L'invention a pour objet un dispositif d'accrochage qui peut aussi être un dispositif de fermeture, compor tant deux supports pourvus d'organes d'accrochage desti nés à être amenés en relation d'interpénétration mutuelle lorsque les deux supports sont placés l'un sur l'autre.
On connaît depuis plusieurs années des dispositifs d'accrochage formés de deux parties souples pourvues d'organes d'accrochage et destinées à être appliquées l'une contre l'autre.
Par exemple dans le brevet britannique No 1088849 et le brevet suisse No 339155, est décrit un tel dispositif dans lequel les organes d'accrochage d'une des parties sont des boucles, tandis que les organes d'accrochage de l'autre partie sont des crochets.
On connaît aussi des tissus plus ou moins élastiques ayant des propriétés accrochantes tels que décrits par exemple dans le brevet français No 1375254. On connaît également un dispositif d'accrochage composé de deux parties semblables, chacune des parties présentant une multitude de boucles formant un tapis d'une épaisseur donnée ainsi qu'une multitude de crochets.
Les disposi tifs à boucles et à crochets sont en général réalisés par des procédés de tissage. Ils trouvent certaines applica- tion, entre autres, dans l'industrie vestimentaire (ferme ture d'habits), dans l'indutrie des meubles (houssage de sièges, fixation de tapis), dans le domaine médical (fixa tion de bandages et autres.
On connaît également des dispositifs d'accrochage formés de deux parties destinées à s'interpénétrer, réalisées en une matière plastique ou métallique. A cet effet,
on a déjà proposé un élément d'accrochage composé d'un support de base en matière synthé tique présentant sur sa surface un très grand nombre de protubérances étroitement rapprochées les unes des autres et susceptibles de s'engager avec les protubé rances d'un autre élément semblable.
Ces protubérances peuvent être des champignons ou des crochets en une même matière que le support de base et l'élement peut être réalisé, par exemple, par injection de la matière synthétique dans une matrice.
Un dispositif d'accrochage métallique appelé disposi tif d'accrochage à agrafes a également été proposé. Ce dispositif comprend deux parties, l'une présentant un grand nombre de crochets métalliques, l'autre un grand nombre de boucles métalliques, les crochets et les boucles étant retenus dans des bandes en matière plastique.
Ces dispositifs réalisés en matière plastique ou en métal présentent une grande force d'adhésion, mais ils sont en général moins souples que les dispositifs obtenus par tissage ou par tricotage et sont, par conséquent, utilisés pour d'autres buts, par exemple pour la fixation de panneaux de décoration ou pour maintenir en place des objets dans des véhicules de tous genres.
Tous les dispositifs déjà proposés ou mis en oeuvre présentent la caractéristique commune de ne pas être élastiquement extensibles dans les conditions acceptables, tout en étant souvent très souples. Or, dans de nom breuses applications une telle déformabilité élastique est non seulement souhaitable, mais souvent indispensable; à peine de rendre ce type de dispositif d'accrochage ou de fermeture inemployable.
Par exemple, dans l'industrie vestimentaire, il arrive fréquemment que l'on travaille des tissus extensibles et si l'on utilise comme fermeture les dispositifs d'accrochage connus, la partie du tissu sur laquelle est fixé le dispositif perd en grande partie son caractère élastique. Pour cette raison, ces dispositifs d'accrochage sont, entre autres, relativement peu utilisés pour la lingerie féminine, la corseterie, diverses applica tion médicales et autres.
Contrairement à ces divers dispositifs connus le dis positif d'accrochage selon la présente invention présente le grand avantage d'être élastique au moins en sens longitudinal grâce au fait que les deux bandes ou sup ports sont élastiques.
Le dispositif d'accrochage comprenant deux supports en forme de ruban, pourvus d'organes d'accrochage filiformes en relation d'interpénétration lorsque les deux supports sont placés l'un sur l'autre est caractérisé en ce que chacun desdits supports présente une élasticité per manente au moins dans le sens longitudinal. Les propriétés élastiques des deux supports peuvent être égales ou différentes.
Dans un tel dispositif élastique on pourra, sans préju dice pour le bon accrochage, exercer une sollicitation de traction avec, comme conséquence, un allongement cor- rélatif du dispositif. Les efforts de traction en deux directions opposées pourront être appliqués soit, à la fois sur les deux supports superposés mutuellement accro chés, soit sur l'un dans une direction et, sur l'autre, en direction opposée.
Si les propriétés élastiques des deux supports sont identiques, ceux-ci s'allongeront d'une même longueur lorsque cette traction leur sera appliquée et les organes d'accrochage qui sont en position d'inter- pénétration ne subiront aucun déplacement préjudiciable l'un par rapport à l'autre. Ils resteront, en tout cas, parfaitement accrochés. Si le dispositif d'accrochage se lon l'invention est utilisé pour fixer deux parties d'un tissu élastique, il pourra, si une traction est exercée sur le tissu s'étendre en même temps que le tissu. On aura ainsi une fixation souple.
Si, par contre, les deux supports présentent une élasticité différente, l'écart devra avanta geusement être choisi tel que l'élasticité moyenne du dispositif d'accrochage soit suffisante pour absorber les sollicitations prévues dans les cas d'application spécifi ques considérés.
