L'invention a pour objet un dispositif d'accrochage qui peut aussi être un dispositif de fermeture, compor tant deux supports pourvus d'organes d'accrochage desti nés à être amenés en relation d'interpénétration mutuelle lorsque les deux supports sont placés l'un sur l'autre.
On connaît depuis plusieurs années des dispositifs d'accrochage formés de deux parties souples pourvues d'organes d'accrochage et destinées à être appliquées l'une contre l'autre.
Par exemple dans le brevet britannique No 1088849 et le brevet suisse No 339155, est décrit un tel dispositif dans lequel les organes d'accrochage d'une des parties sont des boucles, tandis que les organes d'accrochage de l'autre partie sont des crochets.
On connaît aussi des tissus plus ou moins élastiques ayant des propriétés accrochantes tels que décrits par exemple dans le brevet français No 1375254. On connaît également un dispositif d'accrochage composé de deux parties semblables, chacune des parties présentant une multitude de boucles formant un tapis d'une épaisseur donnée ainsi qu'une multitude de crochets.
Les disposi tifs à boucles et à crochets sont en général réalisés par des procédés de tissage. Ils trouvent certaines applica- tion, entre autres, dans l'industrie vestimentaire (ferme ture d'habits), dans l'indutrie des meubles (houssage de sièges, fixation de tapis), dans le domaine médical (fixa tion de bandages et autres.
On connaît également des dispositifs d'accrochage formés de deux parties destinées à s'interpénétrer, réalisées en une matière plastique ou métallique. A cet effet,
on a déjà proposé un élément d'accrochage composé d'un support de base en matière synthé tique présentant sur sa surface un très grand nombre de protubérances étroitement rapprochées les unes des autres et susceptibles de s'engager avec les protubé rances d'un autre élément semblable.
Ces protubérances peuvent être des champignons ou des crochets en une même matière que le support de base et l'élement peut être réalisé, par exemple, par injection de la matière synthétique dans une matrice.
Un dispositif d'accrochage métallique appelé disposi tif d'accrochage à agrafes a également été proposé. Ce dispositif comprend deux parties, l'une présentant un grand nombre de crochets métalliques, l'autre un grand nombre de boucles métalliques, les crochets et les boucles étant retenus dans des bandes en matière plastique.
Ces dispositifs réalisés en matière plastique ou en métal présentent une grande force d'adhésion, mais ils sont en général moins souples que les dispositifs obtenus par tissage ou par tricotage et sont, par conséquent, utilisés pour d'autres buts, par exemple pour la fixation de panneaux de décoration ou pour maintenir en place des objets dans des véhicules de tous genres.
Tous les dispositifs déjà proposés ou mis en oeuvre présentent la caractéristique commune de ne pas être élastiquement extensibles dans les conditions acceptables, tout en étant souvent très souples. Or, dans de nom breuses applications une telle déformabilité élastique est non seulement souhaitable, mais souvent indispensable; à peine de rendre ce type de dispositif d'accrochage ou de fermeture inemployable.
Par exemple, dans l'industrie vestimentaire, il arrive fréquemment que l'on travaille des tissus extensibles et si l'on utilise comme fermeture les dispositifs d'accrochage connus, la partie du tissu sur laquelle est fixé le dispositif perd en grande partie son caractère élastique. Pour cette raison, ces dispositifs d'accrochage sont, entre autres, relativement peu utilisés pour la lingerie féminine, la corseterie, diverses applica tion médicales et autres.
Contrairement à ces divers dispositifs connus le dis positif d'accrochage selon la présente invention présente le grand avantage d'être élastique au moins en sens longitudinal grâce au fait que les deux bandes ou sup ports sont élastiques.
Le dispositif d'accrochage comprenant deux supports en forme de ruban, pourvus d'organes d'accrochage filiformes en relation d'interpénétration lorsque les deux supports sont placés l'un sur l'autre est caractérisé en ce que chacun desdits supports présente une élasticité per manente au moins dans le sens longitudinal. Les propriétés élastiques des deux supports peuvent être égales ou différentes.
