Procédé pour la jonction de bandes de matières et machine pour sa mise en #uvre La présente invention a pour objets un procédé et une machine pour la jonction de bandes, telles que des bandes de métal ou de matière plastique ou de métal enduit.
Le procédé pour la jonction de bandes selon l'inven tion est caractérisé en ce qu'on aligne et serre les ban des, deux éléments de soutien étant pivoté sur un chariot de part et d'autre des bandes, chaque élément de soutien présentant deux couteaux fixés à une extrémité et un rouleau à lisser assujetti à l'autre extrémité, en ce qu'on pivote les éléments de soutien pour amener les couteaux au niveau de passage des bandes et rétracter les cylin dres à lisser, en ce qu'on déplace les couteaux transversa lement en travers des bandes pour cisailler celles-ci, en ce qu'on déplace un dispositif à souder transversalement en travers des extrémités des bandes pour souder ces bandes l'une à l'autre,
en ce qu'on pivote les éléments de sou tien dans une direction opposée pour amener les cylin dres à lisser au niveau du passage des bandes, et en ce qu'on déplace les cylindres à planer en travers des ban des pour lisser le joint soudé.
La machine pour la mise en #uvre du procédé selon la revendication I est caractérisée en ce qu'elle comprend un bâti, un organe de serrage porté par ce bâti pour le serrage de deux bandes en position de cisaillement, un chariot, un organe monté sur ce chariot et déplaçable transversalement par rapport aux bandes en position de cisaillement, un élément de soutien monté pivotant sur le chariot, deux couteaux fixés sur une extrémité de l'élé ment de soutien, un organe de jonction de bandes fixé sur l'autre extrémité de l'élément de soutien, et un organe provoquant le pivotement de l'élément de soutien pour amener les couteaux au niveau de passage des bandes et rétracter automatiquement un rouleau à lisser et vice versa.
Le dessin annexé illustre schématiquement et à titre d'exemple plusieurs mises en #uvre du procédé objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation latérale et partielle de la première mise en #uvre.
La fig. 2 est une coupe verticale et transversale sui vant la ligne II-II de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue partielle agrandie de la partie du chariot supérieur et des rails de guidage de ce chariot.
La fig. 4 est une vue en élévation partielle et agrandie des détails des chariots supérieur et inférieur de la fig. 1. La fig. 5 est une vue en élévation latérale et partielle suivant la ligne V-V de la fig. 4.
La fig. 6 est une vue en élévation finale et partielle suivant la ligne VI-VI de la fig. 4.
La fig. 7 est une vue en élévation latérale et partielle similaire à celle de la fig. 1, mais représentant une autre mise en euvre.
La fig. 8 est une vue en élévation suivant la ligne VIII-VIII de la fig. 7.
La fig. 9 est une vue en élévation latérale et partielle d'une autre mise en oeuvre.
La fig. 10 est une coupe verticale et transversale réali sée suivant la ligne X-X de la fig. 9.
En se référant aux fig. 1 à 6, la machine 1 comprend un dispositif de cisaillement 2 pour le découpage précis des extrémités des bandes A et B parallèlement l'une à l'autre et un dispositif de soudage 3 pour la jonction des extrémités l'une à l'autre de ces bandes subséquemment à l'opération de cisaillement.
Le dispositif de cisaillement 2 se compose d'une paire de couteaux supérieur et inférieur 10 et 11 dotés de piè ces d'espacement 12 et 13 respectivement situées entre les couteaux de chaque paire. Les couteaux supérieurs 10 sont supportés par un chariot 14 en vue d'un déplace ment le long d'une paire de rails soudés 15 en forme de poutres en I, situés transversalement et au-dessus des bandes A et B à cisailler. Les couteaux inférieurs 11 sont supportés de la même façon par un chariot 16 en vue d'un déplacement le long d'une paire de rails 17 s'éten dant parallèlement aux rails supérieurs 15, mais disposés au-dessous du niveau du passage des bandes.
Ces deux .paires de rails 15 et 17 sont renforcées par des nervures 18 et sont supportées, à leurs extrémités, par quatre mon tants 19 entretoisés et reposant sur des cases de béton 18 au-dessous du niveau 20 du sol.
