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PERFECTIONNEMENTS RELATIFS A UN PROCEDE DE FABRICATION D'UNE EBAUCHE
D'ECROU OU OBJET ANALOGUE.
La présente invention se rapport à un procédé ét à une machine permettant de fabriquer des écrous-et des objets analogues, et elle se rap- porte,'en particulier, à la fabrication de ces écrous par emboutissage à froid, en plusieurs opérations, ou successivement, en des postes distincts de la même machine. Ainsi qu'elle l'a décrit, la demanderesse peut, conformément à l'invention, en apportant'certains changements dans les outils,, c'est-à-dire les matrices et les poinçons, soit fabriquer un écrou présentant une face.fôr- mant rondelle sur l'une de ses surfaces et chanfreiné sur l'autre sur face, soit un écrou présentant une face plane sur une surface et chanfreiné sur l'autre.
Ainsi quon l'a décrit, le procédé comporte une série d'opéra- tions comprenant des travaux à la presse ou d'emboutissage, l'une des opéra- tions du procédé étant effectuée en chacun des divers postes de la machine, la pièce à travailler étant amenée d'un poste à un autre. Le dispositif de transfert particulier que l'on utilise dans la présente invention est tel que, dans le cas où on le désire, l'ébauche d'écrou puisse être retournée sens dessus-dessous, ou tournée bout pour bout entre deux postes successifs et que, lorsqu'on le désire, elle puisse être amenée directement de l'un des postes à un autre sans retournement.
En d'autres termes, la demanderesse a constaté qu'il est désirable lors de certaines opérations à la presse de retourner l'écrou bout pour bout, de manière que la face de l'écrou présen- tée à la matrice, lors de l'une des opérations, devienne la face ou côté de l'écrou présentée au poinçon, lors de l'opération suivant immédiatement. Tou- tefois, ceci n'est pas le cas,en ce qui concerne la totalité des opérations d'emboutissage du procédé et, dans le cas où on ne le désire pas, on fait passer l'écrou de l'un des postes au suivant sans le retourner.
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Le présent procédé envisage également d'utiliser une matière à travailler en fil de diamètre relativement grand, comparativement à la lar- geur de l'ébauohe terminée. Ainsi qu'on l'a représenté, la matière à travail- ler est de section transversale circulaire et l'écrou terminé est de forme polygonale ou hexagonale. Il y a également lieu de noter que, bien que l'é-' bauche terminée de l'écrou soit traversée, grâce à une opération de perçage, d'une ouverture qui est destinée à recevoir le taraudage, cette opération de perçage est la dernière que l'on exécute et que, avant cette opération de perçage, l'écrou est profondément enfoncé sur ses deux faces de manière à ne laisser subsister qu'une mince cloison de métal que l'on perfore lors de l'opération de perçage.
De plus, le fonctionnement de la présente machine et la mise en oeuvre du présent procédé permettant d'obtenir un écrou terminé présentant des faces bien formées et nettement délimitées aux extrémités et des pans plats pourvus d'angles bien remplis et nettement délimités, sans bavures ou imperfections analogues.
L'invention a pour objet - un procédé nouveau de formation d'une ébauche d'écrou à partir d'une matière à travailler pleine, grâce à des opérations d'emboutissage à froid ou de travail à la presse; - un nouveau procédé et une machine nouvelle pour l'emboutissage à froid d'une ébauche d'écrou polygonal à partir d'une matière à travailler en barre pleine avec un minimum d'opérations, seul un fluage latéral relati- vement réduit du métal étant exigé;
- un procédé et une machine pour emboutir soit un écrou à face formant rondelle, soit un écrou à face unie de forme régulière et parfaite, en soumettant successivement l'ébauche à plusieurs opérations et en la fai- sant tourner bout pour bout entre certaines de ces opérations, de manière que le côté de l'ébauche présenté au poinçon lors de certaines opérations soit situé du côté opposé à celui présenté au poinçon lors des opérations suivantes ;
A cet effet,.la présente invention porte sur les caractéristi- ques et combinaisons nouvelles de pièces et sur le nouveau procédé que l'on va décrire ci-après.
