CH497724A - Mouvement d'horlogerie avec tige de remontoir - Google Patents

Description

  
 



  Mouvement d'horlogerie avec tige de remontoir
 La présente invention concerne un mouvement d'horlogerie avec tige de remontoir.



   Cette tige de remontoir peut être appelée, selon le genre de mouvement, à accomplir plusieurs fonctions.



   Elle peut servir au remontage manuel, même dans une pièce à remontage automatique.



   Elle peut servir d'organe de mise à l'heure.



   Elle peut, dans une montre-calendrier, servir encore d'organe de correction de quantième.



   Quel que soit le nombre de fonctions que la tige est appelée à accomplir, le passage de l'une à l'autre s'effectue par un déplacement axial de cette dernière, ce qui oblige à prévoir des moyens propres à fixer les diverses   positions    requises.



   Dans ce but, on munit généralement la tige de crans, sous forme de saignées circulaires périphériques, que jusqu'ici on a fait coopérer avec au   moins    un ressort sautoir, le plus souvent trois ou quatre distribués sur le   pourtour    de la tige. Ce ou ces ressorts sont des lames   métailiques    minces, délicates et exposées à la rupture.



  Leur fabrication est onéreuse, nécessitant l'exécution de saignées   longitudinales    dans I'extrémité d'un canon   mince entourant    la tige et au surplus intérieurement profilé, ce qui exige une opération de décolletage supplé   inventaire.   



   Ces difficultés sont   aisément    vaincues par le mouvement d'horlogerie selon l'invention, avec une tige de remontoir accomplissant au moins l'une de ses fonctions dans une position axialement déterminée par sa   coopé-    ration avec un élément fixe élastiquement   défonnable,    lequel est constitué d'un matériau élastiquement déformabre non métallique et entourant la tige sur 3600.



   Cet élément sera en particulier un tube présentant, à l'endroit d'une ou plusieurs saignées circulaires périphériques de la tige, un bourrelet circulaire intérieur, capable de coopérer avec ladite ou lesdites saignées pour fixer au moins   ene    position axiale de la tige par sa pénétration élastique dans une saignée.



   Un tel élément tubulaire sera exempt de minces et fragiles lamelles   élastiques,    il est déformable   mais    pratiquement indestructible. Sa fabrication ne présente aucune difficulté, il est possible de le mouler d'une pièce.



   En plus de la détermination de diverses positions axiales de la tige de remontoir par le moyen précité, certaines fonctions conduisent à résolution d'autres problèmes. en particulier et dans l'une des positions de la tige, à l'obligation de la relier cinématiquement à tel ou tel organe, comme par exemple un indicateur de quantième.



   Faisant usage du même principe, soit d'utiliser un matériau non métallique   élastiquement    déformable, on pourra en constiltuer au moins partiellement la portion d'un mobile entourant le trou que traversera la tige, ellemême pourvue   d'une    nervure qui, dans la position correspondante de la tige, sera élastiquement serrée dans ledit trou, en sorte d'être alors rotativement accouplée au mobile.



   Tous les avantages   précités    sont réunis dans la forme d'exécution de l'objet de l'invention décrite ci-après à titre d'exemple en se référant à l'unique figure du dessin annexé, qui est une coupe menée selon l'axe de la tige.



   La platine du mouvement s'y trouve en 1, un mobile entraîneur de rochet en 2, un indicateur de quantième en 3, et des renvois de mise à l'heure en 4   et    5.



   La tige de   remontoir    destinée à agir sur ces divers organes se trouve en 6 et porte le pignon de commande en deux parties 7-7' (pignon de remontoir 7 et pignon de mise à l'heure 7'), une étoile de correction de quantième se trouvant enfin en 8.



   Devant occuper trois positions axiales différentes, remontage, correction de quantième, mise à l'heure, la  tige de remontoir présente trois saignées ou gorges cir   culaires    périphériques 9, 10, 11, placées côte à côte.



   Se distinguant par cela des constructions conventionnelles, la tige de remontoir 6 pivote dans un tube 12 en matière élastiquement déformable, qu'elle traverse de part en part et qui lui sert en quelque sorte de palier.



   Ce tube est fixe dans un trou radial correspondant de la platine.



   Dans la zone se trouvant en regard des saignées 9, 10, 11, soit ici à son extrémité orientée vers l'extérieur du mouvement, le tube 12 présente un bourrelet 13, formant une nervure circulaire intérieure.



   Pénétrant dans une saignée, ledit bourrelet dételrmine une position axiale de la tige 6. Mais, vu l'élasticité du matériau dont il est constitué, il ne s'oppose pas, sous l'impulsion d'un certain effort, à un déplacement axial de cette dernière. Lors du passage d'une saignée à une autre, le bourrelet s'écrasera mais, en vertu de son élasticité, son profil convexe se rétablira immédiatement en regard d'une nouvelle saignée.