En vue de supporter les chariots inférieur et supé rieur 14 et 16 sur les paires de rails 15 et 17, les parois latérales 21 du chariot sont dotées de consoles de sou tien de palier 22 clavetées à ces parois au point 23 et maintenues en place par des organes de fixation 24. Comme on peut le voir sur la fig. 3, chaque console de soutien 22 présente un bloc de montage 25 en V doté d'un jeu de chaînes et de cylindres 26 fixé à ce bloc et s'engageant sur des tiges 27 montées sur les extrémités inférieures et supérieures des rails 15 et 17 par les sup ports 28.
L'entraînement des chariots supérieur et inférieur 14 et 16 à la même vitesse, en vue de permettre aux .cou teaux supérieur et inférieur 10 et 11 de coopérer-l'un avec l'autre afin de cisailler les extrémités des bandes A et B, est réalisé en prévoyant une vis de commande 30 pour chaque chariot portée à leurs extrémités par des corps 31 et 32 fixés sur la surface adjacente des rails de guidage 15 et 17.
Les vis de commande 30 sont vissées sur un écrou 33 prévu sur les chariots respectifs 14 et 16 et sont reliées les unes aux autres par une tige de liaison <B>3,1</B> et des accouplements 35, de façon qu'un seul moteur réversible 36, supporté par une console de soutien 37 à une extrémité du rail 15, puisse être utilisé pour com mander les deux chariots dans n'importe quelle direction.
Dans la pratique, les rails 15 et 17, de même que les vis de commande 30, ont une longueur atteignant jus qu'à 5 m. Dans ce cas, il est nécessaire de prévoir les organes appropriés non représentés pour supporter et protéger les vis de commande 30 contre tout affaisse ment ou toute vibration aux vitesses élevées.
Les couteaux 10 et 11 sont montés entre une paire de bras 40 reliés par pivotement aux deux chariots supé rieur et inférieur 14 et 16, comme indiqué au point 41, ces couteaux 10 et 11 étant portés par des arbres 42 montés dans les paliers 43 des bras de soutien 40 et adjacents à une extrémité de ceux-ci. Le pivotement des couteaux 10 et 11 sur les connexions pivotantes 41 est réalisé par des dispositifs hydrauliques à cylindres et pis tons 44 portés par les chariots supérieur et inférieur 14 et 16, et dont les cylindres 45 sont pivotés sur les arbres 46 s'étendant entre les parois latérales 20 des chariots,
les tiges de pistons 47 de ces dispositifs étant reliées d'une manière pivotante à l'un des bras 40 de chaque paire, et ce au point 48.
En vue de régler d'une manière précise les couteaux supérieurs 10 par rapport aux couteaux inférieurs 11 lorsque ces couteaux sont amenés l'un vers l'autre, un patin de guidage 49 fait saillie vers le bas entre les bras supérieurs 40 pour être reçus par glissement entre une paire de plaques de guidage 56 portée par les bras infé rieurs 40. En outre, le jeu compris entre les arêtes de coupe des couteaux 10 et 11 lorsqu'ils se trouvent dans leurs positions actives est ajusté par des vis de réglage 50 portées par les bras 40 de chaque paire venant buter sur des coussinets d'arrêt 51 fixés sur les chariots supérieur et inférieur 14 et 16.
Ces vis de réglage 50 permettent une mise au point rapide de la grandeur du jeu positif ou négatif entre les couteaux 10 et 11, tel que ceci est néces sité en fonction de la matière et de l'épaisseur de la bande à cisailler; il est uniquement nécessaire de démon ter les contre-écrous 52 et de tourner les vis de réglage 50 en vue de les amener dans la position choisie.
Un support 53, soutenant une série de cylindres 54 adjacents au côté de la sortie des couteaux 10 et 11, peut être monté sur les bras supérieurs 40. Ces cylindres 54 sont conçus pour diriger les déchets obtenus par décou page et cisaillement des bandes A et B au cours de l'opé ration de découpage, vers un récipient mobile à déchets 55 situé directement au-dessous des bandes alignées dans le dispositif à cisailler 2. Comme représenté sur les fig. 1 et 2, le récipient mobile 55 peut être monté sur des rails 58 en vue de permettre une mise en place aisée du réci pient et une évacuation de celui-ci dans le but d'un déchargement.