Sur le dessin annexé : - la figure 1 est une vue en coupe de la partie travaillante d'u- ne presse à emboutir les écrous conforme à la présente invention et destinée à mettre en oeuvre le présent procédé perfectionné; - les figures 2 à 5 sont des vues en coupe des outils utilisés respectivement aux postes 2, 3, 4 et 5 de la machine représentée sur la fi- gure 1 pour former une ébauche d'écrou présentant une face formant rondelle; - la figure 6 est une vue en coupe des outils utilisés au poste 6 de la machine représentée sur la figure 1; - les figures 7 à 12 sont des vues de profil, en bout et en élé- vation, de l'ébauche d'écrou aux postes 1 à 6 de la machine respectivement; - la figure 12A est une vue de la "pastille" expulsée de l'ébau- che lors de l'opération de pergage représentée sur la figure 6.
- les figures 13 à 17 sont des vues en coupe représentant les outils utilisés aux postes 2 à 6 respectivement d'une presse à emboutir les écrous, similaire à celle représentée sur la figure 1, mais que l'on utilise pour fabriquer un écrou à face unie.
- -les figures 18 à 22 sont des vues en élévation et en bout res- pectivement de l'ébauche d'écrou formée aux postes 2 à 6 respectivement de la machine munie des outils représentés sur les figures 13 à 17.
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- la figure 23 est une vue en élévation, avec coupe partielle, du mécanisme d'entraînement du dispositif de transfert.
- la figure 24 est une vue en élévation avec.coupe partielle du dispositif de transfert servant à faire passer les.,ébauches de l'un' des postes à un autre.
- les figures 25 à 29 'sont des vues schématiques représentant la position du dispositif de transfert aux divers stades lors du passage . de l'ébauche de l'un.des postes au suivant..
Enfin, les figures 25A à 29A sont des vues en plan par dessus du mécanisme représenté sur les figures 25 à 29 respectivement.
Le mode de réalisation du dessin représente une machine compor- tant du bâti 10 dans lequel est monté un bloc 11 à matrices et un chariot
12, destiné à être animé de la manière habituelle d'un mouvement de va-et- vient le rapprochant.et l'écartant..du bloc à matrices. Le chariot porte plusieurs des outils qui coopèrent avec les matrices du bloc à matrices.
Au poste n 1, une matrice de'tronçonnage 14 est montée dans le bloc à matrices, cette matrice de tronçonnage présente une ouverture dans laquelle est amené un tronçon de matière à travailler 15, de manière qu'une partie de celui-ci fasse saillie à partir de la matrice pour être sectionné (ainsi que cela est bien connu dans la technique) par le couteau de tronçonnage 16, que l'on a représenté-schématiquement. Une fois qu'un court tronçon ou pièce à travailler, telle que la pièce à travailler 17 représentée sur la figure 7, est détaché de la longueur de la matière à travailler, on fait passer de la manière habituelle cette pièce à travailler au second poste de la machine au moyen du couteau 16.
Au poste n 2, un porte-matrice 18 est monté dans le bloc à ma- trices,ce porte-matrice présentant un évidement dans lequel est montée la matrice 19. De même, dans le porte-matrice 18 est monté, de manière dépla- gable, un axe éjecteur 20,'dont l'extrémité s'étend dans l'ouverture de la matrice 19 et aide à la formation de l'écrou à partir de la pièce à travail- ler. L'axe éjecteur est actionné par une tige éjectrice 21 que fait avancer un mécanisme approprié, non représenté, et qui sert à provoquer l'avance de l'axe éjecteur en vue d'éjecter la pièce à travailler hors de la matrice.
A ce poste,le chariot comporte un porte-poinçon 23 qui est pourvu d'un poinçon 24, lequel, une fois que le chariot est avancé, fait saillie dans la matrice pour agir sur la pièce à travailler. Ainsi que le montré plus'particulièrement la figure 2, l'extrémité du poinçon 24 est pourvue d'un cône plat 25 destiné à former un léger creux dans la face de l'ébauche présentée au.poinçon. L'ébauche, après les opérations qu'elle a subies à ce poste, est représentée en 26 sur la figure 8 du dessin, où, comme on le voit, elle a été dressée et est pourvue d'une face arrière ou sensiblement plane 27 du côté de la pièce à travailler présenté à la ma- trice, tandis que la face présentée au poinçon comporte un évidement coni- que 28 peu profond.
