la troisième barre étant munis de crochets (d, f) autour desquels s'enroule le lien souple et élastique (4).

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la troisième barre présente des trous pour la fixation d'une extrémité dudit lien souple.

7. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la troisième barre présente un embranchement en forme de fourche de manière à présenter deux extrémités recourbées (fig. 14 et 15).

8. Dispositif selon la revendication 2 ou 4, caractérisé par le fait que le support est constitué par un anneau, circulaire ou non (8; fig. 37; fig. 38; fig. 39) muni d'autant de glissières © qu'il y a de barres et dans chacune desquelles est montée une barre coulissante (9), chaque barre présentant un crochet (1) à son extrémité intérieure autour duquel s'enroule le lien souple.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le lien souple est constitué en partie d'une chaîne de sécurité (11) et en partie d'une attache élastique (4).

10. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait qu'il comprend deux barres fixées rigidement au support (13) et une troisième barre (14) coulissant dans le support, ledit ressort (15) étant attaché par une extrémité à un levier tendeur (16) pivoté sur le support, et présentant une boucle à son autre extrémité destiné à s'accrocher à un crochet (19) solidaire de la troisième barre.