Le dispositif de soudage-3 est également monté dépla- çable le long des rails supérieurs 15 selon le même par cours transversal aux bandes A et B maintenues par le dispositif de cisaillement 2. Ceci supprime la nécessité de prévoir une. autre station de travail, où l'opération de soudage est réalisée, et d'aligner ainsi les extrémités découpées des bandes dans une autre station de travail<B>;</B> dès lors, la machine 1 est moins coûteuse. et plus com pacte. Ceci permet également d'économiser du temps.
Le dispositif de soudage 3 représenté aux fig. 1 à 6 se compose d'une torche 60 pour soudage à l'arc, montée sur un chariot séparé 61 et posée sur les rails supérieurs 15 de la même façon que le chariot 14. Le chariot 61 pré sente également un système. de commande similaire, com prenant un écrou de chariot 62 engagé sur une vis de commande 63 supportée à son extrémité par des corps 64 et couplée à un moteur de commande réversible 65 par un réducteur à engrenages qui est nécessaire puis que l'opération de soudage est ordinairement réalisée à une vitesse beaucoup plus lente que l'opération de ci saillement. Toutefois, un retour rapide peut bien entendu être prévu pour le dispositif de soudage 3 et le dispositif de cisaillement 2.
Comme indiqué précédemment, non seulement le joint soudé, prévu entre les deux extrémités des bandes, doit être d'une solidité suffisante afin de ne pas se rom pre au cours du traitement, mais doit également être exempt d'irrégularités qui risquent d'endommager tout l'équipement de la chaîne. Par conséquent, des cylindres à planer 70 et 71 sont ordinairement prévus pour lisser le joint subséquemment au soudage, un tel cylindre est monté entre chaque paire de bras de chariot 40 à l'extré mité opposée des couteaux 10 et 11.
Ainsi, en fonction de la direction selon laquelle les bras 40 sont pivotés, les couteaux 10 et 11 ou les cylindres à planer 70 et 71 sont mis en place au niveau du passage des bandes. Ceci constitue une importante caractéristique, puisqu'elle éli mine la nécessité de prévoir des chariots séparés et des organes de mise en action pour les cisailles et les cylin dres à planer et qu'elle réduit ainsi le coût de l'appareil.
En outre, la mise en place des couteaux 10 et 11 et des cylindres à planer 70 et 71 permet d'économiser un temps précieux étant donné que lorsque les couteaux sont déplacés pour être amenés en position, les cylindres à planer sont automatiquement éloignés de cette position et inversement. Toutefois, il est bien certain que les cylin dres à planer 70 et 71 peuvent être montés sur des cha riots séparés ou même entièrement supprimés et que la torche 60 peut être montée sur les bras supérieurs 40 à la place des cylindres supérieurs à planer 70, comme le montre la forme de réalisation représentée sur les fig. 9 et 10 décrite en détail ci-après.
De même, d'autres types de dispositifs de soudage 3 peuvent être utilisés à la place de la torche 60, par exemple une roue à souder par résis tance, des électrodes de soudage par points, un équipe ment d'agrafage par points, un appareil de soudage à gaz ou un appareil de soudage bout à bout, ceci dépendant du type de soudure désiré.
Si des roues à électrodes sont utilisées à la place de la torche 60 comme le montre la forme de réalisation représentée sur les fig. 7 et 8, celles- ci peuvent être substituées aux cylindres à planer 70 et 71 et le chariot 61 peut être supprimé ou bien un cylindre à planer 70 peut être monté sur le chariot 61, un chariot similaire et un cylindre à planer 71 étant prévus sur les rails inférieurs.
Les bandes A et B sont serrées au cours des opéra tions de cisaillement et de soudage par une paire de dis positifs de serrage combinés 75 et 76 (voir fig. 2), le dis positif de serrage 75 constituant le serrage d'entrée pour la fixation de la nouvelle bande B d'une manière adja cente à son extrémité avant et le dispositif de serrage 76 constituant le serrage de sortie pour la fixation de la bande traitée A d'une manière adjacente à son extrémité arrière.
