CH452203A - Procédé de production d'un copolymère à blocs - Google Patents

Procédé de production d'un copolymère à blocs

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CH452203A
CH452203A CH1026963A CH1026963A CH452203A CH 452203 A CH452203 A CH 452203A CH 1026963 A CH1026963 A CH 1026963A CH 1026963 A CH1026963 A CH 1026963A CH 452203 A CH452203 A CH 452203A
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polymer
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anionic
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CH1026963A
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Vance Kirkland Earl
John Roberts William
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Celanese Corp
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    • C08ORGANIC MACROMOLECULAR COMPOUNDS; THEIR PREPARATION OR CHEMICAL WORKING-UP; COMPOSITIONS BASED THEREON
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Description


      Procédé    de     production    d'un     copolymère    à     blocs       La présente invention     concerne    un procédé de pro  duction des copolymères à blocs ou longues séquences  ayant au moins un     segment    constitué de groupes succes  sifs     d'oxyméthylène    ou     d'oxyméthylène    substitué.  



  Les polymères     oxyméthyléniques,    c'est-à-dire les       polymères    dont les molécules consistent entièrement ou  à un degré important en chaînes de groupes     oxyméthy-          lène,    présentent un intérêt industriel en raison de leurs  propriétés physiques et chimiques intéressantes.

   Cepen  dant, pour     certaines        applications,    une     modification    de  ces propriétés, par exemple en ce qui     concerne    les       caractéristiques    de solidité     mécanique,    de solubilité, de       cristallinité    ou de stabilité     thermique,    est désirable.

   La  présente invention concerne un     procédé    de production  de nouveaux polymères contenant des     motifs        d'oxy-          méthylène    qui ont     des    propriétés différant nettement de  celles des polymères     antérieurs        d'oxyméthylène.     



  Le procédé selon la présente invention est     caractérisé     en     ce    qu'on polymérise en     premier    lieu soit un mono  mère (a)     choisi    parmi le     formaldéhyde    et     l'acétaldéhyde     soit un monomère (b) choisi     parmi    les     composés        éthylé-          niquement    insaturés, les composés époxyde et les al  déhydes ayant au moins trois atomes de     carbone,

      en pré  sence d'un initiateur     anionique    jusqu'à production d'un  premier segment de polymère ayant au     moins    une extré  mité     anionique    et présentant des motifs     successifs    déri  vant de ce premier monomère, et, ensuite, on introduit       un:    monomère (a) si le premier segment a été formé avec  un monomère (b) ou     un    monomère (b) si le premier seg  ment a été     formé    avec un monomère (a), la polymérisa  tion se poursuivant alors en     mettant    en jeu le monomère  introduit en second     lieu,    et les extrémités anioniques du  premier segment.  



       Grâce    à la présente     invention,    on peut produire des  nouveaux polymères, se distinguant     nettement    des       copolymères    à structure désordonnée dont     la    production    a     précédemment    été décrite. Par exemple, on peut pro  duire un polymère comportant un     segment    de motifs       oxyméthylène        successifs    lié     directement    à un segment de  motifs     successifs    dérivant d'un monomère vinylique.  



  Des molécules de polymère ayant au moins une extré  mité anionique et qui sont capables de fixer par addi  tion un autre motif du même monomère ou un motif  d'un monomère     différent,    mais qui sont sensiblement       incapables    de se combiner les unes avec les autres, ont  reçu le nom de     polymères     vivants . En l'absence       d'impuretés,    de telles molécules de polymère  vivant   sont relativement stables puisque les extrémités     anioni-          ques    actives n'ont rien avec quoi se combiner et qui  puisse neutraliser leur activité.  



  Dans la propagation d'un polymère<B> </B>vivant<B> </B> grâce  à un monomère particulier, par exemple le styrène ou le       formaldéhyde,        la    réaction se poursuit jusqu'à atteindre  un état ressemblant à l'équilibre et il n'y a plus alors       d'addition,    sur la chaîne du polymère anionique, de  monomère supplémentaire, bien que ce monomère puisse  être présent dans la zone de réaction. On considère ici  cet état     comme    étant celui de l'épuisement du mono  mère  apte à la réaction . Le fait que le polymère  obtenu comporte une extrémité anionique ou ait les  deux extrémités anioniques dépend de la nature de  l'initiateur anionique.  



       Des    initiateurs     anioniques    produisant des molécules  polymères ne comportant qu'une extrémité anionique  sont par exemple les composés     organo-métalliques    dont  la partie organique est constituée de     radicaux        hydro-          carbonés    monovalents comme des     radicaux        alkyle,     aryle et     cycloalkyle.    Comme initiateurs particuliers de  cette classe, on peut citer le     butyl-lithium,    1e     butyl-          sodium,    le     phényl-lithium,

      le     diéthyl-zinc,    le     diéthyl-          cadmium,    le     tributylbore;    le     tétraéthyl-étain    et le tri  éthyl-chrome.      Dans la polymérisation du styrène avec le     butyl-          lithium,    par exemple, une     molécule    de styrène est fixée  sur le radical anionique butyle par l'atome de     carbone     externe du groupe vinyle, pour produire un produit  d'addition ayant une charge anionique sur l'autre atome  de     carbone    du groupe vinyle.