Le poinçon 24 pousse l'ébauche hors du couteau 16 pour l'introduire dans la matrice 19 et le couteau demeure dans cette position jusqu'à ce que le poinçon recule d'une distance suffisante,pour permettre le retour du couteau en vue de son fonctionnement ultérieur.
L'ébauche, sous sa forme représentée sur la figure 8, est alors transférée, grâce à un mécanisme approprié auquel on va se référer ci-après, au poste n 3 du mécanisme. A ce poste, une matrice 29 est montée dans le porte-matrice 30 porté par le bloc 11 à matrices, la matrice 29 présentant une ouverture à l'intérieur de laquelle s'étend un axe éjecteur 31 actionné par une tige éjectrice 32. A ce poste, le.chariot est pourvu d'un porte-poin- çon 33 qui porte un poinçon 34, dont l'extrémité pénètre dans l'ouverture de la matrice 29 pour ramener convenablement l'écrou à la dimension à ce poste.
Sur la vue à grande échelle de la.figure 3, on voit que l'ouver- ture de la matrice 29 est formée de telle sorte, à son extrémité arrière,
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comme représenté en 35, qu'elle constitue un chanfrein sur la face arrière de la pièce à travailler ou ébauche;,chanfrein qui entoure une surface térmi- nale arrière sensiblement'plane formée par l'axe éjecteur 31:
A ce poste, l'ouverture de la matrice, dans laquelle l'ébauche se trouve, est légèrement plus grande que l'ouverture de la matrice 19 au poste n 2, ce qui fait que l'ébauche est à la fois légèrement agrandie et pourvue d'un chanfrein sur sa face arrière.,
Lorsque le chariot recule après l'opération de formage, la pièce à travailler est éjectée de la matrice par l'axe éjecteur 31 et la forme de. l'ébauche est, à ce moment, celle représentée en 36 sur la figure 9. Il y a lieu de remarquer que la face arrière de l'écrou ou face présentée à la ma- trice a été pourvue d'un chanfrein 37, tandis que la face présentée au poin- çon est pourvue d'un évidement 38 ayant sensiblement la même profondeur.ou une profondeur légèrement plus grande que l'évidement 28 ménagé au poste n 2.
Le poinçon 34 est légèrement conique à son extrémité, comme indiqué en 39, pour permettre d'obtenir cet évidement. L'ébauche, au poste n 3, a été amenée à la dimension et légèrement agrandie par rapport au diamètre qu'elle avait au poste 2.
Une fois que les opérations ont été effectuées au poste 3 et que l'ébauche se présente sous la forme représentée sur la figure 9, on la fait alors passer au poste 4. Toutefois, à ce moment, non seulement on fait passer l'ébauche de l'un des postes au suivant, mais encore on la renverse ou on la retourne bout pour bout, de manière que la face de l'ébauche présentée au poinçon au poste n 3 devienne au poste n 4 la face de l'ébauche présentée à la matrice et que la face de l'ébauche pourvue du chanfrein 37 soit travail- lée par le poinçon porté par le chariot, ainsi qu'on va l'expliquer ci-après.
On peut appeler le poste n 4 le poste de formation du bombé et, le chanfrèin 37, à la face de l'ébauche présentée au poinçon, en ce poste, permet au poin- gon de formation du bombé de pénétrer et de comprimer l'écrou pour obtenir un second chanfrein du côté de l'ébauche présentée à la matrice, ainsi qu'on va l'expliquer ci-après, sans créer de bavure au bord de l'ébauche sur sa fa- ce présentée au poinçon.
. Au poste n 4, se trouve un porte-matrice 41 qui porte une matrice 42 dans l'ouverture de laquelle est monté un axe éjecteur 43 actionné par'une tige éjectrice 44, comme précédemment. Le chariot est pourvu, en ce poste, d'un porte-poinçon 45 qui porte un poinçon 46. Ainsi que le montre la figure 4 du dessin, l'extrémité arrière de l'ouverture de la matrice est conformée comme en 49 pour obtenir un chanfrein ou bombé relativement grand sur cette extrémité de l'ébauche. La matrice est également pourvue de faces planes sur ses parois pour amorcer la création de la forme hexagonale de l'ébauche fina- le et, de même, l'extrémité travaillante du poinçon 46 est pourvue de faces planes coopérantes 50.