Les dessins représentent, à titre d'exemple, des modes d'exécution du dispositif d'accrochage élastique, objet de l'invention. Dans ces dessins La fig. 1 représente une coupe par un tronçon d'un support à crochets d'un dispositif d'accrochage réalisé par tissage.
La fig. 2 représente une coupe par un tronçon d'un support à boucles d'un dispositif d'accrochage réalisé par tissage. Ces deux supports sont destinés à être appliqués et pressés l'un sur l'autre en position d'accrochage du dispositif.
La fig. 3 représente en vue perspective un tronçon d'un dispositif d'accrochage élastique ; La, fig. 4 représente en coupe un tronçon d'un dispo sitif d'accrochage représenté en état d'interpénétration, mais non sollicité par un effort de traction.
La fi-, 5 est semblable à la fig. 4, le tronçon du dispositif d'accrochage élastique étant représenté après allongement, par déformation élastique.
La fig. 6 représente une coupe en chaîne d'un autre élément accrocheur.
La fig. 7 représente schématiquement le montage du support destiné à la formation de l'élément accrocheur selon la fig. 6.
La fig. 8 représente le carton relatif au montage de cet élément accrocheur.
La fig. 9 représente une coupe en chaîne d'un autre élément accroché.
La fig. 10 représente schématiquement le montage du support destiné à la formation de l'élément accroché selon la fig. 9, et La fig. 11 représente le carton relatif au montage de cet élément accroché.
<I>Exemple I</I> a) Elément accrocheur: (fig. 1) Dans cette exécution le ruban à crochets est réalisé en formant un support constitué par une trame composée de fils en nylon multifilament 1 à 12, et une chaîne compo sée de fils en nylon multifilament 13 et de fils 14 en une matière élastique, naturelle ou synthétique. Les fils de trame 2-3, 5-6, 8-9 et 11-12 sont placés deux à deux, l'un au-dessus de l'autre et le fil élastique 14 est passé entre ces paires de fils de trame et sur les fils 1, 4, 7, 10. Les fils de chaîne en nylon multifilament 13 sont tirés en zig zag sur les fils de trame 1, 4, 5, 4, 7, 9, 10, 11.
Les crochets 15, 16, 17, 18 sont réalisés à l'aide de monofils supplémentaires de chaîne 19, qui sont des fils de poil. Un premier fil supplémentaire de poil 19 forme une boucle coupée représentée par le crochet 15 et passe ensuite sous les deux fils de trame 2 et 3, puis sur le fil de trame 4 pour reformer une boucle coupée représentant le crochet 17 après avoir passé sous les deux fils de trame 5 et 6.
Après avoir formé le crochet 17 le monofil 19 passe sous le fil de trame 8 et 9, sur le fil de trame 10 et reforme un crochet (non représenté) après avoir passé sous les fils de trame 11 et 12. Le monofil supplémen taire 19a passe sur le fil de trame 1, puis sous les deux fils de trame 2 et 3 pour former le crochet 16. Il passe ensuite sous les deux fils de trame 5 et 6, sur le fil de trame 7 pour former le crochet 18 après avoir passé sous les fils de trame 8 et 9.
Après avoir été tissé, le ruban à crochets est soumis à un traitement thermique, qui a pour but de fixer com plètement le fond et les boucles des monofils 19 qui deviendront, après la coupe, les crochets 15, 16, 17, 18. La température et le temps pendant lequel ce traitement est appliqué dépendent des fils utilisés. Il est générale ment nécessaire, lors de ce traitement, de tendre le ruban sans toutefois l'étendre afin qu'il devienne parfaitement plat.
Pour conserver une bonne élasticité et améliorer le corps du ruban ainsi que pour encoller fermement dans le tissu de fond les boucles qui deviendront, après la coupe, les crochets 15 à 18, le ruban est apprêté par enduction ou raclage d'un produit d'apprêt à élasticité permanente, par exemple un latex.
Lors de l'apprêtage, le ruban subit une certaine ten sion qui doit être telle qu'il ne soit pas étendu lors de l'opération de raclage et de séchage. Le film d'apprêt étant presque pratiquement vulcanisé par ce traitement, donne un liage suffisamment fort des crochets en mono- fils, tout en permettant d'étirer et de détendre le ruban à volonté sans aucun danger de déformation des crochets ou du tissu.
Pour effectuer la coupe des boucles monofils 19 et former ainsi les crochets, le ruban est mis sous tension, de sorte que les boucles soient coupées sans aucune difficulté. Le ruban à crochets représenté dans la fig. 1 peut être étendu à 100 %, de sorte que sa longueur peut doubler. Si l'on examine cette fig. 1, on remarque que, lorsque le ruban est mis sous tension, le fil élastique 14 s'étend.
Les fils de fond 13 et les monofils supplémentaires 19 qui ne sont pas élastiques et ne peuvent donc s'étendre, sont cependant tirés en zigzag entre les flic de trame 1 à 12 du fond, d'une telle manière que lors de l'extension du ruban, ils peuvent s'aplatir et augmenter de longueur dans le sens de la traction, c'est-à-dire aussi dans le sens de la déformation du dispositif d'accrochage ou de fer meture.
b) Elément accroché: (fig. 2) Le support à boucles est tissé de manière analogue au ruban à crochets de la fig. 1. Le ruban à boucles est réalisé en formant un fond qui comprend des fils de trame en nylon multifilaments 20 à 28 et des fils de chaîne composés de fils en nylon multifilaments 29, 29a et 29b et de fils élastiques 30, naturels ou synthétiques.