   Des molécules addition  nelles de styrène se fixent     successivement    jusqu'à pro  duction d'une     molécule    de     polystyrène    à longue chaîne  ayant un groupe butyle à une extrémité et une charge  anionique sur l'autre.  



  S'il y a épuisement de styrène monomère apte à la       réaction    et que le mélange monomère reste non con  taminé, les molécules de polystyrène anionique ne  réagissent pas l'une sur l'autre mais restent capables de  réagir     avec    du styrène supplémentaire ou avec un autre  monomère     capable    de polymérisation anionique.  



  Puisque chaque molécule de     butyl-lithium    amorce la  formation d'une chaîne polymère anionique, le nombre  de chaînes polymères est déterminé par la quantité  d'initiateur présent, en supposant qu'on n'introduit pas  d'autres réactifs     capables    de réagir que les monomères.  La longueur de la chaîne polymère est déterminée par le       rapport    entre la quantité de monomère ayant réagi et la  quantité d'initiateur utilisée. Ainsi,     lorsqu'il    y a exclusion  totale d'impuretés     réactives,    le degré de     polymérisation     (D.

   P.), en moles de monomère par molécule de poly  mère, est égal au nombre de moles de monomères ayant       réagi,    divisé par le nombre de moles d'initiateur utilisé.  



  Si l'on ajoute du     formaldéhyde    au mélange de poly  mérisation lorsqu'il y a épuisement du styrène apte à la  réaction, des molécules de     formaldéhyde    se fixent suc  cessivement par addition sur la chaîne pour former des  chaînes ayant une charge anionique sur un atome  d'oxygène terminal. Ces     chaînes    vont continuer à se  développer jusqu'à épuisement du     formaldéhyde    apte à  la réaction. La longueur des segments     oxyméthylène     dans     la    molécule du polymère formé dépend de la quan  tité de     formaldéhyde    et du nombre de molécules de  polystyrène à activité anionique.

   Habituellement on pro  duit des produits polymères contenant entre environ 3 %  en poids et environ 95 % en poids de groupes     oxy-          méthylène.    Si on désire avoir le segment     oxyméthylène     comme segment terminal du copolymère à longues  séquences, on peut neutraliser la charge anionique par  l'introduction d'une faible quantité d'alcool ou d'eau  dans     la    zone de     polymérisation.     



  On désire parfois introduire un segment supplémen  taire dans le polymère. On ajoute alors un troisième  monomère, par exemple l'acrylonitrile, au mélange de  polymérisation après épuisement du     formaldéhyde.    La  longueur du segment acrylonitrile dans le polymère final  dépend de     façon    semblable de la quantité d'acrylonitrile  et du nombre de chaînes polymères anioniques.  



  Les segments de polymères     au-delà    du segment     oxy-          méthylène    peuvent servir à stabiliser les extrémités du  polymère contre la dégradation par décomposition de  motifs     oxyméthylène    successivement terminaux. Les seg  ments externes du polymère peuvent alors être assez  courts et peuvent, théoriquement, consister en un seul  motif monomère.  



  En général, cependant, les     segments    du polymère  doivent avoir une longueur     suffisante    pour présenter une       importance    chimique, les     segments    intérieurs ayant  généralement une longueur d'au moins dix motifs  monomères, même si des segments externes peuvent  consister en un seul motif.    On peut     effectuer    sous pression réduite la réaction  de polymérisation aboutissant à des polymères à longues  séquences, puisque la mise du système sous dépression  favorise l'élimination de réactifs gênant la propagation  anionique, comme l'oxygène, l'eau et des alcools. Cepen  dant, on peut appliquer des pressions plus élevées.  



  La polymérisation ainsi décrite en général est homo  gène, puisqu'elle est     effectuée    avec les monomères et  initiateurs à l'état dissous. On choisit le solvant selon le  mélange en cause. Par exemple, on peut utiliser un sol  vant non polaire comme l'heptane, mais puisque du  polymère de styrène terminé et des anions à longues  séquences de styrène ne sont que faiblement solubles  dans l'heptane, un solvant non polaire plus approprié  aux polymères contenant des longues     séquences    de sty  rène est le toluène qui dissout de façon appréciable le  polymère et l'anion. On utilise souvent un solvant polaire  comme le     tétrahydrofuranne    parce que c'est un bon sol  vant pour de nombreux polymères.

