CH410416A - Procédé pour la préparation de polyformaldéhydes - Google Patents

Procédé pour la préparation de polyformaldéhydes

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CH410416A
CH410416A CH84962A CH84962A CH410416A CH 410416 A CH410416 A CH 410416A CH 84962 A CH84962 A CH 84962A CH 84962 A CH84962 A CH 84962A CH 410416 A CH410416 A CH 410416A
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trioxane
polymerization
irradiation
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polymer
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Sack Henri
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Houilleres Bassin Du Nord
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Description


  



  Procédé pour la préparation de polyformaldéhydes
 La présente invention est relative à la préparation des polyformaldéhydes qui sont des matériaux plastiques doués de propriétés qui les rendent précieux dans de nombreuses applications.



   Outre les procédés de polymérisation faisant intervenir la présence de catalyseurs, on connaît déjà un procédé opérant en l'absence de tout catalyseur, et consistant dans l'irradiation de formaldéhyde monomère par des radiations ionisantes. Toutefois, ce dernier procédé nécessitait l'emploi de températures relativement très basses, en raison du risque de   polyméri-    sation spontanée, donc non dirigée, qui s'amorce aux températures plus élevées. En outre, la réaction de polymérisation du formol est fortement exothermique et nécessite ainsi la dissipation de la chaleur de réaction.



   On a récemment proposé également un procédé opérant dans la zone de températures où l'on considérait impossible d'éviter la polymérisation thermique non dirigée, et qui consiste à appliquer l'irradiation par des radiations ionisantes à un trioxane à l'état pur dont la polymérisation n'est pratiquement pas exothermique. Toutefois, ce procédé n'a conduit jusqu'à ce jour qu'à des rendements très faibles en produits polymères mal définis, difficilement reproductibles et, en outre, d'une nature les rendant pratiquement inutilisables par les techniques classiques d'extrusion et de moulage.



   Or, on a fait la découverte qu'il est possible de remédier à cet ensemble d'inconvénients du procédé et des produits cités en dernier, si l'on respecte un ensemble de conditions opératoires particulières et si l'on applique un traitement particulier aux produits polymères à l'issue de leur formation.



   La présente invention vise donc de nouveaux moyens susceptibles, par rapport à l'état actuel de la technique, d'améliorer les conditions opératoires du procédé connu et de rendre utilisable en extrusion et en moulage les produits obtenus par ce procédé.



   L'invention   a    donc pour objet un procédé pour la préparation de polyoxyméthylènes adaptables à toutes utilisations industrielles dans lequel on soumet du trioxane à une irradiation ionisante en vue d'amorcer sa polymérisation, procédé caractérisé en ce que le trioxane soumis à l'irradiation contient 100 à 5000 parties par million d'impuretés polaires et en ce que cette irradiation est réalisée.

   sur le trioxane à l'état solide, à une température comprise entre 400 C et une température inférieure de   lo    C au point de fusion de ce trioxane, sous une dose inférieure à 5000 Rad par   1       /o    de conversion, tandis que la polymérisation du trioxane impur ainsi activé est conduite à une température supérieure ou égale à celle de l'irradiation mais toujours en phase solide.



   De cette définition de l'ensemble du processus, il ressort qu'une première caractéristique essentielle de l'invention concerne les étapes d'activation et de poly  mérisation, dont    les conditions se distinguent très nettement de celles du procédé connu, par la nature, à savoir l'état de pureté, du trioxane traité, la température du traitement et la dose d'irradiation.



   Pour ce qui est de l'état de pureté du trioxane, l'invention vise plus particulièrement l'emploi de trioxane technique  <  impur        tel qu'il se trouve actuellement sur le marché, ou encore de trioxane pur dans lequel on incorpore volontairement des corps addi  tionnels tels    que du formol   lui-même,    des paraformaldéhydes   (polyoxyéthylènes),    des peroxydes, des hydroperoxydes, des esters, éthers, diesters et   diéthers    
 du   polyoxyméthylène    glycol ainsi que des esters mono-et disulfuriques du   polyoxyméthylène    glycol,
 préparés à l'avance ou formés in situ, ainsi encore
 que des traces d'acide formique et de méthanol, tels
 qu'ils résultent de la réaction de Tischenko sur le formol.

   Ce trioxane contenant des impuretés attribuées normalement au mode de fabrication du tri
 oxane technique et/ou chargé volontairement en corps additionnels jouant le même rôle, sera désigné dans la suite, par  <  trioxane impur        par opposition au
   trioxane pur        et son point de fusion (au capillaire) est compris entre 58 et   610    C. On exposera plus loin en détail l'importance de cette nature du trioxane.



   De même, la température et la dose d'irradiation jouent un rôle important dans l'obtention d'un bon rendement et des masses moléculaires souhaitables.



   C'est pourquoi il convient d'exposer séparément chacune des conditions essentielles de ces deux étapes.



   Ces conditions sont, globalement, les suivantes :
Condition 1 : Nécessité d'une polymérisation rapide
 pour l'obtention, à la fois, de rende
 ments et de masses moléculaires éle
 vés.



  Condition 2 : Intervalles étroits des températures de
 l'irradiation et de la polymérisation,
 favorable à la condition 1.



  Condition 3 : Dose d'irradiation à ne pas dépasser,
 limitant au minimum les effets des
 tructeurs de l'irradiation (radiolyse)
 des chaines en cours de formation.



  Condition 4 : Utilisation judicieuse du post-effet de
 l'irradiation pour la poursuite de la
 polymérisation.



  Condition   5 : P. olymérisation    en atmosphère pauvre
 et contrôlée en oxygène.



  Condition 6 : Addition éventuelle de composés per
 mettant un contrôle très strict de la
 quantité d'oxygène autorisée selon 5.



  Condition 7 : Limitations de la teneur en eau, et en
 autres impuretés polaires du milieu
 soumis à l'irradiation.



   Les quatre premières conditions visent surtout le premier but de l'invention, tandis que les trois dernières conditions jouent plus particulièrement en faveur de l'aptitude des polymères à la modification des chaînes et à leur stabilisation. Toutefois, il est bien entendu que toutes ces conditions sont complémentaires les unes des autres et qu'elles doivent être appréciées aussi bien à titre individuel que sous leurs diverses combinaisons.



   On va maintenant examiner plus en détail chacune de ces conditions individuelles :
Condition 1 : Dans le cas de la polymérisation
 chimique radicalaire habituelle, les
 polymérisations rapides correspondent
 à des masses moléculaires faibles, et
 inversement. On a fait la découverte
 que, au contraire, dans le cas de la
 polymérisation radiochimique du tri
 oxane selon l'invention, les masses
 moléculaires élevées sont compatibles
 avec une polymérisation rapide et per
 mettent ainsi l'obtention d'un bon
 rendement en polymère. C'est pour
 quoi on a recherché les conditions as
 surant cette rapidité de la   polyméri-   
 sation.



  Condition 2 : Un premier moyen a été la sélection
 précise des températures de   l'irradia-   
 tion et de la polymérisation.



   On a constaté en effet qu'il existe
 un intervalle de température dans le
 quel la vitesse de polymérisation est
 maximale. Cet intervalle est compris
 entre 400 C et une température   infé-   
 rieure d'environ 1  C au point de fu
 sion du trioxane utilisé (étant bien
 entendu que, comme indiqué ci-dessus,
 par        trioxane    > )    on désignera toujours
 un trioxane relativement impur, apte à
 cette polymérisation). Dans cet   inter-   
 valle, la température précise corres
 pondant au maximum de rendement
 varie quelque peu selon la nature du
 trioxane impur et les conditions   opé-   
   ratoires,    mais il est aisé pour chaque
 cas de déterminer cette température
 optimale dans cet intervalle.



  Condition 3 : Il faut, en outre, pour minimiser les
 effets destructeurs, sur le polyform
 aldéhyde déjà formé sous l'influence
 des radiations (radiolyse), opérer aux
 doses de radiations les plus basses
 possibles. Plus précisément, il est
 souhaitable d'opérer à une dose de
 radiation inférieure à 5000 Rad pour
 1    /o    de conversion, et de préférence
 inférieure à 1000 Rad pour   I O/o    de
 conversion.



   Ces doses sont valables pour des
 intensités de l'ordre de   2000 Rad/h   
 telles que celles émises par une source
 de cobalt 60, et il est du domaine de
 l'art d'apporter aux conditions d'irra
 diation les corrections nécessaires en
 fonction de l'intensité et de l'énergie
 du rayonnement.