Le fil élastique 30 passe en dessous du fis de trame 20, au-dessus du fil de trame 21, en dessous des deux fils de trame suivants 22 et 23, placés l'un à côté de l'autre, au-dessus du fil de trame 24. Les fils de chaîne du fond 29 et 29a sont tirés en zigzag autour des fils de trame 20 à 28, le fil de fond 29b étant également tiré en zigzag autour des fils de trame 20 à 28 mais passant toujours sur les deux fils de trame placés l'un à côté de l'autre 22, 23, 24, 25.
Les boucles 31 à 36 sont réalisées à l'aide des fils de chaîne supplémentaires 37, 37a et 37b, qui sont des fils de poils tirés en zigzag entre les fils de trame 20 à 28 et enjambent les fils élastiques 30.
Lors du finissage ce ruban subit également, comme le ruban à crochets, un traitement thermique, puis les bou cles 31 à 36 formées à l'aide des monofils 37, 37a et 37b et le fond constitué par les fils de trame 20 à 28 et par les fils de chaîne 29, 29a, 29b et 30 sont encollées pour application d'un apprêt élastique sur la face dorsale du support, comme le support à crochets. Le support à boucles qui vient d'être décrit présente des caractéristi ques élastiques qui peuvent être égales ou différentes du support à crochets décrit en référence à la fig. 1.
Etant donné que le fil élastique peut s'étendre et que le tissage des fils de chaîne est réalisé en zigzag, le support à boucles pourrait également s'allonger à 100% pour les mêmes raisons que celles du support à crochets.
Si l'on suppose que le support à boucles et le support à crochets sont mis en position d'interpénétration, puis soumis à une traction, ils subiront, sous l'effet de la traction qui leur est appliquée, un allongement en rapport avec l'ef fort de traction et les boucles et les crochets en position d'interpénétration resteront toujours pratiquement l'un en face de l'autre et ne seront soumis à aucune sollicita- tion préjudiciable. Ils resteront donc mutuellement et fermement accrochés.
<I>Exemple 11</I> Le dispositif décrit dans l'exemple I présente un carac tère élastique dans une seule direction, c'est-à-dire selon la chaîne, ce qui est amplement suffisant pour les appli cations courantes. Il est cependant possible, sans aucune difficulté pour l'homme de métier, d'effectuer un tissage avec des fils de trame élastique ou tirés en zigzag sur les fils de chaîne et obtenir ainsi des propriétés élastiques dans deux directions.
Une telle réalisation est schématisée sommairement aux fig. 3, 4 et 5, dans lesquelles les flèches F indiquent les. directions de traction longitudinales tandis que les flèches FI indiquent les directions de traction transver sales.
Dans cette exécution, on retrouve le support 38 por tant les boucles ou éléments accrochés appropriés quel conques 39 et le support 40 à crochets ou éléments accrocheurs appropriés quelconques 41.
On pourrait, semblablement, réaliser de tels disposi tifs d'accrochage et de fermeture à degré d'élasticité multidirectionnel.
<I>Exemple</I> 11T Cet exemple HI se rapporte à l'exécution d'un disposi tif d'accrochage sous la forme d'un ruban de 30 mm de largeur et présentant une bonne élasticité longitudinale. <I>a)</I> Elément <I>accrocheur :</I> (fig. 6, 7 et 8) Dans cette exécution, la chaîne double de fond est formée-par une première chaîne composée de 160 fils en polyamide multibrins de 140 deniers, 600 T/Z - 400 T/ S, et une deuxième chaîne composée de 37 fils en caoutchouc synthétique de 2,300 kg.
La chaîne de poils est composée de 35 fils en polya mide monofil d'un diamètre de 0,18 mm. Le fil de trame est constitué par un fil en polyamide multibrin de 200 deniers, normal 200 T/Z. Dans cette exécution le rap port- en chaîne pour un ruban complet se comprend comme suit
EMI0003.0066
En accord avec la représentation graphique de la fig. 1, on observera que, dans le rentrage, afin d'obtenir une qualité satisfaisante,
il est nécessaire de former des bou cles en monofil d'une telle manière qu'elles enjambent dans le tissu de fond au moins deux tissus de fond en polyamide; un fil élastique et un support provisoire contribuant à la formation des boucles. Un groupe formé par quatre fils de fond en polya mide 140 deniers, un fil élastique et un fil de poil de diamètre 0,18 mm mm est alors, chaque fois, rentré dans une même ouverture du peigne du métier.
Dans ces conditions, le rentrage dans les lames se fera comme suit.
EMI0004.0000
Quant à la mise en carte (carton) de l'armure du tissu, on observera que la liaison des fils de fond, des fils élastiques et des fils de poil a été spécialement recherchée pour donner au ruban une élasticité optimale,
c'est- à-dire un compromis entre une élasticité suffisante et la nécessité de garder une forme et une position correcte des boucles en monofil. Ce ruban présente ainsi des boucles bien ouvertes et placées latéralement sur le tissu de fond, c'est-à-dire perpendiculairement, obliquement par rapport à l'axe longitudinal du ruban.