Le poinçon 46 comporte également une extrémité réduite 51, conique sur sa paroi latérale pour former un creux dans la face de l'é- bauche présentée au poinçon.
Une fois que l'opération a été effectuée au poste n 4, l'ébauche est éjectée de la matrice et se présente sous la forme représentée en 52 sur la figure 10. On voit que la face de l'ébauche tournée vers la matrice est formée d'une surface 53 chanfreiné ou bombée relativement grande et d'une fa- ce terminale plane 54. Sur la face de l'ébauche tournée vers le poinçon se trouve un évidement 55 relativement prononcé dont la paroi fait un angle ou présente une inclinaison de 30 , comme représenté en 55a.
Il est bien enten- du que cet évidement 55 se trouve sur la face de l'ébauche qui était précé- demment pourvue du bombé 37 ; donné que l'ébauche fut renversée ou re- tournée bout pour bout entre les potes 3 et 4, et le chanfrein 37, précédem- ment prévu, permet à l'ébauche d'être refoulée de cette manière sans créer de bavures au voisinage des angles 56 entre les surfaces aplaties 57. Natu- rellement, il est bien entendu que, tandis que l'on donne à l'ébauche au pos- te n 4 une forme grossièrement hexagonale, elle n'est pas pourvue des coins nettement délimités que l'on désire dans le produit fini.
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On fait alors passer l'ébauche'au poste n 5, que l'on peut ap- peler le poste de formation du six-pans et, au cours de son transfert, on retourne de nouveau l'ébauche d'un angle de 1800 ou on la renverse de maniè- 're que sa partie bombée ou chanfreinée 53 se trouve au poste 59 sur la face tournée vers le poinçon. En ce poste, une matrice flottante 59 est montée, de manière déplaçable, dans un porte-matrice 60, ce dernier étant repoussé vers l'extérieur par le ressort 61. A l'intérieur de l'ouverture de la ma- trice 59 sont montées des matrices intérieures 62 et 63, la matrice intérieu- re 62 présentant une ouverture circulaire destinée à recevoir un poinçon 64 (figure 5) qui présente une extrémité réduite 65 servant à former un creux ,dans la face arrière de la pièce à travailler.
La matrice intérieure 63 pré- sente une ouverture hexagonale 66 destinée à recevoir l'ébauche et le poin- çon que l'on'va décrire ci-après. Il y a lieu de remarquer que l'ouverture ménagée dans la matrice intérieure 62 est légèrement plus petite que celle pratiquée dans la matrice intérieure 63 de manière à constituer un épaule- ment 67 servant à former sur ce côté de l'ébauche la face formant rondelle et la matrice intérieure 62 est emboîtée dans la matrice intérieure 63 pour permettre à cette dernière d'offrir davantage de prise à la matrice 59.
En ce poste, le chariot est muni d'un porte-poinçon 68 qui porte 'un poinçon hexagonal 69 ayant sensiblement la forme et les dimensions de l'é- bauche d'écrou terminée, de manière que l'ébauche soit, en ce poste, achevée sous sa forme hexagonale avec des angles nettement définis. Ce poinçon est pourvu d'une extrémité réduire 70 servant à former un creux dans la face de l'ébauche présentée au poinçon et les évidements formés sur chaque face se- ront relativement profonds de manière qu'il ne subsiste qu'une cloison rela- tivement mince de métal entre les deux évidements.
L'ébauche, telle qu'elle apparaît après que les opérations ont été effectuées au poste n 5 de formation.du six-pans-est représentée en 72 sur la figure 11. Comme on le voit, la face de l'ébauche tournée vers la ma- trice est pourvue d'une face 73 constituant une rondelle plate circulaire et la surface latérale de l'ébauche est pourvue de face planes 74 dont les an- gles 75 sont nettement délimités. Au voisinage du bord de la face de l'ébau- che tournée vers le poinçon se trouve un chanfrein 76, ce chanfrein étant formé sur la face de l'ébauche à l'endroit où existait précédemment le chan- frein 53. Les faces de l'ébauche sont profondément en creux, comme représenté en 77 et 78, et ne laissent subsister entre elles qu'une cloison relativement mince de métal 79.