  Condition 4 : On a découvert en outre que, après
 avoir fourni une certaine dose de ra
 diation, à une température donnée
 dans l'intervalle défini à la condition
 2, l'arrêt de l'irradiation n'interrompt
 pas la polymérisation, qui se poursuit 
 d'elle-même pendant un certain temps
 à cette meme température ou au voisi
 nage. Il est ensuite possible de relan
 cer la polymérisation en fournissant
 une nouvelle dose d'irradiation, et
 ainsi de suite, jusqu'à ce que la dose
 totale nécessaire ait été reçue, laquelle
 peut ainsi se trouver réduite par rap
 port à la dose appliquée en une seule
 fois, et conduisant au même rende
 ment. Du point de vue pratique, cela
 peut être obtenu en faisant effectuer à
 chaque élément de volume contenant
 le mélange en cours de traitement plu
 sieurs passages devant la source de
 rayonnement.



  Conditions   S   
 et 6 : I1 est également recommandable, tou
 jours en faveur du rendement et de
 la masse moléculaire, mais également
 en faveur de l'aptitude des chaînes à
 la stabilisation, de purger le récipient
 de polymérisation contenant le mé
 lange, de préférence de façon telle que
 la pression partielle d'oxygène subsis
 tante soit inférieure à   10 mm    de Hg.



   Un moyen complémentaire pour per
 mettre un réglage strict des effets de
 l'oxygène consiste à combiner la purge
 physique à l'action de produits se
 combinant facilement à l'oxygène, tels
 que les   diphénols    de pK supérieurs à
 6, les amines aromatiques, par exem
 ple la   diphénylamine.    Bien que la
 quantité de ces agents utile à cet effet
 soit variable, dans la plupart des cas,
 une quantité de l'ordre de 1 à 5 par
 ties pour 1000 se révèle satisfaisante.



  Condition 7 : Enfin on signalera en faveur de   l'ap-   
 titude des chaînes à la stabilisation que
 la teneur totale en eau du trioxane
 impur soumis au processus aussi bien
 que la teneur en autres impuretés po
 laires telles que le méthanol,   l'éthanol,   
 doit être surveillée de très près ; la
 quantité admissible maximale de ces
 produits variera de 100 à 5000 parties
 par million.

   (Les agents ajoutés   éven-   
 tellement comme   anti-oxygène    ne
 comptant pas comme impuretés po
 laires dans le décompte ci-dessus.)
 Il convient toutefois de noter que cet ensemble de conditions peut parfois donner lieu à certaines difficultés technologiques, à savoir le maintien   d'une    enceinte à atmosphère et à température contrôlée dans un champ de radiations ionisantes.



   Etant donné, d'autre part, la sensibilité des polyformols à la dégradation   radiolytique,    il peut être   technologiquement    difficile d'appliquer la mise en oeuvre décrite ci-dessus, si l'on emploie des machines productrices de radiations ionisantes, telles que les appareils producteurs de rayons X, ou encore les accélérateurs d'électrons.



   La présente invention vise donc également une variante reposant sur la découverte de la possibilité d'activer, outre l'irradiation du trioxane dans des con  ditions expérimentales où il ne    se produit pratiquement aucune polymérisation, par des méthodes dont il est connu qu'elles provoquent habituellement la formation de radicaux libres, et d'utiliser ensuite le trioxane ainsi réactivé pour effectuer sa polymérisation en   polyformaldéhyde,    tout à fait en dehors du champ d'activation.



   Outre les avantages de mise en oeuvre de cette variante, celle-ci   permetl'utilisation    de méthodes provoquant un grand nombre de radicaux libres dans un laps de temps très court, sans pour autant entraver le processus de polymérisation, ou dégrader le polymère déjà formé, grâce au fait que la polymérisation est un processus séparé de l'activation.



   Il n'est pas inutile de rappeler que les méthodes d'activation sont en   elles-mêmes    connues, et ne font pas partie de la présente invention. Il s'agit de toutes méthodes physiques ou chimiques qui transforment une très faible partie du trioxane mis en oeuvre en radicaux libres ou en composés donnant lieu à la formation de radicaux libres par chauffage à une température intermédiaire entre 40  et   600    C.



   Ainsi, par exemple, on peut citer, parmi ces   mé-    thodes, les différentes formes d'activation mécanique (broyage, extrusion, mastication, compression, etc.), l'action des ultra-sons, l'action des peroxydes ou hydroperoxydes organiques, l'action de l'oxygène, de l'ozone, ou de réactifs chimiques dégageant de   l'oxy-    gène actif, plusieurs de ces divers moyens pouvant être combinés au cours de couples successifs activa  tion-polymérisation,    comme on le verra ci-après.



   Le nombre total des centres actifs ainsi créés peut varier entre 5. 1014 et 1017, par gramme de trioxane.



  Des quantités supérieures de centres actifs pourraient être introduites ; néanmoins, leur accumulation excessive aurait pour résultat la formation de produits secondaires nocifs au rendement et à la qualité du polymère.



   Dans un premier mode de réalisation de cette variante, l'activation peut être faite en 1', absence d'oxygène. Dans ce cas, le danger de dégradation dû à un excès de centres actifs, ou de composés pouvant se décomposer en radicaux libres, est moindre, mais des difficultés expérimentales peuvent subsister. Dans un second mode de réalisation, la création de centres actifs peut avoir Heu en présence d'air, ou d'oxygène, et on suppose qu'une partie de ces centres actifs se stabilise alors sous forme de peroxydes ou   hydroper-    oxydes, qui, au moment voulu, libèrent des radicaux libres ; dans ce cas, le processus est plus simple a mettre en oeuvre pratiquement, mais le danger de formation de produits secondaires est un peu plus grand que dans le mode de réalisation précédent.



   Dans les deux modes de réalisation, la mise en oeuvre ultérieure du trioxane ainsi activé n'a pas besoin de suivre immédiatement le processus de cette activation. On a pu attendre par exemple plusieurs semaines pour effectuer la   polymérisation. Néan-    moins, il est préférable d'effectuer la polymérisation dans un délai raisonnable après la création des radicaux libres, pour éviter une lente polymérisation spontanée non contrôlée, ou des réactions secondaires indésirables qui pourraient se produire.



   Le trioxane impur activé est alors polymérisé dans une atmosphère pauvre en oxygène, à des   températu-    res comprises entre   400    C et une température   infé-    rieure de   lo    C à son point de fusion. Les temps de polymérisation varieront de   Va    heure à plusieurs jours.



   On a découvert que la courbe des variations du rendement obtenu en polymère, en fonction de   l'acti-    vation, évalué par le nombre de centres actifs par gramme de trioxane mis à polymériser, présente une allure très particulière, que l'on a mise à profit pour obtenir pour un même taux d'activation, un rendement beaucoup plus élevé.

   On comprendra la nature des avantages résultant de la mise en pratique de cette variante de l'invention en comparant, sur le dessin annexé, les courbes des fig.   1    et 2 qui représentent respectivement pour le trioxane industriel de   l'exem-    ple 1 ci-après défini :
 La fig.   1,    les variations du rendement en polymère obtenu après un couple unique activation-polymérisation, en fonction de l'activation, c'est-à-dire, quand cette dernière est appliquée en une seule fois, au cours d'un processus conforme à la forme fondamentale de la présente invention.



   La fig. 2, la courbe correspondante quand, selon la variante importante de l'invention faisant l'objet de la condition 6, la même dose totale d'activation qu'à la courbe de la fig. 1 est appliquée par fractions, au cours de trois couples successifs activationpolymérisation.



   Dans les deux cas, les coordonnées de ces courbes sont les suivantes : les ordonnées sont les rendements, évalués en grammes de polymère pour   100 g    de trioxane de départ ; elles ne sont pas portées sur une échelle linéaire, mais tiennent compte de la disparition progressive du trioxane initial. Les abscisses sont les doses ou degrés d'activation, évalués respectivement en kilo-Rad sur l'échelle inférieure, et sur l'échelle supérieure, en nombre de centres actifs créés par gramme, calculés en évaluant le G (coefficient de rendement radiochimique pour 100 électrons-volts absorbés) égal à 3, 5.



     Remarqae. Le nombre de    centres actifs se   dé-    termine de la façon suivante :
 lo-Dans le cas des radiations ionisantes, on prend le
 rendement radiochimique G = 3, 5 comme base du
 calcul.



  20-Dans le cas des activations photochimiques, c'est
 le rendement quantique qui permet la détermina
 tion du nombre de ces centres.