Cette disposition favorise le traitement ultérieur des boucles par tout moyen thermique, mécanique ou autre afin d'en faire des éléments accrocheurs.
Le rapport d'armure des fils de poil est de 6 duites, assurant ainsi une liaison très ferme dans le tissu de- fond. Cette liaison en W offre simultanément une grande sou plesse au tissu, c'est-à-dire la possibilité de se détendre et ensuite de revenir aisément et totalement à ses forme et dimensions initiales.
Dans l'exemple décrit, l'élasticité obtenue après tis sage est optimale. La fig. 6 représente une coupe en chaîne du ruban dans laquelle on reconnaît les fils de fond en polyamide multibrins 42, les fils élastiques 43, les fils de poil en polyamide monofil 44 et les fils de trame en polyamide multibrins 45.
Dans cette même fig. 4, on a schématisé par des traits 46 des endroits d'ouverture des boucles de manière à former les éléments accrocheurs proprement dits. b) Elément accroché: (fig. 9, 10 et 11). La chaîne double de fond est formée par une pre mière chaîne composée de 160 fils en polyamide multi- brins de 140 deniers, 600 T/Z - 400 T/S et une deuxième chaîne composée de 34 fils en caoutchouc synthétique de 3,030 kg.
La chaîne de poils est composée de 34 fils 90 deniers, 200 TfZ. Le fil de trame, tout comme pour l'élément accrocheur, est constitué par un fil en polyamide multibrin de 200 deniers, normal 200 T/ S.
Dans cette exécution le rapport en chaîne pour un ruban complet se comprend comme suit
EMI0004.0061
Contrairement au mode de rentrage pour le ruban accrocheur, aucun fil de fond n'est passé entre les parties de lève des lisses des gaz. Ainsi les boucles de ce ruban n'enjambent localement que les supports provisoires res pectifs. Un groupe formé de quatre fils de fond, d'un fil élastique; de deux fils de poil ainsi que les deux supports provisoires respectifs est passé dans une même ouverture du peigne du métier.
Dans cette réalisation, le rentrage dans les lames s'effectue conformément au tableau suivant
EMI0005.0005
Quant à la mise en carte (carton) de l'armure du tissu, on observera que la liaison des fils de fond, des fils élastiques et des fils de poil a été également recherchée pour donner au ruban une élasticité optimale, comme exposé pour l'élément accrocheur.
Il a été particulièrement visé à former une surface de poils bien remplie et ébouriffée en vue d'obtenir une grande capacité d'accrochage à l'égard de l'élément ac crocheur. Le rapport de l'armure des fils de poil est de 4 et de 5 duites entre les boucles formées par le même fil, d'où résulte qu'il y a toujours une liaison en W des fils de poil dans le fond.
Par la compacité spécialement recherchée du tissu et aussi par là position des fils de trame dans le fond, la liaison des fils de poil ne contrarie nullement la souplesse et la facilité avec lesquelles le ruban peut s'allonger et se détendre complètement.
La coupe du ruban en chaîne (fig. 9) montre claire ment la composition du tissu et les positions des fils de chaîne et des duites dans le ruban détendu. Les références 42 à 45 représentent, comme dans les dessins relatifs à l'élément accrocheur, respectivement les fils de fond, les fils élastiques, les fils de poil et les fils de trame.
Il est intéressant de noter que la relation entre les tensions de la chaîne en fil élastique, respectivement à l'ourdissage et au tissage, présente, tant dans l'élément accrocheur que dans l'élément accroché, une ünportance primordiale:
Dans l'exemple choisi, cette condition de relation est établie de la manière suivante: on part tout d'abord du principe que le fil élastique en l'occurrence des fils en caoutchouc synthétique, présente une tension sur bobine considérée comme tension unitaire symboliquement re présentée par 1. On considère, dans le même -temps, que le fil élastique a été bobiné sans allongement, ou en d'autres termes que l'allongement du fil élastique bobiné est négligeable, c'est-à-dire nul.
L'ourdissage de la chaîne élastique est, en l'occur rence, effectué avec une mise sous tension dans le rap port 2; 8 : 1, c'est-à-dire que l'on obtient sur ensouple un allongement au coefficient 2, 8. La chaîne élastique our die avec un tel allongement travaille alors sur le métier sous une tension dans le rapport vrai, 1,15 : 1, ce qui correspond donc à l'obtention d'une longueur de chaîne au tissage de 1,15 m pour un mètre de chaîne déroulé ex- ensouple.
On peut évidemment, selon les besoins, changer les rapports de tension ou d'allongement considérant que, d'autre part, l'élasticité du tissu ainsi obtenu est égale ment sensiblement influencée par le duitage choisi.
Il va de soi évidemment que les produits de tissage ainsi réalisés dans des conditions et des buts exception nels peuvent être ultérieurement traités en vue des opéra tions de finissage et d'apprêt par dés moyens et produits connus dans l'industrie textile pour autant qu'ils restent élastiques.
Cet exemple détaillé a pour but de définir davantage les caractéristiques du dispositif d'accrochage en cause en se basant sur l'expérience acquise et sur des résultats pratiquement parfaits.
