CH361953A - Dispositif d'avancement automatique pas à pas d'un élément allongé dans une machine - Google Patents

Description

  Dispositif d'avancement automatique pas à pas d'un élément allongé dans une machine    La présente invention a pour objet un dispositif       d'avancement    automatique pas à pas d'un élément  allongé (tel que barre, tube,     fil        rigide,    etc.) dans une  machine (par exemple une machine à scier en tron  çons). Ce dispositif     comprend    des, moyens de serrage  temporaire de l'élément et des moyens,     hydrauliques     d'entraînement de l'élément par l'intermédiaire de  ces moyens de serrage.

   Il est caractérisé en ce que  les moyens hydrauliques d'entrainement agissent di  rectement sur les moyens de serrage temporaire, pour  provoquer d'abord le serrage, puis l'entraînement de  la valeur     d'un,    pas.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  une forme d'exécution du     dispositif    objet de l'inven  tion, appliquée à une machine à scier en     tronçons     une barre ou un tube, à mouvement alternatif de  l'archet.  



  La     fig.    1 en est une vue en     coupe        verticale    longi  tudinale.  



  La     fig.    2 est une vue en plan correspondant à  la     fig.    1.  



  La     fig.    3 est une vue en coupe transversale cor  respondant à la     fig.    1.  



  La     fig.    4 est un schéma des     parties        hydraulique     et     électrique    de cette forme d'exécution.  



  Le dispositif d'avancement automatique pas à pas  représenté se compose d'un bâti 1, d'un chariot mo  bile 2, d'un groupe motopompe 3, d'un cylindre et  piston. 4 relié mécaniquement à l'étau de la     machine     à scier, d'un     cylindre    et piston 5 relié mécanique  ment à l'archet, d'un tableau de commande 6     (fig.    1  et 3). La machine à scier est dessinée en pointillé.  La partie supérieure du bâti     comporte    une glissière  dans laquelle le chariot 2 peut se     mouvoir    longitudi  nalement.

   Le mouvement     longitudinal    du chariot 2  est assuré par la tige de piston 7 se déplaçant     dans     un cylindre 8 disposé suivant l'axe de la pièce à dé-         biter    28. Le     cylindre    8 est monté sur     charnières    soli  daires du bâti 1 et peut pivoter autour de l'axe 9  dans un plan     perpendiculaire        passant    par l'axe du       cylindre.     



       Le    chariot 2 est constitué par une base coulis  sant dans la     glissière    du bâti 1, il comprend une  pince constituée par un organe de serrage 10 monté sur  roulements à billes 11 et un bloc d'arrêt 12 qui peut  se fixer à hauteur variable sur deux colonnes 13. De  plus, le chariot 2 est solidaire d'un petit     cylindre    14  dont l'axe du piston. 15 est fixé au bâti. La tige de  piston 7 est reliée à     l'organe    de     serrage    10 par un  point d'attache pivotant 16 et par l'intermédiaire  d'un levier 17 rigide avec l'organe 10.

   Le bloc d'ar  rêt 12 est     constitué    par un caisson     rigide    coulissant       verticalement    sur les     colonnes    13 et qui peut être  fixé sur lesdites. colonnes à l'aide de deux vis 18 et  comprend un rouleau 19 monté sur roulements à       billes.    Ce rouleau dépasse le caisson 12, comme indi  qué en 20, d'environ un     millimètre.        Il    est escamota  ble dans le caisson 12 lorsqu'on     exerce    sur lui une  pression verticale de quelques kg dirigée vers le haut.

    Il est maintenu dans sa position     normale    (non esca  motée) par deux ressorts. 21     agissant    sur chaque ex  trémité du rouleau 19.  



  Les mouvements de     fermeture    de la pince et de       l'avance    du chariot 2 sont effectués sous une pres  sion     hydraulique    qui est régie à     l'aide    dé la tige de  piston 7. Ses rouleaux 22 et 23 sont des     guides    ser  vant à maintenir la     pièce    à débiter 28.  



  Le circuit hydraulique est commandé par des  valves     hydrauliques    à commande par solénoïde.  Pour faire avancer la barre à débiter d'une lon  gueur déterminée, l'huile sous     pression    est introduite  dans la chambre 24 par     l'intermédiaire    d'une valve  à quatre voies 25     (fig.    4). La chambre 26 est en com  munication avec le retour au réservoir. La tige 7 du      piston en se     déplaçant    vers l'avant agit sur le levier  17 qui fait pivoter l'organe de serrage autour de  l'axe     horizontal    constitué par les deux roulements 11.