On fait maintenant passer l'ébauche au poste n 6, qui est le pos- te de perçage. En ce poste, une matrice de perçage 81 est montée dans un por- te-matrice 82 et le chariot est muni d'un poinçon de perçage 83 qui, ainsi que le montre la figure 6, est prévu pour pénétrer dans l'évidement 78 de la face extérieure ou avant de l'ébauche et en éjecte la cloison 79 sous la for- me d'une "pastille" 85, représentée sur la figure 12A. Au fur et, à mesure que le chariot recule, on peut extraire l'ébauche du poinçon 83 au moyen de l'extracteur habituel 87.
L'écrou se présente maintenant sous la forme représentée sur la figure 12, les dimensions extérieures étant sensiblement les mêmes que cel- les représentées sur la figure 11, mais l'ébauche finie 88 est maintenant traversée par une ouverture centrale lisse 89 destinée à subir le taraudage habituel.
Les figures 13 à 17 représentent la formation d'un écrou à faces unies au moyen de la même machine que précédemment décrite, sauf une légère modification des outils utilisés dans la machine. Ainsi que le montre la fi- gure 13, les outils utilisés au poste de dressage sont les mêmes que ceux utilisés au second poste, comme représenté sur la figure 2. De même, ainsi que le montrent les figures 14 et 15, on utilise les mêmes outils que ceux dont on se sert pour réaliser l'écrou à face formant rondelle et représentés sur les figures 3 et 4. On a donné à ces outils les mêmes références étant donné que leur action sur l'ébauche est la même.
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De'même, on à attribué aux diverses parties de l'ébauche, sur les figures 18, 19 et 20, les mêmes références qu'aux parties correspondan- tes des figures 8, 9 et 10 étant donné 'que l'on a utilisé les'mêmes outils et que la forme de l'ébauche est la même à chacun des potes 2, 3'et 4.
Toutefois, au poste 5, le façonnage est légèrement différent, afin de former l'écrou de telle sorte que sa face tournée vers la'matrice soit une face plane unie au lieu d'être une face formant rondelle, ainsi qu'on l'a précédemment décrit à propos du façonnage au poste 5, représenté sur la figure 5. Ainsi que le montre la figure 16, le poinçon qui est prévu sur le chariot a la même forme que le poinçon 69 représenté sur la figure 5, et présente également l'extrémité réduite 70 servant à former un profond évidement dans la face de l'ébauche tournée vers le poinçon. Un porte-ma- trice 91 est monté dans le bloc 11 à matrices, ce porte-matrice étant dépla- gable par rapport au bloc à matrices et repoussé de force vers l'extérieur par un ressort, l'organisation étant similaire à celle représentée au poste n 5 sur la figure 1.
De même, le poinçon 92 présente également, en ce pos- te, une extrémité réduite 93 destinée à former un creux dans la face arriè- re de l'ébauche, c'est-à-dire sa face tournée vers la matrice. Dans le por- te-matrice 91 se trouvent les matrices de formage 94 et 94a, la matrice 94 présentant une ouverture hexagonale 95 de matrice, ouverture qui est pour- vue d'une face terminale plane annulaire 96 entourant l'ouverture à travers laquelle s'étend le poinçon 92, afin de former sur cette face de l'ébauche, une face plane unie entourant l'évidement pratique par le poinçon 92. Ain- si qu'on l'a déjà expliqué à propos de la figure 5, à ce poste on donne à l'ébauche sa forme externe finale présentant un contour hexagonal exact avec des bords nettement délimités.
C'est ce que représente la figure 21 du des- sin, sur laquelle l'ébauche est représentée en 97 comme ayant une face ar- rière plane 98, dans pans plats 99 pourvus d'angles 100 nettement délimités et un chanfrein 101 sur le bord de la face tournée vers le poinçon. L'ébauche présente des évidements 102 et 103 relativement profonds laissant entre eux une cloison 104 relativement mince.
On fait alors passer l'ébauche au poste n 6 comportant les ou- tils de perçage représentés sur la figure 17 qui sont, en tous points, iden- tiques à ceux précédemment décrits en se référant à la figure 6 et aux par- ties desquels on a donné les mêmes références. Après l'opération de perçage, l'ébauche se présente sous la forme illustrée en 105 sur la figure 22. Elle n'a pas changé en ce qui concerne ses dimensions extérieures par rapport à celles représentées sur la figure 21, mais la cloison 104 a été éjectée de l'ébauche et elle est maintenant traversée par une ouverture centrale lisse 106 qu'il ne reste plus qu'à tarauder. La face plane 98 reste comme avant; il en est de même du chanfrein 101.
