Installation pour assembler les feuillards La présente invention concerne une installation pour assembler des feuillards.
L'espace libre entre les extrémités des feuillards et des tôles en métal, en matière plastique ou autre métal revêtu, doit être contrôlé avec précision si l'on veut éta blir entre eux un joint soudé de haute qualité. De plus, pour des épaisseurs et des types différents de métaux, il convient de faire varier l'espace libre afin d'obtenir une soudure de haute qualité et d'une pénétration suffisante dans les faces intérieures des extrémités des feuillards.
On connaît un mécanisme très efficace de contrôle d'espace libre afin d'écarter et de placer exactement les extrémités de feuillards métalliques à assembler. Toute fois, il serait nécessaire de disposer d'un mécanisme de contrôle d'espace libre beaucoup plus simple et moins coûteux afin de déterminer exactement l'espace libre entre des extrémités de feuillards et c'est là l'objet de la présente invention.
Le dessin annexé illustre, schématiquement et à titre d'exemple, quelques formes d'exécution de l'installation. La fig. 1 est une vue isométrique, avec parties arra chées d'une installation comprenant des pinces de feuil lards, un mécanisme de contrôle d'espace libre, un dis positif de découpage et un dispositif de soudage.
Les fig. 2-6 sont des schémas montrant progressive ment les différentes étapes suivies lors du cisaillement et de l'assemblage d'extrémités de feuillards en utilisant les pinces de feuillards et le mécanisme de contrôle d'espace libre de la fig. 1, et la fig. 7 est un schéma d'une autre forme de réalisa tion des pinces de feuillards et du mécanisme de con trôle d'espace libre.
En se référant tout d'abord aux détails de la forme de réalisation préférée de l'unité de pinces de feuillards et du mécanisme de contrôle d'espace libre illustré dans les fig. 1-6, ces pinces de feuillards et ce mécanisme de contrôle d'espace libre 1 sont portés sur un bâti princi pal 2, un chariot 3 étant monté au-dessus afin de dépla- cer une unité de découpage 4 et une unité de soudage 5 en travers de deux feuillards A et B serrés par les pinces de feuillards 1. Un moteur électrique réversible 6 ou une manivelle 7, peut être utilisé pour actionner le chariot 3 dans un mouvement de va-et-vient le long de rails 8 et 9 supportés au-dessus du bâti principal 2 par deux sup ports fixes 10 fixés aux extrémités des rails.
Le dispositif de découpage 4 et le dispositif de soudage 5 sont portés entre les extrémités opposées de deux bras supports 15 pivotés au centre du chariot 3. Un vérin hydraulique 16 relie le chariot 3 aux bras supports 15 afin d'abaisser et d'élever le dispositif de découpage 4 et le dispositif de soudage 5 en dehors du niveau de passe des feuillard. De la sorte, lorsque le dispositif de découpage 4 pivote au niveau de passe des feuillards, le dispositif de soudage 5 effectue automatiquement un mouvement de rappel et vice versa. Toutefois, il est entendu que ce dispositif de découpage 4 et ce dispositif de soudage 5 pourraient éventuellement être montés pour fonctionner indépen damment, soit sur le même chariot soit sur des chariots distincts.
De plus, bien que le dispositif de soudage 5 soit illustré sous forme d'un chalumeau 17, il peut égale ment être par exemple fermé par une molette de sou dage, une électrode de soudage par points, un équipe ment de soudage à la volée, un appareil de soudage au gaz ou un appareil de soudage bord à bord par étincelles suivant le type de soudure désiré. A titre de variante, on pourrait prévoir un dispositif en vue de former entre les extrémités des feuillards, un joint mécanique au lieu d'un joint soudé.
Les pinces de feuillards 20 et 21, prévues pour le dispositif de serrage de feuillards et le mécanisme de contrôle d'espace libre 1 comprennent respectivement un plateau 22, 23, ainsi que des barres de serrage 24, 25, ces barres étant montées pour se déplacer verticalement vers et à l'écart des plateaux respectifs 22, 23, au moyen de deux vérins, dont seules les tiges 26 sont illustrées. Le plateau 22 prévu pour la pince de sortie 20 est fixé au bâti principal 2, tandis que le plateau 23 prévu pour la pince d'entrée 21 est monté pour effectuer un mouve ment coulissant limité le long d'une plaque d'assise 30 vers et à l'écart de la pince de sortie fixe 20.
Deux glis sières 31, fixées au bâti principal 2 par des dispositifs de fixation (une près de chaque extrémité du plateau 23) guident la pince d'entrée 21 au cours de son mouvement limité, en guidant également la. plaque d'assise 30 au cours de son mouvement limité vers et à l'écart de la pince fixe 20, comme on le décrira ci-après d'une manière plus détaillée.