   On utilise habituelle  ment une quantité de solvant suffisant à fournir au moins  50 % en poids de solvant dans le produit final et de pré  férence au moins 90 % en poids.  



  La température de polymérisation n'est de préfé  rence, pas     supérieure    à la température ambiante et elle  peut être aussi basse que     le    point de congélation du sol  vant, la température utilisée en particulier dans une  polymérisation quelconque étant choisie selon le mono  mère en     réaction.    Ainsi, le styrène se fixe facilement  par addition sur des anions à la température ambiante,  mais l'on polymérise de préférence     l'alpha-méthyl-sty-          rène    à des températures plus basses, de l'ordre de  - 400 C.

   On polymérise de préférence le     formaldéhyde     à des températures     n'excédant    pas 00 C, et l'acrylo  nitrile à des températures non supérieures à -     50     C.  



  Comme     décrit        ci-dessus,    on ajoute généralement  chaque monomère successif lors de l'épuisement du  monomère     précédent    apte à la réaction. En pratique, il  est souvent     difficile    de déterminer avec     précision    le  moment où cela s'est produit. Par conséquent, on intro  duit le monomère suivant après une période de temps  que l'expérience a enseigné comme étant suffisante pour  la polymérisation d'un monomère particulier dans des  conditions particulières.  



  Au     cas    où l'on a introduit un monomère avant  l'épuisement du monomère d'origine, le nouveau déve  loppement de la chaîne comprendra un     segment    de  monomère d'origine ou bien un segment de monomère  nouveau, mais non un segment mixte des deux. Au cas  où le nouveau monomère est plus fortement     susceptible     de     participer    à une polymérisation anionique dans les  conditions existantes, il commencera     immédiatement    à se  fixer par addition sur les chaînes en cours de croissance  au lieu du monomère d'origine.

   Si, par     ailleurs,    le mono  mère d'origine est plus fortement susceptible de pren  dre     part    à la polymérisation, il continuera à se fixer sur  les     molécules    en développement jusqu'à épuisement de  sa partie apte à la     réaction,    après quoi le nouveau mono  mère va     commencer    à se fixer.  



  Dans le     cas    des monomères vinyliques, une mesure  commode de l'aptitude à prendre part à une propaga  tion anionique est donnée par   la valeur de e , qui est  reliée au     caractère    de donneur d'électrons ou d'accep  teur d'électrons du ou des     substituants    se fixant sur la  double liaison vinylique. Un monomère présentant une    valeur de e   plus positive     (c'est-à-dire    moins négative)      se fixera aisément sur une chaîne de motifs d'un mono  mère ayant une   valeur de e   moins positive.  



  Des     (@    valeurs de e   typiques et le mode opératoire  pour déterminer les  valeurs de e   sont indiqués dans        High        Polymers     , volume VIII,       Copolymerisation     ,  de     Alfrey,        Bohner     &  Mark, publié en 1952 chez     Inter-          science        Publishers,    et en particulier au chapitre IV pages  79 à<B>109,</B> et au tableau de la page 91.  



  Dans certains cas, il peut être souhaitable de termi  ner l'addition d'un monomère particulier à une certaine  longueur de chaîne voulue en ajoutant un monomère  plus réactif plutôt qu'en misant sur un épuisement.  



  Si on le désire, on peut polymériser le monomère  initial en présence d'un initiateur anionique qui produit  des chaînes moléculaires se développant en ayant leurs  deux extrémités anioniques. Cette classe d'initiateurs  anioniques comprend les composés d'addition de métaux       alcalins    avec des     hydrocarbures    aromatiques contenant  au moins deux noyaux aromatiques. Les noyaux peu  vent être reliés comme dans le cas du     diphényle,    conju  gués comme dans le     1,4-diphénylbutadiène,    ou conden  sés comme dans le naphtalène ou l'anthracène.

   Des  initiateurs typiques de ce     genre    comprennent les com  posés d'addition du sodium, du lithium et du potassium  avec le naphtalène, le     biphényle,    le phénanthrène, le       chrysène,    le pyrène, l'anthracène, le     fluoranthrène,    le       pérylène    et le     tétracène.     



  On peut également utiliser des matières capables de  transformer un monomère tel qu'un aldéhyde ou un  composé vinylique en un initiateur anionique. Les  métaux     alcalins    sont des exemples particuliers de matiè  res réagissant avec des composés vinyliques pour former  un anion auquel peuvent se fixer par     addition    des  monomères     successifs.    Lorsqu'on utilise des métaux  alcalins, l'initiateur formé est un di-anion, c'est-à-dire  qu'il y a charge     anionique    sur les deux extrémités  de la chaîne en cours de croissance.  