     30-Le    nombre de centres actifs dû aux peroxydes ou
 hydroperoxydes est calculé en supposant que cha
 que molécule de peroxyde qui se décompose en
 radical libre crée un centre actif. Le nombre de
 radicaux libres ainsi formés est déterminé par une
 polymérisation comparative avec   100 cm3    d'une
 solution de   20 ouzo    de styrène fraîchement distillé
 dans du trioxane préalablement distillé sur potas
 sium, On introduit alors   5000 ppm    de peroxyde
 de benzoyle dans la solution de référence et le
 pourcentage de peroxyde dont on veut repérer
 1'effet dans la solution à mesurer. Les solutions
 sont purgées d'oxygène par soufflage d'azote pur,
 bulle à bulle pendant 5 mn.

   Ensuite, on scelle les
 ampoules et on les laisse séjourner dans un bain
 thermostatique à la température pour laquelle on
 veut déterminer le nombre de centres actifs pen
 dant 12 heures. On précipite le polystyrène formé
 en versant chaque solution dans 50 volumes
 d'acétone, on filtre, on sèche 24   h    à   100o    C et on
 pèse. Le rapport des poids obtenus à partir de la
 solution à mesurer et de la solution de référence
 permet de calculer le nombre de radicaux présents
 dans la, première. On considère que la constante
 de décomposition du peroxyde de benzoyle dans
 une telle solution à   600    C est de   10-0/s.   



  4 -Le nombre de centres actifs créé par des traite
 ments mécaniques est difficile à déterminer direc
 tement. On détermine dans ce cas le rapport du
 rendement obtenu par le traitement mécanique
 avec celui qu'on aurait obtenu dans les mêmes
 conditions par l'introduction de 3000 ppm   d'équi-   
 valence de   tertio-butyl-hydropexoxyde    et on cal
 cule selon   3O    une valeur équivalente en centres
 actifs d'hydroperoxydes de tertiobutyle.



   Dans les deux cas correspondant à ces courbes, les conditions de la polymérisation ont été : température   550    C, durée totale 48 heures.



   Si l'on se réfère d'abord à la fig. 1, on voit que la courbe présente trois zones : -Zone OA, correspondant à une dose d'activation
 d'environ 0 à   5000 Rad    (soit   1015    centres actifs
 par gramme de substance irradiée). Dans cette
 zone, la vitesse de polymérisation (pente moyenne
 de la courbe) est faible, de l'ordre de   I O/o    par
 1015 centres actifs.



  -Zone AB, correspondant à une dose totale d'ac
 tivation d'environ 5000 à 15 000 Rad (soit 3.   1015   
 centres actifs par gramme irradié). Dans cette
 zone, au contraire, la vitesse de polymérisation
 atteint une valeur très élevée, de l'ordre de 12    /o    
 par   1015    centres actifs dans les mêmes condi
 ti. ons.



  -Zone BC, correspondant aux doses totales supé
 rieures à environ 15 000 Rad, la vitesse. de poly
 mérisation y retombe à une valeur faible, de l'or
 dre de 1  /o, comme dans la zone OA et dans les
 mêmes conditions.



   Il résulte de l'interprétation de ce graphique qu'il apparait très intéressant d'interrompre la   polyméri-    sation en B et de répéter des couples activation-polymérisation jusqu'à ce que le rendement désiré ait été   attei. nt   
 C'est ce dernier processus que l'on a illustré par la courbe de la fig. 2, qui montre comment on peut atteindre des rendements élevés en conduisant le processus selon l'invention par répétition de couples successifs activation-polymérisation, chaque étape d'activation n'étant poussée que jusqu'à une dose de   l'or-    dre de B, mais l'ensemble des activations   B + B'      t B"de    la courbe 2 étant sensiblement du même ordre que l'activation totale C de la fig.   1.   



   Ainsi, dans une première étape, on retrouve le rendement   b    correspondant à la dose B de la fig. 1 ; dans une seconde étape, la dose B   B'appliquée    au trioxane restant   (100-b)    conduit à un rendement supplémentaire b'et, dans une troisième étape, la dose B'B"appliquée au trioxane restant   (100-b      -b')    conduit   t    un rendement supplémentaire b", le total   (b + b'+ b"= d) supérieur    de e au rendement c que l'on obtiendrait pour la dose totale OC = OB   + BB'+ B'B"appliquée en une    seule fois.



   L'intérêt de l'invention réside en outre dans le fait qu'elle permet de conduire l'irradiation, l'activation complémentaire éventuelle et la polymérisation en des lieux, des moments et des appareillages distincts ; elle permet d'opérer à des débits   indépen-    dants grâce au fait que l'activation peut être obtenue dans un temps plus court que la polymérisation. Elle permet enfin d'adapter les appareillages aux conditions propres à chaque phase, et en vue des emplois spéciaux auxquels les polymères sont éventuellement destinés.



   Enfin, on a également fait la découverte que   l'on    peut irradier et employer un mode d'activation particulier entrant dans le cadre. précédent, de façon à obtenir finalement un rendement beaucoup plus élevé en   polyoxyméthylène    et une radiolyse réduite.



   Ce mode d'activation que l'on doit combiner suivant cette variante du procédé de l'invention à   l'ac-    tion des radiations ionisantes à haute énergie comme décrit précédemment est l'emploi d'au moins un réactif susceptible de fournir lui-même des radicaux libres par sa décomposition et d'initier les   polyméri-    sations du type vinylique.



   La présente invention vise donc également une autre variante qui consiste, dans la préparation de polyoxyméthylène par polymérisation de trioxane sous l'action de radiations ionisantes à haute énergie, à conjuguer à l'action de ces radiations celle résultant de la présence dans le milieu réactionnel d'au moins un réactif susceptible de fournir des radicaux libres par sa décomposition, et d'initier les polymérisations du type vinylique.

   Du point de vue pratique, selon un mode de réalisation préférentiel, le fournisseur de radicaux libres est dissous dans le trioxane fondu au voisinage du point de fusion, puis le tout est soumis à Faction de l'irradiation, en présence d'air   (à    basse température inférieure ou égale à l'ambiance) ou en l'absence   d'air    (entre   400    C et le point de fusion moins 1  Q. Comme fournisseur de radicaux libres on peut utiliser, comme il est connu pour cet effet,. par exemple des composés du type peroxyde ou hydroperoxyde, ces derniers étant préférés. En outre, on peut encore améliorer le rendement en économisant la dose d'irradiation, on opérant par couples répétés comme à la variante précédente.



   Ayant exposé ci-dessus les conditions optimales de mise en oeuvre des deux premières étapes du procédé selon la présente invention, on va maintenant décrire plus en détail les processus grâce auxquels les produits formés par la polymérisation peuvent être adaptés au mieux, aux applications industrielles auxquelles ils sont destinés.



   Ces produits, tels qu'ils résultent de l'achèvement    t    de la seconde étape, se présentent sous forme de fibres, et se prêtent mal ou même pas du tout à   l'ex-    trusion et au moulage. Il convient donc de modifier ces produits par un processus susceptible d'être réglé à volonté pour l'obtention des propriétés optimales en vue de leur utilisation industrielle.



     Un-processus    possible consiste à provoquer le raccourcissement par scission des chaînes polymères par un traitement chimique, par exemple par une hydrolyse ou une acylation, ou par un traitement mécanique tel qu'une mastication. Dans le premier cas, il est alors possible de bloquer les extrémités de chaînes déjà existantes et à mesure de leur apparition, par des groupes acétyle, par exemple. Dans le second cas, bien entendu, un traitement chimique, par exemple.   d'acétylation,    peut suivre le traitement mécanique.



   Inversement, selon un autre mode opératoire, il est possible de réaliser simultanément les deux étapes de modification des chaînes et de leur stabilisation ou d'en inverser l'ordre.



   Exemple   1   
 On prépare du trioxane par synthèse dans des conditions très soignées, et on le soumet à une purification poussée comme suit : distillation sous forme de son azéotrope avec   1'eau,    le formaldéhyde entraîné étant éliminé au moyen d'ammoniaque. Recristallisation en solution aqueuse. Séparation d'avec   d'eau    par addition d'une quantité égale en poids de potasse en pastilles, et décantation de la solution aqueuse concentrée de potasse. Séchage de la couche organique sur sodium métallique et fractionnement sur potassium liquide. Le produit passe entre 114, 5 et   115  C    et fond à   6. 1-62  C (point    de fusion capillaire) et on le conserve en ampoules scellées.



   On soumet un échantillon de 30 g de ce trioxane dans son ampoule aux radiations émises par une source de Cobalt 60 d'une intensité de   2500      Rad/h.   



  La durée de 1'essai est de 400 heures à une température de 280 C. Au bout de ce temps, aucune trace de polymère ne peut être détectée. Le rendement est donc nul. On a reproduit le même essai à 18  C et à   00    C, et on a obtenu le même résultat nul.



