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Organe de commande pour pièce d'horlogerie étanche L'étanchéité des remontoirs de pièces d'horlogerie a été jusqu'ici réalisée généralement par l'interposition d'un paquetage d'étanchéité, soit entre la paroi de la couronne et le tube, ou entre le tube et le noyau de la couronne. Le logement et la fixation de ces paquetages nécessitent des opérations délicates et coûteuses.
On a également proposé de réaliser l'étanchéité d'un organe de remontoir en disposant un joint torique, dit O-ring, entre la couronne et le tube. Cette construction présente cependant certains inconvénients inévitables provenant de la fabrication du joint O-Ring. Ceux-ci étant obtenus par moulage, des bavures se produisent le long des circonférences de contact des coquilles du moule. Or, le contact du joint O-Ring avec d'une part le tube et d'autre part la couronne, a lieu précisément le long de ces circonférences.
La présence de bavure entraîne donc des discontinuités dans le contact qui peuvent provoquer à leur tour des fuites dans le joint.
On a proposé de supprimer la garniture d'étanchéité en assurant un contact étanche directement entre une couronne en matière plastique et le tube, en usinant un bourrelet sur le tube métallique. Pour que l'étanchéité soit parfaite, il est cependant nécessaire que la surface de contact métallique soit parfaitement lisse. Or il est extrêmement difficile et coûteux d'usiner un tel bourrelet de manière qu'il présente cette qualité de surface.
On a d'autre part eu l'idée d'usiner un bourrelet en matière plastique sur l'axe de la couronne, de manière à ce qu'il coopère avec la surface intérieure du tube ; l'élasticité du contact est cependant difficile à réaliser de façon satisfaisante et des infiltrations restent possibles entre la couronne et la partie supérieure du tube.
La présente invention a précisément pour objet un organe de commande pour pièce d'horlogerie étanche, comprenant une couronne en matière synthétique entrai- nant une tige traversant la paroi de la boîte de la pièce d'horlogerie par une partie tubulaire et dont l'étanchéité est assurée par le contact entre la couronne et la partie tubulaire sans interposition de garniture d'étanchéité, obviant aux inconvénients des constructions citées ci-dessus. Cet organe de commande est caractérisé par le fait que la couronne présente au moins un bourrelet annulaire intérieur en contact étanche avec la partie tubulaire métallique.
Cette solution présente tous les avantages d'une construction avec joint O-Ring sans en présenter les inconvénients, la technique actuelle du moulage de matières synthétiques permettant la réalisation d'un bourrelet suffisant exempt de bavures. En outre, la pression aux points de contact des deux éléments assurant l'étanchéité est assurée à la base de la couronne ce qui exclut toute infiltration entre la couronne et la partie supérieure du tube.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'objet de l'invention. La fig. 1 représente une couronne à un bourrelet coopérant avec un tube lisse.
La fig. 2 représente une couronne à deux bourrelets coopérant avec un tube lisse.
La fig. 3 représente une couronne à un bourrelet coopérant avec un tube présentant une rainure.
La fig. 4 représente une couronne à deux bourrelets coopérant avec un tube à deux rainures.
La fig. 5, a et b, montre l'ancrage d'un noyau dans la couronne en matière plastique.
La fig. 6, a et b, illustre une deuxième variante d'ancrage d'un noyau dans la couronne.
Dans le but de simplifier la description des différentes formes d'exécutions représentées qui sont déjà claires par elles-mêmes, les éléments de base ont été désignés dans toutes les figures par la même référence. Ces éléments sont une couronne en matière plastique moulée 1, dans laquelle est ancré un noyau métallique 2, dans lequel vient se visser la tige de remontoir ou le poussoir
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d'un chronographe non représenté, et un tube métallique 3 solidaire de la boîte de la montre ou du chronographe et assurant le passage à travers la paroi de cette boite.
Dans la forme d'exécution représentée à la fi,-,. 1, la couronne présente un bourrelet 4 de faible épaisseur, obtenu par moulage, sans bavure. Ce bourrelet est voisin du bord inférieur de la couronne empêchant toute infiltration entre le tube et la couronne, alors que les paquetages d'étanchéité utilisés jusqu'ici se trouvent au centre de la couronne et n'empêchent pas cette infiltration.