La construction des deux dispositifs de serrage 75 et 76 est identique ; chacun des dispositifs comprend une platine 77 portée par le cadre de base 78 et une pou tre de serrage 79 pivotée sur la platine 77 au moyen d'un support 80 pour que, lors de la mise en action des vérins hydrauliques 81 dans des directions opposées, le nez de serrage 82 des dispositifs de serrage 75 et 76 soit déplacé vers et à partir des platines respectives 77 en vue de ser rer et de libérer les bandes A et B. Le cylindre 85 des vérins hydrauliques 81 est monté pivotant sur le cadre de base 78 au point 86, tandis que la tige de piston 87 est pivotée à l'extrémité extérieure de la poutre de serrage 79 au point 88.
La seule différence existant entre les deux dispositifs de serrage 75 et 76 consiste en ce qu'un vérin 90 est éga lement supporté par la platine 77 du dispositif de serrage d'entrée 75, en vue de permettre un réglage horizontal de celle-ci, pour que l'emplacement de l'extrémité d'en trée de la nouvelle bande B puisse être ajusté par rapport à l'extrémité arrière de la bande A, c'est-à-dire selon une relation de recouvrement, d'aboutement ou d'espacement réduit par rapport à celle-ci, en fonction du type parti culier de soudure désiré. Les organes d'arrêt, non repré sentés, peuvent être prévus pour déterminer avec préci sion les différentes positions du dispositif de serrage d'entrée 75.
Au cours du traitement de la bande A, les dispositifs de serrage de sortie et d'entrée 75 et 76 sont normale= ment ouverts, en vue de permettre le déplacement libre de la bande entre les platines 77 et les poutres de ser rage 79 vers les différents postes d'opération 90 et 91 disposés dans la chaîne de traitement, comme par exem ple les cylindres de réduction ou de formation, les bros ses, les dispositifs à découper et les équipements à estam per, à emboutir ou autres. La bande A est avancée par deux cylindres de commande 92 situés à l'extrémité éloi gnée 93 de la machine.
Lorsque la bande A se rapproche de son extrémité, l'opérateur ou un dispositif automatique non représenté détermine la longueur du déchet à découper, moment auquel la bande est arrêtée, et le dispositif de serrage d'entrée 76 est actionné pour fixer la bande en place. Ensuite, une nouvelle bande B est amenée à partir d'un dérouleur, non représenté, dans la machine 1 par un dis- positif 94 à rouleaux d'alimentation situé à proximité de l'extrémité de la machine. Lorsque la longueur du déchet à découper de la bande B est déterminée, cette dernière est arrêtée de la même façon que l'ancienne bande A et le dispositif de serrage d'entrée 75 est actionné pour fixer la bande.
Le dispositif 94 à rouleaux d'alimentation se compose de deux rouleaux d'alimentation 95 espacés verticale ment, montés sur une coulisse 96 en vue d'un déplace ment vertical au cours de l'actionnement du vérin 97, et ce depuis une première position où le rouleau d'alimen tation supérieur 95 est au niveau du passage de la bande, jusqu'à une seconde position où le cylindre d'alimenta tion inférieur 95 est au niveau du passage de la bande.
Entre les cylindres d'alimentation supérieur et infé rieur 95, il est prévu un troisième cylindre d'alimenta tion 98 qui, au cours de l'actionnement d'un second vérin 99 porté par la coulisse 96 et dont la tige du piston 100 est fixée à l'arbre 101 du cylindre d'alimentation 98, peut être amené dans une position coopérant avec l'un des cylindres d'alimentation 95 pour l'entraînement d'une bande B au travers de ceux-ci.
Initialement, le cylindre d'alimentation supérieur 95 est au niveau du passage de la bande lorsque le cylindre d'alimentation intermédiaire 98 est en contact avec celle- ci, en vue d'entraîner la bande B en direction du dispo sitif de serrage 75. Lorsque les deux bandes A et B sont serrées, les cisailles supérieures et inférieures 11 sont amenées au niveau du passage de la bande et les sup ports 14 et 16 des dispositifs de cisaillement sont con traints de se déplacer transversalement de l'avant vers l'arrière ou inversement, coupant les déchets des bandes et déposant ceux-ci sur le chariot mobile à déchets 55. Des organes d'arrêt peuvent être prévus pour limiter la course du déplacement du chariot de cisaillement dans les deux directions.