   Exemple 2
 On répète 1'exemple 1, mais après avoir ajouté au trioxane pur à l'état de fusion 0,   15"/o    en poids de paraformaldéhyde du commerce dans l'ampoule. Au bout de 40 heures, on recueille du polymère que l'on sépare du trioxane non transformé par lavage au xylène chaud, et qui, après séchage, correspond à un rendement de   18  /o.    Ce polymère présente un point de fusion de 184 C et on constate une   viscosité réduite apparente ? de 0, 6 mesurée à   800    C sur cette solution, après dissolution à   1250    C pendant un quart d'heure de 0,   5g    de polymère dans   100 cc    de parachlorophénol contenant   2  /o d'alpha-pinène.   



   On appelle   viscosité réduite)) le rapport suivant :
 Viscosité de la solution
 Viscosité du solvant
Concentration en   g/décilitre    de la solution du polymère
 Etant donné que la dissolution du polymère dans le solvant employé est accompagnée d'une certaine dégradation, on appelle la valeur ainsi déterminée   viscosité réduite apparente   ; on la désignera par la suite par   qx.   



   Dans les exemples suivants, 3 à 7, on part   d'un    trioxane impur fondant à 590 C, et dont l'analyse est la suivante :
 Acidité, en acide formique 150 ppm
 Teneur en fer. 2 ppm
 Cendres 5 ppm
 Eau. 200 ppm
 Azote. 30 ppm
 Formaldéhyde libre. 200 ppm
 Exemple 3
 On   redistille    sur sodium métallique ce trioxane impur, puis on enferme   30g    de la fraction centrale dans une ampoule scellée sous vide que l'on soumet à l'irradiation de la même source qu'aux exemples 1 et 2, pendant 20 heures à   57     C. Le rendement en polymère est de 8 g, soit   27 /o.    Ce polymère a un point de fusion de   1880    C et   7    = 1, 6.



   Exemple 4
 On répète 1'exemple 3, mais en omettant la redistillation préalable sur sodium du trioxane technique.



  Le rendement est alors de   12 g"soit 40  /o. F= l90o    C,   iix      =    2, 8.



   Exemple 5
 On répète l'exemple 4, mais à 280 C seulement et pendant 40 heures. Le rendement est de   10 ouzo    seulement. F =   1830    C,   Tix    = 0, 6.



   Exemple 6
 On répète 1'exemple 3, mais en ajoutant 0,   15 O/o    en poids de.   paraformaldéhyde.    On obtient   16 g    de polymère, soit un rendement de   53  /o. F = 188  C,      tuf      = 2,    9.



   Exemple 7
 On répète 1'exemple 6, mais à   280    C pendant 40 heures. On obtient un rendement de   30 ouzo    en polymère. F =   1820    C,   1x    = 0, 8.



   Irradiation   (2500 R/h)   
Exemple Nature du trioxane
 Durée Température Rendement
 heures   (  C)  /o       0   
 1 Synthétique purifié 400 18 0    281   
 2 Synthétique   purifié + 0, 15"/o    paraform-40 28 18
 aldéhyde
 3 Technique   redistillé    20 57 27
 4 Technique non redistillé. 20 57 40
 5 Technique non   n redistillé.    40 28 10
 6   Technique + 0, 15"/o paraformaldéhyde..    20 57 53
 7   Technique + 0,    15    /o    paraformaldéhyde. 40 28 30 
 La comparaison des groupes d'exemples 3-4-6 et 2-5-7 montre l'influence de la pureté du trioxane sur le rendement en polymère, à une température et une durée d'irradiation données.

   En outre, la comparaison des exemples 1 et 2, ainsi que 5 et 7, fait encore mieux apparaître cette influence dans le cas où l'on opère aux faibles températures, où le rendement est de toutes façons peu favorable et la qualité des produits nettement inférieure.



   Les exemples ci-après illustrent encore d'autres variantes de l'invention dans lesquels l'impureté ajoutée au trioxane en vue de le rendre instable est respectivement de l'acide formique et du   diacétate    de   diméthylène-glycol.   



   Exemple 8
 A du trioxane pur semblable à celui de 1'exemple 1, on ajoute 0,   15 O/o    en poids d'acide formique. Après avoir scellé l'ampoule sous vide, on refond le mélange afin de l'homogénéiser. On laisse ensuite refroidir lentement. L'ampoule est alors exposée à une température de   570    C pendant 20 heures à l'irradiation de la source de Cobalt   60    (2500   Roentgen/heure).    On obtient un rendement de   15 O/o    de   polyoxyméthylène.   



   Exemple 9
 Une ampoule identique est exposée pendant le même temps à la même source de radiation, mais à la température de   500      C    ; le rendement de   polyméri-    sation est de 21    /o.   



   Exemple 10
 On ajoute au   trioxyméthylene    décrit dans   l'exem-    ple 1, 0,   50/o    de   diester      adétique    du   diméthylène-    glycol. L'ampoule est traitée d'une façon identique à celle de 1'exemple   9 ;    le rendement est de   17  /o.   



   Si l'on répète   l'un    quelconque des exemples précités au-dessus des points de fusion des trioxanes impurs respectifs, le rendement est toujours inférieur à   1  /o.   



   Les exemples 1 à 10 ci-dessus ont bien montré l'importance de la présence des impuretés dans le trioxane et leur influence sur les   rendements, en particu-    lier lorsque l'irradiation et la polymérisation sont simultanées.



   On a préparé dans 1'exemple suivant   un poly-      oxyméthylène    semblable aux précédents dans des conditions davantage exploitables industriellement et on a illustré l'intérêt industriel du produit obtenu.



   Exemple 11
 5 kg de trioxane, dont l'analyse après la filtration ci-dessous est :
 Eau 200 ppm
 Acide formique. 300 ppm
 Formaldéhyde libre. 300 ppm
 Cendres 7 ppm réaction de peroxydes positives aux dérivés Leuco de bleu de méthylène, sont fondus à   200    C au-dessus de leur point de fusion (P. F. 59,   5oC)    et on y ajoute 0,   5"/o de diphénylamine (anti-oxygène)    dans la masse ; on filtre alors à travers un entonnoir fritte préalablement chauffé pour le débarrasser d'une petite quantité de thermopolymères (environ 0,   7  /0).    On coule le trioxane dans de grands plats en aluminium préalablement chauffés à   700    C et de façon que la couche du liquide ait environ   2cm    de hauteur.

   On laisse refroidir lentement pour provoquer la formation de très grosses aiguilles et des plaques de trioxane paraissant vitreux.



   Après refroidissement total, ce trioxane est introduit dans un autoclave d'une capacité de 10 litres.



  L'autoclave est alors purgé à l'aide d'une pompe à vide pendant 5 minutes (vide 1/10 mm de Hg). On remplit alors l'autoclave d'azote et on répète 2 fois le même cycle d'opération. A la fin du dernier cycle, on ajoute une surpression de 200 g/cm2 d'azote dans l'autoclave. Celui-ci est alors irradié à la température de   10o    C par une source de cobalt 60 avec une intensité de   6000rad/heure    pendant 7 heures. On polymérise alors pendant 48   heures à 53    C. On concasse grossièrement le mélange de trioxane et de polyformaldéhyde et on introduit le tout dans un appareil d'entraînement à la vapeur, dans lequel se trouvent 5 litres d'eau bouillante contenant   2 g    de carbonate de sodium par litre.

   On envoie les vapeurs d'eau dans le récipient (débit environ   2 kg/heure)    et on envoie à la sortie de l'appareil les vapeurs au milieu d'une colonne de 40 plateaux. On recueille en tête de la colonne l'azéotrope eau-trioxane, et en bas de la colonne une solution aqueuse contenant un peu de formol. La durée de ce traitement est d'environ 10 heures.



   Le polymère est alors égoutté, essoré et séché dans une étuve à circulation d'air à une température de   700    C pendant 48 heures.



   Rendement   48 O/o   
   F = 188     et    nz = 3   
Sa stabilité est excellente et largement suffisante pour tous les emplois qui n'exigent pas un traitement de fusion prolongé. La décomposition thermique de ce polymère à 160  C est de l'ordre de 1    /o    à l'heure pendant les trois premières heures et tombe ensuite à la valeur d'eaviron 0, 2    /o    heure.



   On a apprécié la valeur de cette décomposition en examinant la quantité de polymère volatilisée soit en 10 minutes à   2220    C, soit en 10 heures à   160     C, et on   a    divisé ces valeurs par 10 ; on a, dans la suite, référé les nombres obtenus de cette façon, respectivement par K222 et   Kit60.   



   La solubilité du polymère dans le   diméthylform-    amide est nulle à 150  C.