   Par ce moyen extrêmement simple et robuste, le bourrelet 13 fixera, en coopération avec la tige 6, les positions de cette dernière   correspondant    aux trois fonctions désirées.



   N'y aurait-il que deux telles fonctions, la tige ne comporterait que deux saignées.



   En arrière du tube 12, en 6', la tige 6 présente un diamètre légèrement inférieur au diamètre intérieur dudit tube mais, en 14, cette seconde partie comporte une nervure circulaire cylindrique.



   L'étoile de correction de quantième 8 est aussi faite d'un matériau élastiquement déformable, du moins à l'endroit de son trou 15, dont le   diamètre    sera tel qu'il ne puisse s'engager sur la nervure 14 qu'en subissant une très légère déformation, c'est-à-dire à force. Cette étoile est axialement   immobile    et se trouve normalement en regard de la zone de la partie 6' de la tige de remontoir, dont le diamètre diminué laisse subsister un jeu entre tige et étoile.



   Voici maintenant comment fonctionne la disposition décrite:
 Dans la première position dessinée de la tige de remontoir 6, sa saignée externe 9 coopère avec le bourrelet 13, ce qui maintient le pignon de .remontoir 7 en prise avec le mobile 2 entraîneur de rochet. C'est la position de remontage.



   En tirant la tige de remontoir vers l'extérieur en sorte d'amener la seconde saignée 10 à coopérer avec le bourrelet 13, on atteint la deuxième position, dans laquelle les mobiles 7 et 2 précités se séparent, tandis que la nervure 14 pénètre à force dans le trou 15 de l'étoile 8. Celle-ci devient de la sorte rotativement solidaire de la tige 6, qui peut donc   l'entraîner    en rotation. C'est la position de correction de quantième.



   Une nouvelle traction sur la tige de remontoir amènera la troisième saignée 11 en coopération avec le bourrelet 13.



   Dans cette troisième position, la nervure 14 échappe à l'étoile 8, tandis que le pignon de   mise    à l'heure 7', parvenu en 7", engrène avec les renvois de mise à l'heure 4 et 5. C'est la position dle mise à l'heure.

 

   Le pignon de commande 7-7' présente encore une particularité.



   Des deux parties qui le constituent, la seconde, ou pignon de mise à l'heure 7', fait partie de la tige de remontoir,   laquelle    se termine, au-delà de ce pignon, par un profil carré 6", tandis que la première partie, ou pignon de remontage 7, est enfilée sur ce carré. Or, cette première partie 7 est également faite d'un matériau élastiquement déformable, son trou carré se   tenni-    nant par un bourrelet intérieur 16, susceptible de   venir    prendre assise dans une gorge précédant le carré 6".



     I1    suffit   ainsi    de coiffer le carré de la partie 7 et de pousser cette partie à fond en direction de la tige, pour que ledit bourrelet en provoque la fixation par son accrochage dans ladite gorge. 

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Mouvement d'horlogerie avec tige de remontoir ac complissant au moins l'une de ses fonctions dans une position axialement déterminée par sa coopération avec un élément fixe élastiquement déformable, caractérisé en ce que cet élément fixe (12) est constitué d'un matériau élastiquement déformable non métallique et entourant la tige sur 3600.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Mouvement selon la revendication, caractérisé en ce que la tige de remontoir présente au moins deux saignées circulaires périphériques disposées côte à côte et traverse l'élément fixe (12) qui consiste en un tube présentant, à l'endroit des saignees, un bourrelet circu laire intérieur, capable de coopérer alternativement avec l'une desdites saignées pour fixer la position axiale de la tige par sa pénétration élastique dans cette saignée.

   2. Mouvement selon la revendication, caractérisé en ce que la tige de remontoir présente une nervure cylindrique (14) et traverse un mobile axialement fixe (8), fait d'un matériau élastiquement déformable et dont le trou est de diamètre tel qu'il puisse exercer un serrage élastique sur la nervure, avec laquelle il est appelé à coopérer lors d'un déplacement axial de la tige amenant la nervure dans le trou en vue d'accoupler le mobile (8) à la tige (6).

   3. Mouvement selon la revendication et les sousrevendications 1 et 2, caractérisé par une tige de remontoir à trois saignées, lui assurant axialement trois positions, soit une position d'engrènement (7") d'un mobile de remontage (14), une position intermédiaire d'accou pliement de sa nervure avec un mobile de correction de quantième (8), et une position d'engrènement (7') d'un mobile de mise à l'heure, la nervure se trouvant, dans la première et la troisième position au-delà et en deçà du mobile (8) avec lequel elle coopère dans la deuxième position.