Le bourrelet 4 coopère avec la surface 5 du tube, surface rigoureusement cylindrique et lisse permettant un rectifiage parfait, exempt de toute trace de burin ou imperfection de surface, ce qui assure une étanchéité absolue et permet en outre le respect de tolérance du diamètre au centième de millimètre, ce qui n'est pas le cas des tubes à renflements qui doivent être polis après décolletage. Le rectifiage peut être fait par roulage. Ainsi, lors du déplacement axial de la couronne sur le tube, l'étanchéité est assurée dans toutes les positions. La déformation élastique de la couronne assure la pression radiale uniforme nécessaire à une bonne étanchéité.
La fi,-. 2 représente une variante de la fig. 1 comprenant deux bourrelets.
Dans la forme d'exécution représentée à la fig. 3, le tube 3 présente dans sa partie lisse 5 une saignée périphérique 6 dont les angles 7 sont arrondis. Le bourrelet 4 de la couronne peut venir s'engager dans cette saignée mais ne s'appuie toutefois que sur les angles arrondis 7 de cette saignée qui offre ainsi au bourrelet de la couronne une double assise, par conséquent une double étanchéité. Cette saignée constitue une crochement qui permet dans certains cas l'embrayage ou le débrayage d'une couronne ou d'autres fonctions en rapport avec le mouvement proprement dit de la montre, voire des poussoirs pour chronographes. Lorsque la couronne est tirée, l'étanchéité est assurée par le contact entre 4 et 5 de la même manière que dans la fig. 1.
La fig. 4 représente une variante de la fig. 3, dans laquelle la couronne présente deux bourrelets 8 et 9 analogues au bourrelet 4 pouvant s'introduire simultanément dans deux saignées 10 et 11 analogues à la saignée 7 pratiquées dans la surface lisse 5 du tube. Ces deux saignées assurent une double assise et une quadruple étanchéité du dispositif.
Il est indispensable que le noyau 2 soit ancré dans la couronne 1 de manière à empêcher toute rotation du noyau par rapport à la couronne. La fig. 5 représente en a une vue en coupe et en b une vue en plan d'une couronne et de son noyau. Le noyau 2 présente une tète légèrement bombée 12 dont la périphérie est découpée de manière à présenter quatre encoches rectangulaires 13, dans lesquelles pénètre la matière plastique lors du moulage de la couronne.
A la fig. 6, le noyau 2 est ancré dans la couronne 1 par quatre oreilles radiales 14 partiellement coudées à angle droit de manière à former une partie 14a parallèle à l'axe du noyau. Les parties 14a constituent en outre une armature augmentant la constante élastique de la masse de la couronne.
La fig. 7 représente une variante de la fig. 6, dans laquelle les encoches 15 séparant les oreilles 14 sont remplacées par des trous 16 pratiqués dans la partie coudée 17 de la tête du noyau.
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Control unit for a sealed timepiece The sealing of winders of timepieces has hitherto been generally achieved by the interposition of a sealing package, either between the wall of the crown and the tube, or between the tube and the core of the crown. Housing and fixing these packages require delicate and expensive operations.
It has also been proposed to achieve the sealing of a winding member by placing an O-ring, called O-ring, between the crown and the tube. However, this construction has certain inevitable drawbacks arising from the manufacture of the O-ring seal. As these are obtained by molding, burrs occur along the contact circumferences of the mold shells. However, the contact of the O-ring with the tube on the one hand and the crown on the other hand takes place precisely along these circumferences.
The presence of burr therefore leads to discontinuities in the contact which can in turn cause leaks in the seal.
It has been proposed to do away with the seal by ensuring a tight contact directly between a ring of plastic material and the tube, by machining a bead on the metal tube. For the seal to be perfect, however, it is necessary for the metal contact surface to be perfectly smooth. Now, it is extremely difficult and expensive to machine such a bead so that it has this surface quality.
On the other hand, we had the idea of machining a plastic bead on the axis of the crown, so that it cooperates with the inner surface of the tube; the elasticity of the contact is however difficult to achieve satisfactorily and infiltrations remain possible between the crown and the upper part of the tube.