   On, partage ce polymère en 6 parties en vue de diverses applications. a) On carde la première partie jusqu'à la densité
 apparente du feutre de l'ordre de 0, 05 et on cons
 tate que le pouvoir isolant d'un tel tapis est excel 
 lent. Contrairement à ce qui est le cas pour la
 plupart des isolants thermiques organiques, ces
 isolants peuvent être utilisés à des températures
 supérieures à   100o C.    b) Le polymère est légèrement cardé pour le débar
 rasser des parties trop denses (type écharde) et on
 forme un feutre qui passe en continu entre deux
 cylindres chauffés à la température de 190  C. La
 pression qui est exercée sur le mât est de l'ordre
 de 500 kg/cm2. La vitesse du passage dépend de
 l'épaisseur du tapis, mais est réglée de façon à
 former sur chaque surface une couche lisse d'une
 épaisseur d'environ 1/20 de mm.

   Les plaques ainsi
 obtenues ont un aspect blanc brillant, sont hydro
 fuges, lavables, peuvent être peintes, et ont une
 excellente propriété isolante thermique et phoni
 que. Elles peuvent être avec profit utilisées dans
 l'industrie du bâtiment. c) Dans un appareil mélangeur tel que ceux dits
 Werner, on introduit une par. t du polymère et
 deux parts d'une résine formophénolique ainsi que
 0, 05 part d'une solution aqueuse de soude à 10  /o.



   On homogénéise pendant 15 minutes à   300      C    et on
 presse le mélange à une température de 110 C
 pendant 20 minutes à une pression de 15   kg/cm2.   



   On obtient ainsiune plaque de masse agglomérée
 de haute résistance mécanique et de propriétés
 thermiques excellentes. d) On introduit une part du   polyoxyméthylène    décrit
 ci-dessus dans le même appareil, et deux parts
 d'un copolymère F   =      160 C    de trioxane et
 d'oxyde d'éthylène contenant des groupes C-C
        intercalaires        et on homogénéise la masse en la
 malaxant pendant   l/4    d'heure à la température de
 168  C.

   On arrive ainsi à une composition poly
 formaldéhyde extrêmement intéressante qui pré
 sente, à la fois, les propriétés mécaniques élevées
 du polyoxyméthylène orienté et les facilités de
 mise en oeuvre des copolymères du   polyoxymé-   
   thylène    à point de fusion réduit.



   D'une façon analogue, le polymère de   l'inven-   
 tion mis en   oeuvre ci-dessus peut.    servir d'agent de
 renforcement fonctionnel à d'autres polymères, à
 condition toutefois que le caractère de ce deuxième
 composant ne soit pas trop acide. e) 12 grammes de ce polyoxyméthylène sont intro
 duits dans un autoclave en acier inoxydable de
   250 cc    de capacité. On ajoute 39 grammes d'an
 hydride acétique de titre
 99, 75   zozo    anhydride acétique
 0,   25"/o acide acétique   
 On purge l'air de l'autoclave au moyen du vide,
 que l'on remplace par de l'azote.



   L'autoclave est monté sur un appareil à se
 cousses, puis régulièrement chauffé en 75 minutes
 jusqu'à une température de   1850    C.



   Cette température de   1850    C est maintenue
 pendant 20 minutes, puis on refroidit jusqu'à   200C l'. autoclave    en 15 minutes en maintenant l'agitation.



   Après ouverture de l'autoclave, le produit qui se présente sous forme d'une matière blanche pulvérulente est lavé par de l'acétone pour éliminer l'anhydride et l'acide acétique, puis mis 2 heures à   k 600    C dans une étuve à vide.



  Poids de la poudre de   polyoxyméthylène    acétylé : 12 grammes ;
Point de fusion :   175 -1760    C.



   Par mélange, on introduit dans ce produit 0,   3  /o d'antioxydant    qui a la formule chimique suivante :
EMI8.1     

 0,   3"/o    de   malonamide    et
 0,   1 O/o    de stéarate de baryum
Ce mélange est excellent comme matière pour moulage.



   Il a en effet un grade de 2. (Mesure de grade selon la norme ASTM : D 1238-57 T à une température de   1950 C    : diamètre de l'orifice   2 mm ;    poids = 3, 160 kg.)
 La viscosité réduite dans la   diméthylform-    amide à 150  C est de 0, 9 (concentration 0,   25  /o).   



   Stabilité thermique à   2220    C :   I O/o    de perte en poids en 30 minutes sur un échantillon de 0, 2 g.



   Par moulage sous presse à une température de 2100 C, on obtient des éprouvettes incolores et translucides qui ont une. résistance à la traction de 7, 01 kg/mm2 et un allongement de   30  /o.   



  12 grammes de ce   polyoxyméthylène    sont traités dans un appareil identique à 1'exemple   No    1 par   39g d'anhyd. ride acétique Idont le    titre dans cet exemple est de   
 96"/od'anhydrideacétique
 4"/o d'acide acétique   
 On chauffe régulièrement en 70 minutes jusqu'à une température de   1800    C et maintient cette température durant 20 minutes, puis on ramène ensuite la température à 200 C en 30 minutes.



   Après ouverture de l'autoclave, le produit est lavé à l'acétone jusqu'à neutralité, puis séché 2 heures à 60  C   dansuneétuveà    vide.



  Poids de la poudre obtenue = 11 grammes
Point de fusion :   1750    C
Viscosité réduite mesurée dans le   diméthylform-   
 amide à 150  C : 0, 7 (concentration 0,   25  /o)   
Ce produit est additionné en poids de : 0,   4 O/o    de
 l'antioxydant ayant la formule chimique iden
 tique à l'exemple précédent :
 0,   5"/o de polyamide    6-6
 0,   3 O/o    de   malonamide.    



   Le grade de ce mélange, mesuré comme dans
 1'exemple précédent, est de 20.



   Stabilité thermique : 1,   2 ouzo    de perte en 30 minu
 tes à   2220    C.



   Ce mélange, moulé sous pression à   2200    C,
 fournit une éprouvette incolore et translucide de
 résistance à la traction de   6,    9   kg/mm ,    d'allonge
 ment   41  /o.   



   Ce produit convient particulièrement pour la
 fabrication d'objets par extrusion.



   Les exemples 12 à 19 ci-après illustrent   l'in-    fluence sur le rendement de couples successifs : i, rra  diation-polymérisation,    l'irradiation étant interrompue à chaque cycle sans modification de la température.



   Les exemples 13 à 16 illustrent les résultats bien inférieurs obtenus quand on omet l'une ou l'autre des conditions 1 à 7 décrites précédemment. Dans 1'exemple 13, la teneur en eau du trioxane est trop élevée. Dans l'exemple   14,    l'irradiation a lieu en une seule fois sans post-effet ultérieur sous vide à chaud.



  Dans 1'exemple   15,    on omet la purge d'oxygène préalable et dans 1'exemple 16 on ne respecte pas la condition de température.



   L'exemple 17 illustre une seconde fois les bonnes qualités du produit obtenu quand toutes les conditions 1 à 7 sont remplies et en présence d'hydroquinone comme accepteur d'oxygène. Les exemples 18 et 19 montrent l'influence des conditions opératoires relatives à l'irradiation : dans 1'exemple 18, l'irradiation qui a lieu en une seule fois n'est pas suivie de la période de post-effet. sous vide à chaud. A 1'exemple 19, la dose d'irradiation est trop élevée. Dans cet exemple, on a irradié jusqu'à l'obtention du même rendement qu'à 1'exemple 17, mais la dose pour   I O/o    de conversion est très supérieure à 5000 Rad de sorte que le polymère obtenu est impropre à la mise en oeuvre industrielle.



   Comme la présente. invention vise plus particulièrement la préparation de polyformaldéhydes utilisables pour la fabrication, de pièces moulées, c'est sous la forme où ils sont amenés en vue de cette mise en oeuvre qu'il faut faire la comparaison des produits obtenus dans divers exemples, forme qui sera désignée par        composition polymère    .   



   En conséquence,   lepolymère    obtenu après les deux premières phases est :   lt)    séparé du trioxane n'ayant pas réagi au moyen
 d'un traitement par 10 volumes de cyclohexane à
   650C,    ce lavage est accompagné d'un broyage
 destiné à déchiqueter les fibres de polymère for
 mées ; il est suivi   d'un    essorage par filtre presse
 et enfin d'un séchage à l'étuve à   800    C sous 30 mm
 de Hg ;   20) acétylé    dans les conditions standard suivantes :
 le polymère obtenu à la fin du   lo est    mis en con
 tact pendant 12 heures avec un mélange de 10 par
 ties d'anhydride acétique (teneur en acide acéti
 que = 0,   5"/o environ)    et 0, 5 partie de pyridine.



   Au bout de 12 heures, on porte à l'ébullition,
 pendant 5 heures, puis on refroidit et on essore.