A la plaque d'assise 30, vers l'intérieur du plateau mobile 23, sont fixés deux blocs inférieurs de cisaille ment 35 et 36 espacés latéralement et comprenant cha cun un bloc allongé de renforcement 37 et une lame de cisaillement 38 entre lesquelles les lames 39 de l'unité de découpage 4 passent pour découper les extrémités arrière et avant des feuillards A et B parallèlement l'une à l'autre lorsque le dispositif de découpage 4 est abaissé au niveau de cisaillement des feuillards et que les blocs inférieurs de cisaillement 35 et 36 occupent la position de cisaillement illustrée dans les fig. 2 et 3,
la plaque d'as sise 30 venant s'engager sur une butée fixe 40 prévue sur de bâti principal 2 tandis que le plateau mobile 23 entre en contact avec un rebord 43 de cette plaque d'assise.
Dans la position de cisaillement, -les barres de serrage 24 et 25 sont pratiquement suspendues au-dessus de leurs plateaux respectifs 22 et 23 à proximité immédiate des bords de coupe des lames de cisaillement 38, afin de presser fermement les feuillards A et B contre les blocs inférieurs de cisaillement 35 et 36 et il y a un léger espace 41 entre le plateau mobile 23 et le bloc inférieur adja cent de cisaillement 36, ainsi qu'un espace 42 entre le plateau fixe 22 et le bloc inférieur de cisaillement 35.
En conséquence, à la fin de l'opération de cisaillement, la pince mobile 21 peut être déplacée pour venir s'engager sur le bloc inférieur adjacent de cisaillement 36 sous l'action des vérins 45 fixés au bâti principal 2 près de l'une ou de l'autre extrémité de la pince fixe 20. Les tiges 46 de ces vérins sont reliées au plateau mobile 23, comme représenté en 47. Au cours du déplacement, l'extrémité avant du nouveau feuillard B glisse vers l'intérieur sur le bloc inférieur de cisaillement 36, de façon qu'il puisse venir s'engager sur et être supporté par une électrode en forme de barre d'appui 48 lorsqu'il pivote dans la posi tion située entre les blocs inférieurs de cisaillement 35 et 36, comme décrit ci-après.
Les vérins 45 continuant à fonctionner dans le même sens, la pince mobile 21 et le feuillard B se déplaceront davantage avec la plaque d'assise 30 et les blocs inférieurs de cisaillement 35 et 36 qui y sont fixés, vers la pince fixe 20 jusqu'à ce que la plaque d'assise 30 vienne s'engager sur une vis de butée 51 ou un élément analogue faisant saillie sur la face intérieure 52 du plateau fixe 22.
Etant donné que le feuillard A est maintenu fixe par la pince de sortie 20 au cours de ce déplacement des blocs inférieurs de cisaillement 35 et 36, il se produit un mouvement coulissant relatif entre le bloc inférieur de cisaillement 35 et le feuillard A, ce mouvement exposant l'extrémité arrière du feuillard A de façon que l'électrode en barre 48 puisse également venir s'y engager.
De plus, étant donné que la vis de butée 51 détermine la distance totale sur laquelle la pince mobile 21 et le feuillard B peuvent être déplacés vers le feuillard fixe A, l'espace libre compris entre les extrémités des feuillards peut être réglé d'une manière précise et ainsi qu'on le désire sans qu'il y ait un contact avec l'un ou l'autre feuillard, sim plement en réglant d'une manière rotative la position de la vis de butée 51 dans des directions opposées.
Telle qu'elle est représentée, l'électrode en forme de barre d'appui 48 pivote sur le bloc inférieur de cisaille ment 35, en 55 et elle comporte une saillie 56 prévue pour entrer en contact avec une came fixe 57 émergeant du plateau fixe 22 au cours de ce déplacement du bloc inférieur de cisaillement 35, afin de faire pivoter auto matiquement l'électrode 48 jusque dans une position pour laquelle elle presse fermement les extrémités des feuillards A et B contre les becs 58 des barres allongées de serrage 24 et 25 lorsque la plaque d'assise vient heur ter la, vis de butée réglable 51.
Après avoir décrit de la sorte les détails de l'unité de serrage de feuillards et du mécanisme de contrôle d'espace libre 1 illustrés, on décrira à présent leur fonc tionnement. A la fig. 2, l'unité de pinces de feuillards et le mécanisme de contrôle d'espace libre 1 sont représen tés dans la position de cisaillement, les pinces 20 et 21 accrochant fermement les feuillards A et B près de leurs extrémités respectives arrière et avant, qui doivent être découpées.
A ce moment, on abaisse le dispositif de découpage 4 jusqu'au niveau de la passe des feuillards, et l'on déplace le chariot 3 en travers des feuillards, de façon que le patin de guidage 60 de la cisaille (voir fig. 1) pénètre dans l'espace compris entre les blocs inférieurs de cisaillement 35 et 36, pour aligner les lames de décou page 39 avec les lames inférieures de cisaillement 38, tout en assurant également la séparation appropriée des lames. Lorsque le chariot 3 traverse les feuillards A et B, les lames de découpage 39 découpent les déchets des feuillards. Ces déchets tombent dans des ouvertures ali gnées 60, 61 pratiquées dans la plaque d'assise 30 et le bâti principal 2.