    Le bord 27 de l'organe de serrage qui, en position  de repos, se trouve dans le plan horizontal passant  par     Yaxe    de pivotement forme levier et     se    déplace  suivant     une    direction     verticale.    Il soulève la barre à  débiter 28 jusqu'à escamotage complet du rouleau  supérieur 19. La pression hydraulique dans la cham  bre 65 du petit     cylindre    14     (fig.    4)     sert    de frein et       maintient    le chariot 2 en     arrière    contre le support  29.

   Dès que la     pièce    à débiter 28 est     pincée    entre  l'organe 10 et le bloc d'arrêt 12, le chariot 2 se dé  place vers l'avant entraînant avec lui la pièce à débi  ter 28. Ce déplacement vers l'avant a lieu jusqu'au  moment où une tige 30,     solidaire    du chariot 2 bute  contre le commutateur 31 qui, par l'intermédiaire de  la valve à     solénoïde    25 inverse le flux de l'huile dans  les cylindres 8 et 14.     Le    mouvement de la tige de       piston    7 et par extension celui du bord 27 de l'organe  de serrage 10 est inversé. La barre à débiter est  déposée sur le banc de -la machine à scier.

   Le levier  17 vient s'appuyer contre la face 32 du chariot 2  qui recule jusqu'à ce que ledit chariot bute contre  le     support    29. La position du     support    29     détermine     donc la longueur de débitage.

   Une tige     graduée    30  solidaire du chariot 2 facilite la     lecture    de la     lon-          g        o        ueur        de        débitage.        Un        vernier        micrométrique        33     permet de produire de faibles variations de positions  de la tige 30 par rapport au chariot 2. Ce dispositif       sert    à faciliter le réglage de la longueur de débitage  sans déplacer le support 29.  



  La vis de l'étau 34 est actionnée directement par  un levier 35     lié    à un cylindre et piston à double effet  4 pour l'ouverture et la fermeture de l'étau. Le ré  glage de la position de la vis de l'étau 34, suivant  le diamètre à scier, s'opère par les deux vis de blo  cage 36 qui bloquent le levier 35 à la vis 34. A     noter     que ce cylindre et piston peuvent être     remplacés    par  un mors d'étau hydraulique.  



  Le relevage de l'archet et par     conséquent    de la  lame en fin de sciage est assuré par un     cylindre    et  piston 5 à simple     effet.    Le volant 37 permet de sélec  tionner la hauteur de relevage de l'archet.  



  La synchronisation des     différents    mouvements  est assurée par des contacts électriques agissant sur  les valves     hydrauliques    par l'intermédiaire de solé  noïdes.  



  Décrivons un cycle     complet    de la machine       (fig.    4).  



  L'huile. est aspirée dans le réservoir par la pompe  38 puis refoulée sous pression constante dans la con  duite 39 d'où elle arrive dans les chambres 40 et 41  des valves 25 et 42.  



  Lorsqu'une pièce est sciée, la butée 43 actionne  l'interrupteur 44 qui agit sur le relais 45. Ce dernier  ferme l'interrupteur 46 qui     actionne    le solénoïde 47  de la valve 42. Le piston 48 se     déplace    vers la gau  che et l'huile sous pression dans la chambre 41 passe       dans    la conduite 49 et la chambre 50 du cylindre 5.    Le piston 51 est relié à la tige 52 elle-même reliée  à l'archet 53 de la machine à scier. L'huile sous  pression agit sur le piston 51 qui relève l'archet par  l'intermédiaire de la tige 52. Arrivé en     position    ex  trême relevée, le piston 51 donne une impulsion sur  l'interrupteur 54 qui actionne le solénoïde 55 de la  valve 25. Le piston 56 se déplace vers la droite.