Dans un tel dispositif élastique on pourra, sans préju dice pour le bon accrochage, exercer une sollicitation de traction avec, comme conséquence, un allongement cor- rélatif du dispositif. Les efforts de traction en deux directions opposées pourront être appliqués soit, à la fois sur les deux supports superposés mutuellement accro chés, soit sur l'un dans une direction et, sur l'autre, en direction opposée.
Si les propriétés élastiques des deux supports sont identiques, ceux-ci s'allongeront d'une même longueur lorsque cette traction leur sera appliquée et les organes d'accrochage qui sont en position d'inter- pénétration ne subiront aucun déplacement préjudiciable l'un par rapport à l'autre. Ils resteront, en tout cas, parfaitement accrochés. Si le dispositif d'accrochage se lon l'invention est utilisé pour fixer deux parties d'un tissu élastique, il pourra, si une traction est exercée sur le tissu s'étendre en même temps que le tissu. On aura ainsi une fixation souple.
Si, par contre, les deux supports présentent une élasticité différente, l'écart devra avanta geusement être choisi tel que l'élasticité moyenne du dispositif d'accrochage soit suffisante pour absorber les sollicitations prévues dans les cas d'application spécifi ques considérés.
Les dessins représentent, à titre d'exemple, des modes d'exécution du dispositif d'accrochage élastique, objet de l'invention. Dans ces dessins La fig. 1 représente une coupe par un tronçon d'un support à crochets d'un dispositif d'accrochage réalisé par tissage.
La fig. 2 représente une coupe par un tronçon d'un support à boucles d'un dispositif d'accrochage réalisé par tissage. Ces deux supports sont destinés à être appliqués et pressés l'un sur l'autre en position d'accrochage du dispositif.
La fig. 3 représente en vue perspective un tronçon d'un dispositif d'accrochage élastique ; La, fig. 4 représente en coupe un tronçon d'un dispo sitif d'accrochage représenté en état d'interpénétration, mais non sollicité par un effort de traction.
La fi-, 5 est semblable à la fig. 4, le tronçon du dispositif d'accrochage élastique étant représenté après allongement, par déformation élastique.
La fig. 6 représente une coupe en chaîne d'un autre élément accrocheur.
La fig. 7 représente schématiquement le montage du support destiné à la formation de l'élément accrocheur selon la fig. 6.
La fig. 8 représente le carton relatif au montage de cet élément accrocheur.
La fig. 9 représente une coupe en chaîne d'un autre élément accroché.
La fig. 10 représente schématiquement le montage du support destiné à la formation de l'élément accroché selon la fig. 9, et La fig. 11 représente le carton relatif au montage de cet élément accroché.
<I>Exemple I</I> a) Elément accrocheur: (fig. 1) Dans cette exécution le ruban à crochets est réalisé en formant un support constitué par une trame composée de fils en nylon multifilament 1 à 12, et une chaîne compo sée de fils en nylon multifilament 13 et de fils 14 en une matière élastique, naturelle ou synthétique. Les fils de trame 2-3, 5-6, 8-9 et 11-12 sont placés deux à deux, l'un au-dessus de l'autre et le fil élastique 14 est passé entre ces paires de fils de trame et sur les fils 1, 4, 7, 10. Les fils de chaîne en nylon multifilament 13 sont tirés en zig zag sur les fils de trame 1, 4, 5, 4, 7, 9, 10, 11.
Les crochets 15, 16, 17, 18 sont réalisés à l'aide de monofils supplémentaires de chaîne 19, qui sont des fils de poil. Un premier fil supplémentaire de poil 19 forme une boucle coupée représentée par le crochet 15 et passe ensuite sous les deux fils de trame 2 et 3, puis sur le fil de trame 4 pour reformer une boucle coupée représentant le crochet 17 après avoir passé sous les deux fils de trame 5 et 6.