Dès que la course de la cisaille est achevée, les cisailles 10 et 11 sont rétractées à partir de la hauteur de la ligne du parcours de façon à mettre automatique ment en place les cylindres à planer 70 et 71. L'emplace ment des cylindres à planer 70 et 71 par rapport les uns aux autres est assuré par l'engagement des arrêts 105 sur les bras 40 à l'aide de butées 106 prévues sur les chariots 14.
Ensuite, le dispositif de serrage d'entrée 75 est réglé en vue de prévoir la fente ou le joint d'aboute- ment entre les extrémités avant et arrière des bandes A et B et une barre de soutien de soudage 107 est mise en place de façon à presser les extrémités des bandes contre le nez de serrage 82 des dispositifs de serrage 75 et 76 en vue d'aplanir les extrémités des bandes avant la jonc tion. La barre de soutien de soudage 107 sert également par conséquent d'électrode de soudage inférieure au cours de l'opération de soudage, celle-ci étant réalisée ensuite en mettant en action le chariot de soudage 61 de façon à contraindre la torche 60 à traverser les bandes à l'emplacement du joint et à souder les bandes l'une à l'autre.
Un arrêt 102 peut être prévu pour limiter la course du déplacement du chariot de soudage 61. Comme indiqué précédemment, cette torche de soudage peut par exemple être du type à gaz inerte au tungstène, à gaz inerte aux métaux, à arc de plasma ou à gaz inerte au tungstène avec un fil de charge froid.
En tant que variante pour la barre de soutien 107, une roue de cuivre peut être prévue pour un déplace ment contre la face arrière de la bande, mais toujours directement au-dessous de la torche à souder 60 au cours de son déplacement. L'électrode de soudage inférieure peut être encore éliminée entièrement et une torche à souder supplémentaire 60 peut être montée sur un cha riot inférieur similaire au chariot 61, dans le but de sou der le joint à partir des côtés inférieur et supérieur de la bande.
Dès que la course de soudage est réalisée, la torche à souder 60 est élevée à partir du niveau du passage de la bande et la barre de soutien de soudage 107 est libérée, de sorte que la torche à souder 60 est ramenée vers l'ex trémité de l'appareil, suivie des cylindres à planer 70 et 71 qui lissent le joint soudé. Ensuite, les deux dispositifs de serrage d'entrée et de sortie 75 et 76 sont ouverts pour libérer les bandes et le dispositif de serrage d'entrée 75 est ramené à sa position initiale. De même, les cylindres à planer 70 et 71 sont rétractés pour mettre en place les couteaux 10 et 11 au niveau du passage de la bande.
Les différentes opérations de traitement des bandes peuvent ensuite être poursuivies jusqu'à ce que l'extré mité de la nouvelle bande B soit atteinte. Au cours de ce traitement continu, il est désirable que le cylindre d'ali mentation intermédiaire 98 du dispositif 93 à cylindres d'alimentation soit éloigné du cylindre d'alimentation supérieur 95, de façon à ne pas gêner la traction de la bande par les cylindres de commande 92.
Comme repré senté en lignes interrompues sur la fig. 2, le cylindre d'alimentation intermédiaire 98 s'engage sur le cylindre d'alimentation inférieur 95, de façon à permettre à l'ex trémité avant d'une seconde bande nouvelle C d'être mise en place entre ces cylindres en vue d'une introduction dans le dispositif de serrage d'entrée 75 aussitôt que le traitement de la bande à souder est achevé.
Par consé quent, dès que l'extrémité arrière de la bande B libère le dispositif 93 à cylindre d'alimentation, le vérin 97 à pis ton et cylindre peut être mis en action en vue d'engager la coulisse 96 sur la tige d'arrêt 109 de façon à amener les cylindres d'alimentation intermédiaire et inférieur 98 et 95 respectivement au niveau du passage de la bande en vue d'une prompte introduction de la nouvelle bande C dans le dispositif de serrage d'entrée 75. Ensuite, les opérations de serrage, de cisaillement, de soudage et de planage ou toute combinaison de ces opérations peu vent être réalisées comme décrit précédemment.
Comme mentionné ci-avant, la machine 1 peut égale ment être utilisée pour un soudage des joints par résis tance en prévoyant simplement des roues à électrodes de soudage inférieure et supérieure en cuivre, montées de préférence sur les bras 40 du chariot à la place des cylin dres à planer 70 et 71, ces derniers étant entièrement supprimés.