  On peut également utiliser comme initiateurs     di-          anioniques    des composés appartenant à une classe dite  des     télomères        anioniques.    Cette classe comprend des  composés     tels    que celui formé par réaction de     l'alpha-          méthyl-styrène    et du sodium dans un solvant polaire  comme le     tétrahydrofuranne    et en l'absence de réactifs  agissants, on peut utiliser une solution de ce composé       organo-métallique    pour faire débuter la propagation par  fixation     d'autres    monomères, qui se produit grâce à un  di-anion.

       L'alpha-méthyl-styrène    est dans ce cas, en fait,  le bloc central ou la séquence centrale des polymères  formés, mais si l'on n'ajoute pas de monomère aromati  que complémentaire, ce bloc central     d'alpha-méthyl-          styrène    peut ne pas avoir d'importance en ce qui con  cerne les propriétés du polymère produit.  



  Lorsqu'on utilise des initiateurs     di-anioniques,    le  monomère initial forme un seul segment central du poly  mère cependant que des monomères     successifs    forment  des paires de segments externes jusqu'au dernier mono  mère qui forme les deux segments les plus externes.  



  Les polymères formés par propagation     mono-anioni-          que    peuvent être représentés par     A-B-X,    où A est un  bloc ou une séquence, formé de plusieurs molécules du  premier monomère-, B est un bloc formé de plusieurs  molécules des monomères ajoutés ensuite et X peut être  un ou des blocs     successifs.    Les polymères formés par  propagation     di-anionique    peuvent être représentés par       X-B-A-B-X,    où A est un bloc formé de plusieurs molé  cules du premier monomère,     etc.    Dans l'un ou l'autre    système, celui comportant une seule extrémité de crois  sance ou celui comportant deux extrémités de croissance.

    le     formaldéhyde    peut être le monomère initial ou  n'importe quel monomère subséquent, et même le der  nier. Puisque les polymères     d'oxyméthylène    sont sujets  à des pertes de groupes     terminaux    successifs     d'oxy-          méthylène,    sous l'effet du chauffage, on préfère que le       formaldéhyde    ne soit pas le dernier monomère utilisé à  moins qu'on     n'envisage    quelque autre type de blocage de  l'extrémité de la molécule de polymère, par exemple par  estérification ou     éthérification.     



  Parmi les monomères capables de polymérisation par  initiation     anionique,    et que l'on peut utiliser selon la pré  sente invention, il y a les monomères à non-saturation  éthylénique (monomères vinyliques et     vinylidéniques)    ;  les oxydes d'oléfines, et les aldéhydes ayant un nombre  d'atomes de carbone d'au moins 3.  



  Les monomères vinyliques sont en général ceux qui  contiennent quelques fonctions en plus de la double  liaison vinylique. Le monomère vinylique peut     etre    un  hydrocarbure qui contient une double liaison addition  nelle, comme l'isoprène ou le butadiène, ou qui contient  un noyau aromatique, comme le styrène ou     l'alpha-          méthyl-styrène.    En variante, le monomère vinylique ou       vinylidénique    peut contenir un substituant fonctionnel  autre qu'un substituant ayant un atome d'oxygène de  groupe carbonyle non bloqué.

   Comme monomères viny  liques appropriés, on peut citer le styrène,     l'alpha-          méthyl-styrène,    l'isoprène, le butadiène, l'acrylonitrile, le  méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle et       l'acrylate    de     t-butyle.    Comme oxydes d'oléfines appro  priés, on peut citer l'oxyde d'éthylène, l'oxyde de pro  pylène et l'oxyde de styrène. Comme aldéhydes supé  rieurs appropriés, il y a notamment le     propionaldéhyde     et le     butyraldéhyde.     



  Il convient de purifier les monomères pour les  débarrasser de l'humidité, des impuretés ou inhibiteurs  de polymérisation présents dans les monomères bruts.  



  On récupère aisément le polymère de la solution  réactionnelle, par exemple, en la versant dans un liquide  de précipitation,     comme    le méthanol ou l'eau, en sépa  rant ensuite par filtration le produit     précipité,    et en  séchant.  



  Les polymères formés sont généralement entière  ment ou partiellement cristallins lorsqu'on les fabrique à  partir de     formaldéhyde,    des longues     séquences    indivi  duelles différant par leur     cristallinité        d'avec    les longues  séquences adjacentes. Dans le     cas    d'autres aldéhydes,  les polymères à longues séquences peuvent être amor  phes, partiellement ou totalement cristallins.

   Les séquen  ces     d'oxyméthylène    sont cristallines même lorsqu'on les  prépare dans un solvant polaire comme le     tétrahydro-          furanne    en dépit du fait que des     polymères    d'autres  monomères, formés dans de tels solvants, sont souvent  amorphes. D'autres longues séquences dans le polymère,  lorsqu'il est produit dans des solvants polaires, sont sou  vent amorphes. Le     copolymère    à longues     séquences,     formé de     formaldéhyde    et de styrène dans un solvant  polaire, a des propriétés de corps     cristallin    et des pro  priétés de corps amorphe.