D'autre part, il est possible d'utiliser, à la place du ruban à crochets, un support en caoutchouc ou en ma tière synthétique réalisé par matriçage et présentant une multitude de protubérances, par exemple des champi gnons qui pourront venir s'accrocher dans les boucles du ruban astracan décrit en référence à la fig. 2.
D'autre part, le ruban à boucles peut être réalisé à l'aide d'un support en caoutchouc ou en matière synthé tique identique à celui portant les protubérances et d'y enrober ou d'y faire adhérer des boucles. Dans le cas d'une exécution dans laquelle les boucles et les crochets ou champignons sont en métal, il est possible de réaliser les rubans par matriçage ou par stockage, c'est-à-dire que les boucles et les crochets métalliques seraient proje tés sur le support, par exemple, par un procédé magnéti que.
On peut faire également application d'un procédé de tufting semblable à celui utilisé dans la fabrication des tapis où, par exemple, des boucles et des crochets se raient piqués sur un support élastique tissé ou sur une grille en caoutchouc ou en matière synthétique.
Les dispositifs de liaison obtenus avec un support en caoutchouc ou en matière synthétique et des organes d'accrochage en métal peuvent, évidemment, être soumis à des forces beaucoup plus grandes qu'un dispositif obtenu par tissage destiné, par exemple, à raccorder des courroies de transmission ou à fixer des bâches sur un véhicule. Les éléments du dispositif d'accrochage pour raient alors être fixés sur les parties à relier par rivetage, vissage ou par tout autre moyen approprié.
Les moyens susdécrits n'ont été cités qu'à titre d'exemple. Il est évident que l'on pourra réaliser des supports d'accrochage mâles et/ou femelles par des moyens infiniment variables pour autant que le support, en quelque matière convenante que ce soit, présente une élasticité et qu'au moins l'une de leurs faces présente des éléments accrocheurs et/ou des éléments accrochés tels que deux tels supports étant superposés et pressés soient fermement solidarisés et gardent une bonne déformabili- té élastique au moins dans une direction.
Il en résulte qu'on pourra produire de tels supports non. seulement par tissage mais aussi par pressage, lami nage, extraction, injection, projection, aiguilletage, trico- tage, flockage. On pourra aussi faire usage de toute matière naturelle ou synthétique convenante.
Dans tous ces cas, dans la ou les directions de déformation élastique, respectivement d'allongement, les supports constitutifs se comporteront comme schématisé sommairement aux fig. 4 et 5, respectivement dans leur position avant et après sollicitation par un effort de traction.
Pratiquement, on obtiendra que le pas P entre deux éléments d'accrochage voisins (fig. 4) deviendra, après déformation élastique Pl > P, restant entendu qu'après cessation des sollicitations de traction, ledit pas reviendra automatiquement à la valeur P.
Il en résulte que la position relative des éléments accrocheurs et accrochés, respectivement de l'un et l'autre supports du dispositif d'accrochage ou de fermeture élastique consi déré, restera pratiquement constante et, en tout cas, dans des limites de déformation acceptables, c'est-à-dire sans réduction, respectivement sans réduction préjudiciable, de la force d'accrochage des éléments d'accrochage.
The object of the invention is a hooking device which can also be a closure device, comprising two supports provided with hooking members intended to be brought into a relationship of mutual interpenetration when the two supports are placed. one over the other.
Hooking devices formed of two flexible parts provided with hooking members and intended to be applied one against the other have been known for several years.
For example in British Patent No 1088849 and Swiss Patent No 339155, such a device is described in which the hooking members of one of the parts are loops, while the hooking members of the other part are hooks.
There are also known more or less elastic fabrics having hooking properties as described for example in French patent No. 1375254. A hooking device is also known consisting of two similar parts, each of the parts having a multitude of loops forming a carpet. of a given thickness as well as a multitude of hooks.
Loop and hook devices are generally produced by weaving processes. They find certain applications, among others, in the clothing industry (closing of clothes), in the furniture industry (covering of seats, fixing of rugs), in the medical field (fixing of bandages and others. .
There are also known fastening devices formed of two parts intended to interpenetrate, made of a plastic or metallic material. For this purpose,
a fastening element has already been proposed consisting of a basic support in synthetic material having on its surface a very large number of protuberances closely spaced from one another and capable of engaging with the protuberances of another similar item.
These protuberances can be mushrooms or hooks in the same material as the base support and the element can be produced, for example, by injecting the synthetic material into a matrix.
A metallic attachment device called a staple attachment device has also been proposed. This device comprises two parts, one having a large number of metal hooks, the other a large number of metal loops, the hooks and the loops being retained in plastic bands.
These devices made of plastic or metal have a great adhesive force, but they are generally less flexible than the devices obtained by weaving or by knitting and are, therefore, used for other purposes, for example for attachment of decorative panels or to hold objects in place in vehicles of all kinds.
All the devices already proposed or used have the common characteristic of not being elastically extensible under acceptable conditions, while often being very flexible. However, in many applications such elastic deformability is not only desirable, but often essential; hardly make this type of hooking or closing device unusable.