   Le polymère acétylé est brasse dans un grand
 excès d'eau de lavage par agitation mécanique,
 jusqu'à ce que 1'eau de lavage soit à la fois inco
 lore et neutre ; il est alors filtré et séché à l'étuve
 à   800    C sous 20 mm de Hg pendant 48 heures.



  30) Boudiné dans les conditions suivantes :
 On mélange 100 parties du. produit sec, obtenu
 suivant   209    avec   3"/o d'un copolyamidc    (6 ; 6, 6 ;
 6, 10) et 0,   5 O/o    de naphtyl   phénylamine,    le corps
 de la boudineuse étant chauffé à   165  C    et la tête
 de la boudineuse à 185  C, et on fait 3 passes
 successives.



     40)    Les éprouvettes destinées aux mesures physiques
 sont obtenues par moulage par injection à   190     C
 de la        composition, polymère        obtenue en   3O.    Di
   mension    des éprouvettes : 10 X 15 X 2, 5 mm.



   Exemple 12
 Du trioxane (ayant un point de fusion de 59,   5     C)   contenant100ppmd'eau    et auquel on a additionné 4000 ppm de paraformaldéhyde, a été purgé par con  nexion    pendant   10 mn    avec une pompe à vide donnant une pression résiduelle de l'ordre de 1 mm de
Hg. Le trioxane est amené à la température de 00 C, afin d'éviter une trop grande perte par évaporation.



   L'ampoule en verre dans laquelle on a enfermé   lemélangeréacdonnelest    alors scellée et exposée aux radiations   d'une    source de cobalt 60 à une intensité de 2000 Rad/h, et à température de 54  C. La poly  méri. sation    a été conduite de façon que l'irradiation s'effectue pendant 10 mn, les 50 mn suivantes la source de radiations a été escamotée, le trioxane   sé-    journant toujours dans le thermostat à   54O    C. Ce cycle d'irradiations et de polymérisations par post-effet a été continué jusqu'à ce que la dose totale soit de 20 000 Rad. Le rendement en polymère est de   45 ouzo      F182 C, nZ=2.   



   La        composition polymère   obtenue à partir de ce polymère est moulable dans les conditions industrilles usuelles. Sa constante de décomposition à   22o    C   (K222)    est inférieure à 0, 2    /o    par minute. La résistance au choc des éprouvettes est de 95 kg-cm/   cm2.    Leur résistance à la flexion est de 16 kg/cm2.



  Les deux mesures sont effectuées au moyen de l'appareil Dynstat.



   Exemple   13   
 Si on réalise un essai semblable à celui de   l'exem-    ple 12 avec le même trioxane amené à une teneur en eau de 10000ppm, le rendement en polymère n'est plus que de   24 oxo    ; F =   175     C ;   YIZ    = 0, 22. Les qualités thermiques et mécaniques de ce polymère ne permettent aucune utilisation. On obtient un résultat tout à fait analogue avec un. trioxane semblable et contenant 1   O/o    de méthanol à la place de   l'eau.    



   Exemple   14   
 Si on part de la même matière première que dans 1'exemple 12 et si on purge d'une façon identique, et qu'on lui fournisse la même dose totale, à la même température, mais en une seule exposition, c'est-à-dire sans combinaison d'irradiations alternées avec polymérisation par post-effet, on n'obtient qu'un rendement de 20,   5 O/o    d'un polymère de   qx    = 0, 45 dont les qualités mécaniques et thermiques ne sont pas satisfaisant.



   Exemple 15
 Si on procède de façon identique à l'exemple 12, mais en omettant la purge préalable, on obtient seulement   18 O/o      d'un    produit sentant fortement l'acide formique,   qx    = 0, 35 et sans valeur technique.



   Exemple 16
 Si on prépare un échantillon identique à celui de l'exemple 12, mais en effectuant l'irradiation à la température de   40O    C, on obtient   12"/o d'un polymère    de mauvaise qualité,   de    = 0, 25.



   Exemple 17
 Un trioxane de point de fusion   600    C est   redistillé ;    le distillat est introduit   dansune    ampoule en verre.



  On y introduit 0,   20/o    d'hydroquinone. On effectue une purge à l'aide   d'une    trompe à eau (10 minutes à 30 mm de Hg). L'analyse après la purge par la méthode de Karl Fischer indique une teneur en eau de 200 ppm. On scelle alors l'ampoule sous vide et on l'irradie à une dose totale de 50 000 Rad sous une intensité de   5000 Rad/h.    La température d'irradiation est de 520 C. La dose totale étant atteinte, on maintient cette température pendant encore 48 heures. On obtient   alors 36"/e    d'un polymère de   qx    = 1, 9 qui, sous forme de la  <  composition polymère   définie cidessus, présente tous les caractères d'une bonne poudre à mouler industrielle :   Ks    inférieur à 0,   2 O/o par    minute.

   Résistance au choc   102 kg-cm/cm2. Résis-    tance à la flexion 17   kg/cm2    (appareil Dynstat).



   Exemple 18
 On répète 1'exemple 17 en omettant le chauffage de 48 h à   520    C après irradiation. Le rendement n'est que de   21  /0.   



   Exemple 19
 On répète 1'exemple 18, mais en portant la dose totale d'irradiation à   300000Rad.    On obtient bien un rendement de   39 Olo, mais    la     composition poly-    mère   est d'une fragilité thermique élevée, et par suite inutilisable pratiquement.



   Dans les exemples ci-après vont être maintenant illustrés les divers modes d'activation et leurs conditions d'application dans lesquels la polymérisation est, d'une part, indépendante de l'activation et, d'autre part, est faite à température supérieure à celle de   l'ac-    tivation.



   Les exemples 20 à 22 illustrent l'activation au moyen de rayons gamma provenant d'une source de cobalt 60, soit sous vide (exemple 20), soit à l'air (exemples 21 et 22) ; les exemples 23 à 25 illustrent l'activation au moyen d'électrons provenant d'un accélérateur d'électrons, soit sous vide (exemple 23), soit à l'air (exemples 24 et 25) ; 1'exemple 26 illustre l'activation au moyen de rayons X, sous vide. Les exemples 27 à 30 sont donnés à titre comparatif pour illustrer l'influence néfaste, sur le rendement et la qualité du polymère, de modes opératoires s'écartant des limites énumérées aux conditions précitées. Les exemples 31, 32 et 33 illustrent la combinaison de deux modes d'activation différents appliqués successivement.



   Exemple 20
 Un trioxane technique de point de fusion 59, qu'on ajoute à une teneur en eau de 500 ppm, est placé dans une ampoule en verre. L'ampoule est refroidie   à300    C et mise pendant 10 minutes sous une pression résiduelle d'environ 0, 1 mm de Hg.



  L'ampoule est alors scellée sous vide, irradiée à la même température de-30    C    par des radiations gamma de cobalt 60 (intensité 5000 Rad/h, dose totale 25 000 Rad). Elle est ensuite transférée dans un thermostat où s'effectue la polymérisation à   530      C    pendant   50    heures. On obtient un rendement de   45  /o    d'un polymère de F = 187 et   =    3, 2. Le   Gag de    la   composition polymère   est inférieur à 0,   2 ouzo    par minute. Les propriétés mécaniques de la  <  composition)    >     injectée ou extrudée sont excellentes.



   Exemple 21
 Le même trioxane dont on a ajusté la teneur en eau à   700 ppm    est irradié à l'air à pression atmosphérique et à température ambiante par des radia  tionsgamma    de cobalt   60,    intensité   10 000 Rad/h,    dose totale   250 000 Rad.    Le trioxane est alors introduit dans une ampoule, refroidi   à300    C, mis sous un vide d'environ 0,   1 mm    de Hg pendant 10 mn ; l'ampoule est alors scellée, et la polymérisation effectuée à   560    C pendant 5 heures. On obtient   43 O/o    d'un polymère conduisant à une   composition polymère   qui, à tous points de vue, a des propriétés identiques à celles décrites dans l'exemple 20.



   Exemple 22
 Le même trioxane que celui de 1'exemple 20, auquel on a ajouté 4000 ppm de   paraformaldéhyde,    est irradié à   259    C par une source de cobalt 60 à une dose totale de 20   000    Rad (intensité de 5000 Rad/h) en présence d'air. L'ampoule est ensuite mise sous vide, et on effectue une   polymérisation à 53     C pendant 10 heures ; on répète trois fois un cycle identique. A la fin de la quatrième période de chauffage, on ouvre l'ampoule et on traite son contenu de la façon habituelle.

   On obtient un rendement de   65 oxo    d'un polymère de F   =    181  C et   x    = 1, 5, qui donne une ? composition polymère)    >     constituant une excellente poudre à mouler de   K222    inférieur à 0, 2    /0/mn.   