   Il peut présenter à la fois un  point de ramollissement et un point de fusion si les lon  gues séquences amorphes et les longues séquences cris  tallines ont     chacune    des dimensions relatives apprécia  bles. En outre, il peut présenter de     la    biréfringence si les  longues     séquences        d'oxyméthylène    représentent plus de  5 % du poids du polymère total.      Pour la meilleure stabilité thermique, il est souhaita  ble, comme indiqué ci-dessus que les segments     d'oxy-          méthylène    ne soient pas les segments externes.

   On peut  améliorer la stabilité des     copolymères    à longues séquen  ces et segments en y incorporant des stabilisants connus  pour leur efficacité pour la stabilisation thermique de  polymères     d'oxyméthylène    à mouler. Un système appro  prié de stabilisation est une combinaison d'un     anti-          oxydant    comme un antioxydant phénolique, et de façon  des plus appropriée il s'agit d'un     bisphénol    substitué, et  d'un ingrédient destiné à inhiber une scission de chaîne,  et c'est généralement un composé ou un polymère con  tenant des atomes d'azote trivalent.

      Une classe appropriée     d'alkylène-bisphénols    groupe  des composés ayant de 1 à 4 atomes de carbone dans le  groupe     alkylène    et ayant de 1 à 4 atomes de carbone  dans les substituants alkyle. Les     alkylène-bisphénols    pré  férés sont le     2,2'-méthylène-bis-(4-méthyl-6-tertiobutyl-          phénol)    et le     4.4"-butylidène-bis-(6-tertiobutyl-3-méthyl-          phénol).    Comme stabilisants phénoliques appropriés,  autres que les     alkylène-bis-phénols,    on peut citer le     2,6-          ditertio-butyl-4-méthyl-phénol,

          l'octylphénol    et le     para-          phényl-phénol.     



  Comme inhibiteurs de scission de chaîne appropriés,  on peut citer des polyamides carboxyliques, des poly  uréthanes, des     polyacrylamides    substituées, la     polyvinyl-          pyrrolidone.    des     hydrazides,    des composés ayant 1 à  6 groupes amide, des protéines, des composés ayant des  groupes amine tertiaire et des groupes amide terminaux,  des composés ayant des groupes     amidine,    des amines       cycloaliphatiques    et des     acylurées    aliphatiques.  



  Les exemples suivants illustrent l'invention.  <I>Exemple 1</I>  On distille 17 ml de styrène dans une solution de  0,3     millimole    de     diphényl-sodium    dans environ     300=3     de     tétrahydrofuranne    à - 600 C. On agite la solution  pendant environ 20 minutes pour achever la polymérisa  tion qui s'est produite, et l'on condense ensuite environ  10g de     formaldéhyde    dans la solution à environ  - 30  C, et agite le mélange durant 30 minutes environ,  durant lesquelles se produit une polymérisation donnant  une solution contenant environ 8 % en poids de polymère  à trois segments.

   On constate à l'analyse que le poly  mère. obtenu avec un rendement presque quantitatif,  contient environ 65 % de styrène et 35 % de     polyoxymé-          thylène    en poids. On s'aperçoit que le polymère est  biréfringent lorsqu'on l'examine avec un microscope  polarisant. La biréfringence disparaît à     155o    à     164o    C le  point de fusion. Le polymère est soluble dans le chloro  benzène, a une viscosité inhérente égale à 0,3 et se       décompose    à     160     C avec dégagement de     formaldéhyde     à raison de plus de 2,0 % en poids par minute.

   On a  mesuré la vitesse du dégagement de     formaldéhyde    pen  dant que le polymère contenait encore un nombre       appréciable    de motifs     oxyméthylène.     



  On doit noter que, tandis que le polymère est soluble  dans le chlorobenzène, un     homopolymère        d'oxyméthy-          lène    n'est pas soluble dans le chlorobenzène.  



  <I>Exemple 2</I>  Après avoir fait réagir les mêmes monomères que  ceux utilisés dans l'exemple 1 (dans le même solvant et       avec    le même initiateur), on distille de l'acrylonitrile  dans le mélange     réactionnel    à - 70  C, sous vide. On  agite le produit durant 2 heures environ, on sépare et    sèche comme dans l'exemple 1. D'après une analyse élé  mentaire de C, H et N, on calcule que le polymère à 5  segments contient environ 76 % de styrène, 23 % de       formaldéhyde    et 0,2 % d'acrylonitrile en poids. Des  examens aux rayons X indiquent que le produit est par  tiellement cristallin.

   Le polymère se ramollit à     1251,    à       140     C et la viscosité inhérente dans du chlorobenzène  est égale à 0,7. Le polymère est bien plus stable, au point  de vue thermique, que celui de l'exemple 1. En particu  lier, la vitesse de     décomposition    à 160  C, dans l'air,  mesurée alors que le copolymère contient encore un  nombre appréciable de motifs     oxyméthylène,    est d'envi  ron 0,3 % en poids par minute.