For example, in the clothing industry, it often happens that stretch fabrics are worked and if known fastening devices are used as a closure, the part of the fabric to which the device is fixed largely loses its function. elastic character. For this reason, these hanging devices are, among others, relatively little used for female lingerie, corsetry, various medical applications and others.
Unlike these various known devices, the hooking device according to the present invention has the great advantage of being elastic at least in the longitudinal direction thanks to the fact that the two bands or supports are elastic.
The hooking device comprising two supports in the form of a ribbon, provided with threadlike hooking members in interpenetrating relation when the two supports are placed on one another, is characterized in that each of said supports has elasticity. permanently at least in the longitudinal direction. The elastic properties of the two supports can be equal or different.
In such an elastic device, it is possible, without prejudice to good attachment, to exert a tensile stress with, as a consequence, a corresponding lengthening of the device. The tensile forces in two opposite directions can be applied either, both on the two mutually attached superimposed supports, or on one in one direction and, on the other, in the opposite direction.
If the elastic properties of the two supports are identical, they will elongate by the same length when this traction is applied to them and the fastening members which are in the interpenetration position will not undergo any detrimental displacement either. compared to each other. They will remain, in any case, perfectly hooked. If the hooking device according to the invention is used to fix two parts of an elastic fabric, it will be able, if a traction is exerted on the fabric, to extend at the same time as the fabric. We will thus have a flexible fixation.
If, on the other hand, the two supports have different elasticity, the difference should advantageously be chosen such that the average elasticity of the fastening device is sufficient to absorb the stresses provided for in the specific application cases considered.
The drawings represent, by way of example, embodiments of the elastic coupling device, object of the invention. In these drawings, FIG. 1 shows a section through a section of a hook support of a hooking device produced by weaving.
Fig. 2 shows a section through a section of a loop support of a hooking device produced by weaving. These two supports are intended to be applied and pressed one on the other in the hooking position of the device.
Fig. 3 shows in perspective view a section of an elastic coupling device; The, fig. 4 shows in section a section of a fastening device shown in a state of interpenetration, but not stressed by a tensile force.
The fi-, 5 is similar to FIG. 4, the section of the elastic fastening device being shown after elongation, by elastic deformation.
Fig. 6 shows a chain cut of another eye-catching feature.
Fig. 7 schematically shows the mounting of the support intended for the formation of the catching element according to FIG. 6.
Fig. 8 represents the cardboard relating to the assembly of this eye-catching element.
Fig. 9 shows a chain section of another hanging element.
Fig. 10 schematically shows the mounting of the support intended for the formation of the hanging element according to FIG. 9, and FIG. 11 shows the box relating to the assembly of this hanging element.
<I> Example I </I> a) Eye-catching element: (fig. 1) In this execution, the hook tape is made by forming a support consisting of a weft composed of nylon multifilament threads 1 to 12, and a composite warp Sée nylon multifilament son 13 and son 14 in an elastic material, natural or synthetic. The weft threads 2-3, 5-6, 8-9 and 11-12 are placed in pairs, one above the other and the elastic thread 14 is passed between these pairs of weft threads and on the threads 1, 4, 7, 10. The nylon multifilament warp threads 13 are pulled in zig zag on the weft threads 1, 4, 5, 4, 7, 9, 10, 11.
The hooks 15, 16, 17, 18 are made using additional chain monofilaments 19, which are pile threads. A first additional pile thread 19 forms a cut loop represented by the hook 15 and then passes under the two weft threads 2 and 3, then over the weft thread 4 to reform a cut loop representing the hook 17 after having passed under the weft threads. two weft threads 5 and 6.
After having formed the hook 17, the monofilament 19 passes under the weft thread 8 and 9, over the weft thread 10 and forms a hook (not shown) after having passed under the weft threads 11 and 12. The additional monofilament 19a passes over weft thread 1, then under the two weft threads 2 and 3 to form the hook 16. It then passes under the two weft threads 5 and 6, over the weft thread 7 to form the hook 18 after having passed under weft threads 8 and 9.
After being woven, the hook tape is subjected to a heat treatment, the purpose of which is to completely fix the bottom and the loops of the monofilaments 19 which will become, after cutting, the hooks 15, 16, 17, 18. The temperature and the time during which this treatment is applied depend on the wires used. It is generally necessary, during this treatment, to stretch the ribbon without however extending it so that it becomes perfectly flat.
In order to maintain good elasticity and improve the body of the tape as well as to firmly glue the loops which will become, after cutting, hooks 15 to 18, in the background fabric, the tape is finished by coating or scraping a product of permanently elastic primer, for example a latex.
During sizing, the tape is subjected to a certain tension which must be such that it is not stretched during the scraping and drying operation. The sizing film being almost substantially vulcanized by this treatment, gives a sufficiently strong bonding of the single-thread hooks, while allowing the tape to be stretched and slackened at will without any danger of deformation of the hooks or of the fabric.
To cut the monofilament loops 19 and thus form the hooks, the tape is put under tension, so that the loops are cut without any difficulty. The hook tape shown in fig. 1 can be stretched 100%, so that its length can double. If we examine this fig. 1, it is noted that, when the tape is put under tension, the elastic thread 14 extends.