Il est bien entendu que l'on utilise le même mécanisme de trans- fert pour fabriquer l'écrou à face plane que celui auquel on s'est référé lors de la fabrication de l'écrou à face formant rondelle et que l'on va décrire plus loin. Grâce à l'utilisation de ce mécanisme, l'ébauche est renversée ou retournée bout pour bout entre les postes 3 et 4 et également entre les pos- tes 4 et 5.
Le mécanisme de transfert utilisé dans la présente machine est décrit dans la demande de brevet belge n 388.617 déposée par la demanderesse le 29 septembre 1950 pour "Perfectionnements aux mécanismes de transfert" et, en conséquence, on ne le décrira que sommairement, étant donné que ce méca- nisme ne fait pas partie par de la présente invention.
Comme représenté sur la figure 23, une biellette 108 pouvant être animée d'un mouvement de va-et-vient par une pièce mobile de la machine (non représentée) est reliée à un bras oscillant 109 fixé à un arbre court 110 monté de manière à pouvoir tourner dans le bâti de la machine. Sur cet arbre 110 est fixé un engrenage en deux pièces se composant des sections 111 et 112 et les dents de cet engrenage sont en prise avec une paire de pignons 113 et 114 clavetés à des arbres 115 et 116 montés de manière à pouvoir tourner dans le bâti de la machine. Aux arbres 115 et 116 sont respectivement fixés des
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bras de manivelle 117 et 118, ces bras'portant,à leurs extrémités extérieu- res, des axes de manivelles 119 et 120, comme représenté plus particulière- ment sur la figure 24.
Les axes de manivelles 119 et 120 sont montés de manière à pou- voir tourner dans un support ou bâti désigné dans son ensemble par la réfé- rence 121 et plusieurs blocs porte-doigts 122,123, 124 et 125 sont fixés à ce bâti. Des doigts de transfert 126 et 127 sont fixés aux blocs porte-doigts 122 et 125 et sont prévus pour coopérer avec les ébauches au poste n 2 et au poste n 5 de la machine et faire passer les ébauches aux postes n 3 et 6 respectivement, l'ébauche étant maintenue dans sa position initiale sans être retournée ou renversée.
Il y a lieu de faire remarquer ici que lorsque la biellette 108 (figure 23) fait osciller l'engrenage en deux pièces 111 et 1129 les manivelles 117 et 118 oscillent également, en provoquant l'oscil- lation du support 121 qui se déplace suivant un trajet arqué et déplace tous les points du support sensiblement suivant un arc semi-circulaire. De même, les doigts de transfert 126 et 127 se déplacent suivant un trajet sensible- ment semi-circulaire lors de leurs déplacements pour passer de l'un des pos- tes au suivant et en revenir, ce déplacement se faisant dans un plan paral- lèle à la face du bloc à matrice ou dans un plan vertical lorsque le chariot fonctionne horizontalement comme il est courant.
Le mécanisme de transfert utilisé en combinaison avec les blocs porte-doigts 123 et 124 est organisé pour retourner l'ébauche bout pour bout ou la renverser, étant donné que le mécanisme est le même à ces deux postes, la description d'un seul suffira. Comme représenté sur la partie en coupe de la figure 24, un arbre 128 est monté de manière à pouvoir tourner dans le bloc porte-doigt 124 et des doigts de transfert 129 sont fixés à l'extré- mité inférieure de cet arbre. A l'extrémité supérieure de l'arbre est fixé un collier 130, ce collier étant muni d'un pignon 131 qui en fait partie intégrante et présentant également une partie polygonale 132 à son extrémité inférieure.
Une série de crémaillères 133 est montée sur le bâti de la machi- ne au-dessus des extrémités supérieures des arbres 128, ces crémaillères pou- vant coopérer avec les pignons 131 pour faire tourner les arbres 128 d'un angle de 180 lorsque ces arbres sont soulevés pour mettre en prise les dents des pignons 131 et celles des crémaillères 133 et sont alors déplacés hori- zontalement sur ces crémaillères. Au cours de la montée et de la descente des arbres 128, les éléments polygonaux 132 coopèrent avec des surfaces de guidage 134 prévues sur le bâti de la machine pour immobiliser les arbres 128 contre toute rotation.