    L'huile sous pression dans la chambre 40 passe dans  les conduites 57 et 58, et de là dans la chambre 59,  et 24 des cylindres 4 et 8. Les chambres 60 et 26  sont en communication     avec    le réservoir.     Sous    l'effet  de la pression en 59, l'étau s'ouvre. Sous l'effet de  la pression en 24 la barre à scier 28 est soulevée  par l'organe 10 puis pincée entre le bloc 12 et le  bord 27 dudit organe et enfin portée en avant jus  qu'à     ce    que la butée 30 agisse sur le commutateur  31. La vitesse de déplacement de la barre à scier est  réglable par un étrangleur 61. Au moment où la  butée 30 agit sur le commutateur 31, le circuit du  relais 45 est coupé ce qui a pour effet d'ouvrir l'in  terrupteur 46. Le ressort 62 de la valve 42 ramène  le piston 48 vers la droite.

   La chambre 50 est     mise     en     communication    avec le retour au réservoir. La  pression tombe et l'archet 53 peut     redescendre    sous  l'effet de son. propre poids. Simultanément le com  mutateur 31 met sous tension le solénoïde 63. Le  piston 56 se déplace vers la gauche. L'huile sous  pression dans la chambre 40 passe dans les condui  tes 64 et 66 et dans les chambres 60 et 26 des cy  lindres 4 et 8.  



  Par le mouvement inverse de celui expliqué pré  cédemment la barre 28 est posée sur le banc de la  machine à scier. En continuant son mouvement de  recul, le levier 17 entraîne le chariot 2 en     arrière    et  le prépare pour une nouvelle avance tandis que la  pression dans la chambre 60 ferme- l'étau sur la barre  à scier 28. Un nouveau cycle recommencera dès que  la butée 43 actionnera l'interrupteur 44.  



  On aura avantage à prévoir des moyens de sécu  rité provoquant automatiquement l'arrêt de la ma  chine à scier lorsque     l'alimentation.    en barre ou tube  28 est interrompue, pour un motif quelconque. De  tels moyens pourront consister, par exemple, en un  interrupteur électrique commandé par le levier 17,       lorsqu'il    oscille d'une quantité supérieure à la va  leur normale pour     laquelle    la pièce à débiter est ser  rée entre 10 et 12 ; ils provoqueront ainsi l'arrêt lors  que aucune pièce à débiter se trouve en regard de  l'organe de serrage 10.

Claims (1)

1. REVENDICATION Dispositif d'avancement automatique pas à pas d'un élément allongé dans une machine, comprenant dés moyens de serrage temporaire de l'élément et des moyens hydrauliques d'entraînement de l'élément par l'intermédiaire de ces moyens de serrage, caractérisé en ce que les moyens hydrauliques, d'entraînement agissent directement sur les moyens de serrage tem poraire, pour provoquer d'abord le serrage, puis l'en traînement de la valeur d'un pas. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que les moyens. de serrage temporaire com- portent une pièce oscillante venant serrer entre elle et une butée l'élément à entraîner, lors du début de la course d'avance des moyens hydrauliques d'entraî nement, cette pièce oscillante étant entraînée en translation par ces moyens hydrauliques dès que le serrage de l'élément est réalisé, et entraînant ainsi l'élément. 2.

   Dispositif selon la revendication et la sous- revendication 1, caractérisé en ce que la pièce oscil lante est montée sur un chariot et est solidaire d'un levier articulé à la pièce mobile des moyens hydrau liques susdits, le début du mouvement de ladite pièce mobile provoquant le serrage de l'élément par l'os cillation de la pièce oscillante, sans mouvement du chariot, puis ensuite le déplacement du chariot lors que la pièce oscillante serre l'élément à entraîner contre la butée. 3.

   Dispositif selon la revendication et les sous revendications. 1 et 2, caractérisé en ce qu'il com- porte des. moyens de sécurité commandés par le le vier solidaire de la pièce oscillante, lorsqu'il oscille d'une quantité supérieure à une valeur fixée d'avance, pour provoquer l'arrêt automatique lorsque aucun élément à entraîner ne se trouve en regard des moyens de serrage. 4.

   Dispositif selon la sousrevendication 2, carac térisé en ce qu'il comporte un moyen antagoniste des moyens hydrauliques, d'entraînement, qui immobilise le chariot portant la pièce oscillante jusqu'à ce que l'effort d'entraînement desdits moyens hydrauliques, atteigne une certaine valeur, pour assurer que l'avance de l'élément à entraîner ne commence qu'après serrage suffisant de cet élément par les moyens de serrage.