The ground threads 13 and the additional monofilaments 19 which are not elastic and therefore cannot stretch, are however drawn in zigzag way between the weft cops 1 to 12 of the bottom, in such a way that when extending of the tape, they can flatten and increase in length in the direction of traction, that is to say also in the direction of the deformation of the hooking device or the locking device.
b) Hanging element: (fig. 2) The loop backing is woven in a similar way to the hook tape in fig. 1. The loop tape is made by forming a background which comprises nylon multifilament weft threads 20-28 and warp threads composed of nylon multifilament threads 29, 29a and 29b and elastic threads 30, natural or synthetic.
The elastic thread 30 passes below the weft thread 20, above the weft thread 21, below the next two weft threads 22 and 23, placed next to each other, above the thread of weft 24. The bottom warp threads 29 and 29a are drawn in zigzag way around the weft threads 20 to 28, the ground thread 29b also being drawn in zigzag around the weft threads 20 to 28 but still passing over the two weft threads placed next to each other 22, 23, 24, 25.
The loops 31 to 36 are made using the additional warp yarns 37, 37a and 37b, which are pile yarns drawn in a zigzag fashion between the weft yarns 20 to 28 and span the elastic yarns 30.
During the finishing this tape also undergoes, like the hook tape, a heat treatment, then the loops 31 to 36 formed using the monofilaments 37, 37a and 37b and the bottom formed by the weft threads 20 to 28 and by the warp threads 29, 29a, 29b and 30 are glued for application of an elastic primer on the dorsal face of the support, such as the hook support. The support with loops which has just been described has elastic characteristics which may be equal to or different from the support with hooks described with reference to FIG. 1.
Since the elastic thread can stretch and the warp thread weaving is zigzag, the loop holder could also stretch 100% for the same reasons as the hook holder.
If it is assumed that the loop support and the hook support are placed in a position of interpenetration, then subjected to a traction, they will undergo, under the effect of the traction which is applied to them, an elongation in relation to l The traction force is strong and the loops and hooks in the interpenetrating position will always remain practically opposite each other and will not be subjected to any detrimental stress. They will therefore remain mutually and firmly attached.
<I> Example 11 </I> The device described in Example I has an elastic character in a single direction, that is to say along the chain, which is amply sufficient for current applications. However, it is possible, without any difficulty for a person skilled in the art, to carry out a weaving with elastic weft threads or zigzag drawn weft threads on the warp threads and thus obtain elastic properties in two directions.
Such an embodiment is summarily shown in FIGS. 3, 4 and 5, in which the arrows F indicate the. longitudinal pulling directions while the arrows FI indicate transverse dirty pulling directions.
In this embodiment, there is the support 38 for both loops or appropriate hooked elements whatever shell 39 and the support 40 with any appropriate hooks or catching elements 41.
It would similarly be possible to make such devices for hooking and closing with a multidirectional degree of elasticity.
<I> Example </I> 11T This example HI relates to the execution of a hooking device in the form of a strip 30 mm wide and having good longitudinal elasticity. <I> a) </I> Eye-catching <I> element: </I> (fig. 6, 7 and 8) In this version, the double bottom chain is formed by a first chain made up of 160 polyamide threads 140 denier multi-strand, 600 T / Z - 400 T / S, and a second warp made of 37 synthetic rubber threads weighing 2.300 kg.
The pile warp is made up of 35 monofilament polyamide yarns with a diameter of 0.18 mm. The weft yarn consists of a 200 denier multistrand polyamide yarn, normal 200 T / Z. In this execution, the chain report for a complete ribbon is understood as follows
EMI0003.0066
In accordance with the graphic representation of fig. 1, it will be observed that, in the re-entry, in order to obtain a satisfactory quality,
it is necessary to form monofilament loops in such a way that they span in the bottom fabric at least two polyamide bottom fabrics; an elastic thread and a temporary support contributing to the formation of the loops. A group formed by four 140 denier polyamide ground yarns, an elastic yarn and a pile yarn with a diameter of 0.18 mm is then, each time, tucked into the same opening of the comb of the loom.
Under these conditions, retraction into the blades will be as follows.
EMI0004.0000
As for the cardboarding (cardboard) of the weave of the fabric, it will be observed that the connection of the ground threads, the elastic threads and the pile threads has been specially researched to give the tape optimum elasticity,
that is to say a compromise between sufficient elasticity and the need to keep the shape and correct position of the monofilament loops. This tape thus has loops that are well open and placed laterally on the background fabric, that is to say perpendicularly, obliquely relative to the longitudinal axis of the tape.
This arrangement favors the subsequent treatment of the loops by any thermal, mechanical or other means in order to make them catchy elements.
The pile yarn weave ratio is 6 picks, thus ensuring a very firm bond in the background fabric. This W-shaped connection simultaneously offers great flexibility to the fabric, that is to say the possibility of relaxing and then easily and completely returning to its initial shape and dimensions.
In the example described, the elasticity obtained after weaving is optimal. Fig. 6 shows a chain section of the tape in which one recognizes the multi-strand polyamide ground threads 42, the elastic threads 43, the polyamide monofilament pile threads 44 and the multi-strand polyamide weft threads 45.
In this same fig. 4, the locations of the opening of the loops have been shown diagrammatically by lines 46 so as to form the actual catching elements. b) Hanging element: (fig. 9, 10 and 11). The double bottom chain is formed by a first chain made up of 160 multi-strand polyamide threads of 140 denier, 600 T / Z - 400 T / S and a second chain made up of 34 synthetic rubber threads of 3.030 kg.