      <I>Exemple 3</I>    A une solution d'environ 4     millimoles    de     butyl-          lithium    dans environ 250 ml de     tétrahydrofuranne    dans  un récipient de réaction relié à une   source de vide ,  on ajoute 11 ml     d'alpha-méthyl-styrène    à -     70     C.  Après avoir laissé s'écouler une période d'environ  30 minutes pour permettre l'achèvement de la polyméri  sation, on ajoute environ 8 à 10 g de     formaldéhyde    à la  solution que l'on maintient à environ - 30  C.

   La cou  leur rouge foncé de l'anion polymère     d'alpha-méthyl-          styrène    disparaît immédiatement après l'addition du     for-          maldéhyde    en laissant une solution limpide et incolore  qui est plus visqueuse que le solvant seul. La viscosité  de la solution augmente avec l'addition de     formal-          déhyde    en l'espace d'une période de 2 heures environ et  la concentration en polymère n'excède pas 10 % en  poids. On constate que le produit séché, obtenu avec un  rendement quasi quantitatif, est biréfringent lorsqu'on  l'examine avec un microscope polarisant.

   Le polymère  se dissout dans le     dichlorure    d'éthylène dans lequel sa  viscosité inhérente est égale à 0,1. L'analyse montre que  la proportion des monomères dans ces polymères à lon  gues séquences avec deux segments est d'environ  60 %     d'alpha-méthyl-styrène    et de 40 % de     formal-          déhyde.    Le polymère se décompose rapidement par  chauffage, avec dégagement de     formaldéhyde.    A 230  C,  alors qu'il reste dans le polymère un nombre appréciable  de groupes     oxyméthylène,    la vitesse de     décomposition     excède 5 % en poids     par    minute.

      <I>Exemple 4</I>    On fabrique un polymère comme dans l'exemple 3,  sauf qu'on ajoute environ 9 ml d'oxyde de propylène au  mélange réactionnel après réaction du     formaldéhyde.     L'analyse montre que le polymère à trois segments ainsi  obtenu contient 72 %     d'alpha-méthyl-styrène,    21 % de       formaldéhyde    et 6 % d'oxyde de propylène en poids. Le  polymère est nettement plus stable, au point de vue ther  mique, que le produit de l'exemple 3. En particulier, à  2300 C et dans l'air, alors qu'il reste dans le polymère un  nombre appréciable de motifs     oxyméthylène,    la vitesse  de décomposition est d'environ 1,9 % en poids par  minute.  



  Lorsqu'on stabilise davantage le polymère, en l'agi  tant avec une solution     méthanolique    de 0,5 % de     2,2'-bis-          (4-méthyl-6-tertiobutylphénol)    et de 0,1 % de     cyano-          guanidine    (par rapport au polymère) et en évaporant  ensuite le méthanol, ce polymère se décompose lente  ment seulement à 2300 C, c'est-à-dire à la vitesse d'envi  ron 0,5 % en poids par minute, lorsqu'il reste encore  dans le polymère un nombre     appréciable    de motifs       oxyméthylène.         <I>Exemples 5 à 7</I>  On a effectué les essais des exemples suivants de  façon similaire aux exemples précédents, en utilisant  environ 0,

  4     millimole    de     butyl-lithium    dans environ  300 ml de     tétrahydrofuranne    comme initiateur dans un       récipient    de réaction relié à un dispositif de vide. On    indique ci-après     dans    chaque exemple des rendements  composites, en % en poids par rapport au poids total de  tous les monomères ajoutés. Cependant, on doit com  prendre que le rendement pour un monomère individuel  peut s'écarter notablement du rendement composite,  puisque les réactivités des monomères individuels sont  différentes.

    
EMI0005.0006     
  
    Exemple <SEP> Type <SEP> du <SEP> polymère <SEP> Proportions <SEP> % <SEP> Rendement <SEP> Point <SEP> de <SEP> fusion <SEP> C.
<tb>  (1) <SEP> (2)
<tb>  5 <SEP> B-C-F <SEP> 83B-16,9C-O,1F <SEP> 64 <SEP> 160-169
<tb>  6 <SEP> B-C-G <SEP> 49B <SEP> 51 <SEP> 158-163 
<tb>  7 <SEP> B-C-H <SEP> 92B-4C-4H <SEP> 69 <SEP> 165-170 
<tb>  (1)