   Exemple 23
 A du trioxane très pur, fondant à   620    C, distillé préalablement sur sodium, on additionne   500 ppm    de paraformaldéhyde commercial ainsi que 700 ppm d'alcool   tertio-butylique. L'ensemble    est introduit dans une ampoule, refroidi à 00 C et mis sous vide (pression résiduelle de   16 mm    de Hg). L'ampoule est   scel-    lée sous ce vide et exposée ensuite à température ambiante aux radiations d'un accélérateur d'électrons pulsant, d'une énergie de 4MeV, intensité 100mA.



  L'énergie absorbée correspond environ à une dose de 200 000 Rad, l'ampoule est ensuite transférée dans un thermostat à   56       C    où elle séjourne pendant 12 h ; le rendement est de   40"/e d'un polymère    de F=183 C et   tf    = 2, qui donne une        composition polymère) ? constituant une excellente poudre à mouler dont le   K2    est inférieur à 0,   2  /0/minute.   



   Exemple   24   
 Du trioxane technique fondant à   59O    C est irradié en présence d'air à température ambiante à l'aide d'un accélérateur d'électrons d'une énergie de 4 MeV, intensité   100 mA.    L'énergie absorbée correspond à environ   150    000 Rad. On purge d'oxygène par un balayage d'azote pur et on polymérise à   55O    C pendant 48 heures. On obtient un rendement de   48')/o    d'un polymère fondant à   1800    C et   ql=    1, 6, qui : donne une  <  composition polymère   constituant une excellente poudre à mouler dont le   K222    est inférieur à 0,   2  /o/minute.   



   On répète 1'essai en remplaçant le balayage d'azote par un balayage d'anhydride carbonique. On obtient alors un rendement de   54"/ed'unpolymère    analogue au précédent.



   Exemple 25
 Un trioxane technique, fondant à 59,   50    C, est fondu avec, comme   antioxygène,    0,   5 /o d'hydroqui-    none. Le mélange est ensuite coulé en plaques d'environ 1   cm    d'épaisseur ; ces plaques sont irradiées à température ambiante en présence d'air, à l'aide d'un accélérateur d'électrons d'une énergie de 4 MeV, intensitÚ 100 mA, l'énergie absorbée correspond à une dose d'environ   50 000 Rad ;    ce mélange irradié est alors polymérise dans une atmosphère purgée   d'oxy-    gène par un balayage d'azote pur, à la température de 55¯ C pendant 48 heures.

   On obtient un rendement de   42 /o d'un polymère    fondant à 184¯C et   lu = 2, 1,    qui donne une   composition polymère ? permettant d'excellents moulages. Le   K222    est infÚrieur à 0,   2'Va/minute.   



   Exemple 26
 Une ampoule identique à celle de 1'exemple 23 est exposée pendant 2 heures à 10 cm de la fenêtre d'un appareil à rayons X, émettant des radiations sous 220 KV et 20 milliampères ; l'ampoule est alors transférée dans un thermostat à   540C    pendant 24 heures ; le rendement est de   35 O/o    d'un polymère fondant à 185  C   et rx =    2 ; le   K222    de la   composition polymère   est inférieur à 0,   2  /0/minute.   



   Exemple 27
 Cet exemple montre l'influence néfaste d'une dose excessive sur les rendements et sur la qualité du polymère. On répète 1'exemple 24 avec une dose de 5 000 000 de Rad. Le rendement n'est que de   15 O/o    d'un polymère fondant à 179  C et   nx    = 0, 35, qui conduit à une   composition   polymère) présentant à    la fois de mauvaises propriétés mécaniques et une stabilité thermique insuffisante.



   Exemple 28
 Le trioxane irradié comme dans l'exemple 24 a été ensuite chauffé à 58,   50    C, c'est-à-dire 0,   50    C seu  lement, au-dessous    de son point de fusion pendant une période équivalente, le rendement   n'est    que de   12  /o.   



  Le polymère obtenu montre les mêmes inconvénients que celui de 1'exemple 27.



   Exemple 29
 Un trioxane technique, de point de fusion 59,   5O    C, a été irradié en présence d'air à une dose d'environ 1500 Rad par un accélérateur d'électrons de 4 MeV, 100 mA. Le produit ainsi irradié et débarrassé d'oxygène, chauffé pendant 48 heures à la température de 560 C, ne conduit qu'à un rendement de l'ordre d'en  viron 3  /o et nz    = 0, 4. Le très faible rendement de cette opération ne justifie pas la préparation d'une composition polymère. Ceci résulte de la dose d'activation trop faible (correspondant à environ 2,   2 1014    centres actifs).



   Si on effectue le même traitement après avoir introduit   dans le même trioxane    (par fusion préalable) 3000 ppm de   tertiobutylhydroperoxyde,    on obtient un rendement de   18  /o d'un polymère    fondant à 185  C,   ,,    = 2, 2, qui donne une excellente composition polymère.



   Exemple 30
 Un trioxane technique, de point de fusion 59,   5O    C, est irradié par du Co 60 à température ambiante, avec une dose de 50 000 Rad à   5000Rad/h. Après    mise sous vide (pression résiduelle de 0, 5 mm de Hg) à la   température de-10  pendant    5 minutes, l'ampoule est scellée et chauffée pendant 40 heures à la température de   320    C. On obtient un rendement de   4 O/o    d'un polymère   fondant à 184     C,   Tix    = 0, 5 ; ce faible rendement et la trop faible viscosité réduite apparente ne justifient pas un traitement ultérieur du produit. Ce mauvais résultat provint de la température trop basse de polymérisation.



      Exemple 31   
 Un trioxane technique (point de fusion de 59,   50    C) est d'abord irradié à une dose de   100000Rad    au moyen de l'accélérateur d'électrons mentionné à 1'exemple 23, après avoir été purgé d'oxygène au préalable par balayage par   CO ;, à température ambiante.   



  Une première polymérisation est faite en portant la température à 530 C par du   CO2    circulant en circuit fermé, le   C02    étant humidifié pendant la durée de la polymérisation pour que le produit solide atteigne 1000 ppm d'eau en fin de polymérisation. Au bout de 3 heures, on interrompt la première polymérisation, dont le rendement est de   23  /o,    et on introduit t le mélange (trioxane non polymérisé et polymère déjà formé) dans un appareil broyeur pourvu de lames d'acier tournant à 8000 tours par minute, où il est soumis à une réactivation supplémentaire par l'action de broyage des lames pendant 10 mn. Cette activation supplémentaire correspond à celle que donnerait   l'in-    troduction de   1500 ppm d'hydroperoxyde    de tertiobutyle.

   On soumet ensuite le mélange en poudre ainsi réactivé à une deuxième polymérisation; on utilise à cet effet le procédé connu de fluidisation de poudre, le fluide étant du   CO2    chaud circulant en circuit ouvert, la température de polymérisation étant alors de 580 C et la durée de polymérisation de 3 heures. Au cours de cette deuxième polymérisation, le trioxane non transformé se trouve entraîné par le courant gazeux et est récupéréen vue de   nouvellesopérations.   



  Cette opération en lit fluidisé peut être conduite en continu ou en discontinu. Le rendement obtenu est de 48  /o d'un polymère fondant à 187  C et   rf      =    2, conduisant à une excellente   composition polymère   :   Kas22     <  0,   2  /o/minute.   



     Exeiiiple    32
 Après l'introduction de   3000 ppm d'hydroper-    oxyde de tertiobutyle dans du trioxane technique (fondant à 59,   50    C) et refroidissement, on met sous vide (pression partielle 10 mm de Hg) et on expose à la température ambiante ce trioxane pendant 75 mn au rayonnement   d'une    source de Cobalt 60 de 20 000 Rad/h. On chauffe ensuite au bain-marie pendant 63 heures à 500 C.

   On obtient un rendement de   54"/o d'un polymère    fondant à   185  C, z = 2,    5, d'une stabilité élevée   (Klco = 3  /o    par heure) encore améliorée après   acétylation      (Kico    =   0,      2  /o par    heure) et   conduisantà    une excellente  <  (composition polymère   ,    de K. inférieur à 0,   2 ouzo    par minute.



   Exemple 33
 Si l'on soumet du trioxane technique au même traitement d'irradiation et de chauffage   qu'à      l'exem-    ple 32, mais sans   y    avoir introduit préalablement d'hydroperoxyde de tertiobutyle, le rendement n'est que de   17 O/o    en polymère ayant des   propriétés simi-    laires à celui de l'exemple 32.