Après avoir formé le crochet 17 le monofil 19 passe sous le fil de trame 8 et 9, sur le fil de trame 10 et reforme un crochet (non représenté) après avoir passé sous les fils de trame 11 et 12. Le monofil supplémen taire 19a passe sur le fil de trame 1, puis sous les deux fils de trame 2 et 3 pour former le crochet 16. Il passe ensuite sous les deux fils de trame 5 et 6, sur le fil de trame 7 pour former le crochet 18 après avoir passé sous les fils de trame 8 et 9.
Après avoir été tissé, le ruban à crochets est soumis à un traitement thermique, qui a pour but de fixer com plètement le fond et les boucles des monofils 19 qui deviendront, après la coupe, les crochets 15, 16, 17, 18. La température et le temps pendant lequel ce traitement est appliqué dépendent des fils utilisés. Il est générale ment nécessaire, lors de ce traitement, de tendre le ruban sans toutefois l'étendre afin qu'il devienne parfaitement plat.
Pour conserver une bonne élasticité et améliorer le corps du ruban ainsi que pour encoller fermement dans le tissu de fond les boucles qui deviendront, après la coupe, les crochets 15 à 18, le ruban est apprêté par enduction ou raclage d'un produit d'apprêt à élasticité permanente, par exemple un latex.
Lors de l'apprêtage, le ruban subit une certaine ten sion qui doit être telle qu'il ne soit pas étendu lors de l'opération de raclage et de séchage. Le film d'apprêt étant presque pratiquement vulcanisé par ce traitement, donne un liage suffisamment fort des crochets en mono- fils, tout en permettant d'étirer et de détendre le ruban à volonté sans aucun danger de déformation des crochets ou du tissu.
Pour effectuer la coupe des boucles monofils 19 et former ainsi les crochets, le ruban est mis sous tension, de sorte que les boucles soient coupées sans aucune difficulté. Le ruban à crochets représenté dans la fig. 1 peut être étendu à 100 %, de sorte que sa longueur peut doubler. Si l'on examine cette fig. 1, on remarque que, lorsque le ruban est mis sous tension, le fil élastique 14 s'étend.
Les fils de fond 13 et les monofils supplémentaires 19 qui ne sont pas élastiques et ne peuvent donc s'étendre, sont cependant tirés en zigzag entre les flic de trame 1 à 12 du fond, d'une telle manière que lors de l'extension du ruban, ils peuvent s'aplatir et augmenter de longueur dans le sens de la traction, c'est-à-dire aussi dans le sens de la déformation du dispositif d'accrochage ou de fer meture.
b) Elément accroché: (fig. 2) Le support à boucles est tissé de manière analogue au ruban à crochets de la fig. 1. Le ruban à boucles est réalisé en formant un fond qui comprend des fils de trame en nylon multifilaments 20 à 28 et des fils de chaîne composés de fils en nylon multifilaments 29, 29a et 29b et de fils élastiques 30, naturels ou synthétiques.
Le fil élastique 30 passe en dessous du fis de trame 20, au-dessus du fil de trame 21, en dessous des deux fils de trame suivants 22 et 23, placés l'un à côté de l'autre, au-dessus du fil de trame 24. Les fils de chaîne du fond 29 et 29a sont tirés en zigzag autour des fils de trame 20 à 28, le fil de fond 29b étant également tiré en zigzag autour des fils de trame 20 à 28 mais passant toujours sur les deux fils de trame placés l'un à côté de l'autre 22, 23, 24, 25.
Les boucles 31 à 36 sont réalisées à l'aide des fils de chaîne supplémentaires 37, 37a et 37b, qui sont des fils de poils tirés en zigzag entre les fils de trame 20 à 28 et enjambent les fils élastiques 30.
Lors du finissage ce ruban subit également, comme le ruban à crochets, un traitement thermique, puis les bou cles 31 à 36 formées à l'aide des monofils 37, 37a et 37b et le fond constitué par les fils de trame 20 à 28 et par les fils de chaîne 29, 29a, 29b et 30 sont encollées pour application d'un apprêt élastique sur la face dorsale du support, comme le support à crochets. Le support à boucles qui vient d'être décrit présente des caractéristi ques élastiques qui peuvent être égales ou différentes du support à crochets décrit en référence à la fig. 1.