The present invention specifically relates to a control member for a sealed timepiece, comprising a crown made of synthetic material driving a rod passing through the wall of the case of the timepiece by a tubular part and the sealing of which is ensured by the contact between the crown and the tubular part without the interposition of a sealing gasket, obviating the drawbacks of the constructions mentioned above. This control member is characterized by the fact that the crown has at least one internal annular bead in sealed contact with the metal tubular part.
This solution has all the advantages of a construction with an O-ring seal without exhibiting the drawbacks thereof, the current technique of molding synthetic materials allowing the production of a sufficient bead free of burrs. In addition, the pressure at the points of contact of the two elements ensuring the seal is provided at the base of the crown, which excludes any infiltration between the crown and the upper part of the tube.
The appended drawing represents, by way of example, several embodiments of the object of the invention. Fig. 1 shows a crown with a bead cooperating with a smooth tube.
Fig. 2 shows a crown with two beads cooperating with a smooth tube.
Fig. 3 shows a crown with a bead cooperating with a tube having a groove.
Fig. 4 shows a crown with two beads cooperating with a tube with two grooves.
Fig. 5, a and b, shows the anchoring of a core in the plastic crown.
Fig. 6, a and b, illustrate a second variant of anchoring a core in the crown.
In order to simplify the description of the different embodiments shown which are already clear in themselves, the basic elements have been designated in all the figures by the same reference. These elements are a molded plastic crown 1, in which is anchored a metal core 2, into which is screwed the winding stem or the pusher.
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of a chronograph, not shown, and a metal tube 3 integral with the case of the watch or of the chronograph and ensuring passage through the wall of this case.
In the embodiment shown at fi, - ,. 1, the crown has a bead 4 of small thickness, obtained by molding, without burrs. This bead is close to the lower edge of the crown preventing any infiltration between the tube and the crown, whereas the sealing packages used hitherto are located in the center of the crown and do not prevent this infiltration.
The bead 4 cooperates with the surface 5 of the tube, a strictly cylindrical and smooth surface allowing perfect grinding, free of any trace of chisel or surface imperfection, which ensures absolute sealing and also allows compliance with the tolerance of the diameter to the hundredth millimeter, which is not the case for tubes with bulges which must be polished after turning. The grinding can be done by rolling. Thus, during the axial displacement of the crown on the tube, sealing is ensured in all positions. The elastic deformation of the crown ensures the uniform radial pressure necessary for a good seal.
The fi, -. 2 shows a variant of FIG. 1 comprising two beads.
In the embodiment shown in FIG. 3, the tube 3 has in its smooth part 5 a peripheral groove 6 whose angles 7 are rounded. The bead 4 of the crown can come to engage in this groove but only rests on the rounded angles 7 of this groove which thus offers the bead of the crown a double seat, consequently a double seal. This groove constitutes a hook which in certain cases allows the engagement or disengagement of a crown or other functions related to the actual movement of the watch, or even pushers for chronographs. When the crown is pulled out, sealing is ensured by the contact between 4 and 5 in the same way as in fig. 1.
Fig. 4 shows a variant of FIG. 3, in which the crown has two beads 8 and 9 similar to the bead 4 which can be introduced simultaneously into two grooves 10 and 11 similar to the groove 7 made in the smooth surface 5 of the tube. These two channels ensure a double seat and a quadruple sealing of the device.
It is essential that the core 2 is anchored in the ring 1 so as to prevent any rotation of the core relative to the ring. Fig. 5 shows a sectional view and b a plan view of a crown and its core. The core 2 has a slightly convex head 12, the periphery of which is cut so as to have four rectangular notches 13, into which the plastic material penetrates during the molding of the crown.
In fig. 6, the core 2 is anchored in the ring 1 by four radial lugs 14 partially bent at right angles so as to form a part 14a parallel to the axis of the core. The parts 14a also constitute an armature increasing the elastic constant of the mass of the crown.
Fig. 7 shows a variant of FIG. 6, in which the notches 15 separating the ears 14 are replaced by holes 16 made in the bent part 17 of the head of the core.