Toutefois, si l'on désire planer le joint subsé quemment à l'opération de soudage, il est possible de monter les cylindres à planer sur des chariots séparés, c'est-à-dire en disposant un chariot au-dessus des bandes et l'autre au-dessous de celles-ci. Toutefois, une combi naison plus simplifiée et plus compacte de l'appareil à cisailler et à souder 110 servant au cisaillement et au soudage par résistance des extrémités des bandes d'une largeur d'approximativement 25 cm est représentée sur les fig. 7 et 8.
Cet appareil 110 comprend un cadre prin cipal 111 portant deux jeux de rails de guidage 112 verti calement espacés et guidant les mouvements d'un cha riot<B>113.</B> Ce chariot est doté de quatre roues rainurées 114 en acier trempé, montées sur les surfaces supérieure et inférieure du logement de chariot 115 et s'engageant sur les rails 112.
Le déplacement du chariot 113 le long des rails 112 dans des directions opposées est réalisé au moyen d'un moteur de commande réversible 116 et d'une vis de com- mande 117 vissée dans un écrou de commande fixe 118 prévu sur le logement du chariot 115. Le moteur de com mande 116 est fixé au cadre principal 111 par un support de montage 119 et est relié à la vis de commande 117 par un accouplement 120.
Le logement 115 présente des fentes alignées 125 en forme de V, pratiquées sur les parois latérales 126 et au travers desquelles les bandes D et E peuvent passer libre ment lorsque le chariot 113 est situé à l'extrémité 127 des rails 112, comme représenté sur la fig. 7. Deux bras de levier coudés supérieur et inférieur 130 et 131 sont mon tés d'une manière pivotante entre les parois latérales 126 à proximité de l'entrée des fentes<B>125</B> et supportent des couteaux supérieur et inférieur<B>132</B> et 133 à une extré mité, similairement à la forme de réalisation des fi-. 1 à 6.
Des bras de levier coudés 130 et 131 sont supportés également à l'autre extrémité des roues à électrodes supé rieure et inférieure 134 et 135 en vue d'un soudage des joints par résistance.
Le déplacement des couteaux 132, 133 et des électro des de soudage 134, 135 au niveau du passage des ban des et à partir de celui-ci est réalisé par la mise en action de vérins supérieur et inférieur 136 et 137 qui compren nent chacun un cylindre 138 pivoté à des supports 139 prévus sur les surfaces supérieure et inférieure du chariot <B>115</B> et des tiges de piston 140 pivotées au levier 141 s'étendant à partir des arbres 142, sur lesquels les bras de levier coudés 130 et 131 sont clavetés.
La mise en place des couteaux 132, 133 au niveau du passage des bandes peut être réglée par la rotation des boutons 143 fixés aux vis d'arrêt réglables 144 portées par les bras 130, 131 en vue d'engager les butées d'arrêt 145 prévues sur les parois latérales 126. Similairement, la mise en place des électrodes de soudage 134, 135 peut être réglée par la rotation des boutons 146 fixés sur les vis de réglage 147 portées par les parois latérales 126 en vue d'engager les butées d'arrêt 148 prévues sur les bras 130, 131.
Les dispositifs de serrage d'entrée et de sortie 149 et 150 qui fixent les bandes D et E au cours des opérations de cisaillement et de soudage, sont d'une construction et d'un fonctionnement identiques à ceux des dispositifs de serrage 75 et 76 précédemment décrits. Chaque dispositif comprend une poutre de serrage 151 montée de façon à exécuter un mouvement pivotant vers et à partir d'une platine 152 au cours de la mise en action d'un vérin 153.
Toutefois, le dispositif de serrage de sortie 150 est de préférence monté de façon à être réglé horizontalement par la mise en action d'un cylindre de réglage 154. En outre, un vérin 155 est prévu pour élever et abaisser le dispositif de serrage d'entrée entier 149 de façon à facili ter le recouvrement partiel des extrémités D et E des bandes, lequel est nécessaire pour le soudage des joints par résistance; un mécanisme de contrôle de recouvre ment partiel 156 peut être prévu en vue d'ajuster la valeur de recouvrement désirée.