Etant donné que le fil élastique peut s'étendre et que le tissage des fils de chaîne est réalisé en zigzag, le support à boucles pourrait également s'allonger à 100% pour les mêmes raisons que celles du support à crochets.
Si l'on suppose que le support à boucles et le support à crochets sont mis en position d'interpénétration, puis soumis à une traction, ils subiront, sous l'effet de la traction qui leur est appliquée, un allongement en rapport avec l'ef fort de traction et les boucles et les crochets en position d'interpénétration resteront toujours pratiquement l'un en face de l'autre et ne seront soumis à aucune sollicita- tion préjudiciable. Ils resteront donc mutuellement et fermement accrochés.
<I>Exemple 11</I> Le dispositif décrit dans l'exemple I présente un carac tère élastique dans une seule direction, c'est-à-dire selon la chaîne, ce qui est amplement suffisant pour les appli cations courantes. Il est cependant possible, sans aucune difficulté pour l'homme de métier, d'effectuer un tissage avec des fils de trame élastique ou tirés en zigzag sur les fils de chaîne et obtenir ainsi des propriétés élastiques dans deux directions.
Une telle réalisation est schématisée sommairement aux fig. 3, 4 et 5, dans lesquelles les flèches F indiquent les. directions de traction longitudinales tandis que les flèches FI indiquent les directions de traction transver sales.
Dans cette exécution, on retrouve le support 38 por tant les boucles ou éléments accrochés appropriés quel conques 39 et le support 40 à crochets ou éléments accrocheurs appropriés quelconques 41.
On pourrait, semblablement, réaliser de tels disposi tifs d'accrochage et de fermeture à degré d'élasticité multidirectionnel.
<I>Exemple</I> 11T Cet exemple HI se rapporte à l'exécution d'un disposi tif d'accrochage sous la forme d'un ruban de 30 mm de largeur et présentant une bonne élasticité longitudinale. <I>a)</I> Elément <I>accrocheur :</I> (fig. 6, 7 et 8) Dans cette exécution, la chaîne double de fond est formée-par une première chaîne composée de 160 fils en polyamide multibrins de 140 deniers, 600 T/Z - 400 T/ S, et une deuxième chaîne composée de 37 fils en caoutchouc synthétique de 2,300 kg.
La chaîne de poils est composée de 35 fils en polya mide monofil d'un diamètre de 0,18 mm. Le fil de trame est constitué par un fil en polyamide multibrin de 200 deniers, normal 200 T/Z. Dans cette exécution le rap port- en chaîne pour un ruban complet se comprend comme suit
EMI0003.0066
En accord avec la représentation graphique de la fig. 1, on observera que, dans le rentrage, afin d'obtenir une qualité satisfaisante,
il est nécessaire de former des bou cles en monofil d'une telle manière qu'elles enjambent dans le tissu de fond au moins deux tissus de fond en polyamide; un fil élastique et un support provisoire contribuant à la formation des boucles. Un groupe formé par quatre fils de fond en polya mide 140 deniers, un fil élastique et un fil de poil de diamètre 0,18 mm mm est alors, chaque fois, rentré dans une même ouverture du peigne du métier.
Dans ces conditions, le rentrage dans les lames se fera comme suit.
EMI0004.0000
Quant à la mise en carte (carton) de l'armure du tissu, on observera que la liaison des fils de fond, des fils élastiques et des fils de poil a été spécialement recherchée pour donner au ruban une élasticité optimale,
c'est- à-dire un compromis entre une élasticité suffisante et la nécessité de garder une forme et une position correcte des boucles en monofil. Ce ruban présente ainsi des boucles bien ouvertes et placées latéralement sur le tissu de fond, c'est-à-dire perpendiculairement, obliquement par rapport à l'axe longitudinal du ruban.
Cette disposition favorise le traitement ultérieur des boucles par tout moyen thermique, mécanique ou autre afin d'en faire des éléments accrocheurs.