   <SEP> Le <SEP> groupe <SEP> butyle <SEP> du <SEP> butyl-hthium <SEP> n'est <SEP> pas <SEP> représenté.
<tb>  B <SEP> est <SEP> un <SEP> bloc <SEP> d'alpha-méthyl-styrène <SEP> monomère.
<tb>  C <SEP> est <SEP> un <SEP> bloc <SEP> de <SEP> formaldéhyde <SEP> monomère.
<tb>  F <SEP> est <SEP> un <SEP> bloc <SEP> d'acrylonitrile <SEP> monomère.
<tb>  G <SEP> est <SEP> un <SEP> bloc <SEP> d'acrylate <SEP> de <SEP> t-butyle <SEP> monomère.
<tb>  H <SEP> est <SEP> un <SEP> bloc <SEP> d'oxyde <SEP> de <SEP> propylène <SEP> monomère.
<tb>  (2) <SEP> Les <SEP> points <SEP> de <SEP> fusion <SEP> indiqués <SEP> ici <SEP> ont <SEP> été <SEP> mesurés <SEP> comme <SEP> les <SEP> points <SEP> de <SEP> perte <SEP> de <SEP> la <SEP> biréfringence <SEP> sur <SEP> un <SEP> microscope
<tb>  polarisant.

         <I>Exemples 8 à 14</I>  On a réalisé de     façon    similaire aux exemples précé  dents une propagation     di-anionique    pour former des  polymères à longues séquences. On a     utilisé    l'anion       télomère    formé par la réaction de     l'alpha-méthyl-styrène     avec le sodium dans le     tétrahydrofuranne    pour faire  démarrer la propagation dans les exemples 8 à 10 et 12  à 14. Avec cette substance, l'anion     télomère    est incor  poré dans le polymère.

   On peut utiliser des initiateurs    comme le naphtalène-sodium pour obtenir les mêmes  polymères, mais la partie     naphtalénique    de l'initiateur  n'est pas chimiquement liée dans le polymère. Avec l'un  ou l'autre initiateur ou anion     télomère,    on a ajouté envi  ron 0,5     millimole    de matière anionique à environ 300 ml  de     tétrahydrofuranne    pur dans un     récipient    de réaction,  dans lequel on a ensuite, et     successivement,    introduit les  monomères. Ici aussi, les rendements sont basés sur le  poids total de monomères ajoutés.

    
EMI0005.0020     
  
    Exemple <SEP> Type <SEP> du <SEP> polymère <SEP> Proportion <SEP> % <SEP> en <SEP> poids <SEP> Rendement <SEP> Point <SEP> de <SEP> fusion <SEP> (2)
<tb>  <U>(1)</U> <SEP> V. <SEP> I. <SEP> (3)
<tb>  8 <SEP> H-C-B-C-H <SEP> 0,3B-90C-9H <SEP> 12 <SEP> 0,5 <SEP> (a)
<tb>  9 <SEP> F-C-B-C-F <SEP> 97,2B-2,4C-0,4C <SEP> 65 <SEP> 210 <SEP> (4) <SEP> 0,6 <SEP> (a)
<tb>  10 <SEP> Q-C-B=C-Q <SEP> 84B-15C-1Q <SEP> 100 <SEP> 210 <SEP> (4) <SEP> 0,3 <SEP> (a)
<tb>  11 <SEP> F-C-N-GF <SEP> 50,4B-49,3C-0,3F <SEP> 170-175 <SEP> 1,11 <SEP> (a)
<tb>  12 <SEP> F-C-B-C-F <SEP> 66,3N-32,6C-1,1F <SEP> 48 <SEP> 170-175 <SEP> 0,6 <SEP> (b)
<tb>  13 <SEP> F-C-B-C-F <SEP> 3B-96,2C-0,9F <SEP> 38 <SEP> 168-171 <SEP> 0,12 <SEP> (c)
<tb>  14 <SEP> F-C-B-C-F <SEP> 78,1B-20,9C-1F <SEP> <B>100</B> <SEP> 169-172 <SEP> 0,4 <SEP> (c)
<tb>  <I>Notes</I>
<tb>  (1)

   <SEP> B <SEP> est <SEP> un <SEP> bloc <SEP> d'alpha-méthyl-styrène <SEP> monomère.
<tb>  C <SEP> est <SEP> un <SEP> bloc <SEP> de <SEP> formaldéhyde <SEP> monomère.
<tb>  N <SEP> est <SEP> un <SEP> bloc <SEP> d'isopropène <SEP> monomère.
<tb>  H <SEP> est <SEP> un <SEP> bloc <SEP> d'oxyde <SEP> de <SEP> propylène <SEP> monomère.
<tb>  F <SEP> est <SEP> un <SEP> bloc <SEP> d'acrylonitrile <SEP> monomère.
<tb>  Q <SEP> est <SEP> un <SEP> groupe <SEP> acétate <SEP> terminal.
<tb>  (2) <SEP> Le <SEP> point <SEP> de <SEP> fusion <SEP> indiqué <SEP> est <SEP> la <SEP> température <SEP> de <SEP> disparition <SEP> de <SEP> la <SEP> biréfringence <SEP> au <SEP> microscope <SEP> polarisant.
<tb>  (3) <SEP> V. <SEP> I. <SEP> :