   La quantité d'hydroperoxyde de tertiobutyle employée dans 1'exemple 32 a été de 3000 ppm, mais elle peut varier entre 500 et 5000 ppm, suivant la pureté du trioxane. Au-dessous de 500, l'effet est trop faible et au-dessus de 5000, les polymères   obte-    nus sont trop instables pour conduire à des compositions polymères industriellement utilisables. En pratique, on restera de préférence entre   1000 et    3000 ppm.



   Ainsi qu'il a été indiqué précédemment,   l'intro-    duction du fournisseur de radicaux libres dans le trioxane peut être effectuée, par exemple, par dissolution dans le trioxane fondu suivie de refroidissement, ainsi qu'il a été illustré par les exemples. Toutefois, toute autre méthode conduisant à une répartition ho  mogène    peut être utilisée. Il faut tenir compte dans la combinaison de moyens selon l'invention, d'une part, que la décomposition de fournisseurs de radicaux libres s'effectue d'une manière progressive et, d'autre part, que le rendement de polymérisation en fonction des divers radicaux provenant des divers fournisseurs peut être sensiblement variable, comme il est d'ailleurs connu.



   Les polymères obtenus par cette variante du procédé ont, comme les précédents, une structure différente des   polyoxyméthylènes    obtenus par les   procé-    dés classiques de catalyse ionique. Ils sont en particulier plus stables à   1600    C avant stabilisation comme le montrent les résultats comparés dans les exemples 11 et 32 ci-dessus. Il est possible que cette meilleure stabilité résulte d'une ramification des polymères.



   On donne enfin ci-après un autre exemple dans lequel on a combiné : -l'activation par l'irradiation ; -l'activation mécanique par broyage et compres   sion ;    -la polymérisation telle qu'elle a été illustrée ci
 dessus ; -la modification des chaînes et la stabilisation par
 traitement chimique d'éthérification.



   Le produit industriel obtenu selon cet exemple présente des propriétés tout à fait remarquables.



      Exerrzple 34   
 Du trioxane technique d'un point de fusion 59,   70    C et dont l'analyse est la suivante : OH aqueux   200 ppm-OH alcoolique 150 ppm-acide    formique   50 ppm-formaldéhyde    libre 100 ppmazote   50 ppm-cendres 10 ppm,    ont été broyés de façon que la taille moyenne des particules soit de l'ordre de 0, 2 mm.



     100 g    de cette poudre sont alors comprimés à température ambiante dans un moule cylindrique à une pression de   700 kg/cm2    pendant 3 minutes. Le cylindre obtenu est irradié à une dose de 30 000 Rad par un rayonnement gamma d'une intensité de 6000 
Rad/heure à une température de   280    C en présence d'air. Après l'irradiation, le cylindre est introduit dans un récipient métallique, lequel est purgé   d'oxy-    gène pendant 10 mn à la trompe à eau, on introduit alors de l'azote dans le récipient et on répète cette opération 3 fois. On polymérise pendant 48 h à   52  C.    Le cylindre est alors écrasé et lavé avec du xylène bouillant contenant   I O/o    de   diphénylamine.   



  On obtient   52"/o de granules    de polymère qui   s'écou-    lent librement et qui présentent une forme particulièment adaptée aux mises en oeuvre ultérieures.   F=      lGlo C, z1w = 3,    5.



   La stabilité thermique de cette poudre est excellente. Le   Kleo est de l'ordre    de 0, 4    /o/h.   



   L'activation supplémentaire due à la compression équivaut en fait à l'addition d'environ 4000 ppm d'hydroperoxyde de   tertiobutyl ;    dans le cas où l'on ne procède pas à une telle compression, toutes conditions étant égales par ailleurs, on obtient le polymère avec seulement un rendement de   17  /o.   



   La poudre est alors dissoute en 10 mn à 135  C dans 10 volumes d'alcool   benzylique ;    on ajoute à la solution 0,   1"/od'acidetoluènesuifonique    et on refroidit rapidement le mélange à une température de   800 C.    La masse se prend alors en gel. On maintint pendant 5 heures. A cette température ensuite, on disperse le gel dans 20 volumes d'eau contenant   2 ouzo    de bicarbonate de sodium. On chasse l'alcool benzylique par entraînement à la vapeur d'eau et on sèche pendant 48 heures dans une étuve à vide.

   On mélange alors le polymère avec   1  /o ele    diamide de l'acide   endométhylène      tétrahydrophtalique    et 0,   5 ouzo    de ter  tiobutylcatéchol.    On obtient ainsi une excellente composition polymère dont le   Klco    est inférieur à 0,   05  /0/    heure et le   K inférieur à    0,   05  /0/minute.   


Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé pour la préparation de polyoxyméthylè- nes, dans lequel on soumet du trioxane à une irradiation ionisante, en vue d'amorcer sa polymérisation, caractérisé en ce que le trioxane soumis à l'irradiation contient 100 à 5000 parties par million d'impuretés polaires, et en ce que cette irradiation est réalisée sur le trioxane à l'état solide, à une température comprise entre 40O C et une température inférieure de 1 C au point de fusion de ce trioxane, sous une dose inférieure à 5000 Rad par I O/o de conversion, tandis que la polymérisation du trioxane impur ainsi activé est conduite à une température supérieure ou égale à celle de l'irradiation mais toujours en phase solide.
    SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication, caractérisé en ce que les impuretés et/ou les corps additionnels contenus dans le trioxane sont constitués par de 1'eau, des composés polaires, des composés tels que du formaldéhyde, des paraformaldéhydes, des esters, éthers, diesters et diéthers du polyoxyméthylèneglycol, des esters mono-et di-sulfuriques du polyoxyméthylène- glycol, des peroxydes ou hydroperoxydes organiques, préparés à l'avance ou formés in situ, et/ou des traces d'acide formique et de méthanol, tels qu'ils résultent de la réaction de Tischenko sur le formol.
    2. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 1, caractériséen ce que l'on utilise un peroxyde ou un hydroperoxyde organique tel que l'hy- droperoxyde de tertiobutyle, à une dose de 1000 à 3000 ppm.
    3. Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'on réalise, outre l'irradiation, une activation du trioxane impur par des moyens mécaniques tels que le broyage, l'extrusion, la mastication, la compression, l'action des ultra-sons en vue d'obtenir de 5. 1014 à 1017 centres actifs par gramme de trioxane.
    4. Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'on réalise, outre l'irradiation, une activation du trioxane impur au moyen d'agents peroxydes créés éventuellement in situ tels que l'ozone, les peroxydes et hydroperoxydes organiques.
    5. Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'on provoque une succession de couples irradiation-polymérisation par post-effet en présence éventuelle de moyens d'activation.
    6. Procédé selon la revendication et les sousrevendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'on conduit l'irradiation à température inférieure à 400 C, et on provoque ensuite la polymérisation par réchauffage à une température comprise entre 400 C et une température inférieure de 1 C au point de fusion du milieu réactionnel.
    7. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 6, caractérisé en ce qu'on fractionne l'irradiation totale en opérant par couples successifs d'irradiation et de polymérisation.
    8. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 7, caractérise en ce que, outre l'irradiation, on réalise différentes activations au cours des cycles successifs sous l'action de moyens d'activation différents d'un couple à l'autre.
    9. Procédé selon la revendication et les sous-reven dications 1 à 8, caractérisé en ce qu'on conduit la polymérisation sous une pression partielle d'oxygène inférieure à 10mm de Hg.
    10. Procédé selon la revendication et la sousrevendication 9, caractérisé en ce qu'on règle les effets de l'oxygène résiduel par l'adjonction au mélange du trioxane et de ses impuretés, d'un agent antioxygene, tel qu'un diphénol de pIC supérieur à 6, intervenant dans une proportion de 1 à 5 /oo.
    11. Procédé selon la revendication et la sousrevendication 10, caractérisé en ce que le diphénol est l'hydroquinone.
    12. Procédé selon la revendication et la sousrevendication 10, caractérisé en ce que l'agent antioxygène est la diphénylamine ou la. naphtylamine.
    13. Procédé selon la revendication et les sousrevendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'on utilise un gaz qui apporte au milieu réactionnel les impuretés désirables et qui, éventuellement, après la polymé- risation, entraîne le trioxane n'ayant pas réagi.
    14. Procédé selon la revendication et les sousrevendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'on réalise la polymérisation en présence de gaz carbonique.
    15. Procédé selon la revendication, caractérisé en ce qu'onstabilise et modifie les chaînes du polymère obtenu par éthérification dégradante, l'alcool utilisé dans ce but étant simultanément un solvant du polymère et un, agent de blocage de groupes terminaux.
    16. Procédé selon la revendication et la sousrevendication 15, caractérisé en ce qu'onutilise comme alcool l'alcool benzylique.
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