The pile warp is made of 34 90 denier, 200 TfZ yarns. The weft thread, like the catch element, consists of a 200 denier multistrand polyamide thread, normal 200 T / S.
In this execution, the chain report for a complete ribbon is understood as follows
EMI0004.0061
Unlike the draw-in mode for the eye-catching tape, no ground wire is passed between the throttle beam lifting parts. Thus the loops of this tape locally span only the respective provisional supports. A group formed of four ground threads, of an elastic thread; of two pile threads as well as the two respective temporary supports is passed through the same opening of the comb of the loom.
In this embodiment, retraction into the slats is carried out in accordance with the following table
EMI0005.0005
As for the cardboarding (cardboard) of the weave of the fabric, it will be observed that the connection of the ground threads, the elastic threads and the pile threads has also been sought to give the tape optimum elasticity, as explained for eye-catching element.
Particular attention has been paid to forming a surface of bristles that is well filled and ruffled with a view to obtaining a great attachment capacity with regard to the hooking element. The weave ratio of the pile yarns is 4 and 5 picks between the loops formed by the same yarn, whereby there is always a W-connection of the pile yarns in the background.
By the specially desired compactness of the fabric and also by the position of the weft threads in the background, the bonding of the pile threads does not in any way interfere with the flexibility and the ease with which the tape can stretch and relax completely.
Cutting the warp tape (Fig. 9) clearly shows the fabric composition and the positions of the warp threads and picks in the slack tape. The references 42 to 45 represent, as in the drawings relating to the catching element, respectively the ground threads, the elastic threads, the pile threads and the weft threads.
It is interesting to note that the relation between the tensions of the elastic thread warp, respectively in warping and in weaving, presents, both in the catching element and in the hanging element, of primary importance:
In the example chosen, this relationship condition is established as follows: it is first of all assumed that the elastic thread, in this case synthetic rubber threads, has a tension on the spool considered as unit tension symbolically re presented by 1. It is considered, at the same time, that the elastic thread was wound without elongation, or in other words that the elongation of the wound elastic thread is negligible, that is to say zero.
The warping of the elastic chain is, in this case, carried out with a tensioning in ratio 2; 8: 1, that is to say that an elongation with a coefficient of 2, 8 is obtained on the beam. The elastic chain our die with such an elongation then works on the loom under a tension in the true ratio, 1, 15: 1, which therefore corresponds to obtaining a length of weaving warp of 1.15 m for one meter of unwound warp.
It is obviously possible, as required, to change the tension or elongation ratios considering that, on the other hand, the elasticity of the fabric thus obtained is also appreciably influenced by the picking chosen.
It goes without saying that the weaving products thus produced under exceptional conditions and purposes can be subsequently treated with a view to finishing and sizing operations by means and products known in the textile industry, provided that they remain elastic.
The purpose of this detailed example is to further define the characteristics of the attachment device in question based on experience acquired and on practically perfect results.
On the other hand, it is possible to use, instead of the hook tape, a rubber or synthetic material support produced by stamping and having a multitude of protuberances, for example mushrooms which may come to hang. in the loops of the astracan tape described with reference to fig. 2.
On the other hand, the loop tape can be produced using a rubber or synthetic material support identical to that carrying the protuberances and to coat or adhere loops thereto. In the case of an execution in which the loops and hooks or mushrooms are made of metal, it is possible to produce the tapes by stamping or by storage, that is to say that the loops and metal hooks would be projected on the support, for example, by a magnetic process.
It is also possible to apply a tufting process similar to that used in the manufacture of carpets where, for example, loops and hooks are stitched on a woven elastic support or on a rubber or synthetic grid.
The connecting devices obtained with a rubber or synthetic material support and metal fastening members can, of course, be subjected to much greater forces than a device obtained by weaving intended, for example, to connect belts. transmission or to fix tarpaulins on a vehicle. The elements of the fastening device could then be fixed to the parts to be connected by riveting, screwing or by any other appropriate means.
The aforementioned means were only cited by way of example. It is obvious that it is possible to produce male and / or female hooking supports by infinitely variable means as long as the support, in any suitable material whatsoever, has elasticity and that at least one of their faces have catching elements and / or hooked elements such that two such supports being superimposed and pressed are firmly secured and keep good elastic deformability at least in one direction.
As a result, such supports can not be produced. only by weaving but also by pressing, laminating, extraction, injection, projection, needling, knitting, flocking. Any suitable natural or synthetic material can also be used.
In all these cases, in the direction or directions of elastic deformation, respectively of elongation, the constituent supports will behave as summarily schematized in FIGS. 4 and 5, respectively in their position before and after solicitation by a tensile force.
In practice, we will obtain that the pitch P between two neighboring fastening elements (fig. 4) will become, after elastic deformation Pl> P, it being understood that after cessation of the tensile stresses, said pitch will automatically return to the value P.
It follows that the relative position of the catching and hooked elements, respectively of one and the other supports of the hooking device or elastic closure considered, will remain practically constant and, in any case, within acceptable deformation limits. , that is to say without reduction, respectively without detrimental reduction, of the hooking force of the hooking elements.