CH498434A - Procédé de fabrication d'un cadran d'horlogerie à signes en relief et cadran obtenu selon ce procédé - Google Patents

Description

  
 



  Procédé de fabrication d'un cadran d'horlogerie à signes en relief
 et cadran obtenu selon ce procédé
 Pour la fabrication de cadrans à signes en relief, on frappe habituellement un flanc métallique de manière à faire ressortir la matière dans des empreintes ménagées dans la matrice de l'étampe. Cette opération doit être exécutée en deux ou trois fois suivant la hauteur du relief désiré, le cadran doit être recuit entre chaque opération de frappe afin de détendre le métal. Ce procédé nécessite l'utilisation de grosses presses. La frappe est exécutée sur l'ébauche du cadran, après quoi on procède aux diverses opérations de traitement de la surface de ce cadran, bains galvaniques et brossages en particulier.

  Les flancs des signes du cadran terminé présentent de ce fait la même couleur que la plaque du cadran, seules leurs parties supérieures pouvant être colorées différemment, ce qui les distingue des cadrans à signes rapportés, dans lesquels les flancs des signes présentent la même couleur que leur partie supérieure. En plus, la hauteur du relief obtenu par frappe ne dépasse généralement pas l'épaisseur de la plaque de cadran.



     II    est également connu de réaliser, par emboutissage, des parties en relief qui peuvent être ensuite travaillées au poinçon. Les inconvénients sont les mêmes que ceux du procédé précédemment énoncé.



   Un autre procédé connu consiste en un découpage partiel des signes que   l'on    abaisse tout d'abord au-dessous de l'avers de la plaque du cadran afin de l'amener à son état de finition, après quoi on fait apparaître les signes en relief sur l'avers de cette plaque, donnant ainsi aux flancs des signes, une couleur différente de celle du cadran. Un tel procédé est cependant délicat à exécuter.



  La hauteur du signe en relief ainsi obtenu reste dépendante de l'épaisseur du cadran et ne peut pas dépasser pratiquement la moitié de celle-ci, une partie du signe découpé devant être maintenue par la plaque de cadran.



   La présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'un cadran d'horlogerie à signes en relief, dans lequel chaque signe est obtenu par déformation de la plaque du cadran, dans au moins un logement pratiqué dans un support et présentant la forme extérieure dudit signe, par un poinçon dont la section est inférieure à celle dudit logement, caractérisé par le fait que   l'on    découpe d'abord une plaque de laiton, dépose ensuite sur cette plaque par un bain galvanique, une couche métallique de fond, travaille ensuite ce fond pour lui donner son aspect définitif, laque ce fond avec un vernis de protection définitif, frappe ensuite lesdits signes en relief par des moyens permettant de produire des chocs répétés, cette frappe coupant à la base de chaque signe le zapon de protection et mettant à nu les parois verticales de ces signes,

   facette alors la surface horizontale de ces signes puis passe le cadran ainsi obtenu dans un bain galvanique de coloration.



   Le dessin annexé représente à titre d'exemple une mise en oeuvre du procédé ainsi qu'une machine pour cette mise en ceuvre.



   Les fig. 1 à 4 sont des coupes du cadran à différents stades de sa fabrication;
 la fig. 5 est une coupe d'une étampe;
 la fig. 6 est une coupe de la machine.



   La plaque de cadran est amenée tout d'abord à son état de finition, cette plaque étant recouverte d'un dépôt galvanique 2 par exemple, puis d'un vernis 3, cellulosique par exemple, constituant le zapon final.



   L'étampe représentée en fig. 5 se compose d'un socle 4 muni de poinçon 5, et d'un extracteur 6 supportés par des ressorts 7. Des logements 9 dont la section est sensiblement supérieure à celle des poinçons 5 sont ménagés dans la matrice 8. Des butées 10 sont montées coulissantes dans les logements 9 à l'encontre de ressorts 11.



   La matrice 8 est fixée dans le bloc 13 et le socle 4 dans le bloc 12 monté coulissant sur deux colonnes 14 et 15 solidaires du bloc 13.



   Ce bloc à colonnes 12 à 15 est placé sur la machine qui comprend deux supports 16 et 17 solidaires du bâti  dans lesquels sont fixées deux colonnes 18 et 19. Un plateau 20 monté coulissant sur ces colonnes porte le bloc 12. Une tête de réglage 21 de la hauteur du plateau 20, est solidaire d'une tige filetée 22 vissée dans un palpeur 23. Un écrou 24 sert à bloquer la vis 22.



   Le palpeur 23 présente une gorge 23a qui coopère avec la tranche d'une came 25 fixée à l'arbre 26 entraîné en rotation par un engrenage à vis sans fin non représenté.



   Le bloc 13 est fixé à une enclume 27 dans laquelle est articulé un marteau 28 autour d'un axe 29. Ce marteau est traversé à son autre extrémité par un excentrique 30 solidaire d'un axe 31 pivoté dans deux paliers 32 et 33.