   <SEP> Viscosité <SEP> intrinsèque
<tb>  (a) <SEP> mesurée <SEP> dans <SEP> un <SEP> solvant <SEP> constitué <SEP> de <SEP> 98 <SEP> % <SEP> de <SEP> p-chlorophénol <SEP> et <SEP> 2 <SEP> % <SEP> d'alpha-pinène.
<tb>  (b) <SEP> mesurée <SEP> dans <SEP> du <SEP> benzène <SEP> comme <SEP> solvant.
<tb>  (c) <SEP> mesurée <SEP> dans <SEP> un <SEP> solvant <SEP> constitué <SEP> par <SEP> 50 <SEP> % <SEP> de <SEP> métacrésol <SEP> et <SEP> 50 <SEP> % <SEP> de <SEP> para-chlorophénol.
<tb>  (4) <SEP> Les <SEP> valeurs <SEP> indiquées <SEP> sont <SEP> des <SEP> températures <SEP> de <SEP> ramollissement <SEP> et <SEP> non <SEP> le <SEP> point <SEP> de <SEP> fusion.

           <I>Exemple 15</I>  Dans cet exemple, on polymérise de l'acétaldéhyde  sous la forme d'un copolymère à longues séquences et  l'initiateur utilisé est le composé formé par la réaction  du sodium avec le     diphényle    dans du     tétrahydrofuranne     en l'absence de réactifs capables de réagir     avec    le com  posé     organo-métallique.    Avec cet initiateur, la propaga  tion s'effectue par les di-anions, et la partie organique  n'est pas incluse dans le polymère.

   On ajoute 0,5     milli-          mole    d'initiateur à environ 300 ml de     tétrahydrofuranne     et on distille de     l'alpha-méthyl-styrène    dans le mélange  à - 70  C, puis de l'acétaldéhyde et de l'acrylonitrile  alors que le mélange est toujours à -     70     C. On agite le  mélange réactionnel à - 70  C pendant une heure envi  ron après chaque addition.

   On obtient un rendement  global de 57     %    de polymère, par rapport à la quantité  totale de monomères ajoutés, ce qui résulte de la poly  mérisation de la plupart de     l'alpha-méthyl-styrène.    La  moitié environ de l'acétaldéhyde ajouté et une faible  quantité seulement de l'acrylonitrile ajouté ont réagi. Le  polymère a une viscosité inhérente égale à 1,64 dans du       dioxanne,    il forme une pellicule transparente limpide et  sa vitesse de décomposition thermique est de 3,1     %    en  poids par minute à 1100 C. Le polymère est nettement  plus stable au point de vue thermique que le polymère à  extrémités non bloquées,     c'est-à-dire    le polymère obtenu  sans faire appel à l'acrylonitrile.

   Le polymère à extrémi  tés bloquées a un point de ramollissement d'environ  210  C, mais il ne semble pas être cristallin. Durant la  fusion ou si on le fait brûler, le polymère dégage une  quantité appréciable d'acétaldéhyde et, en général, il  semble être un peu moins stable au point de vue     thermi-          que    que des polymères comparables obtenus avec du       formaldéhyde.  

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé de production d'un copolymère à blocs ou longues séquences, contenant au moins un segment con- sistant en des groupes successifs d'oxyméthylène ou d'oxyméthylène substitué, procédé caractérisé en ce qu'on polymérise en premier lieu soit un monomère (a) choisi parmi le formaldéhyde et l'acétaldéhyde soit un monomère (b) choisi parmi les composés éthylénique- ment insaturés, les composés époxyde et les aldéhydes ayant au moins trois atomes de carbone,
    en présence d'un initiateur anionique jusqu'à production d'un pre mier segment de polymère ayant au moins une extrémité anionique et présentant des motifs successifs dérivant de ce premier monomère, et, ensuite, on introduit un mono mère (a) si le premier segment a été formé avec un monomère (b) ou un monomère (b) si le premier seg ment a été formé avec un monomère (a), la polymérisa tion se poursuivant alors en mettant en jeu le monomère introduit en second lieu, et les extrémités anioniques du premier segment. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce qu'on introduit un troisième monomère choisi parmi les monomères (a) et (b) et l'on poursuit la polymérisa tion pour obtenir un polymère contenant trois types de segments. 2.
    Procédé suivant la revendication ou la sous-reven- dication 1, caractérisé en ce qu'on utilise du formal- déhyde comme monomère pour former le premier segment. 3. Procédé suivant la revendication ou l'une des sous- revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le second et/ou troisième monomère est le styrène, l'alpha-méthyl- styrène, l'isoprène, l'acrylonitrile, l'oxyde de propylène, ou l'acrylate de tert.-butyle.
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