Comme cela apparaît dans la présente machine et comme précédem- ment décrit, on n'utilise les doigts 129 montés de manière à pouvoir tourner qu'entre les postes 3 et 4 et les potes 4 et 5. Toutefois, il est bien enten- du que l'on peut utiliser ce mécanisme de transfert à doigts rotatifs entre deux postes désirés quelconques ou qu'on peut le supprimer entre deux postes désirés quelconques,de manière que l'ébauche puisse être retournée ou non si on le désire.
On a représenté schématiquement sur les figures 25 à 29 le déplacement de ce mécanisme de transfert rotatif et on peut le décrire som; mairement comme suit :
A l'instant convenable, lors du fonctionnement de la machine, les doigts de transfert coopèrent avec l'ébauche qui a été éjectée de la matrice par l'un des axes éjecteurs précédemment décrits et qui est prête à passer au poste suivant. A ce moment, la biellette 108 se trouve actionnée dans un sens et effectue la rotation partielle de l'engrenage en deux pièces 111 et 112, ce qui entraîne la rotation partielle des pignons 113 et 114.
Ceci sert à faire osciller les manivelles 117 et 118 dans le sens des aiguilles d'une montre à partir de la position représentée sur la figure 24, comme représen- té sur les figures 25 à 29 et entraîne le déplacement correspondant du bâti porte-doigts 121.
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Lorsque le bâti porte-doigts se déplace vers le haut à partir de la position représentée sur la figure 24, l'une des faces'de l'organe poly- gonal 132 porte contre la portée ou organe de guidage 134, de manière à em- pêcher la rotation des doigts 129. Vers la fin du déplacement ascendant du bâti 121 des doigts de transfert, le pignon 131 est en prise avec les dents de la crémaillère 133, comme représenté sur la figure 25. A partir de ce point, le déplacement du support 121 se fait, en grande partie, horizonta- lement, ce qui déplace progressivement les pièces à partir des positions' représentées sur la figure 25 jusqu'à celle représentée sur la figure 29, et, au cours de ce déplacement, l'arbre 128 a tourné d'un arc de sensiblement ' 1800 en amenant ainsi l'ébauche à tourner bout pour bout.
En se poursuivant, le déplacement des bras de manivelle 117 et 118 a pour conséquence un dépla- cement descendant du support 121 jusqu'à ce que l'ébauche soit amenée jus- qu'à une position où elle est située en face de l'ouverture de la matrice du poste suivant de la machine. Au cours de ce déplacement descendant, l'ar- bre 128 est de nouveau empêché de tourner par la venue en contact de la face polygonale 132 avec les portées ou organes de guidage 134.
Il y a lieu de remarquer ici que les organes de guidage 134 sont écartés les uns des autres de manière qu'au cours de la rotation de l'arbre 128, l'organe polygonal 132 soit hors de contact avec ceux-ci, en permettant ainsi la rotation des arbres 128.
Le trajet de l'ébauche est représenté par les traits interrompus 135 sur les figures 25 à 29, et il est bien entendu que les doigts de trans- fert 126 et 127 entraîneront les ébauches retenues par ces doigts en suivant des trajets identiques, si ce n'est que cette ébauche n'est pas retournée ou renversée.
Il est bien entendu que l'on peut obtenir un écrou à double chan- frein par le même procédé, les outils, en certains postes, étant modifiés pour former un chanfrein sur les deux faces de l'ébauche au lieu d'une sur- face plane sur une seule face.
Il est bien évident que les modes de réalisation préférés décrits ci-dessus et représentés sur le dessin annexé ne sont donnés qu'à titre indi- catif et non limitatif et que l'on peut y apporter diverses modifications sans s'écarter pour cela de l'esprit de la présente invention.
REVENDICATIONS.
1. Procédé de fabrication d'une ébauche d'écrou ou d'un objet si- milaire par emboutissage à froid en plusieurs opérations, y compris le tron- çonnage d'une pièce à travailler, à partir d'un tronçon de matière pleine à travailler, dans lequel procédé on forme une partie bombée à l'une des ex- trémités de la pièce à travailler, puis on forme un évidement dans la face de la pièce à travailler du côté de cette extrémité bombée.