Au cours du traitement de la bande D, le chariot 113 se trouve dans la position de la fi-. 7 et les dispositifs de serrage 149 et 150 sont ouverts pour permettre l'intro duction de la bande à travers l'appareil 110 par les cylin dres de commande 157 jusqu'aux différentes stations si tuées le long de la chaîne de traitement, où des opéra tions sont réalisées. Lorsque l'extrémité arrière de la bande D est atteinte, celle-ci est toutefois arrêtée et fixée par le dispositif de serrage de sortie 150, la nouvelle bande E étant introduite dans l'appareil par les cylindres d'alimentation 158 et serrée également par le dispositif de serrage d'entrée 149.
Ensuite, les vérins hydrauliques 136 et 137 sont mis en action pour amener les couteaux 132 et 133 au niveau du passage des bandes en rétractant ainsi automatiquement les électrodes de soudage 134 et <B>135.</B> Le chariot 113 est déplacé au travers des bandes pour cisailler les déchets. Les déchets tombent sur une glissière 121 fixée par articulation aux parois latérales 126 du chariot, adjacente aux couteaux inférieurs 133 en vue de réaliser un déplacement avec le chariot, et dotée de rouleaux 122 glissant sur des guides 123 fixés au cadre principal 111.
Ensuite, les couteaux 132 et 133 sont rétractés pour amener les roues à électrodes 134 et 135 au niveau du passage des bandes et le dispositif de serrage de sortie 150 est réglé de façon à recouvrir les extrémités avant et arrière des bandes D et E respectivement, comme repré senté par des lignes interrompues sur la fig. 8. Ensuite, le chariot 113 traverse les bandes dans une direction inverse, de façon que les roues à électrodes 134 et 135 soudent les bandes l'une à l'autre sous pression en une opération continue. Le courant est amené aux roues à électrodes 134, 145 par un fil conducteur 128à partir d'un transformateur 129 qui peut également être monté sur le chariot 113.
Dès que l'opération de soudage est terminée, les dis positifs de serrage 149 et 150 sont ouverts pour libérer la bande, et le dispositif de serrage de sortie 150 est ramené à sa position initiale. Finalement, les roues à électrodes 134 et 135 sont rétractées pour ramener les couteaux 132 et 133 au niveau du passage des bandes, ce qui permet ainsi à l'appareil de revenir à l'état original en vue de réaliser le prochain cycle de cisaillement et de soudage.
En se référant à présent aux fig. 9 et 10, le chariot 160 de l'appareil à souder et à cisailler combiné 161 sup porte d'une manière pivotante une paire de bras 162 situés aux extrémités de celui-ci, similairement aux for mes de réalisation des fig. 1 et 7. De même, ainsi que le montrent les formes de réalisation des fig. 1 et 7, il est prévu deux couteaux rotatifs 163 montés entre les extré mités des bras 162 en vue de s'élever et de s'abaisser sur le pivot 164 au cours de la mise en action d'un vérin hydraulique 165, dont le cylindre 166 est pivoté au point 167 sur le chariot 160 et dont la tige 168 est reliée aux bras 162 au point 169.
Les autres extrémités des bras 162 supportent une torche à souder 170, de sorte que lorsque le vérin 165 est mis en action pour élever les couteaux rotatifs 163 au-delà du niveau du passage des bandes, la torche à souder 170 soit mise en place et vice versa.
Le chariot 160 est porté par plusieurs roues 171 en acier trempé qui s'engagent sur un rail 172 ou autre, soudé et en forme de poutre, en vue d'effectuer un dépla cement transversal d'avance et de recul en travers de deux bandes E et F, mouvement au cours duquel les bandes sont tout d'abord cisaillées et ensuite soudées tout en étant fermement serrées par deux dispositifs de ser rage de bandes 173 et 174, comme représenté schémati quement au dessin.
Les dispositifs de serrage de bandes 173 et 174 qui peuvent être d'un type similaire aux dispo sitifs de serrage 75 et 76 mentionnés ci-avant serrent les bandes E et F de façon que les extrémités de celles-ci saillent au-delà de deux couteaux fixes 175 et 176 suppor- tés par deux dispositifs fixes à blocs de cisaillement 177 et 178 qui coopèrent avec les couteaux rotatifs 163 en vue de cisailler les extrémités des bandes parallèlement les unes aux autres au cours de l'opération de cisaillement. Il est prévu également une barre de soutien de soudage 179, mise en place entre les lames fixes 175 et 176 de fa- çon à presser fermement les extrémités des bandes contre les nez de serrage 185 et 186 au cours de l'opération de soudage.