Le rapport d'armure des fils de poil est de 6 duites, assurant ainsi une liaison très ferme dans le tissu de- fond. Cette liaison en W offre simultanément une grande sou plesse au tissu, c'est-à-dire la possibilité de se détendre et ensuite de revenir aisément et totalement à ses forme et dimensions initiales.
Dans l'exemple décrit, l'élasticité obtenue après tis sage est optimale. La fig. 6 représente une coupe en chaîne du ruban dans laquelle on reconnaît les fils de fond en polyamide multibrins 42, les fils élastiques 43, les fils de poil en polyamide monofil 44 et les fils de trame en polyamide multibrins 45.
Dans cette même fig. 4, on a schématisé par des traits 46 des endroits d'ouverture des boucles de manière à former les éléments accrocheurs proprement dits. b) Elément accroché: (fig. 9, 10 et 11). La chaîne double de fond est formée par une pre mière chaîne composée de 160 fils en polyamide multi- brins de 140 deniers, 600 T/Z - 400 T/S et une deuxième chaîne composée de 34 fils en caoutchouc synthétique de 3,030 kg.
La chaîne de poils est composée de 34 fils 90 deniers, 200 TfZ. Le fil de trame, tout comme pour l'élément accrocheur, est constitué par un fil en polyamide multibrin de 200 deniers, normal 200 T/ S.
Dans cette exécution le rapport en chaîne pour un ruban complet se comprend comme suit
EMI0004.0061
Contrairement au mode de rentrage pour le ruban accrocheur, aucun fil de fond n'est passé entre les parties de lève des lisses des gaz. Ainsi les boucles de ce ruban n'enjambent localement que les supports provisoires res pectifs. Un groupe formé de quatre fils de fond, d'un fil élastique; de deux fils de poil ainsi que les deux supports provisoires respectifs est passé dans une même ouverture du peigne du métier.
Dans cette réalisation, le rentrage dans les lames s'effectue conformément au tableau suivant
EMI0005.0005
Quant à la mise en carte (carton) de l'armure du tissu, on observera que la liaison des fils de fond, des fils élastiques et des fils de poil a été également recherchée pour donner au ruban une élasticité optimale, comme exposé pour l'élément accrocheur.
Il a été particulièrement visé à former une surface de poils bien remplie et ébouriffée en vue d'obtenir une grande capacité d'accrochage à l'égard de l'élément ac crocheur. Le rapport de l'armure des fils de poil est de 4 et de 5 duites entre les boucles formées par le même fil, d'où résulte qu'il y a toujours une liaison en W des fils de poil dans le fond.
Par la compacité spécialement recherchée du tissu et aussi par là position des fils de trame dans le fond, la liaison des fils de poil ne contrarie nullement la souplesse et la facilité avec lesquelles le ruban peut s'allonger et se détendre complètement.
La coupe du ruban en chaîne (fig. 9) montre claire ment la composition du tissu et les positions des fils de chaîne et des duites dans le ruban détendu. Les références 42 à 45 représentent, comme dans les dessins relatifs à l'élément accrocheur, respectivement les fils de fond, les fils élastiques, les fils de poil et les fils de trame.
Il est intéressant de noter que la relation entre les tensions de la chaîne en fil élastique, respectivement à l'ourdissage et au tissage, présente, tant dans l'élément accrocheur que dans l'élément accroché, une ünportance primordiale:
Dans l'exemple choisi, cette condition de relation est établie de la manière suivante: on part tout d'abord du principe que le fil élastique en l'occurrence des fils en caoutchouc synthétique, présente une tension sur bobine considérée comme tension unitaire symboliquement re présentée par 1. On considère, dans le même -temps, que le fil élastique a été bobiné sans allongement, ou en d'autres termes que l'allongement du fil élastique bobiné est négligeable, c'est-à-dire nul.
L'ourdissage de la chaîne élastique est, en l'occur rence, effectué avec une mise sous tension dans le rap port 2; 8 : 1, c'est-à-dire que l'on obtient sur ensouple un allongement au coefficient 2, 8. La chaîne élastique our die avec un tel allongement travaille alors sur le métier sous une tension dans le rapport vrai, 1,15 : 1, ce qui correspond donc à l'obtention d'une longueur de chaîne au tissage de 1,15 m pour un mètre de chaîne déroulé ex- ensouple.