A ce moment, les vérins 45 sont nais en fonction tout d'abord pour déplacer la pince mobile 21 de façon qu'elle vienne s'engager sur le bloc inférieur de cisaillement 36, afin d'exposer l'extrémité avant du feuillard B et ensuite pour déplacer la pince mobile 21 et la plaque d'assise 30 avec les blocs inférieurs de cisaillement 35 et 36 de façon qu'ils viennent s'engager sur la vis de butée régla ble 51. Au cours de ce mouvement l'extrémité arrière du feuillard fixe A est exposée de la même manière et l'on obtient l'espace libre désiré entre les extrémités des feuil lards.
De même, comme on l'a mentionné précédem ment, l'électrode 48 pivote automatiquement jusque dans une position dans laquelle elle vient s'engager sur les extrémités des feuillards au cours du dernier déplacement de la plaque d'assise 30. Les extrémités des feuillards A et B occupant alors des positions représentées dans les fig. 5 et 6, l'unité de soudage 5 est abaissée jusque dans la position de soudage et au cours de ce mouvement, l'unité de découpage 4 se soulève automatiquement, tan dis que le chariot 3 retraverse les feuillards en revenant dans sa position de départ en soudant les extrémités des feuillards au cours de la passe.
Enfin, les pinces 20 et 21 sont ouvertes pour libérer les feuillards assemblés A et B, de façon qu'ils puissent poursuivre leur déplacement le long d'une ligne de traitement de feuillards ou analo gues ; mouvement au cours duquel les différentes opé rations de traitement peuvent être effectuées sur ces feuillards.
Bien que, comme on l'a décrit, la pince mobile 21 vienne tout d'abord s'engager sur le bloc inférieur de cisaillement 36 avant tout déplacement de la plaque d'assisc 30 avec les blocs inférieurs de cisaillement 35 et 36 en direction de la vis de butée réglable 51, il est entendu que l'ordre de ces mouvements peut être per muté si celui-ci n'est pas critique. Toutefois, on pourrait éventuellement placer un ressort à pression ou analogues (non représenté) entre le plateau fixe 22 et la plaque d'assise 30 pour maintenir la position du bloc inférieur de cisaillement 36 jusqu'à ce que la pince mobile 21 soit venue s'y engager.
Les mêmes remarques s'appliquent en ce qui concerne le mouvement de retour de la pince 21 et de la plaque d'assise 30 dans leur position initiale de cisaillement dans laquelle elles s'engagent sur le rebord 43 et sur la butée fixe 40 respectivement lors du fonctionnement des vérins 45 dans la direction opposée.
De plus, bien que dans la forme de réalisation pré férée représentée dans les fig. 1 à 6 le déplacement du feuillard mobile B par rapport au bloc inférieur de cisail lement 36 soit déterminé par l'écartement 41 entre ce bloc inférieur de cisaillement 36 et le plateau mobile 23, il est entendu que l'on pourrait également prévoir une vis de butée réglable 62 ou analogues dans le bloc infé rieur de cisaillement 36, comme représenté dans la forme de réalisation de la fig. 7, ou dans le plateau mobile 23, afin de faire varier le déplacement du plateau 23 vers le bloc inférieur de cisaillement 36.
A titre de variante, une cale appropriée de n'importe quelle épaisseur désirée pourrait être placée entre ce bloc inférieur de cisaille ment 36 et le plateau mobile 23, de façon à faire varier l'écartement 45 entre eux. Par ailleurs, la structure et le fonctionnement de la forme de réalisation de la fig. 7 sont pratiquement identiques à ceux de la forme de réa lisation des fig. 1 à 6 et c'est la raison pour laquelle on estime qu'il n'est pas nécessaire d'en donner une des cription complémentaire.
A présent, on peut constater que les pinces de feuil lards et le mécanisme de contrôle d'espace libre décrits sont d'une construction exceptionnelle et simple permet tant un réglage précis de l'espace libre entre deux feuil lards à assembler sans que les feuillards entrent jamais en contact. L'opérateur peut choisir des espaces libres de largeurs différentes pour différentes épaisseurs et diffé rents types de feuillards métalliques simplement en fai sant tourner une vis de butée réglable dans des directions opposées.
De plus, une seule pince de feuillard est mon tée pour effectuer un mouvement horizontal et, dès que les extrémités des feuillards sont serrées, elles sont accro chées continuellement à la fois au cours des opérations de cisaillement et d'assemblage, éliminant ainsi toute pos sibilité de décentrage des feuillards. De plus, on prévoit une électrode exceptionnelle en barre d'appui pivotant automatiquement lorsque la pince mobile se rapproche de la position finale de soudage.