Lorsque les extrémités des bandes sont soudées les unes aux autres, un cordon de soudure est formé au droit du joint qui, s'il n'est pas éliminé, peut gêner cer taines opérations de traitement, par exemple le décou page à l'emporte-pièce et le matriçage, et qui peut éga lement endommager cet équipement de traitement. Une solution à apporter à ce problème consiste à utiliser des cylindres à planer, comme indiqué par 70 et 71 dans la forme de réalisation de la fi-. 1, en vue de lisser le joint après soudage.
Une autre façon représentée sur les fig. 9 et 10 consiste à prévoir un outil 187 pour le coupage ou l'ébarbage du cordon pour en éliminer la partie supé rieure de façon que la soudure finie soit lisse et au niveau des surfaces supérieures des bandes comme représenté, le support 188 de l'outil de coupe 187 peut être fixé au bras 162 à proximité de la torche à souder 170 de façon que l'outil de coupe soit automatiquement amené ou éloi gné d'une position déterminée en même temps que la torche à souder. Ceci élimine la nécessité de monter l'ou til de coupe d'une manière indépendante. Toutefois, on peut monter l'outil 187 sur le chariot 160 en vue d'être mis en action indépendamment de la torche à souder 170 ou même sur un chariot indépendant.
Pour la mise en place de l'outil de coupe 187 par rapport aux surfaces supérieures des bandes E et F, il est prévu deux rouleaux 190 et 191 montés sur le sup port d'outil 188 en vue de s'engager sur les surfaces usi nées 192 et 193 des poutres de serrage 194 et 195. Etant donné que ces surfaces usinées 192 et 193 sont constam ment à une distance fixe des surfaces supérieures des bandes métalliques lorsque celles-ci sont engagées par les poutres de serrage 194 et 195, l'outil de coupe 187 se trouve également à une distance fixe de ces surfaces supérieures, les rouleaux 190 et 191 contactant ces sur faces usinées 192 et 193, comme indiqué précédemment.
En fonctionnement, lorsque les bandes E et F sont serrées, les couteaux rotatifs 163 sont amenés à la posi tion représentée par les lignes interrompues sur la fig. 9, ce qui rétracte automatiquement la torche à souder 170 et l'outil de coupe 187 et contraint également le chariot 160 à parcourir transversalement les bandes E et F de l'avant à l'arrière ou inversement, mouvement au cours duquel les couteaux rotatifs 163 coopèrent avec les cou teaux fixes 175 et 176 pour éliminer les déchets des ban des. Ensuite, les couteaux rotatifs 163 sont rétractés hors du niveau du passage des bandes et la torche à souder 170 ainsi que l'outil de coupe 187 sont automa tiquement mis en place.
Par ailleurs, l'un des dispositifs de serrage 173 et 174 est réglé en vue de prévoir la fente souhaitée entre les extrémités des bandes, et la barre de soutien de soudage 179 est mise en place. Le chariot 160 est ensuite déplacé dans une direction inverse en vue d'effectuer le soudage du joint et d'éliminer la partie de cordon supérieure, de façon que la soudure finie soit lisse et au niveau des surfaces supérieures des bandes. Au cours de ce soudage et de l'élimination du cordon, la barre de soutien de soudage 179. en plus de servir d'électrode inférieure, s'oppose à la pression exer cée sur les bandes par l'outil de coupe.
Bien qu'un simple outil de coupe 187 soit représenté, d'autres types d'outils d'ébarbage de métaux, par exem ple des fraises ou des outils de coupe multiples et autres, peuvent être montés sur le porte-outil 187, en particulier dans les cas où une formation excessive de matière sou- dée est produite, laquelle nécessite d'être éliminée à par tir du joint soudé. Toutefois, il peut être prévu des rou leaux qui exercent simplement une force de pression pour la formation d'un joint mécanique entre ces extré mités de bandes, plutôt qu'un joint soudé.