   Après le réglage de la hauteur du plateau 20, on place la plaque de cadran sur l'étampe, l'avers de cette plaque tourné du côté de la matrice 8 et on procède à la première opération.



   Lorsque le moteur non représenté est mis en marche, l'arbre 31 est entraîné rapidement alors que l'arbre 26 tourne lentement.



   Au début de l'opération, la pièce 23 appuie contre le point le plus bas de la came 25 qui tourne dans le sens de la flèche F.



   L'excentrique 30 donne au marteau 28 pivoté d'autre part autour de l'axe 29, de l'enclume 27, un mouvement de bielle communiquant au bloc 13 un déplacement alternatif de haut en bas assimilable à des vibrations produisant des chocs sur la plaque de cadran 1. Simultanément la rotation lente de la came 25 fait monter le bloc 12 enfonçant progressivement les poinçons 5 dans les logements 9. La plaque de cadran 1 serrée entre l'extracteur 6 et la matrice 8 est ainsi déformée par les coups répétés qui lui sont transmis par cette matrice et par la montée du poinçon 5. L'extracteur 6 se déplace à l'encontre des ressorts 7 et les butées 10 s'effacent dans les logements 9 à l'encontre des ressorts 11.



   Après une rotation complète de la came 25, le palpeur 23 retombe dans l'encoche de la came, libérant le plateau 20 qui coulisse sur les colonnes 18 et 19, entraînant le bloc 12 solidaire du socle 4.



   Le cadran extrait de l'étampe présente une ébauche 34 des signes. Au cours de cette opération, le vernis cellulosique 3, recouvrant cette ébauche 34, est découpé à la base par les bords du logement de la matrice. Cette ébauche de signe est ainsi mise à nu, permettant des traitements ultérieurs.



   Le signe ainsi obtenu peut avoir un relief au moins égal à deux fois l'épaisseur de la plaque 1 qui est constituée de préférence par du laiton ou du cuivre.



   Pour obtenir des reliefs plus hauts, supérieurs à trois fois l'épaisseur de la plaque, on peut répéter une seconde fois l'opération décrite, on obtient ainsi des signes 35 comme représenté en fig. 3.



   La face supérieure du signe 34 ou 35 peut alors être facetée par un outil au diamant comme représenté en fig. 4. Après le facetage on passe le cadran dans un bain galvanique par exemple, le dépôt 36 n'adhérant alors que sur les parties où le zapon a été éliminé. Or, ce zapon ayant été coupé à la base du signe au cours de l'étampage et du martelage, les flancs du signe présentent la même couleur que sa partie supérieure.

 

   La hauteur du relief, de même que la coloration identique des flancs du signe et de sa partie supérieure, donnent au cadran le même aspect que des cadrans à signes rapportés. On entend par coloration une mise en couleur galvanique des signes mis à nu lors de l'étampage.



   Ce procédé présente toutefois l'avantage de diminuer notablement le coût de fabrication.



   La suite des opérations décrites n'est donnée qu'à titre d'exemple, on pourrait en effet obtenir les signes en une seule opération de martelage. Le cadran ne doit évidemment pas nécessairement être terminé au moment de la fabrication des signes, et   l'on    pourrait bien entendu partir d'une plaque ébauchée. 

Claims (1)

1. REVENDICATIONS

   I. Procédé de fabrication d'un cadran d'horlogerie à signes en relief, dans lequel chaque signe est obtenu par déformation de la plaque du cadran, dans au moins un logement pratiqué dans un support et présentant la forme extérieure dudit signe, par un poinçon dont la section est inférieure à celle dudit logement, caractérisé par le fait que l'on découpe d'abord une plaque de laiton, dépose ensuite sur cette plaque par un bain galvanique, une couche métallique de fond, travaille ensuite ce fond pour lui donner son aspect définitif, laque ce fond avec un vernis de protection définitif, frappe ensuite lesdits signes en relief par des moyens permettant de produire des chocs répétés, cette frappe coupant à la base de chaque signe le zapon de protection et mettant à nu les parois verticales de ces signes,

   facette alors la surface horizontale de ces signes puis passe le cadran ainsi obtenu dans un bain galvanique de coloration.

   11. Cadran d'horlogerie obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I.

   SOUS -REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'on recouvre ladite plaque de cadran d'un vernis de finition, et que l'on coupe et élimine ledit vernis de la surface desdits signes lors de la déformation de ladite plaque.

   2. Procédé selon la revendication I ou la sou sa revendication 1, caractérisé par le fait que l'on décore ensuite la face supérieure du signe.

   3. Procédé selon la sous-revendication 2, caractérisé par le fait que l'on colore lesdits signes, de manière que la couleur ne fasse prise qu'aux endroits où le vernis cellulosique a préalablement été éliminé.

   4. Procédé selon la sous-revendication 3, caractérisé par le fait que l'on colore lesdits signes galvaniquement.