On peut évidemment, selon les besoins, changer les rapports de tension ou d'allongement considérant que, d'autre part, l'élasticité du tissu ainsi obtenu est égale ment sensiblement influencée par le duitage choisi.
Il va de soi évidemment que les produits de tissage ainsi réalisés dans des conditions et des buts exception nels peuvent être ultérieurement traités en vue des opéra tions de finissage et d'apprêt par dés moyens et produits connus dans l'industrie textile pour autant qu'ils restent élastiques.
Cet exemple détaillé a pour but de définir davantage les caractéristiques du dispositif d'accrochage en cause en se basant sur l'expérience acquise et sur des résultats pratiquement parfaits.
D'autre part, il est possible d'utiliser, à la place du ruban à crochets, un support en caoutchouc ou en ma tière synthétique réalisé par matriçage et présentant une multitude de protubérances, par exemple des champi gnons qui pourront venir s'accrocher dans les boucles du ruban astracan décrit en référence à la fig. 2.
D'autre part, le ruban à boucles peut être réalisé à l'aide d'un support en caoutchouc ou en matière synthé tique identique à celui portant les protubérances et d'y enrober ou d'y faire adhérer des boucles. Dans le cas d'une exécution dans laquelle les boucles et les crochets ou champignons sont en métal, il est possible de réaliser les rubans par matriçage ou par stockage, c'est-à-dire que les boucles et les crochets métalliques seraient proje tés sur le support, par exemple, par un procédé magnéti que.
On peut faire également application d'un procédé de tufting semblable à celui utilisé dans la fabrication des tapis où, par exemple, des boucles et des crochets se raient piqués sur un support élastique tissé ou sur une grille en caoutchouc ou en matière synthétique.
Les dispositifs de liaison obtenus avec un support en caoutchouc ou en matière synthétique et des organes d'accrochage en métal peuvent, évidemment, être soumis à des forces beaucoup plus grandes qu'un dispositif obtenu par tissage destiné, par exemple, à raccorder des courroies de transmission ou à fixer des bâches sur un véhicule. Les éléments du dispositif d'accrochage pour raient alors être fixés sur les parties à relier par rivetage, vissage ou par tout autre moyen approprié.
Les moyens susdécrits n'ont été cités qu'à titre d'exemple. Il est évident que l'on pourra réaliser des supports d'accrochage mâles et/ou femelles par des moyens infiniment variables pour autant que le support, en quelque matière convenante que ce soit, présente une élasticité et qu'au moins l'une de leurs faces présente des éléments accrocheurs et/ou des éléments accrochés tels que deux tels supports étant superposés et pressés soient fermement solidarisés et gardent une bonne déformabili- té élastique au moins dans une direction.
Il en résulte qu'on pourra produire de tels supports non. seulement par tissage mais aussi par pressage, lami nage, extraction, injection, projection, aiguilletage, trico- tage, flockage. On pourra aussi faire usage de toute matière naturelle ou synthétique convenante.
Dans tous ces cas, dans la ou les directions de déformation élastique, respectivement d'allongement, les supports constitutifs se comporteront comme schématisé sommairement aux fig. 4 et 5, respectivement dans leur position avant et après sollicitation par un effort de traction.
Pratiquement, on obtiendra que le pas P entre deux éléments d'accrochage voisins (fig. 4) deviendra, après déformation élastique Pl > P, restant entendu qu'après cessation des sollicitations de traction, ledit pas reviendra automatiquement à la valeur P.
Il en résulte que la position relative des éléments accrocheurs et accrochés, respectivement de l'un et l'autre supports du dispositif d'accrochage ou de fermeture élastique consi déré, restera pratiquement constante et, en tout cas, dans des limites de déformation acceptables, c'est-à-dire sans réduction, respectivement sans réduction préjudiciable, de la force d'accrochage des éléments d'accrochage.